d`où vient-il ? que devient-il - Centre hospitalier Emile Roux

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N° 13 - 1 er sem estre 2015
Les
L’ETUDIANT INFIRMIER FORMÉ CHEZ NOUS :
D’OÙ VIENT-IL ? QUE DEVIENT-IL ?
p 12
E vénements
de la
C ommunauté
H ospitalière
et de l’
Offre de
S oins
Je suis
acteur de
la dém arche
qualité
VISITE DE
CERTIFICATION
DU 8 AU 12 JUIN 2015
du
C entre
H ospitalier
E mile
Roux
La qualité des soins, c’est l’engagement de chacun.
p 10
MÉDAILLE
DU TRAVAIL
POUR 67 AGENTS
DU CHER
p8
N ° 13 - L es ECH OS du C .H .E.R.
Dans ce numéro :
3
Photos
4
Actu Santé
7
- Un livret sur les troubles de la déglutition des personnes âgées,
à l’intention des personnels soignants
- L’éducation thérapeutique du patient
- Au printemps, les allergies reviennent…
p4
p6
p7
Actu Services
- Le CHER a participé à la journée job d’été 2015
- Médailles du travail pour 67 agents
- Se former aux gestes qui sauvent, dès le plus jeune âge
p8
p8
p9
10
Dossier thématique : CERTIFICATION 2015
12
Portrait : L’ETUDIANT INFIRMIER FORMÉ À L’IFSI DU PUY :
D’OÙ VIENT-IL ? QUE DEVIENT-IL ?
14
Coopération :
Scanner de deux momies du Musée Crozatier
Atelier bien-être dans le service d’oncologie
Association « Rêves d’enfant » / Puzzle géant
16
Brèves
Amicale du personnel
Article intérieur
2
Article intérieur
2
Directeur de publication :
A nommer
Article intérieur
Comité de rédaction :
Yv es Allemand
ChristelleArticle
Baley dier
intérieur
Dr Marc Bouiller
Sarah Brunet
Article intérieur
Alix Dalichoux
Françoise Gérentes
Article intérieur
Lambert Hadrot
Catherine Hilaire-Besse
Article
Patricia Le
Goff intérieur
Marie-Ange Péridont-Fay ard
Dav id Soulier
Tirage : 400 exemplaires
Conception :
Serv ice communication du CHER
Impression interne
2 ROUX
CENTRE HOSPITALIER EMILE
3
12, BOULEVARD DR CHANTEMESSE
B.P.
4 20352
43012 LE PUY-EN-VELAY CEDEX
5
Pour tout projet d’article,
TÉLÉPHONE : 04 71604 32 10
merci de contacter
TÉLÉCOPIE : 04 71 04 33 70
M arie-Ange Péridont-Fayard
Directeur de Cabinet
[email protected]
www.ch-lepuy.fr
L ES ECH OS D U CH ER N ° 13
Con ve n ti on
CHE R / Mu tu ali té fran çaise
V œu x 2 0 1 5
Con ve n ti on C HE R A U RA CP A M
Scan n e r d e d e u x m o m i e s é gyp ti e n n es
E x e rci ce d es p om p i e rs au CI N
Se m ai n e d e l a vac ci n ati on
Con f é re n ce s u r l a fi b rom yal gi e
Con s u l tati on s avan cé e s au Ce n tre Hos p i tali e r d’ Ys si n ge au x / 1 er bil an
J ou rné e d e l’ ob é si té
Sall e n atu re e t Un i té k an gou rou
Fre s q u e e n p é di atri e
Con f é re n ce s u r
le s s oi n s p alli atif s
J ou rné e San té p u bl i q ue e t es p ri t d e d éf e n se
Gran d Trai l d e Sai n t J acq u e s
J ou rné e d u d on d’ organ e s
Actu Santé
Orthophonie
Orthophonie
Orthophonie
UN LIVRET SUR LES TROUBLES DE LA DÉGLUTITION
DES PERSONNES ÂGÉES,
À L’INTENTION DES PERSONNELS SOIGNANTS
D
es orthophonistes sont présentes au
Centre Hospitalier depuis 1980, pour la prise
en charge des troubles de la communication
des
patients s ouffrant de tr oubles
neurologiques, neurodégénératifs ou ORL.
Nous recevons de plus en plus de
demandes de bilans de déglutition et de
conseils pour l’alimentation des personnes
dysphagiques (souffrant de troubles de la
déglutition), principalement pour des patients
âgés hospitalisés en services de gériatrie ou
en médecine.
