Progressions verticales n Les fonctions du collège à la terminale La notion de fonction va se construire progressivement au collège dans différentes disciplines : SVT, histoire géographie, sciences physiques et mathématiques. En mathématiques, la construction de la notion de fonction se fait progressivement sur les quatre années du collège. Les élèves sont amenés, dans un premier temps, à exploiter des tableaux et des graphiques, à en construire, avant de travailler sur la notion même de fonction, en classe de 3e. Les mathématiques comme discipline d’expression Les mathématiques participent à l’enrichissement de l’emploi de la langue par les élèves, en particulier par la pratique de l’argumentation. Avec d’autres disciplines, les mathématiques ont également en charge l’apprentissage de différentes formes d’expression autres que la langue usuelle (nombres, symboles, figures, tableaux, schémas, graphiques) ; elles participent ainsi à la construction de nouveaux langages. L’usage largement répandu des moyens actuels de traitement de l’information et de communication exige une bonne maîtrise de ces formes variées d’expression. Dès la classe de 6e, les tableaux de valeurs, les lectures graphiques et la construction de représentations graphiques illustrant une situation donnée, permettent d’appréhender cette notion et de lui donner du sens. Cette notion deviendra une composante essentielle du lycée. Au collège Classe de 6e Sciences de la vie et de la Terre Dans les programmes apparaît déjà la construction de tableaux ou de graphiques1 : –– Origine de la matière des êtres vivants • Objectifs scientifiques L’étude concerne la production de matière par organismes vivants et leur interdépendance alimentaire. La croissance permet de repérer la production de matière par les organismes vivants ; c’est une des caractéristiques du vivant. Il s’agit aussi de montrer la place particulière des décomposeurs du sol dans le recyclage des restes des organismes vivants. • Objectifs éducatifs Il s’agit de faire prendre conscience aux élèves de la réalité du recyclage de la matière dans leur environnement, afin d’en tenir compte dans une perspective de développement durable. Connaissances Tous les organismes vivants sont des producteurs. Tout organisme vivant produit sa propre matière à partir de celle qu’il prélève dans le milieu. Les végétaux chlorophylliens n’ont besoin pour se nourrir que de matière minérale, à condition de recevoir de la lumière. Tous les autres organismes vivants se nourrissent toujours de matière minérale et de matière provenant d’autres organismes vivants. Le sol abrite des êtres vivants qui, au travers de réseaux alimentaires, transforment les restes d’organismes vivants en matière minérale : ce sont des décomposeurs. La matière des organismes vivants se transforme en matière minérale. Capacités déclinées dans une situation d’apprentissage Formuler l’hypothèse d’une relation de cause à effet entre la production de matière et le prélèvement de matière dans le milieu. Mesurer pour suivre les évolutions de taille et de masse. Construire un tableau ou un graphique pour présenter les résultats des mesures. Exploiter des résultats de croissance d’un être vivant en fonction des ressources du milieu de vie. Suivre un protocole pour mettre en évidence les besoins nutritifs d’un végétal chlorophyllien. Observer des indices afin d’identifier le régime alimentaire d’un animal. Observer différentes étapes de la décomposition de la matière des êtres vivants. 1. www.education.gouv.fr/cid22120/mene08170023a.html 1 Commentaires Le rôle et la place des êtres vivants (notions de chaînes et de réseaux alimentaires) sont abordés à l’école élémentaire. Les explications, toujours simples, ne nécessitent pas le recours à une étude détaillée des phénomènes biologiques tels que la digestion, l’assimilation, la photosynthèse et la minéralisation de la matière organique. Sont exclues les notions de photosynthèse, minéralisation et pédogenèse (formation, structure et évolution d’un sol) ainsi que l’étude du cycle du carbone et la mise en évidence de la matière organique par combustion. On ne fera pas un inventaire systématique de la faune du sol. Thème de convergence : développement durable. n mathématiques en classe de terminale Un exemple classique consiste à représenter sur un graphique, la croissance d’un végétal en fonction du temps. Cette approche expérimentale permet de donner du sens à ce type de représentation et d’en montrer toute la pertinence. Mathématiques Dans la partie gestions de données, la résolution de problèmes a pour objectifs : –– de mettre en place les principaux raisonnements qui permettent de reconnaître et traiter les situations de proportionnalité, –– d’initier les élèves à la présentation, à l’utilisation et à l’interprétation de données sous diverses