Théorie magnéto-ionique des gaz faiblement ionisés en présence d’un champ électrique oscillant et d’un champ magnétique constant Raymond Jancel, Théo Kahan To cite this version: Raymond Jancel, Théo Kahan. Théorie magnéto-ionique des gaz faiblement ionisés en présence d’un champ électrique oscillant et d’un champ magnétique constant. J. Phys. Radium, 1953, 14 (10), pp.533-540. <10.1051/jphysrad:019530014010053300>. <jpa-00234786> HAL Id: jpa-00234786 https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234786 Submitted on 1 Jan 1953 HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of scientific research documents, whether they are published or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers. 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En s’appuyant sur une méthode de solution de l’équation intégro-différentielle de calcule les fonctions de répartition dans un gaz ionisé non uniforme permettant de donner des expressions explicites pour la conductivité magnéto-ionique en présence d’un champ électrique oscillant et d’un champ magnétique constant pour le tenseur de conductivité, pour le tenseur diélectrique, pour l’effet Hall, pour la déviation d’un faisceau électronique et pour une généralisation de la formule de mobilité de Langevin. Discussion et comparaison avec d’autres méthodes de calcul. Sommaire. Boltzmann, - on L’objet du présent Mémoire est la théorie magnétoionique de milieux gazeux non uniformes légèrement ionisés, fondée approchées s’appuyant non sur pas sur des méthodes la notion du libre par- si des champs extérieurs sont mis en jeu. Dans de tels cas, la fonction de distribution des vitesses f ne dépendra pas seulement de la vitesse v, mais aussi de la position r et du temps t. L’équation intégrodifférentielle qui régira dès lors l’évolution de la fonction f (v, r, t) sera précisément celle de Boltz- cours moyen, mais sur l’équation intégro-différentielle de Boltzmann. Pour préciser les idées, rappelons brièvement mann [1], [2], [3]. certains caractères d’un gaz idéal composé d’une , seule espèce de constituants, en particulier la notion 1. Équations générales. On considère le gaz de ladistribution des vitesses moléculaires v (de ionisé comme un de molécules neutres et mélange composantes vx, v,r, v,,). Soit d’électrons et l’on suppose ce milieu soumis à l’action d’un champ électrique oscillant Ecoswf et d’un champ magnétique constant H; on suppose de plus le nombre de particules par unité de volume dont que les chocs entre électrons et molécules sont élasles composantes de vitesse sont comprises entre v.x tiques. Pour déterminer les propriétés électriques de et vx -t dvx, vy,. et v,. dvy et vz et vz dvz ; f est par ce milieu, il est nécessaire de connaître les fonctions définition la fonction de répartition des vitesses v. de répartition des vitesses pour les constituants du L’intégrale triple de cette fonction étendue aux gaz : on fera ce calcul pour l’état stationnaire en utilisant l’équation intégro-différentielle de Màxwellcomposantes de vitesse Boltzmann. Si Il et f2 sont les fonctions de répartition respectives des molécules et des électrons, on a les dieux est la densité des molécules. Soit G une fonction équations de Boltzmann : quelconque de la vitesses corpusculaire; la valeur moyenne ou l’espérance mathématique E (G) de G se définit par l’expression , - = = Si le gaz est uniforme, la fonction f représente la distribution maxwellienne dans les conditions clas- siques : (où V, et v2 désignent respectivement la vitesse des molécules et des électrons). Dans l’équation (1), on suppose qu’aucune force extérieure n’agit sur les molécules; d’autre part F2 représente l’action électromagnétique sur les électrons du champ (E, H); enfin des vitesses des particules chargées un milieu gazeux ayant une température et une pression uniformes n’est pas nécessairemerit maxwellienne si leur densité n’est pas uniforme ou La dans répartition les contributions des chocs dt et dtélectrons-molécules électrons. sont et molécules, Si l’on s’intéresse à l’état où l’on a entre Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019530014010053300 534 f 1 et /g sont seulement fonctions de’vl et v2 et du temps éventuellement. Nous supposerons de plus initiales étaient vi et v2; g est deux particules dans la suite des calculs que le gaz ionisé peut être traité comme un gaz de Lorentz; ce dernier répond aux deux conditions suivantes : et b et E sont les a. est du La masse m1 des molécules du I er constituant à la masse des particules grande par rapport 2e constituant; la vitesse relative des paramètres d’impact. 