2014-DIU-IOA-prevention-lawrence

publicité
Infections ostéo-articulaires : les
moyens de prévention
DIU IOA
Jeudi 11 décembre 2014
Dr C. Lawrence, Praticien Hygiène, CHU Raymond Poincaré
IOA : les moyens de prévention
Prise en charge du patient
Bilan infectieux pré-opératoire
Préparation cutanée de l’opéré
Antibioprophylaxie
Gestion du bloc opératoire
Maitrise de la qualité de l’air
Circuit patients, personnels, déchets
Désinfection chirurgicale des mains et tenue opérateur
Suivi Post-opératoire
Pansements et drains aspiratifs
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Bilan infectieux pré-opératoire
Ne pas opérer
En cas d’infection urinaire symptomatique
Si tout autre processus infectieux n’est pas maitrisé
Consensus 2004 : « La présence d’une infection bactérienne sans
rapport avec l’indication opératoire doit faire différer celle-ci sauf
urgence » A2
Bilan infectieux pré-opératoire usuel
ECBU
Bilan dentaire
Dépistage nasal de S. aureus
Diminuer les co-morbidités facteurs de risque
quand c’est possible
Diabète équilibré
IMC <30
Arrêt tabac
…
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Attitude vis-à-vis d’une bactériurie
asymptomatique avant arthroplastie
Risque d’infection
IU
Infection sur matériel
+++
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Risque de l’antibiothérapie
Allergie
Coût
EI
Ecologique
CID, 2014
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Marqueur de risque ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
REGLES DE PRESCRIPTION POUR
L’ATBTHERAPIE URINAIRE
Début : pas nécessaire plus de 2h avant la chirurgie.
Durée en post-op:
limitée dans le temps au maximum.
Les manœuvres instrumentales évacuatrices augmente très fortement
le risque bactériémique en présence de bactériurie.
Arrêt de l’ATBthérapie dès la reprise de la miction.
Si possible utiliser un ATB conciliant les 2 objectifs: prophylaxie
chirurgicale et ATBthérapie urinaire.
En cas de plusieurs choix possible privilégier les aminosides.
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Bilan dentaire pré-opératoire
Risque d’infection
Greffe sur prothèse d’une bactériémie suite infection
dentaire
Infection sur matériel +++
Traitement des pathologies dentaires
avant l’intervention
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
10
CID 2010
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Recommandation sur la préparation
cutanée de l’opéré
SF2H octobre 2013
Rationnel
2004 : conférence de consensus « Gestion
préopératoire du risque infectieux »
Surcotation de certaines recommandations
du fait de l’organisation même de la
conférence : rendu des travaux en 48h
Evolution des données de la littérature
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Méthodologie
• Constitution d’un comité
de pilotage et d’un
groupe d’expert issu des
sociétés savantes
participant à la
conférence de consensus
2004
•Deux thèmes :
•Préparation cutanée
de l’opéré
•Dépistage et
décolonisation des
patients porteurs de
SARM
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Methode GRADE
• Methode Grade (Grading of recommandations
assesment, Development and Evolution)
• Méta-analyse de la littérature
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Synthèse des
recommandations
Dépistage et
décolonisation des
patients porteurs de
Staphylococcus aureus
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
• Portage nasal
S. aureus : environ
30% population
• 1er pathogène IOA
La décolonisation du
portage de S. aureus
diminue-t-elle le taux
d’infection du site
opératoire à S. aureus
en chirurgie
orthopédique
prothétique
programmée ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
• Portage nasal
S. aureus : environ
30% population
• 1er pathogène IOA
La décolonisation du
portage de S. aureus
diminue-t-elle le taux
d’infection du site
opératoire à S. aureus
en chirurgie
orthopédique
prothétique
programmée ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Si on décide de décoloniser ?