formes (tableaux, graphiques…). Classe de 5e Histoire-géographie Il est attendu que les élèves maîtrisent certaines lectures de tableaux et de graphiques, afin d’interpréter une situation étudiée. L’exemple de l’évolution démographique d’un pays s’y prête très bien : Thème 2 – Les dynamiques de la population et le développement durable Connaissances Démarches Croissance démographique et développement La population mondiale continue d’augmenter même si le rythme de cette croissance se ralentit. La croissance démographique est mise en relation avec les enjeux du développement durable, aux différentes échelles. Des fronts pionniers étendent le peuplement sur les marges de certains foyers de population. Une étude de cas au choix : –– l’Inde ; –– la Chine. Une étude de cas au choix : un front pionnier –– en Amérique latine, –– en Afrique. Ces études de cas sont mises en contexte sur les planisphères de la croissance de la population et sur celui du développement humain. Capacités Localiser et situer les États les plus peuplés du monde. Décrire l’évolution démographique de l’Inde ou de la Chine Décrire et expliquer : –– la relation entre croissance démographique et besoins des populations ; –– un paysage d’un front pionnier. Localiser et situer le front pionnier sur le planisphère des grands foyers de peuplement. Identifier trois grands types d’évolution démographique à partir du planisphère de la croissance démographique. Les élèves sont alors amenés à étudier des graphiques comme celui ci-dessous qui montre l’évolution de la population chinoise depuis 1949 : 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 05 20 00 20 95 19 90 19 85 19 80 19 75 19 70 19 65 19 60 19 55 19 50 19 2 Progressions verticales n Mathématiques Connaissances Capacités 1.1. Proportionnalité Propriété de linéarité. Tableau de proportionnalité. Passage à l’unité ou « règle de trois ». Commentaires – Compléter un tableau de nombres représentant une relation de proportionnalité, en particulier déterminer une quatrième proportionnelle. – Reconnaître si un tableau complet de nombres est ou non un tableau de proportionnalité. Le travail sur des tableaux de nombres sans lien avec un contexte doit occuper une place limitée. Les activités numériques et graphiques font le plus souvent appel à des situations mettant en relation deux grandeurs. Il est possible d’envisager, dans une formule, des variations d’une grandeur en fonction d’une autre grandeur mais toute définition de la notion de fonction est exclue. Classe de 4e Sciences physiques et chimie L’utilisation ou la construction de graphiques apparaît de façon importante dans le programme de 4e. Les changements d’état Cycle de l’eau. Solidification, fusion, liquéfaction, vaporisation. Lors des changements d’état, la masse se conserve et le volume varie. Un palier de température apparaît lors du changement d’état d’un corps pur. Réaliser, observer, schématiser des expériences de changements d’état. Pratiquer une démarche expérimentale pour mettre en évidence ces phénomènes. Thème de convergence : météorologie et climatologie Thème de convergence : météorologie et climatologie Construire le graphique correspondant en Thème de convergence : importance appliquant des consignes. du mode de pensée statistique Contrôler, exploiter les résultats. Tension continue et tension alternative périodique : qu’est-ce qui distingue la tension fournie par le secteur de celle fournie par une pile ? Tension continue et tension variable au cours du temps. Tension alternative périodique. Période. Valeurs maximale et minimale d’une tension. Construire le graphique représentant les variations d’une tension au cours du temps. En extraire des informations pour reconnaître une tension alternative périodique, pour déterminer graphiquement sa valeur maximale et sa période. Décrire le comportement de la tension en fonction du temps. Utiliser un tableur pour recueillir, mettre en forme les informations afin de les traiter. Poids et masse d’un corps : pourquoi un corps a-t-il un poids ? quelle est la relation entre le poids et la masse d’un objet ? Action à distance exercée par la Terre sur un objet situé dans son voisinage : poids d’un corps. Le poids P et la masse m d’un objet sont deux grandeurs de nature différente ; elles sont proportionnelles. L’unité de poids est le newton (N). La relation de proportionnalité se traduit par P = m g Pratiquer une démarche expérimentale pour établir la relation entre le poids et la masse. Construire et exploiter un graphique représentant les variations du poids en fonction de la masse. Calculer, utiliser une formule. Toute étude vectorielle (expression, représentation) est hors programme au collège. Mathématiques –– Organisation et gestion de données, fonctions Comme en classe de cinquième, le mot « fonction » est employé, chaque fois que nécessaire, en situation, et sans qu’une définition formelle de la notion de fonction soit donnée. 