N° 13 - 1 er sem estre 2015 Les L’ETUDIANT INFIRMIER FORMÉ CHEZ NOUS : D’OÙ VIENT-IL ? QUE DEVIENT-IL ? p 12 E vénements de la C ommunauté H ospitalière et de l’ Offre de S oins Je suis acteur de la dém arche qualité VISITE DE CERTIFICATION DU 8 AU 12 JUIN 2015 du C entre H ospitalier E mile Roux La qualité des soins, c’est l’engagement de chacun. p 10 MÉDAILLE DU TRAVAIL POUR 67 AGENTS DU CHER p8 N ° 13 - L es ECH OS du C .H .E.R. Dans ce numéro : 3 Photos 4 Actu Santé 7 - Un livret sur les troubles de la déglutition des personnes âgées, à l’intention des personnels soignants - L’éducation thérapeutique du patient - Au printemps, les allergies reviennent… p4 p6 p7 Actu Services - Le CHER a participé à la journée job d’été 2015 - Médailles du travail pour 67 agents - Se former aux gestes qui sauvent, dès le plus jeune âge p8 p8 p9 10 Dossier thématique : CERTIFICATION 2015 12 Portrait : L’ETUDIANT INFIRMIER FORMÉ À L’IFSI DU PUY : D’OÙ VIENT-IL ? QUE DEVIENT-IL ? 14 Coopération : Scanner de deux momies du Musée Crozatier Atelier bien-être dans le service d’oncologie Association « Rêves d’enfant » / Puzzle géant 16 Brèves Amicale du personnel Article intérieur 2 Article intérieur 2 Directeur de publication : A nommer Article intérieur Comité de rédaction : Yv es Allemand ChristelleArticle Baley dier intérieur Dr Marc Bouiller Sarah Brunet Article intérieur Alix Dalichoux Françoise Gérentes Article intérieur Lambert Hadrot Catherine Hilaire-Besse Article Patricia Le Goff intérieur Marie-Ange Péridont-Fay ard Dav id Soulier Tirage : 400 exemplaires Conception : Serv ice communication du CHER Impression interne 2 ROUX CENTRE HOSPITALIER EMILE 3 12, BOULEVARD DR CHANTEMESSE B.P. 4 20352 43012 LE PUY-EN-VELAY CEDEX 5 Pour tout projet d’article, TÉLÉPHONE : 04 71604 32 10 merci de contacter TÉLÉCOPIE : 04 71 04 33 70 M arie-Ange Péridont-Fayard Directeur de Cabinet [email protected] www.ch-lepuy.fr L ES ECH OS D U CH ER N ° 13 Con ve n ti on CHE R / Mu tu ali té fran çaise V œu x 2 0 1 5 Con ve n ti on C HE R A U RA CP A M Scan n e r d e d e u x m o m i e s é gyp ti e n n es E x e rci ce d es p om p i e rs au CI N Se m ai n e d e l a vac ci n ati on Con f é re n ce s u r l a fi b rom yal gi e Con s u l tati on s avan cé e s au Ce n tre Hos p i tali e r d’ Ys si n ge au x / 1 er bil an J ou rné e d e l’ ob é si té Sall e n atu re e t Un i té k an gou rou Fre s q u e e n p é di atri e Con f é re n ce s u r le s s oi n s p alli atif s J ou rné e San té p u bl i q ue e t es p ri t d e d éf e n se Gran d Trai l d e Sai n t J acq u e s J ou rné e d u d on d’ organ e s Actu Santé Orthophonie Orthophonie Orthophonie UN LIVRET SUR LES TROUBLES DE LA DÉGLUTITION DES PERSONNES ÂGÉES, À L’INTENTION DES PERSONNELS SOIGNANTS D es orthophonistes sont présentes au Centre Hospitalier depuis 1980, pour la prise en charge des troubles de la communication des patients s ouffrant de tr oubles neurologiques, neurodégénératifs ou ORL. Nous recevons de plus en plus de demandes de bilans de déglutition et de conseils pour l’alimentation des personnes dysphagiques (souffrant de troubles de la déglutition), principalement pour des patients âgés hospitalisés en services de gériatrie ou en médecine. Nous percevons le désir d’informations des soignants à propos de la déglutition et des adaptations à proposer aux patients dysphagiques. Parallèlement au cours sur les troubles de la déglutition donné aux élèves infirmiers de l’IFSI, nous informons les soignants des services du CHER, par des actions de sensibilisation : ■ « la chasse au canard », pour informer les soignants du risque de fausse route aux liquides avec l’utilisation du « canard » (verre à bec) chez les patients dysphagiques. ■ un atelier sur les troubles de la déglutition lors de la première journée des pratiques soignantes du CHER. Nous constatons une grande implication des soignants dans la prise en charge