Schwartz, Gastroenterology 2001

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MICI: DIAGNOSTIC
•
•
MICI = affections chroniques évoluant par poussées
Diagnostic = reconnaître la MICI
1) Rectocolite hémorragique
2) Maladie de crohn
3) Autre cause (infectieuse, médicamenteuse…)
•
La conduite diagnostique est variable selon la richesse symptomatique
et dépend des données anamnestiques, cliniques, biologiques,
morphologiques, et anatomopathologiques
•
Le diagnostic repose sur un faisceau d’arguments, confirmé par la
négativité de l’enquête étiologique et l’évolution ultérieure
•
Place des examens « traditionnels » et d’autres plus récents (capsule,
PET-scan, IRM…)
Diagnostic positif
interrogatoire
• ATCD personnels
1. Poussées antérieures, profil évolutif
2. Manifestations proctologiques, extra-digestives
3. Prise médicamenteuse, séjour en pays tropical
• ATCD familiaux de MICI, manifestations ostéo-articulaires, cutanées
• Mode de début, circonstances déclenchantes
• Signes fonctionnels digestifs: diarrhée, rectorragies, douleurs abdominales
• Symptômes associés
1. fièvre, AEG
2. signes ano-périnéaux
3. signes cutanés, articulaires, oculaires
clinique
• Peu de signes digestifs sauf complications
1. MC
Sténoses: Koenig, Σ occlusif
Fistules (entéro-vésicales, -vaginales, -cutanées)
Abcès intra-abdo, perforation
2. RCH
Colectasie, perforation colique, hémorragie
• Atteinte articulaire
1. Oligo-arthrite périphérique (évol. Ind.)
2. SPA, sacroiliite isolée (évol. Ind.)
3. Ostéoarthropathie hypertrophiante (MC)
4. Ostéoporose, ostéonécrose
Clinique (2) Manifestations cutanées
65% MC et 40% RCH
Delaporte, Research Clinical Forum 1998
1. Aphtes
30% MC et RCH (Id. poussées)
2. Érythème noueux
0,5% à 15%
RCH pancolique et MC colique
3. Pyoderma gangrenosum
2 à 4% MICI
MICI dans 15 à 40% des P.G
RCH+++ (3x MC) pancolique
4. Vascularite
Exceptionnel, +/- cryo
Pfs association avec P.G
5. « métastases » cutanées
Clinique (3)
• Atteintes hépatobiliaires
1. Cholangite sclérosante primitive (RCH, indep poussées)
2. Cholangiocarcinome (RCH)
3. Lithiase (indep poussées)
• Atteintes vasculaires: vascularite, thrombose
• Atteintes oculaires, neurologiques, amylose
Clinique (4)
manifestations ano-périnéales
• Prévalence augmente si lésions distales
20% si MC de l’IG et du colon droit
>50% si MC du colon G et du rectum
• Lésions spécifiques
Ulcération, fistule/abcès, sténose
classification de base
• Lésions non spécifiques
Dues à la macération et la diarrhée
classification subsidiaire
Oedème, dermite périanale, pseudomarisques
Fissures commissurales, fistules cryptoglandulaires, hémorroides
Fissure anale
Fistule périanale
Abcès anal
Fistule rectovaginale
Diagnostic de sévérité
• Maladie de crohn: index de BEST
• RCH: classification de TRUELOVE et WITTS
Nb selles/j
T° vespérale
Poussée sévère
Poussée légère
> 6 sanglantes
< 4 avec petites
quantités de sang
37,5 ou > 37,8 >
jours / 4
2
Absence de fièvre
Rythme cardiaque
> 90
Absence de tachycardie
hémoglobine
< 10,5
Absence d’anémie
VS
> 30
< 30
Examens biologiques
• Aucun critère biologique spécifique de RCH ou de MC
• Justifient la poursuite des explorations (organicité des troubles)
• Appréciation du retentissement et de l’évolutivité de la MICI
• Anémie carentielle (ferriprive, B12), inflammatoire, hémolytique AI
• NFS: HLPNN, thrombocytose, hyperactivité du VIII,VS, CRP, fibrinogène…
• Perturbations hydro-électrolytiques, hypoalbuminémie+++
• Coproculture, Ex parasitologique des selles, sérologies
• (examens bactériologiques et parasitologiques de biopsies intestinales)
ASCA, ANCA, NOD2 - CARD 15 ???
