Consid´erons d1et d1
1les parall`eles `a det d1passant par Orespectivement et notons
Ple plan qu’elles d´eterminent.
Cherchons les d´eplacements (isom´etries positives) de G.
– si fpHq “ Het fpH1q “ H1, alors δest invariante point par point et c’est l’axe
de f. Dans ce cas, fpdq “ d(sinon, Hserait transform´e en un point de d1). Soit
MPd, on ne peut avoir que fpMq “ Mou fpMq “ M1, le sym´etrique de Mpar
rapport `a H. Dans le premier cas, f“IdE, dans le second fest le demi-tour
d’axe δ. On v´erifie facilement que ces deux isom´etries conservent td, d1u;
– si fpHq “ H1et fpH1q “ H, les droites det d1sont ´echang´ees et l’axe de fest
situ´e dans le plan orthogonal `a δpassant par O, c’est-`a-dire dans le plan P.fest
un demi-tour et la restriction de f`a Pest une r´eflexion qui ´echange les droites
d1et d1
1passant par O, respectivement parall`eles `a det `a d1. Une telle r´eflexion
est centr´ee sur l’une des deux bissectrices du couple de droites pd1, d1
1q, not´ees
δ1et δ1
1. Dans ce cas, G`est compos´ee des deux demi-tours d’axes δ1et δ1
1(qui
sont deux droites perpendiculaires).
En r´esum´e, G`“␣IdE, dtδ, dtδ1, dtδ1
1(. Il est facile de voir que ce groupe (sous-
entendu pour la loi ˝´evidemment) est isomorphe `a Z{2ZˆZ{2Z.
Cherchons les antid´eplacements (isom´etries n´egatives) de G.
– si fpHq “ Het fpH1q “ H1, alors fpdq “ d(comprendre : !dest globalement
invariante par f").
– Si dest invariante point par point, le plan Π “ pd, δqest invariant et fne peut
ˆetre que la r´eflexion par rapport `a ce plan. Elle ne conserve globalement d1
que si d1est incluse dans ce plan ou orthogonale `a ce plan. Mais, la premi`ere
possibilit´e est exclue puisque les deux droites ne sont pas coplanaires et la
seconde n’est possible que si d1est orthogonale `a d(puisque, par d´efinition de
δelle lui est orthogonale).
– Si dn’est pas invariante point par point, alors tout point Mde dest transform´e
en son sym´etrique par rapport `a Het dest orthogonale au plan Π1de f. Mais
dans ce cas, fconserve aussi globalement d’ et, soit d1est orthogonale `a Π1,
soit d1PΠ. La premi`ere possibilit´e est exclue car elle entrainerait que det d’
sont parall`eles et donc coplanaires. La seconde n’est possible que si det d1sont
deux droites orthogonales et alors Π1“ pδ, d1q.
– Si Het H1sont ´echang´es, alors f˝dtδ1est un antid´eplacement qui conserve H
et H1. On vient de voir qu’un tel antid´eplacement n’existe que si det d1sont
orthogonales. Auquel cas, f˝dtδ1“sΠou f˝dtδ1“sΠ1et fP tsΠ˝dtδ1, sΠ1˝dtδ1u.
Conclusion : Si det d1ne sont pas orthogonales, G“G`, si dKd1, alors
G“G`Y tsΠ, sΠ1, sΠ˝dtδ1, sΠ1˝dtδ1u.
On Remarque que sΠ˝dtδ1et sΠ1˝dtδ1sont deux sym´etries tournantes. On peut
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