Nous percevons le désir d’informations
des soignants à propos de la déglutition
et des adaptations à proposer aux
patients dysphagiques.
Parallèlement au cours sur les troubles de
la déglutition donné aux élèves infirmiers de
l’IFSI, nous informons les soignants des
services du CHER, par des actions de
sensibilisation :
■ « la chasse au canard », pour informer
les soignants du risque de fausse route aux
liquides avec l’utilisation du « canard » (verre
à bec) chez les patients dysphagiques.
■ un atelier sur les troubles de la
déglutition lors de la première journée des
pratiques soignantes du CHER.
Nous constatons une grande implication
des soignants dans la prise en charge
pluridisciplinaire des troubles de la déglutition
des patients.
Les demandes de bilans de déglutition
sont de plus en plus nombreuses, mais
souvent, ne servent qu’à confirmer des
aménagements déjà mis en place dans les
services.
Réaliser un livret d’information pour les
soignants leur per met d’être plus autonomes
dans la mise en place d’adaptations de
l’alimentation des patients dysphagiques.
La présence en stage d’une étudiante en
orthophonie souhaitant travailler sur les
troubles de la déglutition de la personne
âgée, dans le cadre de son mémoire de fin
d’études (co-dirigé par le Docteur Nathalie
GIRAULT du CHU de Poitiers et par
Françoise GERENTES orthophoniste au
CHER) a per mis de concrétiser ce projet.
La population des patients âgés a été
ciblée car 30 à 40 % des personnes âgées
en institution souffrent de troubles de la
déglutition avec souvent des
com p licat ions
im port antes
( d é nu tr i t i o n, d ép r e s s io n ,
infections pulmonaires, décès…).
MÉTHODOLOGIE
MÉTHODOLOGIE
Pour créer un livret adapté aux besoins et
attentes des soignants, nous avons interrogé
ceux-ci, à l’aide d’un questionnaire distribué
dans des services accueillant un nombre
important de personnes âgées ou de
personnes à ris que de troubles de la
déglutition : neuf services ont été ciblés dans
les pôles gériatrie et médecine.
Nous avons questionné les infirm iers et
les aides-soignants sur leur rapport aux
troubles de la déglutition, le repérage et la
gestion des fausses routes, les consistances
alimentaires les plus à risque, les causes et
les conséquences possibles d’un trouble de
la déglutition et le rôle de l’orthophoniste face
à ces troubles.
► Les troubles de la déglutition chez la
pers onne âgée s ont c onnus
des
soignants (94% estiment y être confrontés
très souvent ou souvent).
Cependant :
► Leurs connaissances sont parfois
incomplètes, notamment pour les signes de
fausse route aux liquides et les accessoires
adaptés dans ce cas. 30 % des soignants qui
disent donner (rarement ou de façon
ponctuelle) des informations aux patients et à
leur entourage pointent un manque de
connaissances dans le domaine.
L ES ECH OS D U CH ER N ° 13
► 40 % des soignants ont demandé des
informations sur l’accompagnement de ces
patients et plus particulièrement sur la
gestion des fausses routes.
Le rôle des différents professionnels de
santé et en particulier de l’orthophoniste, sont
à repréciser.
► Les soignants connaissent les
aménagements à mettre en place, mais
n’arrivent pas à expliquer leur fonctionnement
et leur utilité.
ELABORATION
ELABORATION
ET
ET DIFFUSION
DIFFUSION DU
DU LIVRET
LIVRET
Avec les éléments de cette enquête, nous
avons créé un livret d’informations (16 pages
format A5 en couleurs) afin de compléter les
connaissances des soignants et de leur
donner des
ex plic ations
s ur les
aménage ments
c ons eillés
par les
orthophonistes.
Le livret a été amélioré grâce aux retours
des cadres de santé et des cadres supérieurs
concernés par le questionnaire, des
diététiciennes et des paramédicaux du
Centre de Médecine Physique et de
Réadaptation.
Après quelques inform ations théoriques,
ce livret est très concret : signes à repérer
pour dépister un trouble de la déglutition,
conseils pour limiter les risques de fausse
route, adaptation de l’alimentation et des
bois s ons ,
r ôle
des
pr of es s ionnels
paramédicaux, gestion des fausses routes.
Le document a été diffusé, en version
papier et numérique, dans les services de
gériatrie et médecine du CHER, auprès de
l’Hospitalisation à domicile, à l’IFSI et mis à
disposition des soignants sur Intranet
(Nor méa).
Nous espérons qu’il contribuera à améliorer
le dépistage, l’accompagnement et l’orientation
des personnes âgées ayant des troubles de la
déglutition.