CARD15 (NOD2)
Arg702Trp
1 mutation: 30% MC et x 2 à 4 le risque de crohn
Gly908Arg
2 mutations: 17% MC et x 20 à 40 le risque de crohn
1007fs
Mutation: diminution activation NFKB, diminution activité monocytes/macro
Augmentation réponse T, diminution défensines et pullulation bactérienne
•
relation mutation CARD 15 et maladie iléale (Hampe et al, Lancet 2002) avec
moins de maladie colique pour les porteurs de 2 mutations (Lesage et al, Am J
Hum Genet 2002)
•
Association avec phénotype fibrosténotique, fistules, ou chirurgical très
controversée (études divergentes)
•
Association avec un début plus précoce (2 ans)
•
Pas de relation avec la réponse aux anti TNF. Pas de datas pour les autres
traitements
•
Pas de dépistage prévu car pénétrance limitée. La plupart des sujets avec des
mutations ne développent pas la maladie. Il n’y a pas de traitement
prophylactique
•
Pas de role diagnostic : peu de crohn coliques avec mutations
•
Pas d’interet à chercher les mutations chez les crohn connus :pas de datas
suffisantes sur le lien de l’évolution de la maladie et le génotype, et pas de
relation avec la réponse thérapeutique
ASCA et pANCA
• Spécifiques de la MC et de la RCH (85 à 98%)
• Faible sensibilité: intérêt diagnostic faible
• Intérêt pour différencier MC et RCH
• ASCA: facteur prédictif de chirurgie précoce ?
• ASCA: surveillance sous corticoïdes ?
• Intérêt de C3 et de C1 INH pour différencier MC de
RCH ?
Endoscopie
• Recommandations de la SFED (01/2004): iléocoloscopie et gastroscopie
• Pas d’indication à l’entéroscopie sauf si suspicion sténose jéjunale
• Biopsies multiples en zones saines et pathologiques
• Permet les diagnostics positif et différentiel
• Confirme une atteinte du grêle, un siège inhabituel (proximal 20%
appendiculaire (isolé) 35%)
• Différencie MC de RCH (90% précision, 4% erreurs, 7% imprécision)
Endoscopie (2)
lésions évolutives et cicatricielles
•
•
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•
•
•
Érythème
Aspect congestif « pleurant le sang »
Œdème muqueux
Ulcérations aphtoïdes
Ulcérations superficielles
Ulcérations creusantes
Sténoses cicatricielles
Sténoses ulcérées
Fistules
Cicatrices d’ulcérations
pseudopolypes
Nature des lésions
RCH
MC
+++
+
Effacement des structures vasculaires
++
+/-
Aspect granulaire, friable
++
+/-
-
++
++
++
-
++
+/-
++
-
++
+/-
++
Atteinte rectale
+++
+
Atteinte continue et symétrique
+++
+/-
Anomalies de la muqueuse environnante
+
-
Intervalle de muqueuse saine
-
++
Ulcérations iléales
-
++
Érythème
Muqueuse boursoufflée
Pseudopolypes
Ulcérations aphtoïdes
Ulcérations superficielles
Ulcérations creusantes
Sténoses
Topographie des lésions
Forme modérée de RCH
Forme sévère de RCH
RCH sévère
RCH pseudopolypes
Crohn sigmoïdien
Fistules iléo-sigmoïdes
Crohn iléal
Score de sévérité endoscopique
•
•
•
•
•
MC iléocolique: CDEIS (Crohn Disease Endoscopic Index of Severity)
seul score validé pour la MC
Complexe
Pas de corrélations cliniques et biologiques
Mauvaise appréciation de la profondeur des ulcérations et de la surface
des lésions
•
•
•
•
RCH: score de Baron
Non validé
Évalué chez des malades ambulatoires (poussées peu sévères)
Peu de corrélations endoscopiques et cliniques
Anatomopathologie MC
• formes iléales pures
30%
• formes coliques pures 25%
• formes iléocoliques
45%
• existence de lésions asymptomatiques
• lésions segmentaires, transmurales, multiples, polymorphes
• iléon terminal et caecum+++
• non spécifiques sauf granulomes
