Evaluation de l`apprentissage

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PORCHER, L. (org).
L’évaluation en didactique
des langues et des cultures.
Revue ELA : Paris. Oct-déc.
1990
Discipline: Évaluation des apprentissages en didactiques des langues
Professeur: Patrick CHARDENET
Étudiante: Suélen Maria ROCHA
Mai 2012
Etudes de linguistique appliquée : revue de
didactologie des langues-cultures (ELA)
• Créée par Bernard Quemada en 1961, la
revue ELA a vocation durable à publier des
travaux de recherche, de formation,
d'information visant à promouvoir et
développer l'accès aux langues-cultures,
étrangères et maternelles.
• Trimestriel
ÉLA – numéro 80
• L’évaluation en didactique des langues et
des cultures
• 8 articles et 1 entretien
• Même s’il s’agit d’une publication des
années 90, les questions sont aujourd’hui
encore posées chez la didactique des
langues. La problématique mentionnée y
revient toujours
• Les rapports entre
enseignants, apprenants et
institution est en train de se
réorganiser.
L’apprenant
• Nouveau rôle de l’apprenant :
indépendance par rapport au systhème
éducatif ; affranchissement de rapports
hiérarchiques de type scolaire ;
changements fondamentaux des nouvelles
générations (ils se servent de la
technologie, ils sont autonomes et
pragmatiques)
L’enseignant
• il doit développer des stratégies visant
former l’apprenant à l’autoévaluation ;
attentif et observateur pour guider
l’apprenant selon son rythme vers
l’autonomie. Cela exige un savoir-faire du
prof et aussi une formation
psychologique ; bien sélectionner les
matériels
L’évaluation des apprentissages en langue
étrangère. Par Louis PORCHER
• Évaluer ce qui a été enseigné au
détriment de ce qui doit être su.
• Les modes d’évaluation plus utilisés:
vérification d’une compétence
académique
Problématique : la forme de l’évaluation
Les transformations externes de
l’apprentissage des langues
• Les voyages et les déplacements
Les transformations externes de
l’apprentissage des langues
• Les médias: transport d’information
Transformation des apprenants
• Domestication des
médias par
l’individualisation de
leur usage, chacun
trace librement le
chemin qu’il veut
suivre. Ils sont un
instrument
d’autonomisation
Transformation des apprenants
Les apprenants sont:
Usagers
Pragmatiques
Pressés
Ils veulent se faire tester
“Pour apprendre à conduire il faut vite se
mettre au volant »
Le surgissement des auto-apprentissages
• Cet apprenant vise à une compétence déterminé et limitée pour
un usage précis qui ne commande nullement qu’il aboutisse à
une maîtrise achevée de la langue,
• Il est pressé,
• il veut rentabiliser son temps d’apprentissage,
• Il privilégie le simple, communication de survie,
• Prêt-à-porter,
• Forte orientation vers le vocabulaire (appui), phrases à
mémoriser,
• Tests , un moyen de vérifier l’apprentissage. Exercices autocorrectifs,
• Ils ne vont pas à la classe,
• Cours par téléphone, télé, radio,
• L’une des difficutés de l’auto-apprentissage c’est l’évaluation
Un nouvel enjeux : les apprentissages
précoces
• Internationalisation croissante des
professions et loisirs. Tendance à
enseigner les langues dès l’école
primaire.
• Multiplication des marchands de langue.
• Problème de formation : qui va les
enseigner ? le prof de l’école secondaire
ou l’enseignant spécialisé ? Les éditeurs
n’ont rien préparé.
• L’évaluation revient avec toute sa force :
compétence sociale
Des habits neufs pour l’évaluation
• L’évaluation, elle reste beaucoup moins développé que les
aspects de méthodologie pédagogique.
• Et pourtant, c’est le processus véritablement régulateur de
l’enseignement.
• L’institution fixe elle-même ce qu’elle prétendait contrôler et la
manière dont elle prétendait le faire.
• Vous pouviez être un excellent élève, avec des bonnes notes tout
en étant strictement incapable de pratiquer la langue.
• On évalue beaucoup plus l’enseignement que l’apprentissage: la
conformité au détriment de la compétence ; l’académique que le
savoir-faire.
• Si l’instituition perd son monopole de certification, elle perd la
dernière pierre de sa couronne. Voilà sa position socialement
stratégique
L’évaluation, selon Porcher…
1.
2.
3.
4.
Outil d’apprentissage
Outil d’enseigement
Repérage sur la trajectoire, un diagnostic
Moyen de réduire la distance entre un
apprentissage académique et l’usage
concret
Il faut donc multiplier les évaluations qui
sont des sortes d’entraînement où les
apprenants testent leur force.
Apprendre à l’apprenant à s’évaluer
quelques pistes à suivre. Par Henri HOLEC
Donner des moyens pour que l’apprenant réalise son auto-évaluation
• Evaluation de l’acquis : produit et qualité de l’apprentissage
• Evaluation de l’apprentissage : processus d’apprentissage –
l’autodidacte a besoin plus de ça que l’autre
• Evaluation formative : cela informe l’apprenant de chaque étape
de son apprentissage, cela assure le guidage de son apprentissage. –
gestion de l’acquis
• Evaluation sommative : cela informe l’apprenant sur l’ensemble de
l’apprentissage, c’est l’évaluation de bilan menant à un constat de
succès ou d’échec, total ou partiel
• Evaluation interne : dans l’école, auto-évaluation
• Evaluation externe : delf, dalf, etc. Certifications
• Autoévaluation : l’évaluateur est l’apprenant lui-même. C’est lui qui
détermine ce qui est évalué, comment ceci est évalué, quand, où
Autoévaluation
• C’est l’apprenant qui va décrire sa
performance selon la grille de critère qu’il
considère comme pertinants à tel phase
de son apprentissage.