L'intervention orthophonique ne s'arrête
pas aux soins donnés au patient, nous
avons également un rôle de prévention,
d’inform ation et de form ation des aidants.
Françoise GÉRENTES, orthophoniste
Léa PINEAU, stagiaire orthophoniste ■
Un trouble de la déglutition n’est pas
seulement « une difficulté à avaler ».
La personne âgée peut avoir des
difficultés à :
- contenir les aliments dans sa bouche,
- transformer en bouche les aliments en
un mélange lisse et homogène pour
pouvoir les avaler facilement,
- envoyer la bouchée dans le pharynx
avec sa langue,
- protéger ses voies respiratoires :
la personne fait une fausse route,
- faire descendre toute la bouchée dans
l’œsophage.
Le document est disponible sur le site Intranet de l’ hôpital.
Actu Santé
UTEP
UTEP
UTEP
L’ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE DU PATIENT
Les maladies chroniques touchent environ le quart de la population française, soit 15
millions de personnes atteintes plus ou moins sévèrement.
Elles représentent plus de 80% des consultations médicales et plus de 60% des
remboursements de l’Assurance Maladie.
L’éducation thérapeutique du patient a pour objectif de permettre à toute personne
atteinte d’une pathologie chronique de participer activement à la gestion de sa
m aladie et d’agir dans un sens favorable à sa santé et à son bien-être.
Si elle s’affirme comme une nécessité économique, l’éducation thérapeutique s’inscrit
également dans un principe éthique : donner au patient tous les moyens cognitifs,
techniques et psychologiques d’une cogestion de la maladie.
« L’éducation du patient s’inscrit dans le parcours de soins du patient. Elle a pour objectif
de rendre le patient plus autonome en facilitant son adhésion aux traitements prescrits et en
améliorant sa qualité de vie. » Loi n°2009-879 sur la réforme de l’hôpital relative aux
patients, à la santé et aux territoires
Elle ne se réduit pas à la délivrance de simples informations, orales ou écrites, même de
qualité, données à divers moments de la prise en charge, qui ne suffisent pas à elles seules
à modifier les comportements.
Elle vise l’appropriation de nouveaux savoirs/savoirs faire/savoirs être par le patient en
vue de leur transfert dans sa vie quotidienne et leur « mobilisation » à sa propre initiative.
La mise en place effective de programmes d’ETP est soumise à une autorisation d’ARS.
Aujourd’hui au Centre Hospitalier Emile Roux, 5 programmes existent :
DIABÈTE
FIBROMYALGIE
OBÉSITÉ ADULTE
OBÉSITÉ ENFANTS/
ADOLESCENTS
SEVRAGE TABAGIQUE
Un programme à destination de patients stomisés est en cours de finalisation.
> le détail de ces programmes est sur le site www.ch-lepuy.fr
Pour les agents du CHER, des formations « validation du niveau 1 en ETP » sont
proposées dans le cadre du plan de formation (durée : 40 heures).
L’Unité Transversale d’Education du Patient (UT EP), créée en 2013 au CHER, aide les
équipes à concevoir, structurer, formaliser des actions et/ou programmes d’ETP.
C’est une unité ressource à toutes les étapes de la démarche.
Marie- Claire OMBRET
04 71 04 33 23 ■
L ES ECH OS D U CH ER N ° 13
Pneumologie
Pneumologie
Pneumologie
AU PRINTEMPS,
LES ALLERGIES REVIENNENT...
L
e printemps… il y a ceux qui attendent avec impatience cette saison car elles augurent de
belles journées et il y a ceux qui appréhendent le retour des allergies…
30% des français souffrent d’allergies. Pour 70% d’entre eux, ce sont des allergies
respiratoires.
Allergies
respiratoires
Allergies
des yeux
Allergies
de la peau
Allergies
digestives
Allergies aux
guêpes et abeilles
Le Docteur Bernard TAVAUD, pneumologue, concède que de plus en plus de personnes sont
allergiques : « s’il existe un terrain génétique, il faut également être en contact avec
l’allergène ».
En Haute-Loire, ce sont les pollens de frêne et de bouleau qui sont les plus répandus et qui
dominent en mars et avril. En mai, juin et juillet, ce sont les foins, le fameaux "rhume des foins".
A partir d’août, on retrouve l’ambroisie. Le surveillance de celle-ci est accrue car ce sont des
plantes très allergisantes.