pluridisciplinaire des troubles de la déglutition des patients. Les demandes de bilans de déglutition sont de plus en plus nombreuses, mais souvent, ne servent qu’à confirmer des aménagements déjà mis en place dans les services. Réaliser un livret d’information pour les soignants leur per met d’être plus autonomes dans la mise en place d’adaptations de l’alimentation des patients dysphagiques. La présence en stage d’une étudiante en orthophonie souhaitant travailler sur les troubles de la déglutition de la personne âgée, dans le cadre de son mémoire de fin d’études (co-dirigé par le Docteur Nathalie GIRAULT du CHU de Poitiers et par Françoise GERENTES orthophoniste au CHER) a per mis de concrétiser ce projet. La population des patients âgés a été ciblée car 30 à 40 % des personnes âgées en institution souffrent de troubles de la déglutition avec souvent des com p licat ions im port antes ( d é nu tr i t i o n, d ép r e s s io n , infections pulmonaires, décès…). MÉTHODOLOGIE MÉTHODOLOGIE Pour créer un livret adapté aux besoins et attentes des soignants, nous avons interrogé ceux-ci, à l’aide d’un questionnaire distribué dans des services accueillant un nombre important de personnes âgées ou de personnes à ris que de troubles de la déglutition : neuf services ont été ciblés dans les pôles gériatrie et médecine. Nous avons questionné les infirm iers et les aides-soignants sur leur rapport aux troubles de la déglutition, le repérage et la gestion des fausses routes, les consistances alimentaires les plus à risque, les causes et les conséquences possibles d’un trouble de la déglutition et le rôle de l’orthophoniste face à ces troubles. ► Les troubles de la déglutition chez la pers onne âgée s ont c onnus des soignants (94% estiment y être confrontés très souvent ou souvent). Cependant : ► Leurs connaissances sont parfois incomplètes, notamment pour les signes de fausse route aux liquides et les accessoires adaptés dans ce cas. 30 % des soignants qui disent donner (rarement ou de façon ponctuelle) des informations aux patients et à leur entourage pointent un manque de connaissances dans le domaine. L ES ECH OS D U CH ER N ° 13 ► 40 % des soignants ont demandé des informations sur l’accompagnement de ces patients et plus particulièrement sur la gestion des fausses routes. Le rôle des différents professionnels de santé et en particulier de l’orthophoniste, sont à repréciser. ► Les soignants connaissent les aménagements à mettre en place, mais n’arrivent pas à expliquer leur fonctionnement et leur utilité. ELABORATION ELABORATION ET ET DIFFUSION DIFFUSION DU DU LIVRET LIVRET Avec les éléments de cette enquête, nous avons créé un livret d’informations (16 pages format A5 en couleurs) afin de compléter les connaissances des soignants et de leur donner des ex plic ations s ur les aménage ments c ons eillés par les orthophonistes. Le livret a été amélioré grâce aux retours des cadres de santé et des cadres supérieurs concernés par le questionnaire, des diététiciennes et des paramédicaux du Centre de Médecine Physique et de Réadaptation. Après quelques inform ations théoriques, ce livret est très concret : signes à repérer pour dépister un trouble de la déglutition, conseils pour limiter les risques de fausse route, adaptation de l’alimentation et des bois s ons , r ôle des pr of es s ionnels paramédicaux, gestion des fausses routes. Le document a été diffusé, en version papier et numérique, dans les services de gériatrie et médecine du CHER, auprès de l’Hospitalisation à domicile, à l’IFSI et mis à disposition des soignants sur Intranet (Nor méa). Nous espérons qu’il contribuera à améliorer le dépistage, l’accompagnement et l’orientation des personnes âgées ayant des troubles de la déglutition. L'intervention orthophonique ne s'arrête pas aux soins donnés au patient, nous avons également un rôle de prévention, d’inform ation et de form ation des