Anatomopathologie MC (2)
Inflammation
Distribution
Transmurale
discontinue
Éléments constitutifs de l’inflammation
Lymphocytes et plasmocytes
Agrégats lymphoïdes
Œdème sous-muqueux
Fibrose
Hyperplasie musculo-nerveuse
Lésions des structures intestinales
Ulcérations
Abcès cryptiques
Désorganisation architecturale des glandes
Épaississement pariétal
Sténoses
Pseudopolypes
Lésions les plus caractéristiques
Fissures
Granulome épithélio-giganto-cellulaire
granulome
fissure
granulomes
Anatomopathologie RCH
• atteinte rectale ou rectosigmoïdienne 50%
• atteinte pan-rectocolique
20%
• atteinte diffuse, homogène, sans intervalles de muqueuse saine
• Inflammation homogène, prédominance muqueuse
•Lamina propria oedémateuse + capillaires dilatés+ infiltrat dense
allant jusqu’à la musculaire muqueuse
• infiltration crypte / PNN = cryptite, abcès cryptique
•Anomalie architecture des cryptes (bifides, atrophie)
microscopie
•Dim. Cell mucus, épithélium surface aplati
•Ulcération, avec pfs atteinte jusqu’à musculeuse
•Sous TTT, pfs répartition hétérogène
•Maladie ancienne: inflammation chronique atténuée,
inhomogène (« crohn-like »)
•dysplasie
Inflammation muqueuse et érosion
Abcès cryptique
Anomalies architecturales des cryptes et dysplasie
Examens morphologiques
• Opacifications digestives
• Échographie
• Scanner
• IRM
• PET-scan
Maladie de Crohn
échographie
•
Amélioration technique: sondes haute-fréquence 5-7MHz, 7-10 MHz
•
Doppler couleur: caractérisation des anomalies pariétales digestives
•
Iléon: épaississement circonférenciel hyperéchogène (fibrose sousmuqueuse)
•
Spiculations hypoéchogènes du versant séreux le long des vx droits:
pathognomonique
•
Respect différenciation couches pariétales: inflammation peu sévère
•
Lésions chroniques fibreuses: pas d’hypervascularisation au doppler
•
Détection abcès, fistules, phlegmons, sténose (Se 95%, Spé 90%)
•
Sous-estimation 30% / endoscopie et transit baryté
•
Examen long, examinateur dépendant
Épaississement circonférenciel iléal (MC)
Opacifications digestives
transit du grêle/lavement baryté
• Étude lésion en aval de l’angle de Treitz ou en amont d’une sténose
• Indications: confirmation iléite terminale en l’absence d’entéroscopie et
évaluation récidive après résection chirurgicale
• Atteinte segmentaire, surtout iléale terminale, pfs multifocale, zones de
muqueuse saine
• ulcérations aphtoïdes, ulcères longitudinaux linéaires ou rhagades, ulcères
serpigineux ou larges (en carte de géographie)
• Nodules ou micronodules « pavage » ou « cobblestone »
• Sténoses asymétriques, fistules
• Lavement baryté: en cas d’endoscopie impossible
Aspect ulcéro-nodulaire de l’iléon
scanner
•
Maladie de crohn en poussée
•
complications
•
Abcès
•
Phlegmon
•
Fistules
•
occlusion
•
Complications urinaires: abcès, fistules, obstruction urétérale (fibrose, calcul)
•
Complications hépato-bilio-pancréatiques: obstruction biliaire, CSP,
pancréatite aiguë (corticoïdes)
•
Manifestations ostéo-articulaires, pulmonaires
Maladie de Crohn iléale en poussée. Scanner.
Epaississement parietal régulier, circonférenciel de l'iléon
distal avec réhaussement en cible
Maladie de Crohn en poussée. Scanner « signe du peigne » correspondant à une
dilatation des vaisseaux droits au sein d'un mésentère élargi par la proliferation
fibrograisseuse
Maladie de Crohn compliquée. Scanner. Abcès pelvien
Scanner. Phlegmon mésentérique compliquant
une maladie de Crohn iléale
Occlusion intestinale liée à une maladie de Crohn iléale.