C’est dans le cadre de la lutte contre l’ambroisie que l’Agence Régionale de Santé a chargé
le Réseau National de Surveillance Aérobiologique, en partenariat avec Air Rhône Alpes,
d’éditer chaque semaine un bulletin d’information prévisionnel.
Depuis 2014, un capteur pollinique est installé au Centre Hospitalier Emile Roux. Tous les
mardis matin, 2 agents de l’équipe sécurité se rendent sur le toit de l’hôpital pour procéder à
l’inspection du capteur et au changement de la cartouche de prélèvement.
Grâce à cela, d’avril à octobre, un bulletin
est édité chaque semaine. Il comporte :
- le niveau de risque allergique lié à
l’exposition aux pollens et la couleur du risque
pour la semaine à venir,
- une carte du modèle prévisionnel émise par
Air Rhône Alpes.
Vous pouvez le consulter sur le lien :
ww w .polle ns .f r /les - b ul le ti ns /
previsions_ambroisie.php
ou sur le site www.ch-lepuy.fr « Espace pro »
Vous trouverez également la carte de
vigilance des pollens sur le lien :
www.pollens.fr/docs/vigilance.html ■
17 avril 2015
Actu Services
DRHAM
DRHAM
DRHAM
LE CHER A PARTICIPÉ
A LA JOURNÉE JOBS D’ÉTÉ 2015
Pour la 14
ème
année, le Point Information Jeunesse et la Mission Locale du Velay ont
organisé la « journée job d'été », en partenariat avec la Ville, Pôle Emploi et la Direction
Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations.
Elle a eu lieu le 4 avril à la Salle Jeanne d’Arc du Puy-en-Velay et s’adressaient aux
jeunes (âgés de plus de 18 ans), à la recherche d'un emploi d'été occasionnel.
Plus de 600 jobs d'été dans divers secteurs comme la restauration, la santé, le service à
la personne, l'animation, la sécurité… dont 280 sur le secteur du Puy-en-Velay ont été
récoltées par le PIJ.
Le Centre Hospitalier Emile Roux s’est associé cette année encore à cette opération jobs
d’été. Ainsi, prés de 80 jeunes bénéficieront d’emplois d’été, de 1 semaine à 2 mois,
essentiellement dans les secteurs logistiques (cuisine, entretien, blanchisserie). ■
DRHAM
DRHAM
DRHAM
MEDAILLE DU TRAVAIL POUR 67 AGENTS
Fin 2014, le Directeur Olivier SERVAIRE-LORENZ ET et le Vice-président du Conseil de
Surveillance Michel CHA PUIS ont mis à l’honneur 67 agents qui œuvrent depuis de
nombreuses années pour l’hôpital et les patients.
Attribuée après 20, 30 ou 35 années d’activité, la médaille du travail est remise lors d’une
cérémonie organisée tous les 2 ans.
Par un petit mot personnel, tous ont été remerciés pour leur implication et leur
dévouement. ■
L e s a ge n t s n’ a yan t p a s e n co re
ré cup é ré l eu rs m é daill e s
d oi ve n t co nt a ct e r
le se rvi ce co m m u ni cati o n
a u 04 7 1 0 4 3 5 6 5.
L ES ECH OS D U CH ER N ° 13
CESU
CESU
CESU
Etre
Etre
et
savoir
Etre et
et savoir
savoir
SE FORMER AUX GESTES QUI SAUVENT,
DÈS LE PLUS JEUNE AGE
U
«
n enfant de 10 ans doit savoir quel numéro appeler en cas de
besoin et doit apprendre à reconnaître le degré d'urgence. Par la suite, il
peut avoir une formation plus poussée, mais lui faire déjà prendre
conscience de cela me paraît très important », estime le Docteur
VIALLET, Président de l’association Etre et Savoir.
Début mars, le CESU ( Centre d’Enseignement aux Soins d’Urgences)
a organisé une formation Pr évention et Secours Civiques de niveau 1
pour les enfants et conjoints du personnel du Centre Hospitalier Emile
Roux. Vingt enfants âgés de 10 à 18 ans ainsi que deux adultes ont
découvert les gestes à effectuer en situations d'urgences, notamment à
passer une alerte, la conduite à tenir devant une personne qui s'étouffe,
une hémorragie, une personne inconsciente, un arrêt cardiaque,
l'utilisation d'un défibrillateur, la conduite à tenir face à un malaise, une
brûlure et un traumatisme.
Les stagiaires ont pu visiter la régulation Centre 15 du SA MU43 et
ainsi se rendre compte de l'importance de passer une alerte précise.
