dias ici

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Dr. Nelly De Nutte
Médecine interne générale
Médecine du sport
2 février 2009
Syndrome métabolique
Définition selon l’International Diabetes Federation (IDF)
 Obésité abdominale: tour de taille H ≥ 94 cm
F ≥ 80 cm
pour la race européenne
et 2 des 4 critères suivants:
The IDF consensus worldwide definition of the metabolic syndrome 2005
2
Syndrome métabolique - Définition
 Triglycérides ≥ 150 mg / dl ou hypertriglycéridémie
traitée
 HDL:
H:
< 40 mg / dl
F:
< 50 mg / dl
 TA ≥ 130 / 85 mm Hg ou hypertension traitée
 Glycémie ≥ 100 ou diabète type 2 traité
IDF 2005
3
Syndrome métabolique – tour de taille
Tour de taille remplace BMI: BMI peut être normal malgré
une obésité abdominale.
Tour de taille: autres critères suivant le groupe ethnique:
Asie du sud
+ Chine
Japon
Europe
H ≥ 90 cm
F ≥ 80 cm
H ≥ 85 cm
F ≥ 90 cm
H ≥ 94 cm
F ≥ 80 cm
Amérique Centrale
et Amérique du sud
Afrique du nord
Moyen Orient
IDF 2005
4
Tour de taille / tour des hanches
Etude dans 52 pays
27098 personnes: 12461 patients avec 1r infarctus
14637 contrôles
↑ risque cardiaque si relation
tour de taille / tour des hanches
> 0,9 chez H
> 0,85 chez F
Lancet 2005, 366
5
Syndrome métabolique - Prévalence
Belgique H > F
25 – 50 ans: H + F 15%
40-50 ans: H 30 %
F 20 %
50-60 ans: H 40 %
F 35 %
> 60 ans:
F>H
6
www.gezondheid.be
Syndrome métabolique Pathophysiologie
Graisse abdominale:
rôle métabolique
rôle hormonal
Medisch Weekblad no 379
30 mars 2006
7
Graisse abdominale – Rôle métabolique
Graisse abdominalelipolyse
  
(FFA)
acides gras libres
Foie: FFA  triglycérides  hypertriglycéridémie
↑ glucose release  hyperglycémie
FFA
muscle: ↓ glucose uptake  hyperglycémie
Hypertriglycéridémie  ↓ HDL
Medisch Weekblad no 379
8
30 mars 2006
Graisse abdominale – Rôle
métabolique
Hyperglycémie
 1. ↑ Insuline  résistance à l’insuline
 2. ↓ Insuline  diabète type 2
 Syndrome métabolique = résistance à l’insuline
Medisch Weekblad no 379
30 mars 2006
9
Graisse abdominale – Rôle
hormonal
Graisse abdominale produit des peptides = adipocytokines:
TNF – α
Angiotensine II
Interleukines inflammatoires (surtout IL – 6)
Inhibiteur I de l’activateur du plasminogène = PAI – I
Relation inverse quantité de graisse – sécrétion
adiponectine
Medisch Weekblad no 379
30 mars 2006
10
Graisse abdominale – Rôle hormonal
 TNF – α: ↓ action de l’insuline sur la cellule
 Angiotensine II: ↓ action de l’insuline sur la cellule
↑ TA
↓ action de l’insuline sur la cellule  résistance à l’insuline
 Interleukines inflammatoires abîment l’endothélium
vasculaire
 PAI – I = cytokine inflammatoire: inflammation endothéliale
perturbation de la fibrinolyse
 formation de plaques athéromateuses
 thrombose
Medisch Weekblad no 379
11
30 mars 2006
Graisse abdominale – Rôle hormonal
Relation inverse quantité de graisse – sécrétion adiponectine
adiponectine : ↑ sensibilité à l’insuline
↓ triglycérides
↓ formation de plaques athéromateuses
↓ adiponectine : résistance à l’insuline
↑ triglycérides
↑ formation plaques athéromateuses
Medisch Weekblad no 379
30 mars 2006
12
Hormones – faim – satiété
Ghréline: Protéine d’une vingtaine d’acides aminés
Production par l’estomac
Stimule la faim
Artsenkrant 1712, 18 novembre 2005
Leptine
↑ réserve de graisse ↑ leptine ↓ appétit
↓ réserve de graisse ↓ leptine ↑ appétit
agit au niveau hypothalamique; donne une
sensation de satiété
taux N: 5 ng/ml
obésité: 50 ng/ml: mais résistance, donc pas de ↓
de l’appétit
13
30 Patient Care, Juin 2005
Syndrome métabolique et système nerveux
autonome
N: l’hypothalamus fait fonctionner alternativement le système
sympathique et parasympathique sous l’influence de la
lumière.
