27 V. SPINEI]R DE UAJORANA A) Conlueaison de charse. Prenons 1'équation de Dirac avec champ électromagnétique *ôuV A*, (\ rée1, e € R) + ie\rPç:m<p riili (1) sait qu'il existe des spineurs qui vérifient l'équation avec la charge opposée (antiparticules). Il est importanÈ de remarquer que 1'équation (1) est écrite, sans le terme i habituel devant f. On On appelle spineur conjugué g", le spineur qui vérifie i e fuf ç" = /ô*% Prenons 1e conjugué complexe 1/";- a*d i de (2) <f = mt' (3) (1) * e rn 9c fu(/) On va chercher une solution du type % =Q <pl où C est donc t' _ C_1 g" et on remplace transformation linéaire bijective, (3) : i e Ap c(f) c-1 (P" = rn(Pc c()/r)" ç-t ô,, g" Si on prend f = C(f) C-1 .on retrouve (2) Donc une dans : Si ç vérifie 1'équation de Dirac pour une charge e, alors % = C d vérifie l'équation de Dirac pour une charge - e si on peut trouver Remarque C tel que rP = C(rP)" C -1 : <p est un spineur irréductible élément d'un espace vectoriel complexe donc c'est de 1'algèbre de Clifford complexifiée dont il s'agit ici. 28 B) Propriétés de C. 1') f = C(f)* C-' c-') t-' = c(c<*>" - (c c. ) f (c c*)-t C C" commute donc a.rec 1À, quel que soit h, donc avec tous les éléments de la représentation. Le lemme de Schur nous dit que : k e CC*-kt c 2"> donc 66" =kI c C" =kC-1 **-1 = (k Ç-r) - k* 16-r) = k* (c*) =k* (tC-1)-1 = iC done:k*=k cc"-kr k€ R 3') On impose (%)" - "t* <p, c'est à dire que l'antiparticule I'antiparticule est la particule elle-même à une phase près. (%)" = C(<p")* = C(C d)* = C C* 9= eiù I quel que soiË g. On a : de 29 k e CC*--eie=kI soit R : k =*1 CC* =+I 4') exemple : dans l'espace de Minskowski et pour la représentation Dirac on a pour C : C-eiof etdanscecas de CC* -+L C) Spineurs de lfaiorana. appelle spineur de Majorana un spineur qui satisfait % - À <p, oir À est une phase, ceci quelle que soit la représentation. En général, un spineur de Majorana est défini par % - <p. On Nota bene : 11 ne faut pas eonfondre un spineur de Majorana et la représentation de Majorana. Ona: (%)" = C(%) % soit c I 1*1 (9. h =Cd =À*ç>"=À"Àg=1p =1C À* (C,pI) - lCC* <p=À<p À* : tr= :À À* -+1 Si on peuc trouver dans 1'algèbre de Clifford complexifiée un opérateur C te1 que f = C(rp)' C-t et f, f,* = + 1 alors il exisÈera des spineurs de Majorana. Ceci n'est pas le cas de toutes les algèbres de Clifford, donc de Èous les espaces de "Minkowski" de métrique et de dimens ion quelconques . 30 : puisque g" = À g, g représente une particule de charge nulle. Remarque D) Existence des soineuts de lrlalorana. On a Ceq (lR) algèbre de Clifford réelle de M - & I B avec : *,=lR, et: 3= 4(R) 1o) Supposons que 4 = si 4= lR tD, ou IH, lR @ lR ou RoR et Fl @Fl montrons que C existe et C C*= + l. ou R@R alors ceq(R) - 4(R) o,r4(R) o4(R), donc on trouver une représentation dans laquelle les f ont des composanËes lR peut réelles. Les éléments de anfr s'écrivent I H rÀ avec ah € C et rà h rée1les. Si les r# sont réels (f)* = të alors (3) l'équation de Dirac avee champ) s'écrit (conjuguée complexe de : f apri -iee.,'r,t'd=rd l'équation (2), c'est à dire 1'équation de Dirac pour une charge - e. On pose donc A" - g: C'est un donc les matrices lP Notons t changement conrme : de dans notre représentation réelle. Dans base quelconque, les spineurs de Cn$ se transforment 31 On a donc {, =s<p Tt" =s fr rè=s rà,y = (* \r r) ?