Cette formation a été dispensée gratuitement par le Centre
d'Enseignement des Soins d'Urgence du CHER (la gratuité est possible
grâce à la dispensation bénévole des 7 heures par les formateurs).
Dans une atmosphère agréable et studieuse, le repas de midi a été
pris au self de l'hôpital.
Pour rappel, le CESU organise :
- des formations, comme le PSC1 (prévention et secours civiques)
et les AFGSU (Attestation de formation aux gestes et soins d’urgence)
- des interventions de 2 heures, en lien avec l’association Etre et Savoir, pour le grand public.
Le CESU a organisé 2 sessions PSC pour les enfants du personnel du CHER en 2014 et
2015. Devant le succès de cette journée, il souhaite renouveler cette formation pour les enfants
et conjoints du personnel du CHER.
Informations : 04 71 04 33 43
L’action n’attend pas
le nombre des années !
CESU 43 ■
S e ssi o n 2 0 1 5
Dossier thématique
CERTIFICATION 2015
La qualité de s soins, c’e st l’e nga ge m e nt de cha cun.
DEFINITION
La certification est une procédure
d’évaluation externe des établissements
de santé publics et privés effectuée par
des professionnels m andatés par la
Haute Autorité de Santé (HAS).
Cette procédure, indépendante de
l’établissement et de ses organis mes de
tutelle, porte sur le niveau des prestations
et soins délivrés aux patients ainsi que sur
la dynamique d’amélioration de la qualité et
de la sécurité des soins mise en œuvre .
Attention : la certification n’est pas
uniquement l’affaire de la cellule qualité de
notre hôpital : la qualité des soins, c’est
l’engagement de chacun.
NOUV ELL E V ERSION
Certifié en 2001, 2006 et 2010, le Centre
Hospitalier Emile Roux s’est engagé dans
la certification V2014.
Le manuel de certification reste
inc hangé
mais
la
méthodo logie
d’évaluation évolue : mise en place du
compte qualité et de nouvelles méthodes
de visite (audits de processus sur les
thématiques du manuel, méthode du
patient traceur).
Elle vise à favoriser l’amélioration
continue des conditions de prises en
charge des patients. Elle évalue la capacité
de l'établissement à identifier et maîtriser
ses risques et à mettre en œuvre les
bonnes pratiques.
Avec cette nouvelle méthodologie de
visite de certification, la HAS a fait le choix
de ne pas tout voir, mais de mieux voir.
C’est pourquoi elle a identifié 15
thématiques qui ont été évaluées en
priorité.
VISITE DE LA HAS
Du 8 au 12 juin 2015, quatre expertsvisiteurs sont venus évaluer la qualité des
soins dans notre établissement.
A cette occasion, ils ont rencontré les
professionnels et représentants des
usagers afin d’évaluer 7 « patients
traceur » et 12 thématiques telles que le
circuit du médicament, la prise en charge
au bloc opératoire, le dossier patient, les
droits des patients, …
Afin de préparer cette visite, des pilotes
de thématiques ont été identifiés ayant
chacun pour objectif de composer un
groupe de travail, d’identifier les risques
associés à leur thématique, et de proposer
un plan d’actions.
Le travail ainsi réalisé a été validé par la
Direction et adressé à la Haute Autorité de
Santé en avril 2015.
C’est donc sur la base de ce travail que
les experts-visiteurs ont évalué chaque
thématique.
A l’issue de la visite, des pistes
d’amélioration ont été évoquées et
seront diffusées dans un rapport de
certification qui nous sera adressé d’ici
la fin de l’année.
L ES ECH OS D U CH ER N ° 13
Les décisions de la HAS devraient se traduire de la façon suivante :
- les établissements classés en niveau A (le plus performant) verront leur date de validité
de la certification s’étendre à 6 ans. Afin de garder le contact, un suivi continu sera réalisé
tous les 2 ans,
- les établissements classés en niveau B bénéficieront des recommandations
d’amélioration et la certification sera limitée à 4 ans,
- les établissements classés en niveau C disposeront d’un délai de 12 mois pour
s’améliorer,
- les établissements classés en niveau D auront 12 mois pour déployer les efforts
nécessaires avant que leur soit attribuer la décision finale certification ou non.
- les établissements classés en niveau E relèvent d’une non-certification dont sera
informée l’Agence régionale de santé.
Dès réception du rapport, nous ne m anquerons pas de vous tenir informé des
décisions de la HAS.
La Direction et la cellule qualité remercient tous les professionnels qui ont préparé
et participé à cette visite.
