Parties 3-4-5 entreprise M1 STIC

publicité
Connaissance de
l ’entreprise
Partie 3
Stratégie Production :
de la mise en œuvre au produit
fini
Connaissance de l’ Entreprise - UB - M1 STIC – Partie 3-4-5
L ’environnement industriel




Dans toute entreprise, il est nécessaire de définir
l ’environnement industriel en terme de cadres et
contraintes, concurrence, défi industriel par rapport à
différents échanges :
des flux d ’informations surabondantes, informelles,
dispersées sur les concurrents, clients, fournisseurs, sur la
technologie
des flux physiques relatifs aux besoins en produits
quantitatifs et qualitatifs, actuels et futurs
Pour définir et comprendre l ’environnement industriel, le modèle
de PORTER est largement utilisé.
Le modèle de PORTER
Technologies
Fournisseurs
Clients
Domaines Activités
Nouveaux
Statégiques Entreprise
+
Concurrents
entrants
Barrières
Exemple : Société de fabrication de sacs en
plastique
Machines
Polyéthylène
Matières
Technologies
Boutiques
Grande
distribution
Fournisseurs
Clients
Industrie
Domaines Activités
Nouveaux
Statégiques Entreprise
+
Concurrents
entrants
Extrudeurs, Fabricants de machine,
cetrains clients (enveloppes)
Banques,
Poste,
Institutionnels
Evolution de l ’environnement
industriel
Economie de Production
Période
Années 45-75
de référence
« les 30 glorieuses
Caractéristiques
différentes
Offre  Demande
Facteurs clés
Savoir produire
de succès
et pouvoir produire
Finalité gestion
Calculer coûts pour fixer prix
Economie de Marché
Après 1975
Offre > Demande
Situation de surcapacité
de production
Concurrence forte
Savoir appréhender et
comprendre les signaux
du marché. Concentrer
investissements sur couples
marché/produits bien déterminés
Calculer marge pour savoir sur
quel couple investir
L ’économie de marché ou
d ’environnement

Avec l ’économie de marché ou d ’environnement, on
assiste à un retournement du rapport de force entre
l ’OFFRE et la DEMANDE

En économie de production :
Prix de Vente = Coût de Revient + Marge



En économie d ’environnement :
Coût de revient = Prix de Vente - Marge
Les conséquences de l ’économie
de marché





Les conséquences du retournement de rapport de force
offre/demande sont diverses :
Réduction de la rentabilité
Nouvelles attitudes des clients
Mondialisation de l ’économie
Comment la production peut-elle s ’adapter à ces
nouvelles exigences ?
Les adaptations de la production à
l ’économie de marché

Rentabilité :


Recherche de réductions significatives des coûts directs (conception,
réalisation produits) et indirects liés à l ’organisation (structures, stocks …)
Remise en cause des modes d ’organisation industrielle

Clients :


En face d ’exigences (délai, qualité, prix, service), segmentation pour coller
aux besoins fluctuants de la clientèle.
Réduction de la durée de vie des produits
Elargissement de l ’offre

Mondialisation :


Produits à plus forte valeur ajoutée, innovation, mode
Personnel plus flexible, qualification, formation, rénumération
Investissement permettant la flexibilité

Délocalisation


Les avantages compétititifs

Une entreprise peut être concurrentielle sur les points
suivants :

Prix (coûts)
Qualité (conformité produits, réception clients)
Rapidité livraison
Respect délai
Flexibilité (capacité d ’adaptation aux variations de la demande en
diversité et en volume)
Conception produit (technologie, gamme, variante, options)
Service après-vente
Image (entreprise, produit)








Selon les cas, il s ’agit d ’Avantage Qualifiant (indispensable
pour être présent sur le marché) et d ’Avantage Gagnant (pour
enlever les commandes)
La chaîne logistique de production
Commande
CLIENTS
Livraison
Stocks
Fournisseurs
Stocks
Distributeurs
Livraison
Commande
Fabrication PD
O.F.
Commandes
Appro. MP
Stocks PF
Centre logistique
Stocks
MP Usines
Montage
Stocks
PD Usines
O.F.
La production dans son environnement
R§D
Stocks rechange
MAINTENANCE
Stocks PF
VENTES
Définition Produit
Analyse de la valeur
PRODUCTION
Stocks MP
Contrôle PF
En-cours
APRES-VENTE
ACHATS
Contrôle réception
QUALITE
Stocks rechange
Contrôle fabrication
Le coût de revient


