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Physique
ELECTROMAGNETISME
COURS
CH.33 : ONDES DANS UN MILIEU DIELECTRIQUE
Plan (Cliquer sur le titre pour accéder au paragraphe)
**********************
CH.31 : ONDES DANS UN MILIEU DIELECTRIQUE.......................................................................................1
I. APPROCHE MICROSCOPIQUE DE LA POLARISATION............................................................................1
I.1. DEFINITIONS.........................................................................................................................1
I.2. VECTEUR POLARISATION.................................................................................................1
II. CHARGES ET COURANTS LIES DANS UN DIELECTRIQUE.....................................................................2
II.1. CHARGES EQUIVALENTES DE POLARISATION ...........................................................2
II.2. COURANT EQUIVALENT DE POLARISATION ...............................................................2
III. DIELECTRIQUE LINEAIRE HOMOGENE ET ISOTROPE.......................................................................3
III.1. DIELECTRIQUE LINEAIRE .............................................................................................3
III.2. DIELECTRIQUE LINEAIRE ET ISOTROPE ...................................................................3
III.3. DIELECTRIQUE LINEAIRE HOMOGENE ET ISOTROPE (D.L.H.I) ..........................3
IV. O.P.P.M DANS UN MILIEU D.L.H.I...............................................................................................3
IV.1. EQUATIONS DE MAXWELL DANS UN D.L.H.I...........................................................3
IV.2. RELATION DE DISPERSION ; STRUCTURE DE L’ ONDE .........................................4
IV.3. MILIEU TRANSPARENT ; MILIEU ABSORBANT........................................................4
V. MODELE DE L’ ELECTRON ELASTIQUEMENT LIE..................................................................................5
V.1. RESULTATS EXPERIMENTAUX........................................................................................5
V.2. HYPOTHESES UTILISEES DANS LE MODELE................................................................6
V.3. MISE EN EQUATIONS ; COURBES DES INDICES ...........................................................6
V.4. INTERPRETATION DES COURBES....................................................................................7
VI. INTERFACE DE DEUX D.L.H.I PARFAITS.......................................................................................7
VI.1. RELATIONS DE PASSAGE ; STRUCTURE DE L’ ONDE.............................................7
VI.2. OBTENTION DES LOIS DE DESCARTES ...................................................................8
VI.3. REFLEXION ET TRANSMISSION SOUS INCIDENCE NORMALE ............................8
VI.3.1. Coefficients de réflexion et de transmission en amplitude ..................................................8
VI.3.2. Coefficients de réflexion et de transmission en puissance...................................................9
**********************
I. APPROCHE MICROSCOPIQUE DE LA POLARISATION
I.1. DEFINITIONS
Diélectrique : synonyme d’isolant.
Molécule polaire : c’est une molécule dont les barycentres des charges positives et négatives
ne coïncident pas : elle possède un moment électrique permanent, même en l’absence de
champ électrique extérieur.
Molécule polarisable : c’est une molécule ne possédant pas de moment électrique
permanent, mais susceptible d’en acquérir un sous l’action d’un champ électrique extérieur
(déformation du nuage électronique).
I.2. VECTEUR POLARISATION
Les répartitions de charges liées à l’intérieur d’un diélectrique sont complexes et il en sera de
même pour le potentiel électrique
V
créé à une distance
r
des charges ; on peut néanmoins
développer
V
selon les puissances croissantes de
1/
r
(= « développement multipolaire ») : plus
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la distance moyenne entre les charges du milieu sera grande, moins de termes seront
nécessaires pour exprimer
V
de manière satisfaisante.
Pour une distribution de charge totale nulle (milieu non ionisé), le terme monopolaire en
1/
r
s’annule et le terme dipolaire en
1/
r
sera prépondérant : pour les diélectriques étudiés,
nous négligerons les termes supérieurs à
1/
r
les charges liées d’un diélectrique seront
assimilées, du point de vue de leurs actions, à une distribution de DIPOLES ELECTRIQUES.
A l’échelle mésoscopique, la distribution de charges sera caractérisée par un champ appelé
« vecteur polarisation », représentant la densité volumique de moment électrique :
(,)
dp
Prt
d
τ
=
r
r
r
(en
2
.
Cm
)
Rq : l’apparition de ce vecteur polarisation, induit dans un diélectrique par un champ électrique
extérieur, constitue le phénomène de « polarisation » : c’est la « réponse » du milieu à une
sollicitation extérieure.
II. CHARGES ET COURANTS LIES DANS UN DIELECTRIQUE
II.1. CHARGES EQUIVALENTES DE POLARISATION
+
-
+
-
+
-
+++ + + + +
----- - -
ext
E
r
n
r
P
r
'
n
r
P
P
σ
=
'P
P
σ
=−
On considère le cas simple ci-contre où une
lame de diélectrique, soumise à un champ
électrique extérieur, présente une polarisation
uniforme: la lame est alors assimilée à un
empilement de dipôles parallèles.
Le vecteur polarisation étant uniforme, les charges « plus » et « moins » des dipôles consécutifs
se compensent dans le volume de la lame, à l’échelle mésoscopique ; en revanche, il apparaît
sur les faces inférieure et supérieure de la lame, deux couches de charges liées non
compensées.
On peut facilement imaginer que pour une polarisation non uniforme (
0
divP
r
), les charges
« plus » et « moins » ne se compenseront pas exactement en volume.
De manière plus générale, on montre que le potentiel et le champ électrique créés à l’extérieur
par ces charges de polarisation sont équivalents à ceux créés par les densités suivantes :
P
divP
ρ=−
r
= « densité volumique de charges de polarisation »
P
Pn
σ
=⋅
r
r
= « densité surfacique de charges de polarisation » (
n
r
= normale sortante)
Rq : ces excédents de charges sont réels, les charges de polarisation ne sont pas fictives :
simplement, par rapport à des charges de conduction, elles ne peuvent être drainées à l’extérieur
du diélectrique (en revanche,
et
PP
ρσ
sont des équivalents mathématiques).
II.2. COURANT EQUIVALENT DE POLARISATION
Lorsque la polarisation varie (sous l’action d’un champ électrique extérieur lui-même variable),
les barycentres des charges positives et négatives du diélectrique se déplacent de manière
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microscopique : ces déplacements de charges liées, appelés « courants de polarisation », ont
des effets bien réels (effet thermique, source de champ magnétique…).
Soit
P
j
r
la densité de ces courants volumiques ; l’équation locale de conservation de la charge
permet d’écrire : ()
0 0 0
P
PPP
divPP
divjdivjdivjdiv
ttt
ρ