Marc BORDIER
Chrystelle GINEYS
Cellule qualité ■
Continuons
à faire de la
qualité des soins
notre priorité
Portrait
IFSI
IFSI
IFSI
L’ETUDIANT INFIRMIER
FORMÉ À L’IFSI DU PUY :
D’OÙ VIENT-IL ? QUE DEVIENT-IL ?
Chaque
année, près d’une centaine
d’étudiants finissent leur cursus de trois
années d’étude à l’Institut de formation ( IFSI)
du Centre Hospitalier Emile Roux du Puy-enVelay et sont infirmiers diplômés d’état ( IDE) .
Mais d’où viennent-ils et que deviennentils une fois diplômés ?
LA SEL ECTION D’ENT REE
Organisé tous les ans en mars, le
concours d’entrée en Institut de For mation en
Soins Infirmiers est composé de :
- une épreuve écrite de 2 heures relative à
l’actualité sanitaire et sociale
- tests d’aptitude de 2h pour évaluer les
capacités de raisonnement logique et
analogique, d’abstraction, de concentration,
de résolution de problèmes et les aptitudes
numériques.
D’où viennent les candidats ?
90% des candidats au concours d’entrée
proviennent du quart sud est de la France (5
régions). 52% viennent de la région
Auvergne.
D’où viennent les candidats retenus ?
En moyenne, un candidat passe le
concours dans 5 instituts. S’il obtient
plusieurs concours, il choisira l’école la plus
proche de son lieu de résidence.
Ainsi, 72% des élèves retenus en
Auvergne proviennent d’Auvergne.
Ce sont environ 1000 personnes venues de
la France entière (1031 en mars 2015) qui se
rendent au Centre socio-culturel de Blavozy
pour passer les épreuves d’admission.
Les candidats ayant une note supérieure à
10/20 sont admissibles à l’oral. Selon les
années, cela représente 45 à 50% des
inscrits soit 500 personnes environ.
Ils passent alors un oral de 20 minutes
environ devant un jury composé d’un infirmier
cadre de santé exerçant en IFSI, un cadre
infirmier exerçant en secteur de soins et une
personne extérieure qualifiée en pédagogie
ou psychologie.
A l’issue de cette sélection, 94 futurs
étudiants sont informés début juillet de leur
intégration de l’IFSI du Puy. La rentrée aura
lieu en septembre.
Quelques personnes en reprise de
formation et des redoublants viendront
grossir les rangs.
IFSI
LE PUY- EN-VELAY
Promotion 2012-2015
99 étudiants
Promotion 2013-2016
97 étudiants
Promotion 2014-2017
97 étudiants
(94 entrants + redoublants)
52%
72%
28%
0,2 %
13 %
0,15 %
Qui a passé le concours infirmier ?
Qui a intégré l’IFSI du Puy ?
LA FORMATION se déroule en 3 années,
soit 4200 heures : 50 % du temps en cours et
50% en stage.
Elle vise l’acquisition de compétences pour
répondre aux besoins de santé des
per s onnes
dans
le c adr e d’u ne
pluriprofessionnalité.
La formation conduisant au diplôme d’état
infirmier vise l’acquisition de compétences
pour répondre aux besoins de santé des
personnes. Le référentiel de formation a pour
objet de professionnaliser le parcours de
l’étudiant, d’amener l’étudiant à devenir un
praticien autonome, responsable et réflexif,
d’aider l’étudiant à gérer ses émotions pour
Portrait
L ES ECH OS D U CH ER N ° 13
avoir une distance professionnelle adaptée et
favoriser l’analyse de sa pratique pour
s’adapter à des situations variées.
Com bien y a-t-il d’élèves formés
chaque année ?
En septembre 2014, 610 étudiants ont
intégré les 6 écoles de formation de la région
Auvergne (5 écoles publiques et 1 privée).
Avec ses 94 élèves, Le Puy-en-Velay
représente 16% des quotas régionaux.
Ne cessant d’augmenter pendant plus de
20 ans, le nombre d’élèves entrants est
identique depuis 2003.
IFSI L E PUY- EN-VELAY
Effectifs des étudiants / 1ère année
1990 : 42 élèves
1997 : 47 élèves
1999 : 60 élèves
2000 : 84 élèves
2003 : 94 élèves
2015 : 94 élèves
En Auvergne, 80% des formés sont
auvergnats et 43% le sont sur leur territoire
de résidence.
L’EMPLOI
6 m ois après être diplômé
92% ont un emploi (92.5% pour les IDE du
Puy). 89% des IDE du Puy ont mis moins de
3 mois pour trouver un emploi.