aidants. Françoise GÉRENTES, orthophoniste Léa PINEAU, stagiaire orthophoniste ■ Un trouble de la déglutition n’est pas seulement « une difficulté à avaler ». La personne âgée peut avoir des difficultés à : - contenir les aliments dans sa bouche, - transformer en bouche les aliments en un mélange lisse et homogène pour pouvoir les avaler facilement, - envoyer la bouchée dans le pharynx avec sa langue, - protéger ses voies respiratoires : la personne fait une fausse route, - faire descendre toute la bouchée dans l’œsophage. Le document est disponible sur le site Intranet de l’ hôpital. Actu Santé UTEP UTEP UTEP L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT Les maladies chroniques touchent environ le quart de la population française, soit 15 millions de personnes atteintes plus ou moins sévèrement. Elles représentent plus de 80% des consultations médicales et plus de 60% des remboursements de l’Assurance Maladie. L’éducation thérapeutique du patient a pour objectif de permettre à toute personne atteinte d’une pathologie chronique de participer activement à la gestion de sa m aladie et d’agir dans un sens favorable à sa santé et à son bien-être. Si elle s’affirme comme une nécessité économique, l’éducation thérapeutique s’inscrit également dans un principe éthique : donner au patient tous les moyens cognitifs, techniques et psychologiques d’une cogestion de la maladie. « L’éducation du patient s’inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en améliorant sa qualité de vie. » Loi n°2009-879 sur la réforme de l’hôpital relative aux patients, à la santé et aux territoires Elle ne se réduit pas à la délivrance de simples informations, orales ou écrites, même de qualité, données à divers moments de la prise en charge, qui ne suffisent pas à elles seules à modifier les comportements. Elle vise l’appropriation de nouveaux savoirs/savoirs faire/savoirs être par le patient en vue de leur transfert dans sa vie quotidienne et leur « mobilisation » à sa propre initiative. La mise en place effective de programmes d’ETP est soumise à une autorisation d’ARS. Aujourd’hui au Centre Hospitalier Emile Roux, 5 programmes existent : DIABÈTE FIBROMYALGIE OBÉSITÉ ADULTE OBÉSITÉ ENFANTS/ ADOLESCENTS SEVRAGE TABAGIQUE Un programme à destination de patients stomisés est en cours de finalisation. > le détail de ces programmes est sur le site www.ch-lepuy.fr Pour les agents du CHER, des formations « validation du niveau 1 en ETP » sont proposées dans le cadre du plan de formation (durée : 40 heures). L’Unité Transversale d’Education du Patient (UT EP), créée en 2013 au CHER, aide les équipes à concevoir, structurer, formaliser des actions et/ou programmes d’ETP. C’est une unité ressource à toutes les étapes de la démarche. Marie- Claire OMBRET 04 71 04 33 23 ■ L ES ECH OS D U CH ER N ° 13 Pneumologie Pneumologie Pneumologie AU PRINTEMPS, LES ALLERGIES REVIENNENT... L e printemps… il y a ceux qui attendent avec impatience cette saison car elles augurent de belles journées et il y a ceux qui appréhendent le retour des allergies… 30% des français souffrent d’allergies. Pour 70% d’entre eux, ce sont des allergies respiratoires. Allergies respiratoires Allergies des yeux Allergies de la peau Allergies digestives Allergies aux guêpes et abeilles Le Docteur Bernard TAVAUD, pneumologue, concède que de plus en plus de personnes sont allergiques : « s’il existe un terrain génétique, il faut également être en contact avec l’allergène ». En Haute-Loire, ce sont les pollens de frêne et de bouleau qui sont les plus répandus et qui dominent en mars et avril. En mai, juin et juillet, ce sont les foins, le fameaux "rhume des foins". A partir d’août, on retrouve l’ambroisie. Le surveillance de celle-ci est accrue car ce sont des plantes très allergisantes. C’est dans le cadre de la lutte contre l’ambroisie que l’Agence Régionale de Santé a chargé