Exercice 4 Étudier la convergence et éventuellement les limites des suites de termes généraux Compléments Maths et Oral : Exercices sur les suites et les séries. n Y 1) k=1 1 1− 2 k n Y k 1+ 2 . n 2) k=1 Exercice 5 Licence 2 MAE 2016-2017 Université Paris Descartes Marc Briant 1. Soient (an )n∈N et (bn )n∈N deux suites de [0, 1] telles que lim an bn = 1. Que n→+∞ peut-on dire des suites (an )n∈N et (bn )n∈N ? 2. Soient (xn )n∈N et (yn )n∈N deux suites réelles telles que lim (x2n + xn yn + yn2 ) = n→+∞ 0. Montrer que les suites (xn )n∈N et (yn )n∈N convergent vers 0. Convergence, limites et équivalences de suites Exercice 6 : Convergences de Cesàro Exercice 1 Calculer les limites des suites suivantes : n+2 n−1 x n , x ∈ R 2) 1) 1+ n n+1 4) 1 1 n2 cos − cos n n+1 tann 5) π 4 + x n Dans ce qui suit, (un )n∈N et (vn )n∈N sont deux suites réelles ou complexes qui convergent respectivement vers l et l0 . 3) ln(n + 1) ln(n) 6) 1. Montrer que lim nln(n) arctan(n + 1) arctan n n→+∞ R π 2 0 = l. 2. Montrer que la suite définie par zn = vers ll0 . 1 n (u1 vn + u2 vn−1 + · + un v1 ) converge n2 . Exercice 2 : Les intégrales de Wallis et formule de Stirling Pour n dans N on définit In = u1 +···+un n sinn (x) dx. Exercice 7 Soit (an )n∈N une suite d’éléments de ]0, 1[ qui converge vers a. Pour n de N on n P définit bn = an−k . k k=0 1. Montrer que la suite (In )n∈N est décroissante puis trouver une relation r de récurπ In+1 rence afin d’établir que lim In = 1. En déduire que In ∼ . n→+∞ n→+∞ 2n 2. Calculer In pour tout n. nn e−n n! √ n 3. On considère la suite (un )n∈N définies par un = . En étudiant la série de n n √ un+1 terme générale ln un déduire la formule de Stirling n! ∼ 2πn . n→+∞ e Exercice 3 Déterminer les limites des suites de termes généraux v u n n−1 2n X uY 1 k 1 1 Y 2 2 n n t √ 1) 1+ 2) 3) n + k . n n2 n2 − k 2 k=1 k=0 k=0 1. Montrer que (bn ) tend vers 1 si a = 0 et diverge vers +∞ si a = 1. 2. Étudier la convergence et, le cas échéant, donner la limite de (bn ) lorsque a ∈]0, 1[. Exercice 8 Soit ϕ une bijection de N∗ dans N∗ telle que la suite ϕ(n) n n∈N∗ converge. Que peut-on dire de la limite ? Exercice 9 : Racines itérées Soit (an )n∈N une suite de R+ . On pose ac n = q a1 + p a2 + · · · + √ an . 1. Étudier (c an )n∈N lorsque an est constante puis lorsque an = n. 1 2. Montrer que (c an )n∈N converge si et seulement si an2n est bornée. n∈N Exercice 10 Exercice 14 1. Montrer que pour tout n de N il existe une unique solution positive à x3 +nx = 1 que l’on notera xn . Donner un développement limité à deux termes de xn quand n tend vers +∞. Soit (an )n∈N une suite positive bornée et (un )n∈N la suite récurrente définie par u0 > 0 et un+1 = un +a1 n +1 . Montrer que (un )n∈N converge si et seulement si (an )n∈N converge. 2. Pour tout n ∈ N∗ montrer que ex = n − x admet une unique solution xn dans R et donner un développement asymptotique à l’ordre 3 de xn quand n tend vers +∞. Exercice 15 3. Montrer que pour tout n ∈ N∗ , le polynôme X n −X −1 admet une unique racine positive xn et donner un développement asymptotique à l’ordre 3 de xn quand n tend vers +∞. Suites définies par récurrence Dans chacun des cas suivants, étudier la convergence et donner un équivalent quand n tend vers +∞ des suites définies par récurrence : √ 1. u0 > 0 et ∀n ∈ N, un+1 = u0 + · · · + un . 