À r s-1 s s^t : {r = s ç* = s(s-1 ù) s<pc t , -, . * % =s (s') ù (r#)* = G f r "-t)* = s" {{s-1)* = s* (s-1 )#s) (s-1) = ["q"-tr* ]-t *[s1s-rr. Posons : = s(s-1 On a ] bien ) : cc* s (s-1 ) (s s-r*, -1 =ss'ss' * * -1 I f=Cf* En conclusion c-1 et % =C'tt- : Si 1'algèbre de Clifford réelle ceq (R) - lR I 4 (R) , alors i1 existe un opérateur "conjugaison de charge" dans 1'algèbre de Clifford cornplexifiée cppq . Cet opérateur vérifie les conditions qui permettent de définir des spineurs de Maj orana. C'est aussi le cas pour cpq(R) - (R@R) E4(R). Ceci apparait donc pour p - q = 0, 1, 2 t'Iod 8. 5Z 2') RéciDroquement. montrons que s'il existe un o!,érateur conjugaison charge vérlfiant C C"= + I alors nécessalrement Cn,n (lR) - R I4(lR)" (On adrneÈtra le résultat pour Cnn (R) - (R O R) I 4 (R) ) de a) Supposons C C*= + L on peut décomposer tout soineur o de *,q g.Il : + Ir*-r., e- i,***, etona: avec a" =cd =g*+g * (9*). =C(9*) =ç,* (d)" =C(ç) --e De plus (rÀ or par hypothèse on a rÀ soit : done si ç)" = c()À 9)* = c ?À " c-Lc ,i : (rà ç)" <p= et =trà* ç-t g" c'est-à-dire si = rr e" <p est du genre <y' alors (rÀç) c et si g = - g", % =Cd i = rÀç c'est-à-dire du genre g-, alors : (rÀç) = - *ç La décornposition c'est à dire : ç> = ç>+ + d est préservée par 1a rnultiplication par ?à, rÀ<p=rÀ(<p*+ç)=fç* avec +/<p : (ràç*) =ràç* , (-làg) = -.>à<p 33 Appelons 1'espace vectoriel complexe des spineurs g de cÇ yfq S+ 1'espace veetoriel des spineurs <p du genre e' s- l'espace vectoriel des spineurs <p du genre I S S+et S- sont des sous esDaces vectoriels sur Montrons le pour S+ i Quels que soiena gr et gz Vgr€S+ et , et a g, e S+ car C est linéaire. ,\<pr € S+car: € S+ VÀ € C, (À lR. Mais 9r)" = C (À gr)* = À* G er = À* (er). =^*gr I 1gr çr) € S+ Donc on n'a pas S = S+ O S- car vectoriels sur C. (À si À est réel. S+ et S- ne sont pas des sous êspaces que Onavuque: rÀp* € 'rÀ çl s+ € S- V<p* € s+ V<p € S- donc S+ et S- sont des sous espaces vectoriels réels globalement invariants par les rÀ (ec par toute combinaison linéaire réelle des rÀ) : $+ et S- oortent une représentation de C - (R) b) IJétai11ons un Deu ces oroblèmes de reorésentation- S est un espace vectoriel sur S: représentation de cC p-rq sur C eÈ din6 S= n. gA une 34 rr cnYn e$ i ep PA É+ fA( s) r* - o6(ep) *, p'(i ep) - i eç(ep) = i rll On peut écrire dans une base (€-r) de S : rlr - A + i B avec A et matrices n x n à composantes réelles. B Tout spineur de S s'écriË ç - Àt ï, avec À1 € [, donc on peuË l'écrire <p = al â. + bi(t dr) avec ai, bi e R et S peut êcre considéré cornme un espace vectoriel sur lR noté 56 dont la base est {â, , (i i, f . ) Si onrnultiplieparunemaËrice C=A+ iB (4, Bréelles) [(R ar - B bl) + i (B ai + A bi)] €*, ce qui s'exprime dans Sp par la matrice cR= (r l, ona: : -B) ^,J Si on multiplie par i dans 56 (on ajoute à S f indice C pour mieux distinguer de Sp) : (ic)9=i(A+iB)9 = [( - B ai - A bl) + i (A al - B bi) ] ;, er donc à (i c) marrice de 16 (Sç) on associ-e la marrice (-s -Al |. f,p (sp) ^ _ B) de La rnultiplication par i dans 56 se traduiË par une multiplication par J dans Sp où la matrice de J est (o -r) I l.r I dans la base 0) : 35 {€*....., ;", i €*, i €*r,) avec J2 - - 1. Bien que S porte une représentation irréductible p 6 de C*Cn , porte une représentation réductible de Cnq (R) (puisque SR - S+O S-). 