Le coût de revient d ’une pièce dépend :
du coût d ’achat de la matière affecté d ’un coût
d ’approvisionnement

du nombre d ’heures nécessaires pour produire et contrôler
la pièce, affecté d ’un coût horaire de production

CR=(matière x coût appro) + (nb heure x taux horaire)
La démarche Qualité
ZERO DEFAUT
Démarche qualité
Produit
Politique
Qualité
Le comportement Qualité
Homme positif
ZERO DEFAUT
PREVENIR
IMAGINER
les causes essentielles
CORRIGER
mesures correctives
ANALYSER
rechercher les causes directes
PALLIER
ASSUMER
Homme négatif
empêcher que le problème arrive
JUSTIFIER
ACCUSER
NIER
IGNORER
agir sur l ’effet
c ’est ma responsabilité
je n ’ai pas le temps
c ’est la faute des autres
ce n ’est pas vrai
je ne savais pas
L ’approvisionnement
Quantité
Seuil d ’alerte ou point de
Prévision
conso
commande
Stock sécurité aval
Stock sécurité
Délai
réappro
Livres sur la gestion de
production
Gestion industrielle et performances
Gilles Lasnier, 2001, Hermès
La gestion de production
Anne Gratacap, 1999, Dunod
Des outils pour la gestion de production industrielle
JL. Brizzard, M. Polizzi, 1990, AFNOR Gestion
Connaissance de
l ’entreprise
Partie 4
Stratégie Marketing :
de la création au lancement de
nouveaux produits
Le marketing : pourquoi ?

Pour comprendre l’évolution de la fonction
marketing, il faut comprendre l’évolution du
contexte économique.
Trois étapes principales sont à distinguer :
l’économie de distribution
l’économie de marché

l’économie d’environnement



L’économie de production
OFFRE
DEMANDE

En économie de production, l’offre est inférieure à la demande.

Il suffit à l’entreprise de savoir ou pouvoir produire pour réussir :

- les mentalités : on domine le client

- la fonction commerciale : inexistante !!!

- à la rigueur : administration des ventes

Type de management : faire fonctionner l’outil de production
L’économie de distribution
Entreprise
OFFRE
DEMANDE
AGIR
Marche






En économie de distribution, l’offre est égale à la demande.
L’entreprise connaît les premières difficultés pour écouler ses
produits.
Il ne suffit plus de savoir produire:
- il faut savoir vendre
- il faut savoir agir sur le marché
Type de management : faire fonctionner l’outil de production,
organiser et gérer l’entreprise, s’ouvrir sur le marché, agir sur le
marché
Agir sur le marché
Entreprise
VENTE
PUBLICITE
PROMOTION
Marche




Actions volontaristes de l’entreprise qui va mettre en œuvre
des outils d’action commerciale :
VENTE : on sort les produits de l’entreprise
PROMOTION DES VENTES : on amène les produits ou les
services là où passe le consommateur
PUBLICITE : on attire le consommateur vers les produits ou
les services
L’économie de marché
Entreprise
OFFRE
DEMANDE
AGIR
OBSERVER
AJUSTER
Marche






En économie de marché, l’offre est supérieure à la demande.
L’entreprise ne peut plus se contenter d’une simple action sur le
marché.
Savoir produire et vendre ne suffit plus.
L’entreprise doit communiquer avec son marché.
La fonction marketing doit observer le marché, pour élaborer des
propositions appropriées à l’entreprise et au marché.
Type de management : Améliorer chacune des fonctions de
l’entreprise, faire travailler ensemble les différentes fonctions,
communiquer avec les marchés pour élaborer des propositions.
L’économie d’environnement
Techniques
Politiques
OFFRE
DEMANDE
Psychologiques
Economiques
Sociologiques