2. u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = |un − n| 3. u0 ∈]0, π2 [ et ∀n ∈ N, un+1 = sin un . 4. u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = un − u2n . 5. u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = un + e−un . Exercice 11 Suites extraites et densité Étudier les suites définies par récurrence : √ 1. u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 1 + un . 2. u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = Exercice 16 3 2u2n +1 . 3. u0 ∈ R et ∀n ∈ N, un+1 = e un Soit (xn )n∈N une suite telle que les suites extraites (x2n )n∈N , (x2n+1 )n∈N et (x3n )n∈N convergent. Montrer que (xn )n∈N converge. − 1. 4. u0 ∈ C avec 0 < |u0 | < 1 et ∀n ∈ N, un+1 = un 2−un . Exercice 17 Exercice 12 Soient (un )n∈N et (vn )n∈N définies par u0 > v0 > 0 et les relations de récurrences : ∀n ∈ N, un+1 = u n + vn 2 et vn+1 = 2un vn . un + vn Établir la convergence des deux suites. Exercice 13 : Moyenne arithmético-géométrique Soient a et b deux réels tels que 0 < a < b. On pose u0 = a et v0 = b puis on définit par récurrence les suites ∀n ∈ N, un+1 = un + vn 2 et vn+1 = √ un vn . Montrer que (un )n∈N et (vn )n∈N convergent vers une limite commune M (a, b). En √ b2 − a2 a . s’aidant de α = arccos b démontrer que M (a, b) = arccos ab On considère la suite (xn )n>2 définie par xn = dnn où dn désigne le plus petit nombre premier positif divisant n. 1. Montrer que pour tout entier p > 2 la suite extraite (xpn )n>2 converge dans R. 2. Montrer que la suite (xn )n∈N est divergente. Exercice 18 Soit (un )n∈N une suite réelle bornée. 1. Montrer que si (un )n∈N n’admet qu’une unique valeur d’adhérence alors elle converge. 2. Montrer que si la suite un + u22n converge vers 1 alors (un )n∈N converge et déterminer sa limite. Exercice 19 Soient (an )n∈N , (bn )n∈N et (cn )n∈N trois suites réelles vérifiant lim (an + bn + cn ) = 0 et n→+∞ lim n→+∞ Montrer que les trois suites convergent vers 0. ean + ebn + ecn = 3. Exercice 25 Études asymptotiques et calculs de somme Exercice 20 P P Soient un et vn deux séries à termes strictement positifs. Démontrer la conver√ vn . gence des séries de termes généraux max {un , vn }, un vn et uunn+v n Dans chacun des cas suivants étudier la nature de la série en fonction de (a, b, c) ∈ R3 et calculer sa somme lorsqu’il y a convergence : X X √ √ √ (ln(n) + aln(n + 1) + bln(n + 2)) 2) n+a n+1+b n+2 1) n>1 n>1 Exercice 21 : La série harmonique a b c a b c √ + √ + √ + √ + √ + √ + ··· . 1 2 3 4 5 6 3) Pour n > 1 on pose Hn = 1 + 21 + · · · + n1 . 1. En étudiant H2n − Hn prouver que cette suite diverge vers +∞. 2. Montrer que les suites αn = Hn − ln(n) et βn = Hn − ln(n + 1) convergent dans R. Cette limite notée γ est la constante d’Euler. 3. Démontrer le développement asymptotique suivant 1 1 1 Hn = ln(n) + γ + − +o . 