'l SR et S-dont nous avons vu qu' portenË chacun une représentation de Cn,q (lR). c) Rewenon-s à a décomoosition en S+ Nous allons maintenant montrer que si la représentation de Cn,q (R) existe alors elle est fidèle Soit p* une représentation de C* (lR) sur s-) p- sur : P+ : On S+ (respectivement veut montrer que si " Cnn (R) "----' tfr(S* ) € Cnn(R) est tel que p*(a) = 0 alors a = 0. Remarquons d'abord que V g* e S*, i g* € S- et inversement V <p- € S-, i g e s+. Donc (€*, , d"t (resp. (i €-r , i i")) forme une base de S+ (resp. S-). Donc si p*(a) = A dans la base {âr), alors on peut définir une représentation p- sur S- par p-(a) = A Donc : q(a) et comme 1'élément _ (p, o) t, t dans cette base 18a deCÇ = Ce pfq J : dans (i dans i,, r€r. ) T\ =(o lr o,l cpq (R) lonc do i €*. J ) cetÈe matrice représente + a=0 pp(a)=0 + e6(1 ea) puisgue p6 est fidèle, donc ker pR = (0) Evidemment, cette démonstration ne marche que si pC esÈ fidèle. 36 elle est irréductible, cela veut dire que Cn$ est simple. Dans 1e cas oir Cn$ est semi-sirnple (ce qui correspondra au cas non démontré otr Cpq (R) - (R O R) . . . ) on considèrera seulemenË une composante simple de a*Cn . pR sera lnjective pour l'application d'une Comme, pâr hypothèse, composante simple de exemple : Cnn (R) dans ^C.(S+) ou .t(S-) pour Cpq (R) - (R O R), a*Cn = C @ C, le spineur <P irréductible de C*Cn appartient à S de dinension L sur C. S est donc de dimension 2 sur lR, S+ et S- sont de dimensions l- sur R. S+ et S- ne portenÈ pas une représentation fidèle de cpq (R) = R @ R. S+ et S- portent une représentation fidèle d'une des composantes sirnples R. Conclusion : Si la représentation p+ (ou p-) de Cpq (R) sur S+ (ou S-) existe, alors el1e est fidèle. Dans le cas non démontré ou Cnn(R) est seni-sinple (c'est le cas (R @ R) I 4 (R) ) on arriverait à la conclusion que p+ (ou p-) représente de façon fidèIe une composante simole de ceq (R) d) MonËrons que ceci n'existe d:trecPn (R) = R I4(Rt que pour P ou (R @ R) I4(B). L:0. 1. 2 mod 8 c'est à L'espace S de spineurs est de dinension complexe 2ln/21 où n esr Ia dimension de l'espace vectoriel réel M(p,q) : n = P + q. Donc din6s =2 : et donc 2ln/21 : dimp S+ = dimp S- =2la/2) 37 Le tableau ci-dessous donne la dirnension (R) fidè1es minimales des différenËs C-pq des représentations réelles (ou d'une de ses composantes simples). c*(R) = 484(R) 2n -din4. p-qMod8 0,2 din 4 &. 1 R s2 s D 2n/2 2n/2 n ROR L 2 c 3,7 4,6 4 FI 26-t)/z 1 * 26-L)/2 -t 26-t)/2 2, -z n n 2 -- 4x22 1 2 FIOFI .2 -- On veut D -( din p(s+) = 2ln/2) R) c'est à dire si p - q 4:Rou(R@ r1t 2 n 1 -r.r2 n-1 n-1 Régsné 2|.n-L)/2 t-l 2 8 :-1o -x2 2 =2 Ceci n'est possible 0, 1, 2 Mod 8. t-l 22 que pour : définir un opérateur conjugaison de charge C tel agit sur les spineurs de C$ Par : Pour pouvoir 9" = C'f avec f=Cf* que C C-1 et tel que C C* - + 1, alors il est nécessaire et suffisant de Clifford réelle soit Ëelle que : que 1'algèbre 38 ceq(R) = lR ou I 4(R) (R o R) I 4(R) c'est à dire p - q = 0, 1, 2 nod 8. C,est seulement dans ce cas que l'on peut définir des sous espaces vectoriels réels S+ (et S-) tels que 9" - I (ç" = - 9) et qui portent une représentation irréductible de Cpq (R). Les spineurs de S+ sont appelés spineurs de Majorana. Note : L'algèbre de