−∂
+=+=−=

∂∂

rr
rrr
0
PP
divj t

−=


r
r
On admettra la relation :
(,)
(,)
P
Prt
jrt
t
=
r
r
r
r = « densité de courant de polarisation »
III. DIELECTRIQUE LINEAIRE HOMOGENE ET ISOTROPE
III.1. DIELECTRIQUE LINEAIRE
De façon générale, il faut une relation constitutive du milieu, permettant de relier le
vecteur
P
r
(la réponse du milieu) au champ électrique
E
r
; en notation complexe, et pour un
diélectrique linéaire, on peut écrire :
0
(,)
PrE
εχω

=

rr
r
(,)
r
χω


r
est le « tenseur de susceptibilité complexe »
III.2. DIELECTRIQUE LINEAIRE ET ISOTROPE
Dans ce cas, le tenseur de susceptibilité est un scalaire, et l’on a :
0
(,)
PrE
εχω=
rr
r
(,)
r
χω
r
est la susceptibilité complexe du milieu
Rq : les milieux anisotropes seront utilisés en TP (polariseurs, lames quart ou demi-onde…)
III.3. DIELECTRIQUE LINEAIRE HOMOGENE ET ISOTROPE (D.L.H.I)
La susceptibilité complexe ne dépend alors plus du point du milieu considéré : elle ne dépend
que de la pulsation
ω
.
Nous en donnerons un exemple avec le « modèle de l’électron élastiquement lié » dans les
milieux D.L.H.I peu denses.
IV. O.P.P.M DANS UN MILIEU D.L.H.I
IV.1. EQUATIONS DE MAXWELL DANS UN D.L.H.I
En l’absence de charges libres, l’équation de Maxwell-Gauss s’écrit :
00
() (1)0
PdivP
divEdivEdivE
ρχχ
εε
===+=
r
rrr
pour
1
χ
≠−
, on a :
0
divE
=
r
(1)
On a toujours :
0
divB
=
r
(2) et :
B
rotE
t
=−
r
uuur
r
(3)
Enfin, en l’absence de courants libres, l’équation de Maxwell-Ampère conduit à :
000000P
EPE
rotBj
ttt
µεµµεµ
∂∂
=+=+
∂∂
rrr
uuur
r
r
00
(1)
E
rotB
t
εµχ
=+
r
uuur
r
(4)
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