le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, en partenariat avec Air Rhône Alpes, d’éditer chaque semaine un bulletin d’information prévisionnel. Depuis 2014, un capteur pollinique est installé au Centre Hospitalier Emile Roux. Tous les mardis matin, 2 agents de l’équipe sécurité se rendent sur le toit de l’hôpital pour procéder à l’inspection du capteur et au changement de la cartouche de prélèvement. Grâce à cela, d’avril à octobre, un bulletin est édité chaque semaine. Il comporte : - le niveau de risque allergique lié à l’exposition aux pollens et la couleur du risque pour la semaine à venir, - une carte du modèle prévisionnel émise par Air Rhône Alpes. Vous pouvez le consulter sur le lien : ww w .polle ns .f r /les - b ul le ti ns / previsions_ambroisie.php ou sur le site www.ch-lepuy.fr « Espace pro » Vous trouverez également la carte de vigilance des pollens sur le lien : www.pollens.fr/docs/vigilance.html ■ 17 avril 2015 Actu Services DRHAM DRHAM DRHAM LE CHER A PARTICIPÉ A LA JOURNÉE JOBS D’ÉTÉ 2015 Pour la 14 ème année, le Point Information Jeunesse et la Mission Locale du Velay ont organisé la « journée job d'été », en partenariat avec la Ville, Pôle Emploi et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations. Elle a eu lieu le 4 avril à la Salle Jeanne d’Arc du Puy-en-Velay et s’adressaient aux jeunes (âgés de plus de 18 ans), à la recherche d'un emploi d'été occasionnel. Plus de 600 jobs d'été dans divers secteurs comme la restauration, la santé, le service à la personne, l'animation, la sécurité… dont 280 sur le secteur du Puy-en-Velay ont été récoltées par le PIJ. Le Centre Hospitalier Emile Roux s’est associé cette année encore à cette opération jobs d’été. Ainsi, prés de 80 jeunes bénéficieront d’emplois d’été, de 1 semaine à 2 mois, essentiellement dans les secteurs logistiques (cuisine, entretien, blanchisserie). ■ DRHAM DRHAM DRHAM MEDAILLE DU TRAVAIL POUR 67 AGENTS Fin 2014, le Directeur Olivier SERVAIRE-LORENZ ET et le Vice-président du Conseil de Surveillance Michel CHA PUIS ont mis à l’honneur 67 agents qui œuvrent depuis de nombreuses années pour l’hôpital et les patients. Attribuée après 20, 30 ou 35 années d’activité, la médaille du travail est remise lors d’une cérémonie organisée tous les 2 ans. Par un petit mot personnel, tous ont été remerciés pour leur implication et leur dévouement. ■ L e s a ge n t s n’ a yan t p a s e n co re ré cup é ré l eu rs m é daill e s d oi ve n t co nt a ct e r le se rvi ce co m m u ni cati o n a u 04 7 1 0 4 3 5 6 5. L ES ECH OS D U CH ER N ° 13 CESU CESU CESU Etre Etre et savoir Etre et et savoir savoir SE FORMER AUX GESTES QUI SAUVENT, DÈS LE PLUS JEUNE AGE U « n enfant de 10 ans doit savoir quel numéro appeler en cas de besoin et doit apprendre à reconnaître le degré d'urgence. Par la suite, il peut avoir une formation plus poussée, mais lui faire déjà prendre conscience de cela me paraît très important », estime le Docteur VIALLET, Président de l’association Etre et Savoir. Début mars, le CESU ( Centre d’Enseignement aux Soins d’Urgences) a organisé une formation Pr évention et Secours Civiques de niveau 1 pour les enfants et conjoints du personnel du Centre Hospitalier Emile Roux. Vingt enfants âgés de 10 à 18 ans ainsi que deux adultes ont découvert les gestes à effectuer en situations d'urgences, notamment à passer une alerte, la conduite à tenir devant une personne qui s'étouffe, une hémorragie, une personne inconsciente, un arrêt cardiaque, l'utilisation d'un défibrillateur, la conduite à tenir face à un malaise, une brûlure et un traumatisme. Les stagiaires ont pu visiter la régulation Centre 15 du SA MU43 et ainsi se rendre compte de l'importance de passer une alerte précise. Cette formation a été dispensée gratuitement par le Centre d'Enseignement des Soins d'Urgence du CHER (la gratuité est possible grâce à la dispensation bénévole des 7 heures par les