Aucune recommandation sur dépistage préalable (C3)
Cout-efficacité dépistage/pas de dépistage identiques (C3)
Si on dépiste : aucune recommandation sur le choix de la méthode
(PCR/culture) (C3)
Pas de nécessité de prélever d’autre site anatomique que le nez
(B3)
Si décolonisation : utilisation de mupirocine en application nasale
en péri-opératoire (B2)
Débuter au plus tard la veille (C3) (2X/j pd 5j)
Aucune recommandation sur d’autre anti-infectieux (C3)
Décolonisation corporelle en parallèle par un produit antiseptique
(chlohexidine) (B3)
Surveiller résistance à la mupirocine (B3)
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Synthèse des
recommandations
Préparation
cutanée de l’opéré
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Douche pré-opératoire
Il est recommandé de réaliser au moins une
douche pré-opératoire (B3)
Aucune recommandation sur le type de savon (C2)
(savon antiseptique vs savon doux)
Utiliser un savon en monodose
La réalisation de la douche doit être tracée
Aucune recommandation sur le nombre de
douches (C3)
Aucune recommandation sur le moment de la
douche (C3)
En pratique au plus près de l’intervention
Aucune recommandation sur la réalisation
systématique d’un shampooing (C3)
Aucune recommandation sur le retrait de vernis à
ongles (C3)
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Synthèse des
recommandations
Traitement des
pilosités
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Traitement des pilosités
Dans le but de réduire le risque d’ISO, il est
recommandé de ne pas pratiquer de dépilation en
routine (B2)
Si la dépilation est réalisée, il est recommandé de
privilégier la tonte (B2)
Si la dépilation est utile, il est fortement
recommandé de ne pas recourir au rasage
mécanique (E1)
Aucune recommandation ne peut être émise
concernant l’utilisation de crème dépilatoire (C2)
Aucune recommandation ne peut être émise
concernant la période de dépilation (veille ou jour
de l’intervention) (C2)
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Faut-il traiter les
pilosités ?
2004
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Synthèse des
recommandations
Détersion
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Faut-il réaliser une
détersion
préopératoire
immédiate?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Faut-il réaliser une
détersion
préopératoire
immédiate?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Faut-il réaliser une
détersion
préopératoire
immédiate?
2004
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Synthèse des
recommandations
Antisepsie
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Quelle substance
active
(chlorhexidine ou
povidone iodée)
utiliser ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Quelle substance
active
(chlorhexidine ou
povidone iodée)
utiliser ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Quelle substance
active
(chlorhexidine ou
povidone iodée)
utiliser ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Quelle formulation
antiseptique
(alcoolique ou
aqueuse) utiliser?
2004
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Recommandations autres
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Préparation cutanée : que retenir ?
Les certitudes « non démontrées » de 2004 sont
fortement ébranlées par ce travail de 2013
Peut amener une certaine simplification dans la
préparation cutanée en salle…avec une meilleure
observance de la part des patients.
Savon doux
Pas de shampoing obligatoire pour une PTH par exemple
Une seule douche le plus proche possible de l’intervention plutôt que deux
douches
Limiter au maximum la dépilation et si nécessaire utilisation de tondeuse
Renoncement à la détersion au bloc ?
Définition de la peau non souillée ?
Fait partie de la gestuelle, risque de simplification à l’extrême ?
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Antibioprophylaxie
Recommandations de la Société
française d’anesthésie réanimation
2010
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
37
Antibioprophylaxie
La fréquence de l’infection postopératoire en chirurgie
prothétique articulaire sans ATBP est de 3 à 5%.
L’ABTP permet de réduire ce taux à moins de 1%.
Pour une arthroplastie primaire la prescription par
l’orthopédiste d’une ABTP locale par ciment
commercialisé imprégné d’antibiotique ne dispense
pas d’ une ABTP par voie parentérale.
Bactéries cibles : S.aureus, S. epidermidis,
Propionobacterium, Streptococcus spp, E.coli,
K.pneumoniae
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Antibioprophylaxie
Reprises d’arthroplastie
Les reprises d’arthroplastie au cours de la même hospitalisation pour un
motif chirurgical non infectieux (hématome, luxation…) nécessitent une
ATBP différente de l’ATBP initiale.
Les reprises présumées septiques ne doivent pas faire l’objet d’une
antibiothérapie probabiliste avant la réalisation des prélèvements
profonds.
Lorsque la vancomycine est prescrite elle est associée a une molécule
antibiotique active sur les Bacilles à Gram négatif hospitaliers.