2 2n 12n n2 4. On pose kn = min {k ∈ N∗ , Hk > n}. Déterminer lim n→+∞ kn+1 kn . Exercice 26 : Des termes généraux par récurrence 1. Soit u0 ∈]0, π2P [ et un+1 = sin un pour tout n ∈ N. En considérant un+1 P − un u2n montrer que u3n converge puis en considérant vn = lnun montrer que diverge. (−1)n un 2. Soit u0 > 0 et un+1 = 1 − e−un . Étudier les séries de termes généraux P P un+1 2 un en vous aidant de ln un . et un . Enfin, déterminer la nature de P 3. Soit u0 > 0 et un+1 = ln(1 + un ). Étudier un . Exercice 27 Exercice 22 : Les séries de Bertrand cos(ln(n)) n sin(ln(n)) et vn = (−1) . n n 1. Montrer que la série de terme général un diverge. P 2. Montrer que vn converge. On pourra se servir de v2n + v2n+1 ... Pour α et β deux réels, montrer que X 1 converge ⇔ (α > 1) ou (α = 1 et β > 1) . β α n>2 n (ln(n)) On considère les suites définies par un = Exercice 23 Exercice 28 Déterminer la nature des séries dont les termes généraux sont les suivants : n n2 e − 1 + n1 ch(n) n 1) un = 2) un = 3) un = 3/2 ch(2n) n+1 n − bn3/2 c + n 1 a(a + 1) · · · (a + n − 1) 4) un = cos n2 πln 1 − 5) un = , pour a > 0. n n! Étudier lim n n→+∞ +∞ P k=n k 1 n k2 e . Exercice 29 On pose sn = n P k=1 (−1)k k et un = ln (esn − 1). Étudier la nature de P un . On pourra écrire sn comme s − rn où s = lim sn ... n→+∞ Exercice 24 Des séries plus théoriques Calculer la valeur des sommes suivantes où a > 0 et x ∈ R\ {1} : 1) 4) X 1 n(n + 1)(n + 2) X 1+ 22 1 + · · · + n2 2) 5) X X n P a +∞ X n>0 k=n k=1 1 k 3) k (−1) k2 6) Exercice 30 : Critère de condensation de Cauchy X 1 n (−1) ln 1 + n x X (1 − n xn )(1 − xn+1 ) . SoitP(un )n∈N une suite réelle décroissante P net positive. Montrer que pour tout entier p > 2, un converge si et seulement si p upn converge. X 1 X 1 Appliquer ce critère aux séries et . nln(n) nln(n)ln (ln(n)) Un petit mélange de genres Exercice 31 : Règle de Raabe-Duhamel 1. Soient (un )n∈N et (vn )n∈N deux suites de R+∗ telles qu’à partir d’un certain rang vn+1 un+1 = O(vn ). un 6 vn . Montrer que un n→+∞ 2. Supposons que nous ayons le développement asymptotique suivant : un+1 1 α =1− +o . un n n2 P Étudier la nature de la série un en fonction de α. Soient α ∈ R et f ∈ C ([0, 1], R) avec f (0) 6= 0. Étudier la convergence de la série Z 1/n 1 de terme général un = α f (tn ) dt. n 0 Soit (an )n∈N une suite positive décroissante de limite nulle et (Sn )n∈N une suite bornée. P 1. P Montrer que la série (an+1 − an )Sn est convergente. En déduire que la série an (Sn − Sn−1 ) est convergente. P cos(nθ) 2. Établir que pour tout θ ∈ R\2πZ, est convergente. n P zn 3. Soit zn le terme général d’une série réelle convergente. Démontrer que n = P o n1 . On pourra introduire le reste d’ordre n de zn ... P P 4. Soit (un )P un et |un+1 − un | convergent. Monn∈N une suite réelle telle que trer que u2n converge. Soit (un )n∈N une suite réelle décroissante et positive. P P vn et un sont de même nature. 