formateurs). Dans une atmosphère agréable et studieuse, le repas de midi a été pris au self de l'hôpital. Pour rappel, le CESU organise : - des formations, comme le PSC1 (prévention et secours civiques) et les AFGSU (Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence) - des interventions de 2 heures, en lien avec l’association Etre et Savoir, pour le grand public. Le CESU a organisé 2 sessions PSC pour les enfants du personnel du CHER en 2014 et 2015. Devant le succès de cette journée, il souhaite renouveler cette formation pour les enfants et conjoints du personnel du CHER. Informations : 04 71 04 33 43 L’action n’attend pas le nombre des années ! CESU 43 ■ S e ssi o n 2 0 1 5 Dossier thématique CERTIFICATION 2015 La qualité de s soins, c’e st l’e nga ge m e nt de cha cun. DEFINITION La certification est une procédure d’évaluation externe des établissements de santé publics et privés effectuée par des professionnels m andatés par la Haute Autorité de Santé (HAS). Cette procédure, indépendante de l’établissement et de ses organis mes de tutelle, porte sur le niveau des prestations et soins délivrés aux patients ainsi que sur la dynamique d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins mise en œuvre . Attention : la certification n’est pas uniquement l’affaire de la cellule qualité de notre hôpital : la qualité des soins, c’est l’engagement de chacun. NOUV ELL E V ERSION Certifié en 2001, 2006 et 2010, le Centre Hospitalier Emile Roux s’est engagé dans la certification V2014. Le manuel de certification reste inc hangé mais la méthodo logie d’évaluation évolue : mise en place du compte qualité et de nouvelles méthodes de visite (audits de processus sur les thématiques du manuel, méthode du patient traceur). Elle vise à favoriser l’amélioration continue des conditions de prises en charge des patients. Elle évalue la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Avec cette nouvelle méthodologie de visite de certification, la HAS a fait le choix de ne pas tout voir, mais de mieux voir. C’est pourquoi elle a identifié 15 thématiques qui ont été évaluées en priorité. VISITE DE LA HAS Du 8 au 12 juin 2015, quatre expertsvisiteurs sont venus évaluer la qualité des soins dans notre établissement. A cette occasion, ils ont rencontré les professionnels et représentants des usagers afin d’évaluer 7 « patients traceur » et 12 thématiques telles que le circuit du médicament, la prise en charge au bloc opératoire, le dossier patient, les droits des patients, … Afin de préparer cette visite, des pilotes de thématiques ont été identifiés ayant chacun pour objectif de composer un groupe de travail, d’identifier les risques associés à leur thématique, et de proposer un plan d’actions. Le travail ainsi réalisé a été validé par la Direction et adressé à la Haute Autorité de Santé en avril 2015. C’est donc sur la base de ce travail que les experts-visiteurs ont évalué chaque thématique. A l’issue de la visite, des pistes d’amélioration ont été évoquées et seront diffusées dans un rapport de certification qui nous sera adressé d’ici la fin de l’année. L ES ECH OS D U CH ER N ° 13 Les décisions de la HAS devraient se traduire de la façon suivante : - les établissements classés en niveau A (le plus performant) verront leur date de validité de la certification s’étendre à 6 ans. Afin de garder le contact, un suivi continu sera réalisé tous les 2 ans, - les établissements classés en niveau B bénéficieront des recommandations d’amélioration et la certification sera limitée à 4 ans, - les établissements classés en niveau C disposeront d’un délai de 12 mois pour s’améliorer, - les établissements classés en niveau D auront 12 mois pour déployer les efforts nécessaires avant que leur soit attribuer la décision finale certification ou non. - les établissements classés en niveau E relèvent d’une non-certification dont sera informée l’Agence régionale