• Sélectionner lui-même la performance
qu’il va juger,
• Etablir qualités et défauts de son
acquisition
Ce que représente pour lui cette
évaluation ?
• Activité sociale
• Activité culturelle
• Activité psychologique
Formation à l’autoévaluation:
quelques signes de piste...
• Le vrai problème pédagogique est celui de faire en sorte que
l’apprenant sache ce qu’il fait lorsqu’il s’évalue. Il faut développer
cette connaissance, celle de prendre conscience de la signification
des évaluations (formative et sommative). Pour l’autoévaluation : il
faudrait avoir une prise de conscience des paramètres personnels
qui interviennent dans ses évaluations
Questions :
1) l’apprenant sait-il les critères qu’il utilise pour décrire la performance,
ses représentations de ce qui est une langue et son fonctionnement?
2) il sait que, quand il apprécie les qualités et défauts de ses
performances, ses prises de position sont directement fondées sur
ses motivations sociales, ses valeurs culturelles et ses traits de
personnalité ? Elle n’est qu’une technique, elle favorise la découverte
de soi en tant que sujet social, culturel et psychologique
L’imersion en contexte étranger :
dispositifs de formation et d’évaluation.
Par Geneviève ZARATE
• L’évaluation de la compétence
culturelle: Comment évaluer
qualitativement les savoir-faire
nécessaires à l’immersion dans une
autre culture ?
Evaluation qualitative et
représentations de l’autre
• Evaluer la pertinence qualitative de leurs
réponses. Exemples de critères : l’évolution
historique ce ce trait culturel est-elle
abordée avec précision ? Le système de
valeur de l’interlocuteur est-il pris en
compte dans le développement explicatif ?
Questionnaire sur les représentations initiales des apprenants est toujours
utile. Par exemple, pour un public japonais, étudiant le français, le
questionnaire suivant permet de lister les représentations stéréotypées:
p. 57, ELA
• C’est bien de cerner, montrer les
objectifs du cours – il peut être un
outil même d’évaluation. Les
objectifs fixés qui vont determiner
les critères d’évaluation.
Métamorphoses de l’évaluation : l’évaluation
dans les systèmes d’auto-apprentissage.
Par Marie-José BARDOT
• Donne-t-on de l’importance à la
production de l’apprenant ou aus
processus d’apprentissage ? L’apprenant at-il accès à toutes informations permettant
d’élucider le rôle des éléments en jeu :
objectifs, ressources, contraintes.
Comment peut-on à partir des erreurs
trouver des rémediations adéquates ?
peut-on développer chez l’apprenant une
compétence à s’auto-évaluer ?
Nouvel apprenant, nouveau
professeur
• Publics non captifs : - utilisation de
matériel authentique, antennes
paraboliques, émissions télévisées ou
radioffusées, consomateurs de produits
pédagogisés, acheteurs en librairie, revue
avec une cassette, ceux qui suivent le
cours par correspondance
• Public captif : apprenants qui bénéficient
de l’appui d’une institution
Élargissement des
représentations sur l’évaluation
• Modifier dans les mentalités sa
connotation négative.
• Voir l’évaluation comme un outil.
• L’erreur comme un symptôme qui
permettra arriver à bonne performance.
Justification de l’autoévaluation
• C’est un objectif d’éducation, clé de tout
l’apprentissage ;
• La prise en charge par l’apprenant des
responsabilités le concernant est indispensable
• Ce procédé est rentable puisqu’il laisse plus de
temps au tuteur ou au professeur qui ne peut
jamais se consacrer à tous les élèves.
• Métier d’étudiant
Quelques résistences…
• Privilégier l’enseignement personnalisé ? destiné
à une élite ? confusion entre : enseignement
individualisé, cours particulier et recherche
d’autonomie.
• Ils craignent des élèves trop critiques, ils
craignent de perdre leur pouvoir avec ces
nouvelles formules d’évaluation, grande partie
de l’anxiété provient du manque de formation
des enseignants, précisement en ce qui concerne
les innovations et les nouvelles technologies.
Parcours d’obstacles sur les sentiers
de la formation
• Les représentations socio-affectives
Dimensions oubliées de l’évaluation
• elle peut être considérée comme un
comportement inhérent à tout processus de
changement, de transformation affectant
l’individu sans sa personne, ou les objets qu’il
produit.
• L’individu en tant que sujet social, structure et
oriente ses comportements en fonction des
normes sociales qui définissent les groupes
d’appartenance et de référence
La forme et le fond
• on peut se demander si la forme n’a pas
fini par faire oublier le fond. C’est pas par
hasard si actuellement, la demande d’outils
précède le plus souvent la demande de
formation.
Théories & pratiques
• Décalage entre la théorie et la pratique
provoque une onde de choc qui déplace,
modifie ou occulte les composantes de
l’évaluation et en dénature ainsi la
pratique.
Revoir les concepts…
Il faut changer la notion du terme « évaluation » - renouvellement de
sa définition :
• avoir de références théoriques de ce qui est le langage, son usage
et son apprentissage.
• Retour à la notion d’objectif, notion dont la banalisation a parfois
masqué la complexité
• Elle doit comporter la notion de système de références, notion de
besoins langagiers
• Notion d’objectif
• Notion de comparaison qui implique acte de référence :
adéquation des indicateurs, des critères.
• Acte de décision, orientation, régulation, certification
• Système évaluative : Il faut articuler le contrôle et l’évaluation
Descripteurs, barème
Besoin de formation
• Se former à l’évaluation c’est se former
par l’évaluation
• De que vale um professor formado
numa instituição que se distanciou das
discussões teóricas atuais sobre a
didática das línguas?
MERCI !!!
Suélen Maria Rocha
[email protected]
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