En économie d’environnement, l’offre est supérieure à la demande
(idem économie de marché) mais l’entreprise est dépendante de son
milieu et des facteurs :
- techniques : apparition de nouvelles technologies
- économiques : politique monétaire, évolution produits et pouvoir
d’achat
- sociologiques : groupe de pression, styles de vie
- psychologiques : atomisation des marchés
- politiques : intervention et régulation des pouvoirs publics
L’environnement est devenu incertain et déstabilisé
Le marketing, c’est quoi ?
Entreprise
Clients
SATISFACTION
Autres
partenaires


Quels sont les buts du marketing ?
- Augmenter la satisfaction de l’entreprise en
augmentant la satisfaction des clients (fidélisation) et
des autres partenaires économiques du marché
Le marketing : outil de gestion
Finances
R. et D.
Marketing
INTERACTIVITE
Production
Commercial
R. H.

Le marketing est un outil de gestion au service de
l’entreprise pour lui permettre d’être plus performante en
économie de marché et en économie d’environnement.
Définition du marketing








Pour optimiser les profits de l ’entreprise, la pratique du marketing
consiste à construire son offre, compte tenu de la demande, du jeu
des autres et des moyens dont on dispose dans un cadre donné :
- optimiser les profits de l ’entreprise : profits entendus dans le sens
de « finalités de l ’entreprise »
- le marketing est un outil de gestion, une fonction de l ’entreprise qui
doit évoluer au sein de l ’entreprise en pleine interactivité avec les
autres fonctions.
- une construction de l ’offre, attachée à l ’analyse de nombreuses
informations, traduction du processus volontariste dans l ’entreprise
- une demande selon les informations relatives aux clients finaux
- le jeu des autres : informations relatives à la concurrence, aux
positions des concurrents sur le marché et aux différents partenaires
économiques
- le moyens : humain, financier, production, commercial, RetD,...
- le cadre de référence fondamental de l ’entreprise
Qu ’est ce qu ’une étude de marché ?

Définition : La recherche en marketing réside dans la collecte, le
traitement et l ’interprétation systématique et objective des
informations nécessaires à la prise de décision.
Etape 1
Formulation du problème
CONCEPTION
Etape 2
Définition de la méthodologie
Etape 3
Collecte des informations
EXECUTION
Etape 4
Traitement et interprétation
des informations
Etape 5
Exploitation opérationnelle
EXPLOITATION
Les grands types d ’action
commerciale


Stimulation de la demande - PULL : attirer les consommateurs
vers l ’offre de l ’entreprise
Action de vente - PUSH : pousser les produits de l ’entreprise vers
les consommateurs directement, ou par l ’intermédiaire de la
distribution
Entreprise
Entreprise
PULL
Action Force de Vente
PUSH
Distribution
Consommateur
Demande
Distribution
Consommateur
L ’action commerciale en milieu
grand public
Vente
Relations publiques
Merchandising
Entreprise
Publicité
Promotion
Marketing direct
Connaissance
de la demande
Connaissance
de la distribution
Distribution
Consommation
Connaissance
de l ’action de distribution
L ’action commerciale en milieu
industriel
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


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

Les caractéristiques du marché :
- le produit est vendu à une organisation
- le marché est concentré
- le produit a souvent un caractère durable
- le processus d ’achat est rationalisé
L ’action commerciale :
- agir sur chaque client considéré comme un micro-marché
- centrer l ’action commerciale autour de la force de vente
- développer tous les appuis possibles à l ’action de la force de
vente (publicité, marketing direct)
Les principaux outils de l ’action
commerciale





Les principaux outils de l ’action commerciale
sont les suivants :
- la force de vente
- la publicité
- la promotion des ventes
- le marketing direct
L ’efficacité de la force de vente