de santé. Dès réception du rapport, nous ne m anquerons pas de vous tenir informé des décisions de la HAS. La Direction et la cellule qualité remercient tous les professionnels qui ont préparé et participé à cette visite. Marc BORDIER Chrystelle GINEYS Cellule qualité ■ Continuons à faire de la qualité des soins notre priorité Portrait IFSI IFSI IFSI L’ETUDIANT INFIRMIER FORMÉ À L’IFSI DU PUY : D’OÙ VIENT-IL ? QUE DEVIENT-IL ? Chaque année, près d’une centaine d’étudiants finissent leur cursus de trois années d’étude à l’Institut de formation ( IFSI) du Centre Hospitalier Emile Roux du Puy-enVelay et sont infirmiers diplômés d’état ( IDE) . Mais d’où viennent-ils et que deviennentils une fois diplômés ? LA SEL ECTION D’ENT REE Organisé tous les ans en mars, le concours d’entrée en Institut de For mation en Soins Infirmiers est composé de : - une épreuve écrite de 2 heures relative à l’actualité sanitaire et sociale - tests d’aptitude de 2h pour évaluer les capacités de raisonnement logique et analogique, d’abstraction, de concentration, de résolution de problèmes et les aptitudes numériques. D’où viennent les candidats ? 90% des candidats au concours d’entrée proviennent du quart sud est de la France (5 régions). 52% viennent de la région Auvergne. D’où viennent les candidats retenus ? En moyenne, un candidat passe le concours dans 5 instituts. S’il obtient plusieurs concours, il choisira l’école la plus proche de son lieu de résidence. Ainsi, 72% des élèves retenus en Auvergne proviennent d’Auvergne. Ce sont environ 1000 personnes venues de la France entière (1031 en mars 2015) qui se rendent au Centre socio-culturel de Blavozy pour passer les épreuves d’admission. Les candidats ayant une note supérieure à 10/20 sont admissibles à l’oral. Selon les années, cela représente 45 à 50% des inscrits soit 500 personnes environ. Ils passent alors un oral de 20 minutes environ devant un jury composé d’un infirmier cadre de santé exerçant en IFSI, un cadre infirmier exerçant en secteur de soins et une personne extérieure qualifiée en pédagogie ou psychologie. A l’issue de cette sélection, 94 futurs étudiants sont informés début juillet de leur intégration de l’IFSI du Puy. La rentrée aura lieu en septembre. Quelques personnes en reprise de formation et des redoublants viendront grossir les rangs. IFSI LE PUY- EN-VELAY Promotion 2012-2015 99 étudiants Promotion 2013-2016 97 étudiants Promotion 2014-2017 97 étudiants (94 entrants + redoublants) 52% 72% 28% 0,2 % 13 % 0,15 % Qui a passé le concours infirmier ? Qui a intégré l’IFSI du Puy ? LA FORMATION se déroule en 3 années, soit 4200 heures : 50 % du temps en cours et 50% en stage. Elle vise l’acquisition de compétences pour répondre aux besoins de santé des per s onnes dans le c adr e d’u ne pluriprofessionnalité. La formation conduisant au diplôme d’état infirmier vise l’acquisition de compétences pour répondre aux besoins de santé des personnes. Le référentiel de formation a pour objet de professionnaliser le parcours de l’étudiant, d’amener l’étudiant à devenir un praticien autonome, responsable et réflexif, d’aider l’étudiant à gérer ses émotions pour Portrait L ES ECH OS D U CH ER N ° 13 avoir une distance professionnelle adaptée et favoriser l’analyse de sa pratique pour s’adapter à des situations variées. Com bien y a-t-il d’élèves formés chaque année ? En septembre 2014, 610 étudiants ont intégré les 6 écoles de formation de la région Auvergne (5 écoles publiques et 1 privée). Avec ses 94 élèves, Le Puy-en-Velay représente 16% des quotas régionaux. Ne cessant d’augmenter pendant plus de 20 ans, le nombre d’élèves entrants est identique depuis 2003. IFSI L E PUY- EN-VELAY Effectifs des étudiants / 1ère année 1990 : 42 élèves 1997 : 47 élèves 1999 : 60 élèves 2000 : 84 élèves 2003 : 94 élèves 2015 : 94 élèves En Auvergne, 80% des formés sont auvergnats et 43% le sont sur leur territoire de résidence. L’EMPLOI 6 m ois après être diplômé 92% ont un emploi (92.5% pour les IDE du Puy). 