1. On pose vn = nun2 et montrer que 2. On pose maintenant vn = n2 un2 . Le résultat précédent est-il toujours vrai ? Exercice 34 1 1+n2 un . Montrer Exercice 35 Soit Rn = P un une série à termes strictement positifs convergente. On note son reste +∞ P uk et on suppose que un k=n+1 ∼ n→+∞ Exercice 39 Soit f : [1, +∞[−→ R∗+ de classe C 1 telle que P Rn2 . Déterminer un équivalent de un . Exercice 36 Soit (un )n>1 une suite de réels strictement positifs. Pour n > 1 on pose vn = P où Sn = u1 + · · · + un . Déterminer la nature de vn . un Sn xf 0 (x) = l. Montrer que x→+∞ f (x) lim f (n) converge si l > −1 et diverge si l < −1. Exercice 40 Soit f à valeurs réelles de classe C 2 sur [0, +∞[ telle que f 00 et f sont intégrables sur [0, +∞[. 1. Prouver que lim f 0 (t) = 0 et lim f 0 (t) = 0. t→+∞ t→+∞ P P 0 2. Étudier les séries f (n) et f (n). Exercice 33 : Un peu plus de critères de concentration N Soit f : [a, b] −→ [a, b] une fonction de classe C 1 telle que ∀x ∈ [a, b], |f 0 (x)| < 1. Montrer que f admet un unique point fixe α puis que pour tout a0 de [a, b], la suite définie par u0 = a0 et un+1 = f (un ) converge vers α. Exercice 38 Exercice 32 : Des transformations d’Abel + Soient P (un )n∈N et (vn )n∈N P dans (R ) telles que : ∀n ∈ N, vn = que si vn converge alors un diverge. Exercice 37 Exercice 5 Compléments Maths et Oral : Exercices sur les espaces vectorielles et les applications linéaires. Pour p ∈ N et a ∈ R\ {0, 1} on note Sp l’ensemble des suites (un )n∈N telles que : ∃P ∈ Rp [X], ∀n ∈ N, un+1 = aun + P (n). 1. Montrer que Sp est un R-ev et que si u ∈ Sp alors P est unique, on le notera Pu . 2. Montrer que φ : u 7→ Pu est linéaire et décrire son noyau et son image. 3. Donner une base de Sp et en déduire l’expression de un définie par u0 = −2 et un+1 = 2un − 2n + 7. On pourra utiliser Rk = (1 + X)k − aX k ... Licence 2 MAE 2016-2017 Université Paris Descartes Marc Briant Exercice 6 On considère C comme un R-ev. Montrer que les endomorphismes f de C sont exactement les (z 7→ az + bz) avec a et b complexes puis donner une condition nécessaire et suffisante sur a et b pour que f soit bijective. Des espaces vectorielles particuliers Exercice 7 Exercice 1 Pour n ∈ N nous considérons E = Rn [X] et pour tout i de {0, . . . , n} on note Fi = {P ∈ E : ∀j ∈ {0, n} \ {i} , P (j) = 0}. L L Montrer que les Fi sont des sous-ev de E et que E = F0 · · · Fn . Montrer que pour tout n ∈ N il existe un unique polynôme Pn dans Rn+1 [X] tel que Pn (0) = 0 et Pn (X + 1) − Pn (X) = X n . Des espaces vectorielles en toute généralité Exercice 8 Exercice 2 On se place dans l’espace E des fonctions continues de [−1, 1] à valeurs réelles. L L 1. Établir que E = F1 F2 F3 où nous prenons F1 = {f ∈ E : f est constante}, F2 = {f ∈ E : ∀t ∈ [−1, 0], f (t) = 0} et F3 = {f ∈ E : ∀t ∈ [0, 1], f (t) = 0}. o n R1 2. On définit F = f : −1 f (t)dt = 0 et G = {f : f = cte}. Montrer que F et G sont des sous-ev supplémentaires de E. Exercice 3 Sous E un R-ev. 1. À quelle condition la réunion de deux sous-ev de E est-elle un sous-ev ? 