•Conclusion. Page 43
•Bibliographie.
•Annexes.
•Introduction.
Dans le cadre de ma formation en soins infirmiers il m’a été demandé de réaliser un mémoire de fin
d’étude en vue de l’obtention du diplôme d’état infirmier.
Lors de deux stages effectués au sein du service oncologie d’un hôpital et dans un lieu de vie, j’ai
été confrontée à plusieurs situations mettant en jeu les émotions des soignants et l’attachement aux
personnes en fin de vie.
Les émotions des soignants appartiennent à la face cachée du travail infirmier. La maîtrise de leurs
émotions est une obligation implicite : « L’infirmière doit savoir retenir discrètement ses émotions,
ne pas laisser paraître la peur, l’angoisse, le dégoût, la pitié. »
Cachées et peu évoquée, les émotions sont pourtant indispensables dans la relation avec le patient et
sa prise en charge.
Un témoignage d’un patient montre comment il perçoit le rôle de l’infirmière dans sa prise en
charge : « ce serait presque les yeux dans les yeux avec l’infirmière, on y puise à la fois la force de
tenir le coup, le courage aussi. Toute l’énergie dont on a besoin, on la puise dans leur regard ».
Mais tout soignant est un être humain, être d’émotions qui ne peut parfois les contenir suffisamment
pour ne pas les dissimuler. J’ai donc souhaité évoquer ce sujet sur lequel je m’interroge beaucoup
par rapport à l’attitude à adopter en tant que soignant face à nos émotions.
•Situation d’appel et question de départ.