L ’efficacité de la force de vente passe par la mise en place d ’un
système qui comprend :
- la mise en place d ’une structure pour les choix qualitatifs
d ’organisation (géographique, canaux de distribution, marchés) et
les choix quantitatifs (nombre de vendeurs)
- la formation permanente de la force de vente
- l ’animation à travers le plan annuel (objectifs de vente, moyens
alloués), le rôle de l ’encadrement, le mode de rénumération, le
système de management
- les outils pour la prospection (plaquettes, échantillons,
démonstrations), pour l ’information (concurrence, société,
clients)
- une interface de qualité avec l ’administration des ventes
Le but de la publicité
Technique
de communication
Avec
une
cible
Dans le but
de provoquer
des changements
de notoriété
de motivation
d’attitudes
de comportement
Le circuit de la publicité
ANNONCEUR
CIBLE
Objectifs
Budget
AGENCE
Message
Media
Plan campagne
Contrôle
La promotion des ventes
Ensemble de
techniques
qui ont pour but
d ’inciter les consommateurs
et/ou les distributeurs
à acheter
par des actions
limitées dans le temps
offrant un avantage
supplémentaire spécifique
dans un objectif
à court terme
Caractéristiques de la promotion
des ventes






Elle agit plus vite que la publicité
Elle ne contribue pas à augmenter les ventes à long terme
Les acheteurs fidèles ne modifient pas leur comportement
Certains outils engendrent plus de fidélité que d ’autres
Elle accroît son efficacité quand elle est combinée avec une action
publicitaire
Techniques de promotion de ventes : bons de réduction, offres
spéciales, primes d ’échantillons, remises de quantité, discount,
cadeaux et avantages, incentives, ...
Le marketing direct











Toute action de communication atteignant directement et
personnellement les cibles :
- mailing
- phoning
- presse
- internet, fax
Les facteurs favorables au développement du marketing direct
:
- dispersion des clients à stimuler au moment de la commande
- meilleure information des acheteurs
- réduction du temps de travail
- réduction des temps et coûts des déplacements
- difficulté à trouver des vendeurs
Ouvrages sur le marketing
Philip KOTLER, Bernard DUBOIS, Marketing
Management, 10eme édition, Publi-Union, 2000
Jacques LENDREVIE, Denis LINDON,
Mercator : Théorie et pratique du marketing,
6eme édition, Dalloz, 2000
Paul MILLIER, Marketing industriel :
L ’étude des marchés qui n ’existent pas
encore, Editions d ’organisation, 2002
Connaissance de
l ’entreprise
Partie 5
Stratégie Commerciale :
de la promotion à la vente
La transaction commerciale
La transaction commerciale classique correspond au schéma
suivant :
le produit
ACHETEUR
VENDEUR
le paiement
Cas particulier de la transaction internationale :
le produit
IMPORTATEUR
EXPORTATEUR
le paiement
Les acteurs internes à l ’entreprise





La transaction commerciale fait intervenir de nombreux
acteurs dans l ’entreprise :
- le commercial à qui revient la charge de définir « l ’offre
solution » qui répondra le mieux aux attentes de son client
- le juriste qui vérifie l ’adéquation des contrats à la volonté
des parties, à leurs exigences de sécurité et au cadre juridique
choisi comme référence
- le financier qui est soucieux de préserver l ’équilibre de
l’entreprise, tant pendant la durée de réalisation du contrat
qu ’au cours de la période de crédit
- le logisticien qui doit organiser les flux physiques et les flux
d ’informations de façon à optimiser le service rendu à la
clientèle dans le cadre des coûts prévus pour la transaction
Les acteurs externes à
l ’entreprise





La transaction commerciale fait aussi intervenir de nombreux
acteurs externes à l ’entreprise :
- les banquiers qui interviennent lors du paiement et offrent leurs
services en matière de financement et de couverture des risques
- les transitaires qui jouent un rôle déterminant lors de
l ’expédition des marchandises
- les assureurs sur qui l ’entreprise transfère une partie des
risques de la transaction
- les administrations qui peuvent aider l ’exportateur dans le cadre
des politiques de soutien au commerce extérieur ou s ’intéresser à
la transaction en application des législations douanières, fiscales
...
Les acteurs de la transaction
commerciale
le commercial
le juriste
le produit
ACHETEUR
le financier
le logisticien
le commercial
le juriste
VENDEUR
le paiement
Banquiers
Assureurs
le financier
le logisticien
Administrations
Administrations
Transitaires
L ’objet de la transaction :
le produit