Système nerveux sympathique:
activité physique pendant la journée: ↑ FC ↑ TA
↑ circulation musculaire
↓ digestion
catabolisme des lipides
Système nerveux parasympathique: repos: ↑ digestion
accumulation de graisse
Het Medisch Weekblad no 379, 30 mars 2006
14
Syndrome métabolique et système nerveux
autonome
Style de vie actuel:
périodes activité  inactivité pendant la journée
beaucoup de calories à disposition
Horaire irrégulier pour manger
On mange plus tard
 Plus d’alternance système sympathique – parasympathique
 Ils fonctionnent en même temps à différents endroits du
corps
 Syndrome métabolique
Het Medisch Weekblad no 379, 30 mars 2006
15
Complications du syndrome métabolique
Risque de mourir d’un infarctus myocardique
Risque de faire un infarctus myocardique
un AVC
Risque de développer un diabète type 2
x2
x3
x3
x5
25 % de la population mondiale adulte a un syndrome
métabolique
IDF 2005
16
Should we dump the metabolic
syndrome?: yes
Syndrome métabolique = résistance à l’insuline  insuline
difficile à doser
Obésité abdominale:
• Difficile à définir
• Critères différents suivant le groupe ethnique
Le risque cardiovasculaire n’est pas exprimé par un chiffre
comme dans the Framingham study ou the SCORE system
Edwin AM Gale, University of Bristol
BMJ 2008; 336: 640 (22 March)
17
Framingham study
Age
Sexe
Cholestérol
HDL
Tabagisme
TA
Traitement anti - hypertensif
 Risque de faire un infarctus myocardique fatal dans les
10 ans
www.Framingham cardiovascular risk
18
Framingham study
Framingham, Massachusetts
1948: 5209 H et F entre 30 et 62 ans, première grande
étude où on inclut des femmes; début de la médecine
préventive
1971: 2e génération: 5124 personnes
2002: 3e génération: 4095 personnes
www.Framingham cardiovascular risk
19
SCORE
Systematic Coronary Risk Evaluation
Calcul du risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire
dans les 10 ans (infarctus myocardique – AVC)
Il y a des tableaux spécifiques pour la Belgique
Belgische Cardiologische Liga
De agenda Cardio no 23, Juillet 2008
20
21
Syndrome métabolique chez les patients
schizophrènes
Finlande – 35 patients ambulants avec une schizophrénie
connue et traitée
19 H – 16 F
• 2 à 4 fois plus de syndrome métabolique que la population
dans la même région
• Plus de la moitié des patients était sous clozapine (Leponex,
Clozapine)
• On fait le diagnostic de syndrome métabolique sur base
d’une ↑ glycémie, ↑ tour de taille et ↑ tension systolique
Heiskanen et al
J Clin Psychiatry 64:5, May 2003
22
Syndrome métabolique chez les patients
schizophrènes
• Relation inverse syndrome métabolique – dose quotidienne
de neuroleptiques
• Relation positive syndrome métabolique – nombre de
médicaments
• Critique: petit groupe
pas de groupe contrôle
Heiskanen et al
J Clin Psychiatry 64:5, May 2003
23
Syndrome métabolique chez les patients
schizophrènes
Influence d’un switching olanzapine (Zyprexa)  risperdone
(Risperdal)
121 patients ambulants ou hospitalisés stables avec:
BMI > 26 kg/m²
traitement à l’olanzapine depuis au moins 1 mois
âge moyen 41,1 ans
H 50,4 %
blancs 54,5 %
schizophrénie 54,9 %
trouble schizo – affectif 45,1 %
Meyer et al / Clinical Therapeutics, Vol 27, number 12, 2005
24
Syndrome métabolique chez les patients
schizophrènes
Influence d’un switching olanzapine (Zyprexa)  risperdone
(Risperdal)
Phase I: 6 semaines: olanzapine est remplacé par risperdone
dose moyenne d’olanzapine début phase I: 15,5 mg/j
dose moyenne de risperdone fin phase I: 4,3 mg/j
Phase II: 14 semaines de risperdone