Anse iléale à paroi épaissie inflammatoire (flèche),
responsable d’une dilatation du grêle d’amont.
IRM
•
Même résolution spatiale que scanner, non irradiante, pas de toxicité rénale
•
Possibilité d’acquisitions multiplanaires
•
Même sémiologie que scanner
•
Substitution au transit du grêle pour évaluation longueur atteinte intestinale
(hypersignal du contenu intestinal en T2)
•
Entéro-IRM permet un meilleur remplissage intestinal
•
Meilleure visualisation des ulcérations et des trajets fistuleux
•
Entéro-IRM: détection et localisation des segments atteints (MC) Se 100%
•
Utilité pour suivi évolutif
•
Problème: coût et accessibilité des machines
Maladie de Crohn en poussée inflammatoire. IRM coupe sagittale en écho
gradient dynamique T1 avec saturation de graisse après injection
intraveineuse de Gadolinium, montrant un épaississement pariétal iléal avec
réhaussement muqueux et oedème de la sous muqueuse
La RCH
•
ASP: mégacolon toxique = transverse > 6cm + disparition haustrations
•
Lavement baryté en double contraste: aspect granité (phase congestive)
aspect réticulé (ulcères superficiels), aspect tubulé (phase chronique), sténoses
•
Échographie: épaississement pariétal circonférenciel de la paroi colique sans
perte de la différentiation des couches et sans anomalie de la graisse périrectocolique
•
Scanner: peu utile car pas d’extension extra-murale, aspect tubulé, stratification
pariétale (muqueuse, œdème sous muqueux, réhaussement musculeuse), non
spécifiques, remaniements polypoïdes (formes chroniques), perforation+++
•
IRM: diagnostic de CSP
Abdomen sans préparation. Colite
ulcéreuse compliquée d’une colectasie.
Recto-colite hémorragique. Lavement baryté en double
contraste. Aspect de granité muqueux avec colon tubulé.
Cholangite sclérosante compliquant une recto-colite
Recto-colite hémorragique. Scanner. Epaississement
pariétal du colon sigmoïde avec aspect tubulé (flèche). hémorragique. Cholangio-IRM. Alternance de sténoses et
dilatations des voies biliaires intra-hépatiques
Crohn ano-périnéal
• IRM, écho-endorectale
• Fistules, abcès
• Exactitude diagnostic des fistules:
Examen sous AG
91%
Échographie
91%
IRM
87%
AG+écho
100%
AG+IRM
100%
Schwartz, Gastroenterology 2001
Imagerie: quel complément à l’endoscopie ?
• Diagnostic initial MICI: endoscopie +/- imagerie
conventionnelle
• Diagnostic complications MICI: imagerie
• Imagerie = complément à l’endoscopie dans le diagnostic et
le suivi des MICI
Vidéo-capsule
• Difficulté d’explorer l’intestin grêle
• Limites de l’exploration radiologique (tumeurs, lésions vasculaires)
• Limites de l’exploration endoscopique
• Modalités:
Patient à jeun depuis la veille au soir
Peut boire de l’eau 2 heures après le début de l’examen
Alimentation 4 heures après le début de l’examen
Symptomes du patient sur une feuille d’agenda
Contrôle du voyant lumineux par le patient durant l’examen
Prokinétiques ?