2. Calcul de l’approximation d’ordre zéro. On utilise pour résoudre l’équation (5) la méthode d’approximations successives de Picard-Enskog, en mettant en évidence les termes en r 2 et (H A r 2) ; on développe f 2 en fonction de ses harmoniques sphériques, soit (en se limitant à la I re approximation) : - b. L’influence des chocs mutuels entre les particules du 2e constituant est négligeable comparée à celle de leurs chocs avec les molécules du 1 er constituant. 1 _ On voit que la I re condition est réalisée sans hypothèse supplémentaire, étant donné la petitesse m2 du rapport (m1 et m2 désignant respectivement m1 la masse des molécules et des électrons); par contre, la 2 e condition n’est réalisée que si la densité électronique est faible : les calculs qui suivent ne sont donc valables que pour les gaz faiblement ionisés. Cette hypothèse étant admise, on en tire deux 4%= = fg° ) + ( F2 v2 ) ( oe g ) cos w t + fi? ’sin w t ) + CH 1B r2)V2(e1) coswt + 7&#x26;1) sinwt) (6) où f?°’, «21’, pgl&#x3E;, 1) et v ne dépendent que de V2 (V2 - " V2 ’). Portons le développement (6) dans (5); on doit calculer des termes de la forme suivante : (ainsi qu’un conséquences : io Dans les chocs électrons-molécules, la variation de vitesse des molécules sera négligeable en moyenne, de sorte que la fonction fi est peu affectée par les chocs de cette’ nature; donc f 1 (vl) est maxwellien dans l’état stationnaire et l’on peut remplacer (1) par (et un terme terme analogue analogue en en "f)1»).. gl ’ 1); , Identifions alors respectivement les termes laires, les termes en r2 et (I-IA]r,); il vient sca- où n, est le nombre de molécules par unité de volume et T la température absolue du gaz; 2° Dans l’équation (2), la seule contribution appré- cible du terme dP fournie par les chocs molécules-électrons. Le problème est donc ramené à l’étude de l’équation (2) dans cette hypothèse. On a sera où e2 désigne la charge de l’électron. citant l’équation (2) s’écrit alors : En expli- t, de (8) et (9) s’évaluent aisément en remarquant que, d’après les conditions qui définissent un gaz de. Lorentz, on peut poser V’2 = V2 = g et se servir de l’équation (3). Pour résoudre (7), Les f1 . et f’2 sont les fonctions /1 et f2 prises pour les valeurs v1 et v2 ; V’1 et V’2 étant les vitesses respectives des particules après un" choc où les vitesses intégrales 535 multiplions les et intégrons de deux membres par à v2; il vient dv 2 = 4 ’Tf v dV2 o Le calcul de l’intégrale du second membre s’effectue comme l’indiquent Chapman et Cowling [3] et où C doit être telle que l’on trouve 1° Il est de’ l’équation (15). de montrer cas comme facile [41 qu’elle comporte, particuliers, les résultats obtenus antérieurement par 3. Discussion Chapman et Cowling [3], Margenau [5], Druyvesteyn [6J. En effet : o (cas d’un champ électrique constant), a. Si m les relations (13) et (14) s’écrivent où ?, (v.) est le libre parcours moyen d’un électron pour la vitesse v2. De même, les équations (8) et (9) 1 deviennent = L’équation (15) ’ membre de (10) ne dépendant pas du temps, devons prendre la valeur moyenne sur une période du I er membre; l’équation (10) doit donc être remplacée par Le 2e nous - On voit aisément qu’elle correspond à la formule donnée par Chapman et Cowling, dans le cas où le terme en F) est prépondérant par rapport à celui kT. en ’ ’ s’écrit alors b. Si H d’où pour = o, on voit de même que l’équation (15) : D’autre part, .les équations (11) et (12) donnent chacune deux équations par identification des termes en sin CA) t et cos wt; soit voit que On (15 b) par Margenau [5] est en cinq équations (10’), (11’), (11"), (12’) (12") permettent de calculer les cinq fonctions1 inconnues /, x, g(l), 1) et nI/. Si l’on pose cas Si, dans (15 b), on fait w o et si l’on suppose plus que kT est négligeable devant le terme r2, (15 b) devient c. de au résultat trouvé d’un gaz ionisé soumis champ électrique oscillant. identique dans le seulement à l’action d’un = Les et Dans le cas où À est indépendant de v2, on voit que (15 c) donne une répartition en e-"-! qui corres1pond, aux notations près, à la formule donnée par Druyvesteyn [6] pour les gaz ionisés soumis à des champs électrostatiques forts. d. Si l’on suppose au contraire que, dans (15), le terme en kT est prépondérant devant le terme 536 Ir’ (ce qui correspond soit au cas d’une intensité électrique E’ faible, soit à des fréquences w très élevées), on voit alors que il" est maxwellien et que la « température électronique » est égale à la tempéen rature absolue du, gaz, T. go Il est intéressant de remarquer que l’expression de il,’) dépend essentiellement du libre parcours X (vD. Or À (V2) dépend de la loi d’interaction entre électrons et molécules; en effet, on le calcule à partir des paramètres définissant une collision par les relations suivantes f2,0) est maxwellien température électronique » donnée par On voit donc que « où x représente la variation angulaire de la vitesse relative durant une collision ; généralement l’angle Z sera une fonction de la vitesse relative g et du paramètre d’impact b, fonction dont l’expression est déterminée par,la loi d’interaction. Par conséquent, la fonction de répartition exacte des vitesses des électrons libres, à l’approximation d’ordre zéro, dépend de la loi d’interaction entre les électrons et les molécules. Il est donc utile de calculer À (v2) pour les gaz réels, soit théoriquement, soit à partir des résultats expérimentaux. Signalons deux cas particuliers importants : sphériques et rigides, Cas des molécules chocs élastiques; on a a. avec une La grandeur g( v ) tend vers l’infini avec m2, de sorte que le terme correctif défini par (22) devient négligeable pour les fréquences élevées. 4. Expression de f z°’ dans le cas où À(v2) est constant. L’équation (15) s’intègre complètement si l’on suppose À indépendant de V2; on pose alors : k2 ù)2 + v2 = u et l’on est ramené à l’intégration. de fractions rationnelles en u2 et u. On obtient - le résultat suivant, tion de v2 : exprimé directément en fonc- m_V avec (où o-i et (]’ 2 sont les diamètres respectifs des deux sortes de particules). On obtient alors soit À indépendant de V2. 6. Cas où la force entre molécules et électrons varie comme .A; proportionnel à collision alors une « # le calcul montre que À (v2) est V2’ de sorte que la fréquence de indépendante de V2. On montre facilement que /(,," est maxwellien, mais avec température électronique » T&#x3E; T. En effet, = v Dans le cas où H retrouve à partir, de peut montrer que l’on formule donnée par la (23) Margenau pour un gaz ionisé soumis seulement à un champ électrique oscillant. En effet, on a dans = est ’ ce cas, d’après (24) : et (23) devient o, on - - si l’on pose qui est identique, aux notations près, au résultat trouvé par Margenau. [5]. On peut développer en série le logarithme du 537 crochet de une (23), ce qui permet d’approcher fj°&#x3E; exponentielle; on a, en effet : par Soit en désignant par 6 ma J et 6e"J’ les intégrales du second membre et en se souvenant. que . Il est utile d’écrire les forme où Mais ce caution, Ki, K2, Ki 1 et K’2 intégrales J sont les et J’ sous la intégrales suivantes : doit être utilisé avec prérigoureusement valable que développement car il n’est pour v) M’ M, c’est-à-dire en fait pour les fréquences. Il peut cependant faciliter le calcul numérique de valeurs approchées et permettre de remplacer il,", dans le cas des hautes fréquences, par une répartition maxwellienne avec ’une « température électronique » plus élevée que la température hautes ° du gaz. 5. Expression générale du courant. Il se calcule à partir de la vitesse de diffusion w, des électrons, d’après la relation - 1 = n2e2W2. (26) w, s’exprimant en fonction de l’approximation d’ordre un de 12’ nous devons donc calculer les fonctions oc"’, 91", .1) et -nl";, celles-ci s’obtiennent aisément à partir des équations (1l’), (11 "), (12’) et (12"), lorsque il’) est connu. On a (Dans cations, les formules on précédentes et leurs appli- .fff N) dv 2 . 