Début phase I: 53,5 % des patients ont un syndrome métabolique
Fin phase II: 36,6 % des patients ont un syndrome métabolique
- 4,9 kg - 5,6 cm de tour de taille
- 14 mm de tension diastolique
27 % des Américains ont un syndrome métabolique
Meyer et al / Clinical Therapeutics, Vol 27, number 12, 2005
25
Syndrome métabolique et risque cardiaque chez
patients traités par antipsychotiques deuxième
génération
367 admissions psychiatriques successives entre août 2004 et
mars 2005
Syndrome métab en %
H 54 %
blancs 67,6 %
367 patients
54,7 %
69,6 %
47,4 %
Corell et al
J Clin Psychiatry 67:4, April 2006
26
Syndrome métabolique et risque cardiaque chez
patients traités par antipsychotiques deuxième
génération
diagnostics en %
schizophrénie 48
trouble bipolaire 20,7
dépression
20,7
toxicomanie
4,6
démence
2,4
autre
3,5
syndrome métab en %
54
24,1
16,1
2,2
2,2
1,5
Corell et al
J Clin Psychiatry 67:4, April 2006
27
Syndrome métabolique et risque cardiaque chez
patients traités par antipsychotiques deuxième
génération
SGAPs en %
(Zyprexa)
(Seroquel)
(Risperdal)
(Abilify)
(Geodon)
(Leponex)
olanzapine
quétiapine
risperdone
aripiprazole
ziprosidone
clozapine
syndrome métab en %
32,1
29,4
28,1
9,8
8,2
7,6
32,8
34,3
23,4
8,0
8,81
11
Corell et al
J Clin Psychiatry 67:4, April 2006
28
Syndrome métabolique et risque cardiaque chez
patients traités par antipsychotiques deuxième
génération
Traitement associés %
anxiolytiques / hypnotiques
antidépresseurs
stabilisateurs de l’humeur
autres psychotiques
syndrome métab en %
51,8
46,1
36,5
18
48,9
44,5
40,9
21,2
Corell et al
J Clin Psychiatry 67:4, April 2006
29
Syndrome métabolique et risque cardiaque chez
patients traités par antipsychotiques deuxième
génération
Conclusions:
• Diagnostics les plus fréquents: schizophrénie et trouble
bipolaire
• Médicaments les plus utilisés: olanzapine et quétiapine
• 51,8 % à 18 % des patients prennent plusieurs médicaments
Corell et al
J Clin Psychiatry 67:4, April 2006
30
Syndrome métabolique et risque cardiaque chez
patients traités par antipsychotiques deuxième
génération
Conclusions:
• 47,4 % des patients ont un syndrome métabolique
Les critères qu’on trouve le plus souvent sont:
↓ HDL
↑ TA
↑ triglycérides
Obésité abdominale: F > H
Triglycérides: plus souvent chez les blancs
• Risque cardiaque pour les patients avec syndrome
métabolique suivant Framingham: x 2
Corell et al
J Clin Psychiatry 67:4, April 2006
31
CATIE study
Clinical Antipsychotic Trial of Intervention Effectiveness
Etude prospective chez 1493 schizophrènes dans 57 localisations
aux Etats – Unis à la demande du National Institute of Mental
Health
Schizophrènes:
↓ durée de vie de 20 %
Cause de décès plus fréquente: maladies cardiovasculaires
Newcomer J Clin Psychiatry 2007, 68 (suppl)
Am J Manag Care 2007; 13
32
CATIE study
Facteurs de risque cardiovasculaire:
schizophrènes
tabagisme
diabète
HTA
↓ HDL
68 %
13 %
27 %
43,7 %
population moyenne
35 %
3%
17 %
49,3 %
Syndrome métabolique chez 42,7 % des patients = 2 x valeur du
groupe contrôle
Newcomer J Clin Psychiatry 2007, 68 (suppl)
Am J Manag Care 2007; 13
33
CATIE study
Troubles métaboliques avec antipsychotiques atypiques
Clozapine
Olanzapine
Risperdone
Quétiapine
Ziprosidone
Aripiprazole
- pas d’effet
↑ poids
diabète
↑ lipides
+++
+++
++
++
+/+/-
+
+
C
C
-
+
+
C
C
-
C = contradictoire
Newcomer J Clin Psychiatry 2007, 68 (suppl)
Am J Manag Care 2007; 13
34
CATIE study
42 % des patients qui gagnaient > 7 % de poids sous traitement
perdaient > 7 % après un shift vers ziprasidone.
