Groupe fondamental et revêtements TD 1 20 Janvier 2015
φ:{0} × [0,1] → {1} × [0,1]
(0, y)7→ (1, y)
Quel est l’espace Zobtenu par recollement de Yselon l’application induite par :
ψ:[0,1] × {0} → [0,1] × {1}
(x, 0) 7→ (x, 1)
Réfléchir (en dessins) sur la même chose pour ψ: (x, 0) 7→ (1 −x, 1).
11. (Identifications) Si Xest un espace topologique et Aune partie de X, on considère
la relation d’équivalence dont les classes sont Aet tous les {x}si x6∈ A. Le quotient
est l’espace où l’on a identifié tous les points de Aà un seul.
Si X= [0,1] ×Sn−1et A={0} × Sn−1, quel est l’espace obtenu par identification
des points de A?
Exercice 2.— Graphes
Soit Gun graphe (orienté) abstrait, c’est-à-dire la donnée d’un ensemble S(sommets) et
d’un ensemble A(arêtes) muni de deux applications f−, f+:A→S(désignant l’origine
et l’extrémité de chaque arête). On construit un espace topologique associé b
Gde la façon
suivante. On munit Sde la topologie discrète et on note pour a∈A,Ia= [0,1] (muni de
la topologie usuelle), ∂−[0,1] = 0,∂+[0,1] = 1. On pose
b
G= (StG
a∈A
Ia)/∼
où ∼est la relation d’équivalence engendrée par f−(a)∼∂−Iaet f+(a)∼∂+Iapour tout
a∈A. On note pla projection sur le quotient.
1. Montrer que les applications S→b
Get ta∈A˚
Ia→b
Gsont des homéomorphismes
sur leurs images. Dans b
G, on appelle plutôt sommets les points p(s)pour s∈Set
arêtes les p(˚
Ia)pour a∈A; les sommets et arêtes forment alors une partition de b
G.
2. Montrer que b
Gest séparé.
3. Montrer que pour tout a∈A, l’adhérence d’une arête dans b
Gest égale à p(Ia)et
que celle-ci est homéomorphe soit à [0,1], soit à un cercle.
4. Montrer qu’une partie Ode b
Gest ouverte si et seulement si son intersection avec
chaque p(Ia)est ouverte dans p(Ia).
5. Montrer que b
Gest localement connexe par arcs.
6. Montrer que Gest connexe (au sens où deux sommets sont joints par un chemin
composé d’un nombre fini d’arêtes) si et seulement si b
Gest connexe (comme espace
topologique).
7. Montrer qu’une partie compacte de b
Gne peut rencontrer qu’un nombre fini de
sommets et d’arêtes. En déduire que b
Gest compact si et seulement si Aet Ssont
des ensembles finis.
8. Montrer que s’il existe un sommet stel que f−1
+(s)∪f−1
−(s)est infini, alors celui-ci
n’admet pas de base dénombrable de voisinages et en déduire que b
Gest métrisable.
9. L’espace correspondant à la figure suivante est-il homéomorphe à un graphe ?
ENS Lyon 2 L3