2. Soient V1 , . . . , Vn des sous-ev de E différents de E. Montrer que E 6= V1 ∪· · ·∪Vn . Exercice 9 Soit E un K-ev. Caractériser les endomorphisme f ∈ L(E) telle que pour tout x de E la famille (x, f (x)) est liée. Soient 0 = x0 < x1 < · · · < xn = 1 des réels et F l’ensemble des fonctions continues de [0, 1] dans R dont la restriction à chaque [xi , xi+1 ] est affine. Établir que F est un R-ev et déterminer sa dimension. Exercice 10 Exercice 4 Exercice 11 : Opérations sur des projecteurs ∞ ∗ On considère le R-ev des fonctions C de R dans R. On fixe n dans N et on se donne (a1 , . . . , an ) ∈ Rn deux à deux distincts. 1. Les fonctions x 7→ sin(x + ai ) sont-elles linéairement indépendantes ? 2. Montrer que la famille des fonctions x 7→ sin(ai x) est libre. Soit E un plan vectoriel. Montrer que f ∈ L(E) non nul est nilpotent si et seulement si Im(f ) = Ker(f ). En déduire que f ne peut s’écrire v ◦ u avec v et u nilpotents. Soient E un K-ev et p et q deux projections de E dans E. 1. Pour λ ∈ K\ {0, 1}, montrer que p − λ est un automorphisme. 2. Si Im(p) ⊂ Ker(q) montrer que r = p+q −pq est une projection dont on précisera l’image et le noyau. 3. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que p + q soit un projecteur et préciser dans ce cas son noyau et son image. Exercice 12 Soit E un C-ev et G un sous-groupe fini de GL(E). On considère F un sous-ev de E stable par G : ∀g ∈ G, g(F ) ⊂ F . On prend p un projecteur de E d’image F . P 1 g ◦ p ◦ g −1 est un projecteur de E et déterminer 1. Montrer que p̂ = Card (G) g∈G son image. 2. Montrer que F admet un supplémentaire dans E qui est stable par G. Exercice 18 Soient E un K-ev de dimension finie n > 1 et u ∈ L(E). 1. Montrer que rg(un+1 ) = rg(un ). On pourra regarder la suite des images successives Im(uk )... 2. En déduire que si u est nilpotente alors un = 0. Exercice 19 Soient E et F deux K-ev de dimensions finies n et m respectivement, avec n > m. On considère u ∈ L(E, F ) et v ∈ L(F, E) vérifiant u ◦ v = IdF . Montrer que v ◦ u est un projecteur et déterminer son rang, son image et son noyau. Exercice 13 Exercice 20 Soient E un K-ev et f ∈ L(E) tel qu’il existe un unique g ∈ L(E) tel que f ◦g = Id. Montrer que f est un automorphisme avec f −1 = g. Soient f et g dans L(E) tels que f ◦ g = 0 et f + g est un automorphisme de E. Montrer que rg(f ) + rg(g) = n où n est la dimension du K-ev E. Quand la dimension est finie Exercice 21 Soit f ∈ L(R6 ) tel que rg(f 2 ) = 3. Quels sont les rangs possibles pour f ? Exercice 14 Soient U , V et W trois sous-ev d’un R-ev E de dimension n. Exercice 22 1. On suppose que dimU + dimV > n. Montrer que U ∩ V 6= {0}. Soient E un R-ev de dimension finie et u ∈ L(E). 2. Si dimU + dimV + dimW > 2n que dire de U ∩ V ∩ W ? 1. Montrer qu’il existe v ∈ L(E) tel que u ◦ v ◦ u = u. Exercice 15 Soient E un K-ev de dimension fini et F1 , . . . , Fn des sous-ev de E tels que E = F1L+ · ·L · + Fn . Montrer qu’il existe G1 , . . . , Gn des sous-ev de E tels que E = G1 · · · Gn et Gi ⊂ Fi pour tout i. Exercice 16 Soient f et g dans L(E) où E est un K-ev de dimension finie. Montrer que |rg(g) − rg(f )| 6 rg(f + g) 6 rg(g) + rg(f ). Exercice 17 Soit E un K-ev de dimension finie et on considère F un sous-ev de E. 1. Si H est un hyperplan de E tel que F 6⊂ H déterminer dim (F ∩ H). 