3 n mathématiques en classe de terminale Les tableurs-grapheurs, dont l’usage a été introduit dès la classe de cinquième, donnent accès à une façon particulière de désigner une variable : par l’emplacement de la cellule où elle se trouve dans le tableau. Cette nouveauté est un enrichissement pour le travail sur la notion de variable, effectué sur des exemples variés. Classe de 3e Mathématiques C’est en classe de 3e que la notion de fonction est formalisée pour la première fois dans l’enseignement des mathématiques. –– Organisation et gestion de données, fonctions L’un des objectifs est de faire émerger progressivement, sur des exemples, la notion de fonction en tant que processus faisant correspondre, à un nombre, un autre nombre. Les exemples mettant en jeu des fonctions sont issus de situations concrètes ou de thèmes interdisciplinaires. Les fonctions linéaires et affines apparaissent alors comme des exemples particuliers de tels processus. L’utilisation des expressions « est fonction de » ou « varie en fonction de », amorcée dans les classes précédentes, est poursuivie et est associée à l’introduction de la notation f (x). L’usage du tableur grapheur contribue aussi à la mise en place du concept, dans ses aspects numériques comme dans ses aspects graphiques. La notion d’équation de droite n’est pas au programme de la classe de troisième. Objectifs La résolution de problèmes a pour objectifs : • de synthétiser le travail conduit sur la proportionnalité dans les classes antérieures, d’approcher la notion de fonction et d’acquérir une première connaissance des fonctions linéaires et affines ; • de poursuivre la mise en place de paramètres de position et de dispersion d’une série statistique ; • d’initier à la notion de probabilité par l’étude d’exemples simples. Connaissances 1.1. Notion de fonction Image, antécédent, notations f(x), x 7 f ^ x h . [Thèmes de convergence] Capacités Commentaires –– Déterminer l’image d’un nombre par une fonction déterminée par une courbe, un tableau de données ou une formule. –– Déterminer un antécédent par lecture directe dans un tableau ou sur une représentation graphique. Toute définition générale de la notion de fonction et la notion d’ensemble de définition sont hors programme. La détermination d’un antécédent à partir de l’expression algébrique d’une fonction n’est exigible que dans le cas des fonctions linéaires ou affines. En classe de troisième, il s’agit de compléter l’étude de la proportionnalité par une synthèse d’un apprentissage commencé à l’école primaire. Capacités Commentaires –– Déterminer par le calcul l’image d’un nombre donné et l’antécédent d’un nombre donné. –– Déterminer l’expression algébrique d’une fonction linéaire à partir de la donnée d’un nombre non nul et de son image. –– Représenter graphiquement une fonction linéaire. –– Connaître et utiliser la relation y = ax entre les coordonnées (x,y) d’un point M qui est caractéristique de son appartenance à la droite représentative de la fonction linéaire x 7 ax . –– Lire et interpréter graphiquement le coefficient d’une fonction linéaire représentée par une droite L’utilisation de tableaux de proportionnalité permet de mettre en place le fait que le processus de correspondance est décrit par une formulation du type « je multiplie par a ». Cette formulation est reliée à x 7 ax . Pour des pourcentages d’augmentation ou de diminution, le fait que, par exemple, augmenter de 5 % c’est multiplier par 1,05 et diminuer de 5 % c’est multiplier par 0,95 est établi. Certains traitements des situations de proportionnalité utilisés dans les classes précédentes sont reliés aux propriétés d’additivité et d’homogénéité de la fonction linéaire. 1.2 Fonction linéaire, fonction affine Proportionnalité. Connaissances Fonction linéaire Coefficient directeur de la droite représentant une fonction linéaire. 4 Progressions verticales n Connaissances Fonction affine. Coefficient directeur et ordonnée à l’origine d’une droite représentant une fonction affine. [Thèmes de convergence] Capacités –– Déterminer par le calcul l’image d’un nombre donné et l’antécédent d’un nombre donné. –– Connaître et utiliser la relation y = ax + b entre les coordonnées (x,y) d’un point M qui est caractéristique de son appartenance à la droite représentative de la fonction linéaire x 7 ax + b . –– Déterminer une fonction affine à partir de la donnée de deux nombres et de leurs images. –– Représenter graphiquement une fonction affine. –– Lire et interpréter graphiquement les coefficients d’une fonction affine représentée par une droite. –– Déterminer la fonction affine associée à une droite donnée dans un repère. Commentaires Parmi les situations qui ne relèvent pas de la proportionnalité, certaines