48% travaillent sur leur territoire de
résidence antérieure (76% au Puy) et 26%
hors région.
93% travaillent à temps complet, 56% sont
en contrat à durée indéterminée (64% pour
les IDE du Puy).
50% des IDE du Puy sont employés dans
un établissement hospitalier.
67% travaillent en Haute-Loire.
12 m ois après être diplômé
89% des IDE du Puy travaillent (contre
94% des auvergnats). 6% sont en formation.
49% travaillent sur leur territoire de
résidence antérieure (100% à Yssingeaux) et
25% hors région.
93% travaillent à temps complet, 56% sont
en contrat à durée indéter minée. 20% des
IDE du Puy travaillent hors région. ■
LES INFIRMIERS EN AUVERGNE
(infirmiers salariés et libéraux / enquête avril 2014)
Femmes 87%
Hommes 13%
Age moyen : 39.30 ans
ET APRÈS ?
Fin 2013, la Région Auvergne a lancé,
avec l’appui du CARIF-OREF Auvergne et
des instituts de formation une enquête visant
à assurer le suiv i de l’ins er tion
professionnelle des élèves formés dans les
instituts et sortis en 2012.
La phase de collecte des réponses s’est
terminée fin 2013 et les résultats ont été
présentés en 2014.
1735 personnes ont été interrogées, 792
ont répondus : aides-soignants, auxiliaires de
puériculture, brancardiers, cadres de santé,
inf ir mier s , inf ir mier s
anes thés is tes ,
puéricultrices, manip radio, kinés et sages
femmes.
14 797 infir miers en Auvergne
415 cadres
229 IADE
198 IBODE
2274 infirm iers
en Haute-Loire
Autres salariés
16%
Libéral
ou mixte
17%
Salarié
hospitalier
67%
495 libéraux ou mixte
1351 salariés hospit.
428 autres
91% sont en CDI, titulaires de la fonction
publique ou libéraux
76% travaillent à temps complet
Les éléments concernant l’IFSI du Puy-enVelay ont été donnés par les 44 étudiants
(sur 95) qui ont répondu à l’enquête.
303 offres d’emplois ont été enregistrées par
Pôle Emploi entre mai 2013 et avril 2014,
168 infirmiers sont inscrits à Pôle Emploi
Coopérations
IMAGERIE
IMAGERIE
IMAGERIE
MEDICALE
MEDICALE
MEDICALE
LES DEUX MOMIES ÉGYPTIENNES
DU MUSÉE CROZATIER PASSENT UN SCANNER
L
e 28 février dernier, les deux momies égyptiennes, offertes au XIXème siècle au musée
Crozatier du Puy-en-Velay, ont été sorties de leurs cercueils anthropoïdes pour passer un
scanner au Centre Hospitalier Emile Roux.
Avant l’ouverture du service de radiologie et suivant un protocole garantissant l’innocuité de
l’examen, les deux momies ont été examinées par le Docteur Hubert Rosier et son équipe.
Si les résultats de l’examen révèlent les secrets du traitement des corps
par les embaumeurs, ils ont per mis de découvrir que l’une des momies
n’était pas le corps d’une femme mais celui d’un homme ! Ce phénomène
d’association d’un cercueil féminin à un corps masculin n’est pas rare : des
libertés ont souvent été prises au moment de l’envoi de momies aux
musées et collectionneurs occidentaux.
Ces images révèlent non seulement la physionomie des défunts mais
aussi les gestes pratiqués par les embaumeurs lors de la momification.
Les résultats de cette étude, qui sera complétée par une datation par le
carbone 14 à partir des cheveux, seront présentées au public dans le futur
musée Crozatier. Une exposition sera également au Centre Hospitalier. ■
DAME HENOUT correspond à un homme jeune
20 à 25 ans, aux antécédents de fracture
frontale gauche guérie, sans arthrose,
parfaitement nourri, à l'état dentaire excellent,
d'environ 1.65 mètres.
Les anomalies morphologiques du bassin et
de la partie supérieure du thorax et des pieds
témoignent d'un probable accident de
conservation post mortem.
DAME DJEDIMENET, correspond à une femme
en bonne santé entre 20 et 30 ans, ne
présentant pas d'antécédent de fracture ou
de malabsorption ou d'intox ic ation.
L'embaumement de cette femme paraît
techniquement très supérieur à celle
observée dans l’autre momie.
ATELIER TOUCHER BIEN-ETRE DANS LE SERVICE D’ONCOLOGIE
H
ervé MICALEFF et Michel RIBEIRO, infirmiers au Centre
Hospitalier Emile Roux, ont suivi une formation pour devenir
praticiens en massages bien-être.