89% des IDE du Puy ont mis moins de 3 mois pour trouver un emploi. 48% travaillent sur leur territoire de résidence antérieure (76% au Puy) et 26% hors région. 93% travaillent à temps complet, 56% sont en contrat à durée indéterminée (64% pour les IDE du Puy). 50% des IDE du Puy sont employés dans un établissement hospitalier. 67% travaillent en Haute-Loire. 12 m ois après être diplômé 89% des IDE du Puy travaillent (contre 94% des auvergnats). 6% sont en formation. 49% travaillent sur leur territoire de résidence antérieure (100% à Yssingeaux) et 25% hors région. 93% travaillent à temps complet, 56% sont en contrat à durée indéter minée. 20% des IDE du Puy travaillent hors région. ■ LES INFIRMIERS EN AUVERGNE (infirmiers salariés et libéraux / enquête avril 2014) Femmes 87% Hommes 13% Age moyen : 39.30 ans ET APRÈS ? Fin 2013, la Région Auvergne a lancé, avec l’appui du CARIF-OREF Auvergne et des instituts de formation une enquête visant à assurer le suiv i de l’ins er tion professionnelle des élèves formés dans les instituts et sortis en 2012. La phase de collecte des réponses s’est terminée fin 2013 et les résultats ont été présentés en 2014. 1735 personnes ont été interrogées, 792 ont répondus : aides-soignants, auxiliaires de puériculture, brancardiers, cadres de santé, inf ir mier s , inf ir mier s anes thés is tes , puéricultrices, manip radio, kinés et sages femmes. 14 797 infir miers en Auvergne 415 cadres 229 IADE 198 IBODE 2274 infirm iers en Haute-Loire Autres salariés 16% Libéral ou mixte 17% Salarié hospitalier 67% 495 libéraux ou mixte 1351 salariés hospit. 428 autres 91% sont en CDI, titulaires de la fonction publique ou libéraux 76% travaillent à temps complet Les éléments concernant l’IFSI du Puy-enVelay ont été donnés par les 44 étudiants (sur 95) qui ont répondu à l’enquête. 303 offres d’emplois ont été enregistrées par Pôle Emploi entre mai 2013 et avril 2014, 168 infirmiers sont inscrits à Pôle Emploi Coopérations IMAGERIE IMAGERIE IMAGERIE MEDICALE MEDICALE MEDICALE LES DEUX MOMIES ÉGYPTIENNES DU MUSÉE CROZATIER PASSENT UN SCANNER L e 28 février dernier, les deux momies égyptiennes, offertes au XIXème siècle au musée Crozatier du Puy-en-Velay, ont été sorties de leurs cercueils anthropoïdes pour passer un scanner au Centre Hospitalier Emile Roux. Avant l’ouverture du service de radiologie et suivant un protocole garantissant l’innocuité de l’examen, les deux momies ont été examinées par le Docteur Hubert Rosier et son équipe. Si les résultats de l’examen révèlent les secrets du traitement des corps par les embaumeurs, ils ont per mis de découvrir que l’une des momies n’était pas le corps d’une femme mais celui d’un homme ! Ce phénomène d’association d’un cercueil féminin à un corps masculin n’est pas rare : des libertés ont souvent été prises au moment de l’envoi de momies aux musées et collectionneurs occidentaux. Ces images révèlent non seulement la physionomie des défunts mais aussi les gestes pratiqués par les embaumeurs lors de la momification. Les résultats de cette étude, qui sera complétée par une datation par le carbone 14 à partir des cheveux, seront présentées au public dans le futur musée Crozatier. Une exposition sera également au Centre Hospitalier. ■ DAME HENOUT correspond à un homme jeune 20 à 25 ans, aux antécédents de fracture frontale gauche guérie, sans arthrose, parfaitement nourri, à l'état dentaire excellent, d'environ 1.65 mètres. Les anomalies morphologiques du bassin et de la partie supérieure du thorax et des pieds témoignent d'un probable accident de conservation post mortem. DAME DJEDIMENET, correspond à une femme en bonne santé entre 20 et 30 ans, ne présentant pas d'antécédent de fracture ou de malabsorption ou d'intox ic ation. L'embaumement de cette femme paraît techniquement très