La clozapine évite 492 suicides / 100 000 patients / 10 ans.
↑ poids de 10 kg provoque 412 décès / 100 000 patients / 10 ans
sur base de critères de Framingham.
Une minorité des patients sous antipsychotiques atypiques
développe des troubles métaboliques (↑ sucre - ↑ lipides) sans
gain de poids. Il y aurait donc un effet direct du médicament.
Newcomer J Clin Psychiatry 2007, 68 (suppl)
Am J Manag Care 2007; 13
35
CATIE study
Les patients psychiatriques ne reçoivent pas toujours les soins
médicaux nécessaires:
85 patients diabétiques
471 patients avec ↑ lipides
550 patients avec HTA
: 45,3 % ne sont pas traités
: 89,4 % ne sont pas traités
: 62,4 % ne sont pas traités
Newcomer J Clin Psychiatry 2007, 68 (suppl)
Am J Manag Care 2007; 13
36
Neuroleptiques et hyperprolactinémie
Neuroleptiques et leptine,
ghréline et adiponectine
37
Hyperprolactinémie liée à la prise de
neuroleptiques atypiques
Neuroleptiques classiques
Certains neuroleptiques atypiques
antagonistes dopamine –
2
au niveau hypothalamo
hypohysaire
 ↑ sécrétion de prolactine
Taux de prolactine N:
H 10 - 20 µg / l
F 10 – 25 µg / l
Henderson et al
J Clin Psychiatry 2008; 69 (suppl 1)
38
Hyperprolactinémie liée à la prise de
neuroleptiques atypiques
↑ prolactine après
activité physique
repas
activité sexuelle
stress aigu
pendant la grossesse
Tumeur hypophysaire fonctionnelle: prolactine > 100 µg / l
Manifestations cliniques d’hyperprolactinémie déjà entre 60 et 100 µg / l
Henderson et al
J Clin Psychiatry 2008; 69 (suppl 1)
39
Hyperprolactinémie liée à la prise de
neuroleptiques atypiques
Hyperprolactinémie chez la F:
oligoménorrhée
aménorrhée
infertilité
↓ libido
fausse couche
galactorrhée
Hyperprolactinémie chez l’ H: infertilité
↓ production de sperme
galactorrhée
gynécomastie
↓ libido
Henderson et al
impuissance
J Clin Psychiatry 2008; 69 (suppl 1) ↓ masse musculaire
40
Hyperprolactinémie liée à la prise de
neuroleptiques atypiques
Hyperprolactinémie prolongée: ostéopénie (H et F)
cancer du sein
cancer de l’endomètre
↑ agrégation plaquettaire CVD
Hyperprolactinémie chez l’ adolescent: retard de la croissance
retard sexuel
Le neuroleptique atypique qui donne le plus souvent une
hyperprolactinémie est la risperdone
Henderson et al
J Clin Psychiatry 2008; 69 (suppl 1)
41
Influence des neuroleptiques atypiques sur le taux
de leptine, ghréline et adiponectine
Recherche sur Medline de janvier 1999 à janvier 2007
Leptine: ↑ avec le poids, aucun rapport avec le traitement aux
antipsychotiques atypiques
Ghréline: résultats discordants
Adiponectine: aucune influence
Jin et al
Schizophrenia Research 2008; 100: 70 - 85
42
Syndrome métabolique chez les
patients déprimés
43
Dépression et syndrome métabolique chez des
adultes jeunes déprimés
Etude américaine
Données du Third National Health and Nutrition
Examination Survey, sur une population ambulante entre
1988 et 1994
3186 H et 3003 F entre 17 et 39 ans
pas de maladie cardiaque
pas de diabète
F avec dépression majeure: 2 x plus un syndr métab (HTA et
hypertriglycéridémie)