Grâce à un partenariat établi avec le Centre de réflexion
gérontologique, la CPAM et la Ligue contre le Cancer, ils
interviennent auprès des patients du service d’oncologie :
massage des mains, des pieds, du visage, …
Le Centre de réflexion gérontologique / Syndicat d’initiative des
retraités de la Haute-Loire a été créé en 1990, dans le but de
prévenir les conséquences du mauvais vieillissement : « un esprit
sain dans un corps de bonne humeur ». L’appui financier de la CPAM et de « la Mondiale » lui a
permis d’offrir des séances à 26 patients de l’hôpital de jour de chimiothérapie, entre décembre
2013 et février 2014. La Ligue contre le cancer soutient également ce projet ; grâce à ses
généreux donateurs, elle per met la poursuite de ces ateliers fort appréciés. ■
PEDIATRIE
PEDIATRIE
PEDIATRIE
PUZZLE GEANT
Les enfants hospitalisés en service de pédiatrie le
mercredi 11 décembre 2014 ont eu la joie de vivre une
animation organisée par quatre jeunes filles en
préparation au concours d’intégration à l’école
d’infirmiers. Il s’agissait de colorier toutes les pièces de
trois grands puzzles sur le thème de Noel et d’assembler
ensuite ces pièces pour découvrir ce qu’ils
représentaient.
Les enfants présents dans le service ont été ravis de
participer à cette animation originale. Un gouter a clôturé
l’après-midi, accompagné des chants de noël fredonnés
par les belles voix des quatre jeunes filles avec les
enfants. Un grand merci à elles pour ce don de temps et
leur investissement auprès des enfants.
Françoise SUARD-WANTERSTEN Animatrice ■
1er m ai 2015
COURSE DES 15 KM DU PUY
L’équipe CH ER, Mairie et Agglomération a c ouru
aux couleurs de l’ass ociation J ALM ALV 43.
www.jalmalv.fr
13 juin 2015
GRAND T RAIL DE ST JACQUES
Equipe de 12 coureurs du Centre Hospitalier
Sport, santé, bien être avec le CHER.
ES- ECH
DOS
U CH
N °.E.R.
13
N °L13
L es OS
ECH
duER
C .H
Brèves
Mouvements du personnel médical - Arrivées au Centre Hospitalier
Dr
Dr
Dr
Dr
Dr
Dr
Amine OUDRHIRI, Pr aticien attaché associé en chirurgie digestive (décembre 2014)
Stéphane LILLE, Praticien contractuel en pédiatrie (janvier 2015)
Ismaïl DAOU, Praticien contractuel en gynécologie ( mai 2015)
Mohannad ALHUSA N, Praticien attaché associée en chirurgie orthopédique ( mai 2015)
Emmanuel SULMON, Pr aticien attaché associé à l’HAD (juin 2015)
Valentin KITENGE, Praticien contractuel en cardiologie (juin 2015)
Mouvements du personnel - Arrivées au Centre Hospitalier
Léa CHENAL, Directeur adjoint du Département des Finances, de l’Analyse de gestion
et du Système d’information (avril 2015)
Olivier MBINA, Responsable du Bureau des Entrées
Nadine DERDERIA N, Secrétaire de la Direction générale (février 2015)
Suzanne PEREZ, Responsable de la For mation continue (février 2015)
Le Centre de gérontologie publie chaque trimestre un journal présentant
les activités des résidents « AU FIL DU T EMPS ».
Ce journal est consultable sur le site Intranet Nor méa du Centre
Hospitalier / rubrique actualité. Vous pouvez aussi le demander en envoyant
un email à [email protected]
Amicale du personnel
ADHESION A L’AMICALE
La cotisation de 2015 est maintenue à 8€. Les inscriptions se font les mardis de 13h à 17h dans
les locaux de l’Amicale. Nous vous rappelons que la carte vous per met de bénéficier de
réductions dans certains commerces locaux et de passer commande auprès de l’Amicale.
EN V ENT E à l’A micale : tickets Cinéma et tickets Lilyland
L’AMICALE EST FERMÉE DU 7 JUILLET AU 24 AOUT 2015.
CENT RE HOSPITALIER EMIL E ROUX
12 Bd Dr André Chantemesse - BP 20352
43012 LE PUY- EN-VELAY cedex
T : 04 71 04 32 10
F : 04 71 04 33 70
[email protected] www.ch-lepuy.fr
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