Direction Générale de la Santé
Paris
Paris
27 janvier 2009
27 janvier 2009
Les actes DGS - Quatro:Mise en page 1 1/05/09 23:55 Page 1
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Sommaire
Sommaire
Ouverture du colloque
Ouverture du colloque pages 4 & 5
pages 4 & 5
Pr Didier HOUSSIN,
Directeur général de la santé
« Troubles des apprentissages, connaître, accompagner, dépister, orienter »
« Troubles des apprentissages, connaître, accompagner, dépister, orienter »
Introduction des travaux de la matinée
Introduction des travaux de la matinée pages 6 & 7
pages 6 & 7
Pr Danièle SOMMELET,
Pédiatre, Past-présidente de la Société Française de Pédiatrie
(2002-2008) et de la Société Française de Lutte contre les Cancers et leucémies de l’Enfant
et de l’Adolescent (2001-2007) (Nancy)
Repérages, dépistages précoces
L’Inventaire Français du Développement Communicatif
L’Inventaire Français du Développement Communicatif pages 8 & 9
pages 8 & 9
Dr Jacques LANGUE,
Pédiatre, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire, (Lyon)
Les acteurs du repérage et du dépistage à l’école
Les acteurs du repérage et du dépistage à l’école pages 10 à 13
pages 10 à 13
Dr Jeanne-Marie URCUN,
Médecin conseiller technique auprès du Directeur Général de
l’Enseignement Scolaire (Paris)
Dr Agnès DUCROS,
Médecin de l’éducation nationale (Nancy)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 14 à 15
pages 14 à 15
Des outils de formation
Utilisation pour la médiation en prévention
Utilisation pour la médiation en prévention pages 16 & 17
pages 16 & 17
Mme Anne-Christine DUPONT,
Orthophoniste, Fédération Nationale des Orthophonistes
(La Croix Saint-Ouen)
Formation des médecins généralistes
Formation des médecins généralistes pages 18 & 19
pages 18 & 19
Dr Dominique GIRARDON-GRICHY,
Généraliste, MG FORM, Union Régionale
des Médecins Libéraux d’Ile-de-France (Montlignon)
Formations de pédiatres
Formations de pédiatres pages 20 & 21
pages 20 & 21
Dr Jean-Paul BLANC,
Pédiatre, Association Française de Pédiatrie Ambulatoire, (Saint-Étienne)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 22 à 25
pages 22 à 25
Ressources pour les enfants « Dys »
Présentation du Guide :
Présentation du Guide :
« Présentation du dispositif de communication de l’INPES sur les troubles
« Présentation du dispositif de communication de l’INPES sur les troubles
du langage. »
du langage. » pages 26 & 27
pages 26 & 27
Mme Sandrine BROUSSOULOUX,
Institut National de Prévention et d’Éducation pour la Santé,
(Saint Denis)
L’enfant dys à l’école
L’enfant dys à l’école pages 28 & 30
pages 28 & 30
M. René MACRON,
Chef du bureau des Écoles, Direction Générale de l’Enseignement
Scolaire, (Paris)
Le rôle des MDPH
Le rôle des MDPH pages 31 & 32
pages 31 & 32
Dr Pascale GILBERT,
Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie, (Paris)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 33 à 36
pages 33 à 36
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Sommaire
Sommaire
« Des difficultés non spécifiques aux troubles spécifiques des apprentissages »
« Des difficultés non spécifiques aux troubles spécifiques des apprentissages »
Introduction des travaux de l’après-midi
Introduction des travaux de l’après-midi pages 37 à 40
pages 37 à 40
Mme Liliane SPRENGER-CHAROLLES,
Directeur de recherches au CNRS, laboratoire psychologie
de la perception, UMR 8158, UFR Biomédicale des Saints-Pères, (Paris)
Enquête épidémiologique sur les causes des troubles de la lecture
Enquête épidémiologique sur les causes des troubles de la lecture
en milieu défavorisé
en milieu défavorisé pages 41 à 43
pages 41 à 43
Dr Catherine BILLARD,
Centre de référence sur les troubles des apprentissages
(Le Kremlin-Bicêtre)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 44 & 45
pages 44 & 45
État des connaissances sur les dyspraxies