On appelle produit tout ce qui peut être offert sur un marché.
Selon la nature des produits, la réflexion marketing (ou
mercatique), l ’approche des marchés, les techniques de
commercialisation, la logistique à mettre en œuvre sont à
adapter.
On distingue quatre types de produits :
- les biens industriels
- les biens de consommation
- les services
- les transferts de technologie
Les biens industriels
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
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
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
Les produits industriels interviennent de deux façons dans le
processus de fabrication :
- comme investissements (renouvellement et développement de la
capacité de production de l ’entreprise)
- comme éléments du processus de production
On distingue différents types de biens industriels :
- les matières premières et produits de base
- les pièces détachées et les composants
- les fournitures industrielles (biens consommables)
- les biens d ’équipement légers (machines-outils, stockage,
manutention,…)
- les biens d ’équipement lourds (avion, centre d ’usinage, usines clés
en main,…)
La transaction commerciale varie selon le type de bien industriel
Les biens de consommation






Pour les biens de consommation, la classification suivante est
proposée :
- les produits d ’achat courant : pour ce type d ’achat, le
consommateur est « passif ». Biens non durables de faible valeur
unitaire.
- les produits d ’achat réfléchi : dans ce cas, le consommateur agit.
Recherche d ’informations, comparaison des caractéristiques et des
prix.
- les produits de spécialité : produits à caractéristiques et image
uniques. L ’acheteur recherche le produit autant que la réponse à un
besoin. Le produit est porteur d ’un signe qui lui permet de
s ’identifier à un groupe auquel il souhaite appartenir.
- les produits non recherchés : ces produits nécessitent une approche
très particulière. Produits nouveaux ou produits non perçus comme
réponse à un besoin.
Les techniques de commercialisation sont très différentes selon les
produits.
Les services



Les activités de service sont très diversifiées et hétérogènes
ce qui rend une classification difficile. Parmi les plus
importantes :
- banque, assurance, sous-traitance, interim, consulting,
négoce, ingéniérie, transport, …
Il est intéressant de comparer une transaction portant sur un
bien et sur un service :
Un bien
Pour l ’acheteur, il y a production
d ’utilité à travers l ’usage
qu ’il peut faire du bien acquis
Transfert de propriété
Ex : achat d ’un véhicule pour le
transport des produits de l ’entreprise
Un service
Pour l ’acheteur, il y a production
d ’utilité comme résultat direct
de la prestation fournie
Pas de transfert de propriété
Ex : achat d ’une prestation
pour le transport de marchandise
Les transferts de technologie

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




Un transfert de technologie correspond à une cession à titre
onéreux d ’un savoir ou (et) d ’une expérience sous une forme qui
permet au client leur valorisation.
Le transfert de technologie peut s ’effectuer sous différentes
formes :
- cession de licence (pour l ’utilisation d ’un brevet d ’invention)
- conclusion de contrats d ’assistance technique et de conseil
- accords de coopération et de joint-venture
- contrats de formation professionnelle
Les contrats commerciaux pour les transferts de technologie sont
très pointus et font appel à des cabinets spécialisés.
Le prix du produit



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


Le prix du produit tient compte de deux facteurs :
- la situation sur le marché (prix pratiqué par la concurrence)
- le coût de revient du produit ou de l ’offre faite à l ’acheteur
Le prix doit aussi éventuellement tenir compte d ’autres
paramètres :
- les frais de transport des marchandises (INCOTERMS)
- les risques de perte ou de dommage pendant le transport
- les opérations douanières d ’exportation
Le paiement, avec quoi ?



Différents types de paiement sont envisageables dans le cadre de
la transaction commerciale :
- le paiement en monnaie : pour les transactions internationales, le
choix d ’une devise doit être effectué. Ceci suppose une gestion
de trésorerie en devise, ainsi qu ’une gestion de risque des
changes. Le choix de la devise se fait par rapport à l ’étendue de la
cotation de la devise, la stabilité de la devise, la disponibilité de la
devise dans le pays de l ’acheteur;
- le paiement en nature ou compensation : ce type de paiement est
demandé par les pays qui ne disposent pas de devises
indispensables au règlement de la transaction.
Le paiement, quand ?