sont cependant modélisables par une fonction dont la représentation graphique est une droite. Cette remarque peut constituer un point de départ à l’étude des fonctions affines. Pour les fonctions affines, la proportionnalité des accroissements de x et y est mise en évidence. Au lycée Classe de seconde L’étude des fonctions s’appuie sur les connaissances des élèves. Un travail a été mené pour faire émerger un processus faisant correspondre un nombre à un autre nombre, les fonctions linéaires et affines étant étudiées comme des cas particuliers. D’après le document ressource fonctions seconde, http://cache.media.eduscol.education.fr/file/ Programmes/18/1/Doc_ressource_fonctions_109181.pdf, l’objectif est de rendre les élèves capables d’étudier : –– un problème se ramenant à une équation du type f ^ x h = k et de le résoudre dans le cas où la fonction est donnée (définie par une courbe, un tableau de données, une formule) et aussi lorsque toute autonomie est laissée pour associer au problème divers aspects d’une fonction ; –– un problème d’optimisation ou un problème du type f ^ x h 2 k et de le résoudre, selon les cas, en exploitant les potentialités de logiciels, graphiquement ou algébriquement, toute autonomie pouvant être laissée pour associer au problème une fonction. Les situations proposées dans ce cadre sont issues de domaines très variés : géométrie plane ou dans l’espace, biologie, économie, physique, actualité, etc. Les logiciels mis à la disposition des élèves (tableur, traceur de courbes, logiciels de géométrie dynamique, de calcul numérique, de calcul formel, etc.) peuvent être utilement exploités. Par ailleurs, la résolution de problèmes vise aussi à progresser dans la maîtrise du calcul algébrique et à approfondir la connaissance des différents types de nombres, en particulier pour la distinction entre un nombre et ses valeurs approchées. Il s’agit également d’apprendre aux élèves à distinguer la courbe représentative d’une fonction des dessins obtenus avec un traceur de courbe ou comme représentation de quelques données. Autrement dit, il s’agit de faire comprendre que des dessins peuvent suffire pour répondre de façon satisfaisante à un problème concret mais qu’ils ne suffisent pas à démontrer des propriétés de la fonction. Le programme encourage une programmation moins centrée sur les notions elles-mêmes mais davantage sur la nature des problèmes que les élèves doivent savoir résoudre. Par exemple, au niveau du travail à conduire sur le sens de variation des fonctions, l’objectif n’est pas de centrer l’apprentissage sur la maîtrise du « comment étudie-t-on en général le sens de variation d’une fonction définie par une expression algébrique ? ». Il s’agit davantage d’obtenir que les élèves donnent sens à ce qu’est une fonction croissante (ou décroissante) sur un intervalle et sachent, quand le sens de variation d’une fonction est connu, comment exploiter une telle information pour répondre à une question. L’attendu est aussi qu’ils soient capables, pour résoudre un problème, de donner de façon autonome le sens de variation d’une fonction trinôme du second degré. Dans le cadre d’une différenciation pédagogique, on peut s’autoriser à ce que quelques élèves deviennent capables d’aller au-delà et il est même souhaitable de le faire. 5 n mathématiques en classe de terminale Physique chimie –– Le lien avec les autres disciplines De même que l’étude efficiente et contextualisée du réel nécessite les apports croisés des différents domaines concernés de la connaissance, les grands défis auxquels nos sociétés sont confrontées exigent une approche scientifique et culturelle globale. Il convient donc de rechercher les liens entre les sciences physiques et chimiques et les autres disciplines, à commencer par les sciences de la vie et de la Terre, les mathématiques et la technologie, mais aussi les disciplines non scientifiques. Signaux périodiques : période, fréquence, tension maximale, tension minimale. Connaître et utiliser les définitions de la période et de la fréquence d’un phénomène périodique.. Identifier le caractère périodique d’un signal sur une durée donnée. Déterminer les caractéristiques d’un signal périodique. La gravitation universelle. L’interaction entre deux corps. la pesanteur terrestre. Calculer la force d’attraction gravitationnelle qui s’exerce entre deux corps à répartition sphérique de masse. Savoir que la pesanteur terrestre résulte de l’attraction terrestre. Comparer le poids d’un même corps sur la Terre et sur la Lune. Sciences de la vie et de la Terre –– La convergence avec d’autres disciplines Au-delà de la parenté avec les autres sciences expérimentales que sont les sciences physiques et chimiques, les programmes de sciences de la vie et de la Terre fournissent l’occasion d’interactions avec d’autres disciplines, notamment