supérieur à celle observée dans l’autre momie. ATELIER TOUCHER BIEN-ETRE DANS LE SERVICE D’ONCOLOGIE H ervé MICALEFF et Michel RIBEIRO, infirmiers au Centre Hospitalier Emile Roux, ont suivi une formation pour devenir praticiens en massages bien-être. Grâce à un partenariat établi avec le Centre de réflexion gérontologique, la CPAM et la Ligue contre le Cancer, ils interviennent auprès des patients du service d’oncologie : massage des mains, des pieds, du visage, … Le Centre de réflexion gérontologique / Syndicat d’initiative des retraités de la Haute-Loire a été créé en 1990, dans le but de prévenir les conséquences du mauvais vieillissement : « un esprit sain dans un corps de bonne humeur ». L’appui financier de la CPAM et de « la Mondiale » lui a permis d’offrir des séances à 26 patients de l’hôpital de jour de chimiothérapie, entre décembre 2013 et février 2014. La Ligue contre le cancer soutient également ce projet ; grâce à ses généreux donateurs, elle per met la poursuite de ces ateliers fort appréciés. ■ PEDIATRIE PEDIATRIE PEDIATRIE PUZZLE GEANT Les enfants hospitalisés en service de pédiatrie le mercredi 11 décembre 2014 ont eu la joie de vivre une animation organisée par quatre jeunes filles en préparation au concours d’intégration à l’école d’infirmiers. Il s’agissait de colorier toutes les pièces de trois grands puzzles sur le thème de Noel et d’assembler ensuite ces pièces pour découvrir ce qu’ils représentaient. Les enfants présents dans le service ont été ravis de participer à cette animation originale. Un gouter a clôturé l’après-midi, accompagné des chants de noël fredonnés par les belles voix des quatre jeunes filles avec les enfants. Un grand merci à elles pour ce don de temps et leur investissement auprès des enfants. Françoise SUARD-WANTERSTEN Animatrice ■ 1er m ai 2015 COURSE DES 15 KM DU PUY L’équipe CH ER, Mairie et Agglomération a c ouru aux couleurs de l’ass ociation J ALM ALV 43. www.jalmalv.fr 13 juin 2015 GRAND T RAIL DE ST JACQUES Equipe de 12 coureurs du Centre Hospitalier Sport, santé, bien être avec le CHER. ES- ECH DOS U CH N °.E.R. 13 N °L13 L es OS ECH duER C .H Brèves Mouvements du personnel médical - Arrivées au Centre Hospitalier Dr Dr Dr Dr Dr Dr Amine OUDRHIRI, Pr aticien attaché associé en chirurgie digestive (décembre 2014) Stéphane LILLE, Praticien contractuel en pédiatrie (janvier 2015) Ismaïl DAOU, Praticien contractuel en gynécologie ( mai 2015) Mohannad ALHUSA N, Praticien attaché associée en chirurgie orthopédique ( mai 2015) Emmanuel SULMON, Pr aticien attaché associé à l’HAD (juin 2015) Valentin KITENGE, Praticien contractuel en cardiologie (juin 2015) Mouvements du personnel - Arrivées au Centre Hospitalier Léa CHENAL, Directeur adjoint du Département des Finances, de l’Analyse de gestion et du Système d’information (avril 2015) Olivier MBINA, Responsable du Bureau des Entrées Nadine DERDERIA N, Secrétaire de la Direction générale (février 2015) Suzanne PEREZ, Responsable de la For mation continue (février 2015) Le Centre de gérontologie publie chaque trimestre un journal présentant les activités des résidents « AU FIL DU T EMPS ». Ce journal est consultable sur le site Intranet Nor méa du Centre Hospitalier / rubrique actualité. Vous pouvez aussi le demander en envoyant un email à [email protected] Amicale du personnel ADHESION A L’AMICALE La cotisation de 2015 est maintenue à 8€. Les inscriptions se font les mardis de 13h à 17h dans les locaux de l’Amicale. Nous vous rappelons que la carte vous per met de bénéficier de réductions dans certains commerces locaux et de passer commande auprès de l’Amicale. EN V ENT E à l’A micale : tickets Cinéma et tickets Lilyland L’AMICALE EST FERMÉE DU 7 JUILLET AU 24 AOUT 2015. CENT RE HOSPITALIER EMIL E ROUX 12 Bd Dr André Chantemesse - BP 20352 43012 LE PUY- EN-VELAY cedex T : 04 71 04 32 10 F : 04 71 04 33 70 [email protected] www.ch-lepuy.fr