2. Si F 6= E, montrer que F peut s’écrire comme l’intersection finie d’hyperplans. Quel est le nombre minimal d’hyperplans nécessaire ? 2. Montrer que A(u) = {v ∈ L(E) : u ◦ v ◦ u = 0} est un sous-ev de L(E) et donner sa dimension. Exercice 23 : Sur des corps finis Soit K un corps commutatif fini de cardinal q > 2. On considère E un K-ev de dimension finie n > 1. 1. Montrer que E est fini et déterminer son cardinal. 2. Établir que L(E) et GL(E) sont finis et donner leurs cardinaux. 3. Déterminer le nombre de sous-ev de E de dimension k pour 0 6 k 6 n. Exercice 24 Montrer que deux sous-ev d’un ev de dimension finie qui sont de même dimension ont un supplémentaire commun. Exercice 4 : Polynômes de Tchebychev le retour Pour n ∈ N on pose fn : [−1, 1] −→ R définies par fn (x) = cos(n arccos x). 1. Calculer f0 , f1 , f2 et f3 . 2. Exprimer fn+1 + fn−1 en fonction de fn . En déduire qu’il existe un unique polynôme Tn de R[X] qui coïncide avec f sur [−1, 1]. Donner son degré et son coefficient dominant. 3. Observer que Tn possède n racines distinctes dans ] − 1, 1[ et que l’on exprimera. Compléments Maths et Oral : Exercices sur les polynômes. Licence 2 MAE 2016-2017 Université Paris Descartes Marc Briant Autour des racines d’un polynômes Exercice 5 Soit P = X 3 − X − 1 de C[X] et nous notons α, β et γ ses racines. Calculer α + β4 + γ4. 4 Des polynômes renommés Exercice 6 Exercice 1 : Polynômes de Tchebychev 1. Pour n dans N montrer qu’il existe un unique polynôme Tn de C[X] tel que ∀θ ∈ R, Tn (cos θ) = cos(nθ). (k) 2. Donner ensuite une équation différentielle vérifiée par Tn et calculer Tn (1) et (k) Tn (−1) pour tout k de N. Exercice 2 : Polynômes d’interpolation de Lagrange Pour K = R ou C et n ∈ N on considère a0 , a1 ,...,an des éléments de K deux à deux distincts. 1. Montrer que pour tout i de {0, . . . , n} il existe un unique polyôme de Kn [X], noté Li tel que : ∀j ∈ {0, . . . , n} , Li (aj ) = δij . 2. Montrer que pour tout P de Kn [X], P (X) = n P (n) n! (X 2 − 1)n . (2n)! 1. Montrer que Ln est un polynôme unitaire de degré n. Z 1 2. Montrer que pour tout Q de Rn−1 [X], Ln (t)Q(t) dt = 0. En déduire que Ln possède n racines simples toutes dans ] − 1, 1[. = Exercice 7 On prend dans C[X] : P = (X + i)n − (X − i)n . 1. Écrire P comme un produit de polynômes du premier degré. n 2 n−1 Y kπ 3 −1 = 4 + tan−2 . 2. En déduire que pour n impair : 2n n k=1 Exercice 3 : Polynômes de Legendre −1 2. On pose ∆P = (z1 − z2 )2 (z2 − z3 )2 (z3 − z1 )2 . Établir que ∆P −P 0 (z1 )P 0 (z2 )P 0 (z3 ) et exprimer ∆P à l’aide de p et q. P (ai )Li (X). i=0 Pour tout n ∈ N, on pose Ln (X) = Dans C[X] on considère P = X 3 + pX 2 + qX + r avec (p, q, r) ∈ C × C × C∗ . On désigne par (z1 , z2 , z3 ) un système de racines de P dans C. Les deux questions suivantes sont indépendantes. 1. Déterminer un polynôme Q de C[X] ayant pour racine dans C : z2z1z3 , z3z2z1 et z1 z2 z3 . Exercice 8 Le but de cet exercice est de trouver tous les polynômes P de C[X] dans les cas suivants : 1. P satisfait (X + 3)P (X) = XP (X + 1). 