avec les mathémmatiques (par la formalisation utilisée et la sensibilisation à une approche statistique), la géographie (thèmes de l’énergie et de l’eau) et l’EPS (thème activité physique). Au cours d’un exercice long et/ou peu intense, l’énergie est fournie par la respiration, qui utilise le dioxygène et les nutriments. L’effort physique augmente la consommation de dioxygène : –– plus l’effort est intense, plus la consommation de dioxygène augmente ; –– il y a une limite à la consommation de dioxygène. La consommation de nutriments dépend aussi de l’effort fourni. L’exercice physique est un des facteurs qui aident à lutter contre l’obésité. Objectifs et mots-clés. VO2 VO2max. (Collège. Nutriments et dioxygène libèrent de l’énergie utilisable pour le fonctionnement des organes. Réactions de l’organisme à l’effort). [Limites. Aucune étude n’est conduite à l’échelle cellulaire.] Convergences. Mathématiques : fonctions, tableur. Concevoir et/ou mettre en œuvre un protocole expérimental (ExAO, spirométrie, brassard…) pour mettre en évidence un ou plusieurs aspects du métabolisme énergétique à l’effort (consommation de dioxygène, production de chaleur). Exploiter des données quantitatives (éventuellement à l’aide d’un tableur) concernant les modifications de la consommation de dioxygène et/ou de nutriments à l’effort. Classe de première Le programme s’inscrit, comme celui de la classe de seconde, dans le cadre de la résolution de problèmes. Les situations proposées répondent à des problématiques clairement identifiées, d’origine purement mathématique ou en lien avec d’autres disciplines. Un des objectifs de ce programme est de doter les élèves d’outils mathématiques permettant de traiter des problèmes relevant de la modélisation de phénomènes continus ou discrets. Ainsi, on consolide l’ensemble des fonctions mobilisables, enrichi de deux nouvelles fonctions de référence, la fonction racine carrée et la fonction cube. On introduit un nouvel outil : la dérivation. L’acquisition du concept de dérivée est un point fondamental du programme de première. Les fonctions étudiées sont toutes régulières et on se contente d’une approche intuitive de la notion de limite finie en un point. Le calcul de dérivées dans des cas simples est un attendu du programme ; dans le cas de situations plus complexes, on utilise les logiciels de calcul formel. L’étude de phénomènes discrets fournit un moyen d’introduire les suites et leur génération en s’appuyant sur des registres différents (algébrique, graphique, numérique, géométrique) et en faisant largement appel à des 6 Progressions verticales n logiciels. Les interrogations sur leur comportement amènent à une première approche de la notion de limite qui sera développée en classe de terminale. Physique chimie –– Le lien avec les autres disciplines De même que l’étude efficiente et contextualisée du réel nécessite les apports croisés des différents domaines concernés de la connaissance, les grands défis auxquels nos sociétés sont confrontées exigent une approche scientifique et culturelle globale. Il convient donc de rechercher les liens entre les sciences physiques et chimiques et les autres disciplines. La liaison avec les mathématiques est évidente et nécessaire, car elle sous-tend le caractère par définition quantitatif des sciences expérimentales et la formalisation qui leur confère l’universalité. Les mathématiques peuvent à l’inverse trouver matière à application dans l’étude de situations réelles. Classe de terminale Comme dans les classes précédentes, l’activité mathématique est motivée par la résolution de problèmes. L’un des objectifs du programme est de permettre à l’élève d’étudier un plus grand nombre de phénomènes discrets ou continus. Les notions de limite de suites et de fonctions font l’objet d’une étude approfondie. L’ensemble des fonctions mobilisables est élargi par l’introduction des fonctions exponentielle, logarithme, sinus et cosinus. Enfin s’ajoute le nouveau concept d’intégration qui, bien que modestement abordé et développé, demeure un concept fondamental de l’analyse. L’acquisition d’automatismes de calcul demeure un objectif du programme, cependant, dans le cadre de la résolution de problèmes, on a recours, si besoin, à un logiciel de calcul formel ou scientifique. En conclusion On observe tout au long de la scolarité du collège et du lycée un apprentissage spiralé qui a pour objectif d’aboutir à une mobilisation des notions de suites et de fonctions par les élèves. Mobilisation qui se fait de façon autonome pour apporter des réponses à des problèmes, qu’ils soient purement mathématiques (en série S) ou s’appuyant sur des situations concrètes liées aux domaines de références des différentes séries. La notion de fonction, concept mathématique, devient un outil au service des autres disciplines. 7