Les conditions de paiement doivent être définies avant l ’achat
du produit. Différentes possibilités existent :
- l ’acompte : il n ’y a paiement d ’acompte que lorsque la
nature ou l ’importance du contrat (biens d ’équipement,
fabrication spéciale …) nécessite un délai de fabrication.
L ’acompte est une sécurité pour le vendeur (exportateur) et
une prise de risque pour l ’acheteur (importateur).
- le paiement comptant défini par le contrat de vente
- le paiement à crédit : délai de paiement variant de 30 à 120
jours pour les ventes de petit équipement, plus long pour les
biens d ’équipement.
Selon le mode de paiement, l ’entreprise doit adapter le
financement des opérations commerciales.
Le paiement, comment ?




Les modalités de paiement précisent la manière dont le
vendeur (l ’exportateur) entend se faire payer :
- les intruments de paiement
Dans une vente nationale, le vendeur envoie une facture à son
client. Le client paie en adressant un chèque ou en donnant
ordre à sa banque d ’effectuer un virement.
En commerce international, les techniques basées sur les
transmissions informatiques sont favorisées (SWIFT : Society
for Worlwide Interbank Financial Telecommunication)
Les techniques de paiement




Choisir une technique de paiement, c ’est décider de la façon
dont sera collecté l ’instrument de paiement. Par ordre de
sécurité croissante, il existe trois formes de paiement :
- l ’encaissement simple ou paiement sur facture lorsque le
vendeur (l ’exportateur) envoie sa facture en le priant de régler
à l ’échéance. Le paiement à l ’enlèvement du matériel peut
aussi exister si doute sur le client.
- la remise documentaire lorsque le vendeur (exportateur) fait
transiter par la banque les documents indispensables à la
prise en charge des marchandises. Ceux ci seront remis à
l ’acheteur contre paiement.
- le crédit documentaire lorsque la banque de l ’acheteur
s ’engage par écrit à payer dés que les conditions
(présentation des documents, délais) fixées lors de
l ’ouverture du crédit documentaire ont été respectées.
L ’organisation commerciale
COMMERCIAL
Marketing
Définition Stratégie
Développement (I)
Définition Stratégie
Développement (II)
Vente étranger
Ventes
Expéditions
Fabrication
Innovation
Etude
marché
ADMINISTRATION
Personnel
Contrat
personnel
expatrié
Mailing
enquêtes
publicité
choix circuits
Ventes
Animation
vendeurs
Juridique
Conditions
générales
de vente
Suivi
des ventes
Instruction
des
réclamations
Instruction
des
réclamations
Instruction
des
réclamations
Choix des
transitaires
ordonnancement
commandes
Recouvrement
créances
Financier
Contrats de
vente et
d ’agents
Choix des
vendeurs
(revendeurs)
Expédition
commandes
Facturation
Administratif
PRODUCTION
Mise en place
mode paiement
Recouvrement
contentieux
Facturation
Profil de différents postes commerciaux