État des connaissances sur les dyspraxies pages 46 à 51
pages 46 à 51
Pr Patrick BERQUIN,
Centre de référence des troubles des apprentissages (Amiens)
Questions / réponses
Questions / réponses
page 52
page 52
Une batterie de dépistage des troubles sensoriels
Une batterie de dépistage des troubles sensoriels pages 53 à 58
pages 53 à 58
Dr Sylvie CHOKRON,
Directrice de recherches, CNRS UMR 5105, Equipe TREAT Vision,
Fondation Ophtalmologique Rothschild (Paris)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 59 & 60
pages 59 & 60
Méthodes de rééducation des dyslexies : études comparatives
Méthodes de rééducation des dyslexies : études comparatives pages 61 à 66
pages 61 à 66
Pr Scania de SCHONEN,
Directeur de recherches émérite au CNRS, laboratoire psychologie de la
perception, UMR 8158, UFR Biomédicale des Saints-Pères (Paris)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 67 & 68
pages 67 & 68
Les troubles du calcul
Les troubles du calcul pages 69 à 71
pages 69 à 71
Pr Michel FAYOL,
Directeur du laboratoire de psychologie sociale et cognitive, CNRS UMR 6024,
Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand)
Questions / réponses
Questions / réponses
pages 71 & 72
pages 71 & 72
Conclusion
Conclusion page 73
page 73
Patrick Ambroise,
chef du bureau santé des populations,
Direction générale de la santé
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Dr Catherine Paclot & Dr Brigitte Lefeuvre
Chargées de la politique de santé en faveur des enfants
Direction Générale de la Santé
Bureau santé des populations
Fax : 01.40.56.40.44
Dès 2001, un plan triennal interministériel (Santé, Education nationale) relatif aux troubles spécifiques du
langage oral et écrit a permis la mobilisation de l’ensemble des professionnels de la santé et de l’éducation, des
associations et des familles. Depuis, les connaissances ont progressé sur l’ensemble des troubles des
apprentissages, et de nombreux travaux se poursuivent dans ce champ. Le repérage de ces troubles est
fréquemment effectué par la famille ou l’enseignant.
Le dépistage, ciblé ou systématique, repose sur l’intervention des médecins, exerçant en ville, en PMI ou à
l’école. La prise en charge est multidisciplinaire et repose à la fois sur les réseaux et l’intervention des
professionnels en ville, à l’hôpital et dans les différentes structures prenant en charge ces enfants, tels que les
Centres Médico-Psycho-Pédagogiques (CMPP) et sur le dispositif des centres référents. Ceux-ci, au sein des
CHU, reçoivent les cas les plus complexes ou ceux pour lesquels la rééducation n’est pas suivie d’effet.
L’information des familles et des professionnels, la formation de ces derniers et particulièrement des
médecins « de première ligne » pédiatres et généralistes sont essentielles.
Ce colloque a eu pour objectif d’apporter aux professionnels comme aux associations, un aperçu, en 2009, de
l’état des connaissances sur les troubles des apprentissages, sur le dépistage et la prise en charge ainsi que
sur les efforts de formation dans ce domaine.
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Ouverture du Colloque
Ouverture du Colloque
Professeur Didier HOUSSIN
Professeur Didier HOUSSIN,
,
Directeur général de la santé
Je vous souhaite la bienvenue à ce colloque national qui semble avoir eu un certain succès sur les troubles du
langage et les troubles des apprentissages. Je voudrais d’abord remercier la sous-direction de Madame de
Penanster et Monsieur Ambroise qui ont organisé ce colloque, remercier tous les intervenants, en particulier
madame Sommelet, qui a accepté de modérer la séance du matin, au titre notamment de son rôle dans le
domaine de la pédiatrie, et puis madame Sprenger-Charolles qui, cet après-midi, évoquera les connaissances
scientifiques et la recherche dans ce domaine.