Préparation colique ? Pas de recommandations
Indications validées
• Saignement digestif sans cause retrouvée
– Capsule > entéroscopie poussée
– Suivi: VPP 80%
VPN 95%
• Surveillance des syndromes de polypose héréditaires (PAF, SPJ, PFJ)
– Intérêt de rechercher des lésions intestinales
• Surveillance de polyposes héréditaires (Lynch): non validé
Capsule et Crohn
• En cours d’évaluation
• Les limites des études disponibles (1,2) :
Evaluation de situations cliniques différentes
Nombre limité de patients
Beaucoup d’études rétrospectives non contrôlées
Comparaison avec Transit du Grêle alors que entéro-CT et
entéro- IRM sont plus performants
• Une conclusion établie :
Capsule M2A retrouve beaucoup plus de lésions
intestinales qu’attendu chez les patients avec maladie de Crohn
Une question : Influence réelle sur prise en charge
1 Costamagna et al. Gastroenterology 2002
2 Eliakim et al. Eur. J. Gastroentérol. Hépatol. 2002
Capsule et Crohn (2)
Les faits établis aujourd’hui:
– La capsule M2A n’a pas d’indication chez les patients avec une maladie
de Crohn de présentation typique
– La capsule M2A est utile devant une suspicion de maladie de Crohn ou
de récidive, avec un bilan endoscopique normal.
– La capsule M2A est utile pour contrôler l’efficacité d’une thérapeutique
immunosuppressive.
– La capsule M2A pourrait être utile pour détecter des lésions précoces
évoquant une récidive (étude en cours)
Autres techniques
• PET scan: détection activité de la maladie au niveau de l’iléon terminal et
du colon
Se 85% Spé 89%
• Scintigraphie au leucocytes marqués (Tc99): intérêt dans les suspicions
de suppuration intra-abdominale, distinction sténoses fibreuses et
inflammatoires, bilan lésions inflammatoires non accessibles à
l’endoscopie
• Alternative aux CI à l’endoscopie pour le diagnostic et la surveillance ?
Diagnostic différentiel
colon et iléo-colon
Causes infectieuses et parasitaires
•
Évolution aiguë ou subaiguë, pfs plus prolongée « MICI-like »
•
Campylobacter jejuni (RCH)
•
Salmonelles, shigelles, colibacilles entéro-invasifs: muqueuse
érythémateuse, hyperhémiée, avec dépôts de mucus
•
Yersinia enterolitica: MC (iléon terminal +/- colon dt et petites
ulcérations hémorragiques), évolution parfois prolongée avec manifs
articulaires et/ou cutanées
•
Escherichia coli 0157 H7: colite hémorragique, pfs ulcérations + enduit
fibrineux, surtout colon dt, vérotoxine dans les selles
•
Klebsiella oxytoca: colite hémorragique, limites nettes, rectum épargné,
culture des biopsies +++
•
Clostridium difficile: colite pseudomembraneuse, colite érosive,
rarement hémorragique (RCH)
Causes infectieuses et parasitaires (2)
• Rectite à gonocoques, treponema pallidum, chlamydia, herpes virus
– Homosexuels
• Colite à CMV chez les sujets VIH+ (RCH)
• Tuberculose iléo-caecale ou colique (MC): ulcérations, pseudopolypes,
sténoses, atteinte pluri-segmentaire, grêle, colon anus, diagnostic difficile,
traitement d’épreuve pfs nécessaire
• Amibiase colique (MC): ulcérations à l’emporte pièce, pfs aphtoïdes, +/sténoses, biopsies+++
• Schistosomiase, balantidium coli, strongyloïdes stercoralis: RCH
Autres causes
• Saignement hémorroïdaire, IBS parfois évoqué devant un rectite
hémorragique ou une MC d’intensité légère
• Sigmoïdite diverticulaire: MC
• Colite ischémique: MC
• Colites médicamenteuses: vasoconstricteurs (ergotamine, OP,
amphétamines, digitaliques) ou non (AINS++, phénotiazines,
méthotrexate, pénicillamine, aspirine, alpha-méthyl-dopa)
• Colites toxiques (cocaïnes) ou chimiques (ac acétique…)
• Behcet, vascularite, lymphome diffus, colite neutropénique,
post-radique, collagène…
conclusions
•
Faisceau d’arguments cliniques, biologiques, endoscopiques,
anatomopathologiques et morphologiques
•
Forme clinique typique: endoscopie +/- imagerie « classique »
•
Forme clinique atypique: capsule et imagerie « non classique », dont
les validités et indications restent à préciser
•
Importance du diagnostic différentiel
•
Importance de l’évolution et de la réponse au traitement
•
Penser au dépistage de la dysplasie dans la surveillance, avec
utilisation de colorations, spectroscopie (?)
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