L ’assistant : il assure le lien permanent avec le client, gère les
commandes, coordonne la communication avec les vendeurs,
organise leur planning de déplacement
Le vendeur : il anime les réseaux de vente, assure le suivi des
paiements, donne des informations techniques et commerciales sur la
concurrence, prospecte et vend, assure le suivi administratif des
commandes
Le chef de zone : il anime une zone définie, applique la politique
commerciale, anime la force de vente avec des objectifs, gère les
clients importants, analyse les marchés, transmet les informations à
la direction commerciale et participe à la stratégie commerciale
Le chef de produit : il est le promoteur et défenseur de la marque et
des produits auprès des vendeurs et parfois des clients, réalise les
études de marché, élabore la stratégie produit, propose et gère le
budget marketing.
Le directeur commercial : il prépare les objectifs à réaliser, les études
de marché pour les nouveaux produits, est responsable de la
stratégie mise en œuvre et des résultats obtenus, est responsable du
budget publicité, reçoit les clients importants.
Les réseaux de vente
Selon la stratégie commerciale adoptée, différents types de distribution
SOLUTIONS
OPTIONS
des produits peuvent être adoptés :
Maîtrise totale
Maîtrise partielle
Maîtrise réduite
ou nulle
Vente en
maîtrise complète
Vente en
coopération
Vente par
intermédiaires
Filiale
Succursale
Agents
commissionnés
Représentants
salariés
Vente directe
Groupement
d ’exportateurs
Franchise
Commissionnaires
exportateurs
Portage
Joint-ventures
Importateurs et
concessionnaires
Vente
indirecte
Bureaux et
centrales d ’achats
Cession licence
Les incoterms
le transfert de risques
Les incoterms
précisent
le transfert des frais
Les obligations documentaires
du vendeur
EX WORKS … NAMED PLACE (EXW) : le vendeur livre dans ses locaux le
Vendeur
Magasin
GRUE
douane
GRUE
produit à l ’acheteur qui prend les risques et les frais pour l ’acheminement
FREE ON BOARD (FOB) : le vendeur prend en charge le dédouanement, livre
les marchandises à bord. L ’acheteur choisit le transporteur et supporte les
risques à partir du moment où les marchandises sont à bord
douane
Acheteur
La prospection commerciale
Axe des coûts
Au plus élevé
Du plus faible
Publi
Télepros
Missions
postage
pection
France
Moyenne
Invitation
Missions
Salons
Salons
Etranger
France
Etranger
Très forte
Axe de l ’efficacité commerciale
L ’Espace Economique Européen
AELE : Association Européenne de Libre Echange
Les espaces économiques
L'Union européenne (UE) est née le 9 mai 1950, lorsque la France a
proposé officiellement de réaliser "les premières assises concrètes
d'une Fédération européenne". Six pays (Belgique, Allemagne,
France, Italie, Luxembourg et Pays Bas) ont adhéré dès l'origine.
Aujourd'hui, après quatre vagues d'adhésion successives (1973 :
Danemark, Irlande et Royaume Uni; 1981 : Grèce; 1986 : Espagne
et Portugal; 1995 : Autriche, Finlande et Suède), l'Union
européenne compte quinze États membres et se prépare à
l'adhésion de treize pays d'Europe orientale et septentrionale
ALENA : En janvier 1994, le Canada, les États-Unis et le Mexique
ont lancé l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et
formé ainsi la plus vaste zone de libre-échange du monde
Les espaces économiques
L ’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l ’Uruguay ont créé
en 1991 le Mercosur, en prenant modèle sur le traité de
Rome pour le marché commun européen. La CEE et le
Mercosur ont signé un accord de coopération en 1995.
Depuis 1991, l ’APEC regroupe 18 pays riverains du Pacifique (Australie, Brunei,
Canada, Chine, Indonésie, Japon, Corée du Sud, USA, Malaisie, Mexique,
Nouvelle Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Philipines, Singapour, Taïwan,
Thaïlande)
L ’APEC
Le commerce extérieur
DREE : Direction des Relations Economiques
Extérieurs
www.commerce-exterieur.gouv.fr
Grâce à ses 166 missions économiques (PEE) implantés dans 118 pays, à ses
24 directions régionales du commerce extérieur et avec l'appui de
nombreux organismes publics ou privés (Centre français du commerce
extérieur, UBIFrance, Chambres de commerce et d'industrie en France et à
l'étranger, fédérations professionnelles, conseillers du commerce
extérieur...), la DREE diffuse aux pouvoirs publics et à l'ensemble des
acteurs du développement international les informations économiques et
commerciales collectées dans le monde entier et assure, en matière
d'intelligence économique, la coordination d'un réseau de veille
