Physiopathologie
L'infarctus résulte d'une THROMBOSE CORONAIRE
AIGUË, elle-même secondaire à une fracture de plaque
d’athérome (au niveau de l’intima de l’artère) entraînant
l'agrégation plaquettaire puis l'occlusion coronaire.
Les conséquences myocardiques sont la DESTRUCTION
CELLULAIRE se propageant de l'endocarde jusqu'à
l'épicarde.
La nécrose myocardique entraîne une altération de la
fonction pompe du ventricule gauche (insuffisance
ventriculaire gauche, parfois insuffisance ventriculaire
droite) dès qu'elle atteint ou dépasse 20% du myocarde ;
elle est incompatible avec la survie lorsqu'elle atteint 40%
de la masse myocardique (choc cardiogénique).
La conséquence de cette nécrose est l'apparition d'une zone
myocardique fibreuse non contractile.