1. ) suppose que Les propriétés électriques du gaz ionisé sont donc décrites par-/") et les quatre intégrales précédentes et l’étude numérique, au moins approximative, de ces expressions est nécessaire à. la connaissance des grandeurs (conductivité, par exemple) qui déterminent la propagation des ondes électromagnétiques dans un tel milieu [7]. .On peut, sans diminuer la généralité, choisir les axes de telle sorte que l’influence du champ magnétique soit mise en évidence. Prenons, en effet, 0 x parallèle à E, 0 y à (H 1B E), 0 z complétant le trièdre; les composantes de E et H sont alors respectivement (E, o, o) et (Hx, o, HZ). Si cp désigne l’angle défini par (E, H), on a encore Les composantes de I sont alors données par : . D’après la définition de w2’ le courant I s’écrit : où s, donné par (18), est la gyrofréquence des élecchamp H. Avant d’appliquer ces résultats, nous allons calculer la valeur de I dans deux cas particuliers. trons dans le 538 6. Valeur de 1 dans des particuliers. a. La fréquence de collision 1J = §( est indépendante Nous avons vu que dans ce cas fi°&#x3E; est de v2maxwellien et s’exprime par (21); les intégrales Ky K1, K2 et K’2 se calculent alors aisément en fonction de v et g(1J). On obtient cas - - Le premier membre de cette formule représente la formule de mobilité des ions de Langevin [8]. Celle-ci est donc un cas particulier de la formule (38) que l’on peut considérer comme une forme généralisée de la formule de Langevin, dans le cas où l’on a et où champ magnétique H un w et E sont quelconques. diverses. Pour terminer, allons utiliser les résultats précédents au calcul du tenseur de conductivité électrique, du tenseur diélectrique du gaz et du coefficient de Hall [4]. 7. Applications - nous a. Tenseur de conductivité. Utilisons la fordes en tels axes prenant que E et H (31) - mule aient et (o, respectivement les composantes (E.,, E;, Ez) o, H) ; il vient On tire alors de (31) l’expression générale du courant, soit Le tenseur de conductivité étant défini par la relation , ses b. Cas où H précisément, négligeables. [d’après (13)] = nous La o, et E étant w supposons ici condition H petits. que tù2 et r? - 2 = o composantes ont pour expression : Plus sont donne z = o et où J et J’ sont définis par On voit donc que pour peut poser m suffisamment petit, on b. Tenseur relation D’autre part, J étant négligeable, on voit immédiatement d’après (15) que fl’) est maxwellien soit Les à Avec on ces hypothèses, trouve de même on diélectrique. composantes z[J.’J partir de (46); on a se (32) - et (33). Il est défini par la calculent immédiatement peut alors écrire de Hall. Pour l’obtenir, supposons o (E et H sont d’où Iz perpendiculaires). Faisons tourner les axes de telle sorte que I,. = o ; E, et Ex sont alors liées par la relation c. Coefficient que Ez = o, - = 539 que l’on tire de (47). L’équation (46) devient alors et le coefficient de Hall s’écrit mules (38) et (39); la déviation instantanée s’écrit calculer facilement, à la déviation formule, moyenne. et l’on peut partir de cette 8. Discussion, comparaison avec la méthode des libres parcours moyens et conclusion. - Nous où appliquerons ce est maxwellien et /(0) Il vient, en résultat en au cas particulier supposant que négligeant les termes en r2 - Cette méthode développée en particulier par Town- . send et L. G. H. Huxley[9] consiste à. calculer le déplacement subi par l’électron sous l’influence du champ, durant l’intervalle compris entre deux chocs successifs. Le déplacement moyen d’un ensemble d’électrons par unité de temps fournit la vitesse de diffusion des électrons à travers le gaz. D’une manière générale, on suppose toujours que l’intensité du champ est faible; en outre, .on effectue le calcul en admettant d’abord que les électrons ont tous la même vitesse; puis on prend la