économique et commerciale
L ’assurance
Compagnie Française d ’Assurance pour le
Commerce Extérieur
www.coface.fr
Société nationale créée pour garantir la bonne fin des opérations de
commerce extérieur, la COFACE protège contre le risque d ’insolvabilité des
débiteurs étrangers (domaine de l ’assurance-crédit).
Elle peut également aider à renforcer l ’efficacité d ’une prospection
(assurance-prospection ou assurance-foire), prémunir l ’exportateur contre
les pertes résultant des variations monétaires, avec la garantie de changes,
protéger les investissements à l ’étranger.
La promotion
UBIFrance (ex ACTIM) : Agence Française pour
le Développement International des entreprises
www.ubifrance.com
Réaliser et coordonner des actions de promotion destinées à préparer et à
favoriser le développement international des entreprises françaises
Promouvoir la technologie et les produits français à l'étranger
Diffuser des informations sur les technologies et les produits français dans la
presse professionnelle internationale.
Faciliter l'implantation des entreprises françaises à l'étranger
Les organisations internationales
www.wto.org/french/
Le GATT et le Conseil du commerce des marchandises
L'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) régit le commerce
international des marchandises. C'est le Conseil du commerce des marchandises,
composé de représentants de tous les pays Membres de l'OMC, qui veille au
fonctionnement du GATT.
Le Conseil du commerce des marchandises chapeaute onze comités qui s'occupent
chacun d'un sujet précis (agriculture, accès aux marchés, subventions, mesures
antidumping, etc.). Ces comités sont eux aussi composés de représentants de tous les
pays membres.
Les organisations internationales
www.imf.org
Le FMI a vu le jour en juillet 1994 à une conférence des Nations Unies qui s'est tenue à
Bretton Woods (New Hampshire, États-Unis), et au cours de laquelle les représentants
de 45 gouvernements sont convenus d'un cadre de coopération économique conçu
pour prévenir le retour aux politiques économiques désastreuses qui avaient contribué
à la Grande Dépression des années 30. L'article I des statuts du FMI stipule que ses
buts sont les suivants : encourager la coopération monétaire internationale; faciliter
l'expansion et l'accroissement harmonieux du commerce mondial; promouvoir la
stabilité des changes; aider à établir un système multilatéral de paiements; mettre
temporairement, moyennant des garanties adéquates, ses ressources générales à la
disposition des États membres qui font face à des difficultés de balance des paiements.
Plus généralement, et conformément à ses autres buts, le FMI a pour responsabilité
d'assurer la stabilité du système financier international.
Les organisations internationales
Organisation de Coopération et Développement
Economiques
www.oecd.org
L ’origine de l ’OCDE remonte au plan Marshall. Créée pour accélérer la
reconstruction de l ’Europe, elle fit adpoter un code de libération des échanges qui fixait
les conditions d ’une suppression progressive des barrières douanières.
Elle est devenue un lieu de rencontres des pays développés. Elle comprend aujourd ’hui
outre les pays européens, les USA, le Canada et le Japon.
L ’OCDE consacre son activité à l ’étude de la conjoncture économique, à la
coordination de l ’aide aux pays pauvres, à l ’étude des obstacles tarifaires
Sources d ’information
Centre Français du Commerce Extérieur
10 Avenue d ’Iéna - 75016 Paris
Tel : 01 40 73 30 00 Fax : 01 40 73 39 79
www.cfce.fr
Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie
139 Rue de Bercy
Paris 12e
www.industrie.gouv.fr
Sources d ’information
BOAMP : Bulletin officiel des attributions de
marchés publics
www.journal-officiel.gouv.fr/boamp/
Nom et adresse officiels de la personne publique : Institut national polytechnique.
Personne responsable du marché : M. le président de l'I.N.P.G., 46, avenue Félix-Viallet, 38031 Grenoble Cedex 1
Objet du marché : équipement comprenant un générateur de signaux vectoriels et un analyseur de signaux vectoriels pour
la qualification des émetteurs/récepteurs de 3e génération.
JOCE : Journal officiel des communautés européennes
www.ted.eur-op.eu.int
SE-Lund: Appareils de contrôle et d''essai 02/S 144-113599
Pouvoir adjudicateur: MA-Skåne, Att: Jönsson , MA-Skåne Box 1, S- 221 00 Lund. 3.
Critères d'attribution: L'offre la plus intéressante, appréciée sur la base: de la qualité, du coût d'utilisation, d'autres critères.
Prix: 6600000 SEK.
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