Clifford réel1e Ceq (R) dépend de P eÈ q, 9ui dépendent eux mêmes de la manière dont nous avons écrit 1'éguation de Dirac. L'équation de Dirac a êxé écrite au début de ce chapiËre rP(ôr,+ie\)ç=rn<P, c'est à dire sans facteur i devant tp. Ceci définit de l'espace de Minkowski à 4 dimensions, on a : (f y"+y"f )=2gP' er Cpq (R) = C.,, (R) - 4(R) par f= C (rP)- 6- r , Cpq (R) " Dans le cas ge' =(-1,+1,*1,+1) Et nous avons trouvé que C agit sur les f . Nous aurions pu écrire l'équation de Dirac sous la forme : i)^'(Ap+iefu)ç=rtr9r cas Ev'= (+ 1, - 1, - 1, - 1) et et C agit sur les rP par f = - C(rP) C- dans ce L cpq(lR) =Cr,e (lR) -HE4(R) 39 alors la démonstration. Dans la partle directe, on identifie Cà s("-1)* +# -+C(f)* C-t Dans laparrie réciproque, le fait qu'il y ait un signe + dans cecte dernière relation est important pour que S+ et S- soient globalernent invariants par la multiplication par Reprenons f. Donc parrir de i substitution f -t L f, cpq (R) * 4 (R) (pour Ma ). ),t'(At, + i e fu) donc à redéfinir ç =m e, oblige à faire la cpq (R) qui devient alors Donc 1'énoncé du théorène implique que 1'équation de Dirac soit écrite sous la forme (1) : Y(ar,+ie\)<o-np ou bien à redéfinir p et q : p€ q 40 Schéma de la démonstration relative à I'existence des sBineurs de Majorana uation de Dirac avec charge, spineur tp irréductible complexe. Spineur conjugué gc vérifiant l'équation de Dirac avec la charge opposée. On cherche une solution 9c = 09*. Pour qu'elle existe il faut qu'3 0 dans Co*o€ tel que Yl, = C (yt't)* @'1. JL Si on veut que I'antiparticule de I'antiparticule soit la particule, à une phase près (9c)c = eio9c , alors il faut : 00* - +L IL On veut en plus qu'il existe une solution de type Majorana Ceci demande une condition supplémentaire sur 0 : gc = elcg : ee* = +1 On décompose g de I'espace vectoriel complexe S de représentation irréductible de Cp*qC en g = g+ + g- avec (g+)c = g+ e S* et (ç-)c = g-€ S- . S+ et S- sont des sous-espaces vectoriels réels. S * S+ (E S-, mais I'extension Sp de S se décompose en tant qu'espace vectoriel réel en SR = S+ O S-. S+ et S- portent une représentation fidèle minimale de Cp,q(R ) ou d'une de ses composantes simples (ce sont les espaces des spineurs de Majorana) et Sn porte une représentation réductible de C., n(R). I L'algèbre de Clifford réelle Cp,q(R) doit vérifier: p t 3 - q = 0,1,2 Mod(8).1 une représentation réelle Yp = (yp)* de CpasC. 4L VI. A) Sous-alsèbre palre Cl - SPÏNEURS DE IIEYL (R). Les algèbres de Clifford étanÈ engendrées par (11, epl p = on a de façon générale Vc€Cp,q(R) avee I ^n h 1, ..., n eh \ : eh 1 appelle éléments pairs, les é1érnents tels que h - 2p (conbinaison linéaire de produits de vecteurs en nombre pair). Ces éléments forment une sous-algèbre d. Cn,n (R) que 1'on appelle la sous-algèbre paire et que l'on note Cp*q (R). On On définit de même éléments forrnent un cp; (R). On démontre gue Cn+n élérnents impairs tels que h = 2p + 1, ces sous-espace vectoriel de Cn,n (R) que 1'on note les (R) æ Cs, B) Cas des aleèbres comolexiflées p-r (R) . (n=p+q) Ona: ^C P+q =c8Cn,n (R) et: ^C* pfq -csc;,q (R) - .n9n -, 42 l-Casp+qpair. Dans ce cas on a : cppq et donc : .*cn* æ.