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Proposition 2. Soit E1,E2,...,Ekdes sous-espaces vectoriels d’un K-espace vectoriel
E de bases respectives B1,B2,...,Bk.
La somme E1+E2+· · · +Ekest directe si et seulement si la famille B1∪B2∪. . . ∪Bk
est une base de
k
X
i=1
Ei.
Définition 2. Soit E1,E2,...,Ekdes sous-espaces vectoriels en somme directe d’un
K-espace vectoriel Ede bases respectives B1,B2,...,Bk.
La famille B1∪B2∪. . . ∪Bkobtenue en concaténant les bases Biest une base de E,
dite adaptée à la somme directe Lk
i=1.
Exercice 1. Soit E=C[X]. On pose
E0={P∈E|P(jX)=P(X)},
E1={P∈E|P(jX)=jP(X)},
E2={P∈E|P(jX)=j2P(X)}
Montrer que C[X]=E0⊕E1⊕E2.
20.2.2 Familles libres et familles génératrices.
Proposition 3. Soit E un K-espace vectoriel, deux entiers n,p non nuls et (e1,...,en+p)
une famille de n +p vecteurs de E. On note F=(e1,...,en+p)et F0=(e1,...,en).
Alors
Flibre =⇒F0libre
F0génératrice =⇒Fgénératrice
Reformulation : toute sous-famille d’une famille libre est libre et toute surfamille d’une
famille génératrice est génératrice.
Proposition 4. Soit E un K-espace vectoriel, un entier n non nul et (e1,...,en+1)une
famille de n +1vecteurs de E.
(1) Si la famille (e1,...,en)est libre et si en+1<Vect(e1,...,en)alors la famille
(e1,...,en+1)est libre.
(2) Si la famille (e1,...,en+1)est génératrice et si en+1∈Vect(e1,...,en)alors la fa-
mille (e1,...,en)est génératrice.
Théorème de l’échange . Soit E un K-espace vectoriel, deux entiers r,p non nuls.
Soit G=(x1,...,xp)une famille génératrice et L=(y1,...,yr)une famille libre.