Les troubles des apprentissages, qu’il s’agisse des troubles du langage oral ou écrit, de l’acquisition de la
coordination, des apprentissages logico-mathématiques sont des sources de difficultés de communication,
d’intégration scolaire puis sociale avec des répercussions évidemment individuelles et familiales.
On a commencé à désigner ces troubles sous le vocable un peu rassembleur de troubles DYS et ces troubles
sont fréquents. On estime aujourd’hui que 4 à 5% des enfants présentent un trouble spécifique du langage oral
ou écrit, et ceci justifie l’attention qui a été portée à ces troubles depuis quelques années.
En 2001, un plan interministériel Education nationale-Santé a permis d’amorcer une mobilisation plus
cohérente des professionnels de la santé et de l’éducation, des associations et des familles. Et l’importance de
ces troubles a été rappelée dans le rapport annexé à la Loi de santé publique de 2004 qui retient la poursuite
d’un objectif d’amélioration du dépistage et de la prise en charge de ces troubles.
Les difficultés d’apprentissage doivent d’abord être repérées par la famille ou par les enseignants. Souvent, en
effet, elles se manifestent à l’école. Elles peuvent également être dépistées à l’occasion de visites systématiques
effectuées par des médecins, des infirmières, des services départementaux de PMI ou de l’Éducation
nationale.
De son côté, le médecin qui suit l’enfant a également un rôle essentiel à jouer dans le suivi du développement
de celui-ci, dans lequel s’inscrit le développement du langage. Il est donc en première ligne, c’est la raison pour
laquelle la formation des médecins aux troubles des apprentissages est importante, et c’est pourquoi la
Direction générale de la santé soutient les travaux de la Société Française de Pédiatrie pour la conception
d’outils de formation sur ces troubles, qui seront présentés au cours de cette matinée.
Ces troubles ont des conséquences sur la vie quotidienne des enfants, puis des adultes, sur l’insertion
scolaire puis professionnelle. Ces conséquences peuvent être prévenues ou du moins atténuées par des prises
en charge précoces adaptées. Cette prise en charge est pluridisciplinaire. Elle repose sur l’intervention de
professionnels spécialisés en ville, à l’hôpital, ainsi que dans les différentes structures prenant en charge ces
enfants, mais également sur des mesures pédagogiques adaptées au sein de l’école.
Pour les cas les plus complexes, ou lorsque la rééducation n’est pas suivie d’effets, des centres référents – il
en existe au moins un par région – rendent possible une évaluation multidisciplinaire et globale afin de
porter un diagnostic précis pour orienter la prise en charge rééducative et le mode d’intégration scolaire.
Un point important, c’est que les différentes ressources pour la prise en charge des enfants DYS sont encore
mal connues du public, particulièrement des parents et parfois aussi d’ailleurs des professionnels de santé non
spécialistes. Le rôle des maisons départementales des personnes handicapées mises en place par la Loi du 11
février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes
handicapées, dans le domaine est également mal connu.
Pour essayer d’améliorer le niveau et la qualité de l’information notamment des parents, l’Institut national de
prévention et d’éducation pour la santé (INPES), en lien avec la DGS, avec la Direction générale de
l’enseignement scolaire et avec la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et différentes associations,
ont réalisé un guide sur ce thème qui paraîtra en 2009. Il décrit de manière succincte et pratique l’ensemble
des structures et dispositifs actuels relevant des secteurs de la santé et de l’éducation, qui sont susceptibles
de bénéficier aux enfants DYS. L’objectif de ce guide est d’apporter aux parents une information claire,
objective et actualisée. Souvent on s’aperçoit que c’est l’accès à ces informations qui constitue finalement la
difficulté principale, en tout cas, au début.
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