valeur moyenne du résultat avec une fonction de répartition des vitesses électroniques. avec Or, avec geable ; en les hypothèses effet : On a donc : On a de même précédentes, z est négli- En raison de sa nature même, cette méthode présente l’inconvénient de ne s’appliquer qu’à des , champs faibles, sans qu’il soit possible de préciser d’une’ manière rigoureuse la validité et l’ordre de grandeur des approximations mises en jeu en vertu de cette hypothèse. D’autre part, lefait de décomposer le calcul, en considérant d’abord la vitesse des électrons comme constante, conduit à prendre les valeurs moyennes par rapport à la direction de la vitesse indépendamment de la valeur absolue de celle-ci; méthode qui nous semble contestable du fait que le gaz ionisé, soumis à un champ magnétique constant, se comporte comme un milieu anisotrope. Cette méthode conduit à la formule Il vient alors pour la vitesse de diffusion en présence. d’un champ (avec H o). Huxley semble attacher une grande importance à ce bien qu’il ne précise pas la nature de la fonction de distribution qui détermine lJ2. Nous allons voir que’ nous sommes conduits à remplacer ce facteur électrique en = facteurs d’où et, constant remarquant que 38 . par 7r dans le cas d’une distribution maxwellienne. outre, que les expressions Remarquons, moyennes, données par cet auteur dans ses derniers articles, n’ont de sens que si l’on connaît la fréquence de chocs v en fonction de la vitesse U2, ainsi que la fonction de distribution des vitesses; sans cette précision, il est impossible d’évaluer les grandeurs moyennes qui déterminent la vitesse de diffusion. Afin de faciliter la comparaison de ces formules basées sur la notion du libre parcours moyen avec en on obtient finalement d. Déviation d’un faisceau l’obtient immédiatement en On électronique.les- for- appliquant , 540 celles obtenues à partir de l’équation de Boltzmann, traiterons deux cas particuliers : nous o. Nous supposerons Cas où H o, w de plus que r’2 est négligeable, ce qui revient à supposer que l’intensité du champ E est suffisamment faible. Dans ce cas, nous avons déjà vu que il’) est maxwellien et que a. On et = = a - formule du même type que égal à i. Il faut (54) avec un coefficient cependant remarquer que, dans température électronique » peut être T, car on ne fait alors aucune hypo- cas, la « différente de thèse sur l’intensité E. ce donc En appliquant simultanément les formules et (39), on obtient comme (38) - dans le cas d’une répartition maxwellienne, il vient On constate que ces deux résultats sont équivalents à ceux établis primitivement par Townsend : cela s’explique aisément en remarquant que Townsend supposait que la vitesse v2 était la même pour tous les électrons et ’que À était indépendant de v2, d’où pour la vitesse de diffusion On voit bien que, dans ce cas, le - , remplacé remplace coefficient i2est 8 8par 31t. ° que v i) .1 dépendait pas de u2. Mais il faut remarquer, comme précédemment, que ces formules peuvent être valables pour des « températures électroniques» différentes de T. de sorte b. Cas où 1) est indépendant de V28 Nous appliquerons la formule générale (44) à deux cas : ne - En résumé, il nous semble que la méthode de l’équation de Boltzmann, outre sa plus grande rigueur, conduit à des résultats plus généraux et sur lesquels il est plus aisé de pratiquer des approximations ayant un sens physique précis. Manuscrit reçu le 5 mai 1953. BIBLIOGRAPHIE. [1] [2] [3] [4] BOLTZMANN L. Vorlesungen über Gastheorie (I895). HILBERT D. Grundzüge einer allgemeinen Theorie der linearen Integralgleichungen (I9I2). CHAPMAN et COWLING. 2014 The mathematical theory of non-uniform gases (I939). JANCEL R. et KAHAN T. C. R. Acad. Sc.,I953, 236, - - - 788-790 et I478-I48I. [5] MARGENAU. 2014 Phys. Rev.,I946, 69, [6] [7] DRUYVESTEYN. 2014 Physica,I930, 10, 6I etI934, 1,I003. C. R. Acad. Sc.,I953, 236, JANCEL R. et KÀHAN T. - 2045-2047. [8] [9] Ann. Chim. Phys.,I903, 27, 3I7. LANGEVIN P. Phil. Mag.,I937 a, 23, 2I0;I937 b, HUXLEY L. G. H. 23, 442 etI940, 29, 3I3; Proc. Phys. 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