*9-, avec "-21'z) N o()oa(:y' et appartient à L'élément z = eL e2 On définit : O=z -C(s) I{ ou 0=iz tlp-q=2,6 l I fp-q=0,4 cp+Aq+ et est tel que zz = * L . pourque Q2=+1- Mod8, 22 =-1, ê=Lz Mod8, 22 =*1, 0=z L/2 (1 + e) sont deux projecceurs centraux orthogonaux U" a"pJ et on a : cf". = |,t*e>c*Ço |,t-e)c,9*. est réductible. CC et Cq p1!I p+q est simole ' 2-Casp+qinpalr Dans ce cas on N C(s) o c(s) avec s - 2ïn/21 et donc " cn9n cfq On définit de même : O=z ou lp-q=3,7 an9n 0=iz : -, N C(s) pourque 02-+1 Mod8, 22 --1, O=iz ) I Ip-q=1,5 Mod8, 22 -+1, O=z mais maintenant C-9-- est simple, e'est Cfq qui esË réductible et 43 € cc* pïq comme 0 a donc on 1 U ^C gtq c) Soineurs de llevl - +0) Il - 2 I cc pfq o 2 (1 - o)cc plq ' . l-Casp+q=npalr ona c,,c-c(") er Soit sur c,,c* -o(;) ro(;) représentation irréductible de Cj p sur un espace vectoriel S C € IC(S)-C(s) p: a € C'C Comme il existe une base dans laquelle cc* est réductible, -P(a) n écrire : Va* G cnc* p(a* A,B Considérons ," *""rr.. [f :], fx€ ) on peut =[;:] matrices comme p 1 x- complexes esË un isomorphisme cj I p(x) - lo CI Io ol ae C,,c dans C(s) I n'est pas pair car par définition de notre base, les éléments pairs sont bloc diagonaux. Pour la même raison, ce n'est pas Ia sonme d'un élément pair et d'un é1ément impair : x est impair. De plus, tous les éléments impairs y peuvent s'écrire : 44 y = xa+ avec donc ( x inpair inversible J \ "* € : p(y) = p(x) p(a*) cc* - [: :] [â :] = H ï] et donc tous les éléments impairs sont antibloc diagonaux. particulier, les r# = p(ep) seront donc antibloc diagonaux. comme On .,,c*= |,t*eyc$*o peut décomposer S = avec S+ t- = : {,r- ,9* S- ,.={{,*€stù*= : et donc @ l,t-el En erelv.} € s I,1,- = - e(s) Vû € s , {i} V=ù+ +{; Conelusion Dans le cas n pair, les représenËions irréductibles de C$ induisenË des représentations a. Cf* qui sont réduccibles. L'espace des spineurs de Dirac S de CrrC se décompose en somme S+ et S- appelés directe de deux sous-espaces vectoriels espaces des spineurs de i^Ieyl (respectivement droits et gauches) et qui portent deux représentations irréductibles (non- éouivalentes) de c C*. Remarque 1 0 s'appelle la chiralité (e'est l'équivalent du ré) 45 Remarque 2 Dans : notre base de matrices, 1'équation de Dirac s'écriÈ : '[Â ?] ap [iJ =' [îl =' [; :: :.] Les spineurs de Weyl ne sont pas des solutions indépendantes de l'équation de Dirac avec masse : seule la somme directe de deux spineurs de l,Iey1 gauche et droit est solution. dans le cas de masse solutions indépendantes de 1'équation. Par contre, 2-Casp+q=n nulle (rn - 0) , ,t* et ,li sont der.x inpalr CJ -C (s) OC (s) Maintenant, Donc si p est une représentation irréductible de tnC sur 1'espace +o)cCrlrr et que 0 vectoriel complexe S, conmecC=lrr -s) cc n2 n 2 appartient au cenÈre de CrrC, selon le lemme de Schur p(e) -À 1, À e c Puisque 0 est irnpair : ^C U-U nn et donc o 0 crrc* : Ya € 49,:a+er soit ^(D* b+ € cc* n, / a=a*+0b+ : p(a) = p(a* + e b*) = p(a+) + p(0) p(b*) =p(a+) +Àp(b*) Comme CC* n une est p(a*)+Àp(b+) ona: € o sous-algèbre, (."o.) il en est de même a. o(c"a*) .t 46 p(.it ) = p(.P) et p est donc aussi c lL sur s. une représentation irréductible de la sous-algèbre n Conclusion Les représentations irréductibles de C-C induisent des cf* qui sont irréductibles. L'espace "nt vectoriel S des spineurs de C$ "st aussi un espace de représentations de spineur" ae c"C* 11 n'existe pas de spineurs de Weyl en di.mension impaire.