H: pas de différence significative
Kinder et al
44
Dépression et syndrome métabolique
chez des adultes jeunes déprimés
Explications: tabagisme plus important
mauvaises habitudes alimentaires
style de vie sédentaire
mauvaise compliance thérapeutique
Kinder et al
Psychosomatic Medicine 66: 316 – 322 (2004)
45
Dépression et syndrome
métabolique en Finlande
121 patients ambulants dépressifs sélectionnés de janvier 2002 à
janvier 2004
follow - up pendant 6 ans
Syndrome métabolique chez population moyenne finlandaise:
H 17 % et F 18 %
121 patients: dépression majeure
72 %
trouble bipolaire et dépression 1 %
dysthymie
27 %
Heiskanen et al
J Clin Psychiatry 67:9, septembre 2006
46
Dépression et syndrome métabolique en
Finlande
Follow up:
dépression majeure
pas de dépression
majeure ou rémission
15,7 %
84,3 %
Syndr métab pendant follow up:
groupe total
36 %
H
41 %
F
33 %
groupe en dépression majeure 58 %
Explications possibles: perturbation du métabolisme du cortisol
perturbation du système endocannabinoïde
overeating
Heiskanen et al
J Clin Psychiatry 67:9, septembre 2006
47
Graisse viscérale chez patients âgés avec une
dépression majeure
29 patients avec une dépression majeure
22 F
7 H 33 à 78 ans (âge moyen 61,5 +/- 11 ans)
17 contrôles:
12 F
5 H 42 à 76 ans
(âge moyen 61,8 +/- 9 ans)
toutes les F sont ménopausées
Weber – Hamann et al
Psychoneuroendocrinology 2006; 31: 347 - 354
48
Graisse viscérale chez patients âgés avec une
dépression majeure
traitement:
tricycliques
(Anafranil, Redomex)
mirtazapine
(Remergon)
venlafaxine
(Efexor)
olanzapine
(Zyprexa)
reboxetin
(Edronax)
lithium (Maniprex)
7
patients
4
3
2
2
4
Après 14 mois de follow – up: mesure de la graisse viscérale par CT au niveau de L4
Patients déprimés accumulent plus de graisse viscérale que les contrôles. Pas de
différence entre patients hypercortisolémiques et patients normocortisolémiques.
Autres facteurs que facteurs métaboliques jouent un rôle. Le style de vie (manque
d’activité physique) intervient sans doute.
Weber – Hamann et al / Psychoneuroendocrinology 2006; 31: 347-354
49
Association syndrome métabolique – dépression
syndrome métabolique - anxieté
1598 patients ambulants entre 30 et 80 ans, adressés à un Centre lyonnais
de prévention et de détection d’artériosclérose entre 1995 et 2000.
Syndr Mét était associé avec plus de dépressions:
H 22,5 % vs 15,5 %
F 38,6 % vs 23,3 %
↑ nombre de critères pour syndr Mét  ↑ prévalence dépression
Il n’y a pas d’association Syndr Mét – anxiété
Skilton et al
Biol Psychiatry 2007; 62: 1251 - 1257
50
Antipsychotiques atypiques dans la dépression qui
ne répond pas aux antidépresseurs
FGAs: bloquent les récepteurs de la dopamine 2
SGAs: bloquent les récepteurs de la sérotonine
Etudes avec olanzapine
risperdone
quétiapine
ziprasidone
aripiprazole
Shelton et al
Acta Psychiatr Scand 2008; 117: 253 - 259
51
Antipsychotiques atypiques dans la dépression qui
ne répond pas aux antidépresseurs
Conclusion: Olanzapine et quétiapine renforcent l’effet
thérapeutique des SSRI’s.