2. P vérifie P (X 2 ) = P (X)P (X + 1). Exercice 9 Pour n > 1 on considère P = 1 + X + P dans C sont deux à deux distinctes. X2 2! + ··· + Xn n! . Montrer que les racines de Exercice 10 Exercice 17 Pour n ∈ N, on considère Pn = X 2n − 2X 2n−1 + 3X 2n−2 − · · · − 2nX + 2n + 1. Combien Pn possède-t-il de racines réelles ? Soit a ∈]0, π[ et n ∈ N∗ . Factoriser dans C[X] puis dans R[X] le polynôme P = X 2n − 2 cos(na)X n + 1. Exercice 11 Exercice 18 Soit P ∈ R[X] tel que degP = n > 2 et admettant n racines réelles deux à deux distinctes. Montrer que P 0 admet n − 1 racines deux à deux distinctes puis que pour tout α ∈ R∗ les racines de P 2 + α2 sont simples. Exercice 12 On considère p et q dans N∗ . 1. Déterminer le pgcd de X p − 1 et X q − 1. 2. Montrer que si p et q sont premiers entre eux alors (X p − 1)(X q − 1)|(X − 1)(X pq − 1). On considère P = an X n +· · ·+a1 X +a0 un polynôme de C[X] de degré n. Montrer max |ak | 06k6n−1 . que pour toute racine λ de P dans C on a : |λ| 6 1 + |an | Exercice 19 Exercice 13 Exercice 20 Soit K = R ou C. Montrer que pour tout P de K[X], P (X) − X divise P ◦n (X) − X où P ◦n (X) = P ◦ P ◦ · · · ◦ P (X). n P m P Soit P ∈ R[X] unitaire de degré 1. Montrer que P est scindé sur R si et seulement n si pour tout complexe z, |P (z)| > |Im(z)| . Soient P = Exercice 14 1. Montrer que P et Q ont au moins une racine commune si et seulement si il existe U dans Cm−1 [X]\ {0} et V dans Cn−1 [X]\ {0} tels que P U + QV = 0. Soit P = an X n + an−1 X n−1 · · · + a0 dans C[X] et on appelle λ1 ,...,λn (non nécesn P sairement distinctes). Pour tout p de {1, . . . , n} on définit Sp = λpk ; montrer que 2. Dans le cas n = m = 2 montrer que P et Q ont au une racine commune moins a2 a0 a2 a1 a1 a0 = × . dans C si et seulement si b2 b0 b2 b1 b1 b0 p−1 P 3. Déterminer les valeurs du réel λ pour lesquelles X 4 − 2X 3 + λX 2 + 2X − 1 admet une racine triple dans R. k=1 0 ai Sp−i + pap = 0. On pourra se servir de P (X)/P (X)... i=1 k=0 ak X k et Q = bk X k . k=0 Arithmétique des polynômes Exercice 21 Exercice 15 ∗ Qn Soit n ∈ N et p1 ,..,pn des entiers deux à deux distincts. Montrer que P = i=1 (X − pi ) − 1 est irréductible dans Z[X]. Déterminer le reste de la division euclidienne dans R[X] du polynôme A par B. n 1. Pour n ∈ N et θ ∈ R, A = (sin(θ)X + cos(θ)) et B = X 2 + 1. 2. A quelconque et B = (X − a)(X − b) pour a 6= b réels. 3. A quelconque et B = (X − a)2 pour a dans R. Exercice 22 Combien existe-t-il de polynômes P de Rn−1 [X] tels que X n − 1|P 2 − X ? Exercice 23 Exercice 16 Effectuer la division euclidienne dans R[X] de A par B dans les cas suivants. 1. Pour φ réel, A = X n+1 cos((n − 1)φ) − X n cos(nφ) − X cos(φ) + 1 et B = X 2 − 2X cos(φ) + 1. 2. A = X 4 + X 3 + λX 2 + µX + 2 et B = X 2 + 2, pour λ et µ réels. Soit P ∈ R[X] tel que P (x) > 0 pour tout réel x. Les questions suivantes sont indépendantes. 1. Montrer qu’il existe A et B dans R[X] tels que P = A2 + B 2 . 2. On définit Q = P + P 0 + · · · + P (n) . Montrer que Q(x) > 0 pour tout x de R.