Les résultats sont discordants pour la risperdone
Problèmes:
syndrome métabolique
dyskinésie tardive.
hyperprolactinémie, surtout avec la risperdone
Shelton et al
Acta Psychiatr Scand 2008; 117: 253 - 259
52
Conclusion
53
Les patients schizophrènes et les patients déprimés ont plus
souvent un syndrome métabolique.
Certains neuroleptiques atypiques augmentent la prévalence
d’un syndrome métabolique.
Il y a une relation positive entre le nombre de médicaments
et le syndrome métabolique.
54
Traitement du syndrome métabolique
55
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Avant traitement: ATCD familiaux
ATCD métaboliques du patient
Poids, tour de taille et TA
Glycémie à jeûn, cholestérol, HDL, LDL,
triglycérides
Si risque de diabète: ∆ d’ hyperglycémie
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
56
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Pour le choix du médicament, tenir compte du tableau suivant:
Médication
prise de poids
risque de diabète
Clozapine
+++
+
Olanzapine
+++
+
Risperdone
++
?
Quétiapine
+/?
Ziprosidone
+/NP
Aripiprazole
+/NP
Amisulpiride (Solian) +/NP
? = données variables / NP = pas de cas publié
risque de dyslipidémie
+
+
?
?
NP
NP
NP
De Nayer et al:
International Journal of Psychiatry in Clinical Practice, 2005; 9 (2): 130 – 137.
57
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Follow – up
Poids, tour de taille:
• 1 x / semaine à l’hôpital
• mensuel en ambulatoire
Glycémie à jeûn:
• mensuel si diabète, surcharge pondérale, obésité
• à 6 et 12 semaines si pas de risque, après tous les 3 mois
• lipides: tous les 3 mois pendant la première année, après tous
les ans
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
58
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
TA: tous les 3 mois
Conseiller au patient d’arrêter de fumer
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
59
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Attitude en cas de diabète:
Eventuellement changer de médicament – Si impossible:
changer style de vie, régime, traitement PO, insuline –
éventuellement metformine (Glucophage) pour éviter
évolution vers un diabète floride – Fait maigrir!
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
60
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Traitement de l’hyperlipidémie:
régime
traitement médical
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
61
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Traitement de l’obésité:
Gain de poids > 7 % du poids corporel est significatif
• régime: ↓graisses ↓ calories ↑ fibres
↑ fruits et légumes
↑ sucres composés
↓ éviter boissons sucrées
• activités physiques: au moins 10 à 15 min / j
de préférence 30 min / j
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
62
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Traitement médical:
Orlistat (Xenical): inhibition des lipases gastro – intestinales
problème d’absorption du traitement
antipsychotique
cher
Sibutramine (Reductil):
inhibition re-uptake norépinéphrine et
sérotonine
CI en cas de problèmes psychiatriques
(symptômes psychotiques)
QT long
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice, 2005; 9
(2): 130 – 137.
63
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
Consensus belge sur les troubles métaboliques
associés aux antipsychotiques atypiques
Traitement médical:
Rimonabant (Acomplia): antagoniste des récepteurs
cannabinoïdes 1; sur le marché belge depuis janvier 2008 mais
retiré en octobre 2008 car dépression et tendances suicidaires
De Nayer et al: International Journal of Psychiatry in Clinical Practice,
2005; 9 (2): 130 – 137.
L’Encéphale, 2007; 33, Mars - Avril
64
Psychiatrie Brugmann
Poids, taille, tour de taille
TA
Glycémie
Lipides
Facteurs de risque:
tabagisme
manque d’activité physique
mauvaises habitudes alimentaires
(lait et sucre en salle, hydrates de carbone chez Delhaize)
associations médicamenteuses
65
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