A l’inverse, les reprises tardives (dans un délai d’un an après la chirurgie)
pour des causes mécaniques chez un patient ambulatoire ne nécessitent
pas de modification de l’ABP initiale.
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Antibioprophylaxie en Chirurgie Orthopédique :
prothèse articulaire
Acte chirurgical
Prothèse articulaire
quelle que soit
l’articulation (membre
supérieur, membre
inférieur)
Produit
Dose initiale
Ré-injection et durée
Céfazoline
2 g IV lente
1 g si durée > 4 h
Limitée à la période opératoire (24h max)
Céfamandole
1,5 g IV lente
0,75 g si durée > 2 h
Limitée à la période opératoire (24h max)
Céfuroxime
1,5 g IV lente
0,75 g si durée > 2 h
Limitée à la période opératoire (24h max)
Allergie : Clindamycine
600 mg IV lente
Limitée à la période opératoire (24h max)
Ou vancomycine
+ gentamicine
15 mg/kg/60 min
5 mg/kg/j
• La prescription de vancomycine doit être argumentée :
- allergie aux bêta-lactamines,
- colonisation suspectée ou prouvée par du staphylocoque méticilline-résistant, ré-intervention chez un malade
hospitalisé dans une unité avec une écologie à staphylocoque méticilline-résistant, antibiothérapie antérieure…
L’injection dure 60 minutes et doit se terminer au plus tard lors du début de
l’intervention
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
IOA : les moyens de prévention
Gestion du bloc opératoire
Maitrise de la qualité de l’air
Circuit patients, personnels, déchets
Désinfection chirurgicale des mains et tenue opérateur
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
41
QUALITE DE L’AIR AU BLOC
OPÉRATOIRE
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
42
Contamination microbienne de l’air
Sources de contamination
L ’homme : desquamation cutanée, toux, gouttelettes
rhino-pharyngées
Staphylocoques commensaux de la peau
Corynébactéries
Flore ORL
La poussière
Bacillus, Microcoque, spores de champignons
L’eau et les milieux humides
Pseudomonas, Legionella...
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Réglementation
• Identification des locaux à risques et exigences associées à un
projet de conception
• Solutions techniques et performances énergétiques
• Qualification et maintenance
• Conditions d’utilisation des zones à environnements maîtrisés
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Norme NF S 90-351
Nécessité de mise en place d’un flux
unidirectionnel
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
45
Plafond soufflant (unidirectionnel)
1er nv de filtration
Batteries
Air neuf
C
Ventilateur
2éme nv de filtration
F
3ème
Air
recyclé
humidification
Eau chaude ou glacée Plénum de soufflage
Flux dirigé
Bouche de reprise
Caisson mélange
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
nv de filtration
Caisson
d’extraction
Air
rejeté
Points de vigilance : norme NF S 90-351
Régime d’écoulement d’air unidirectionnel
Accès obligatoire depuis zone à environnement
maîtrise (classe 3)
Procédure de gestion des risques de
contamination croisée matériel entrant/sortant
Matériaux (sols, murs, surfaces) désinfectables et
étanches
Formation du personnel aux gestes et postures
Fréquence de bionettoyage : à chaque intervention
Contrôles air, surfaces min annuel
Taille de la salle d’op > 40m2 + plafond en fonction
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Qualification bloc
Classification particulaire : ISO 5 (<30 particules
5µm et <3500 particules 0,5µ)
Temps de repos de la salle, hors présence
humaine : cinétique de décontamination < 5min
(particules 0,5µ)
Contrôles aéroliques et confort
Débits soufflage, extraction, taux de brassage, taux de renouvellement air
neuf, pression, température, hygrométrie
Microbiologie
< 1 UFC/m3 air
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Comportements
humains au bloc
opératoire
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
49
Circuits
Asepsie progressive : principe de marche en avant
Circuit patient : service
salle d’induction
bloc
salle de réveil
Circuit personnel : bureau
vestiaire
sas de lavage des mains
bloc
Circuit matériel : zone de stockage
bloc
zone de pré-désinfection
stérilisation
Architecture adaptée +++
Zone de décartonnage : pas de cartons dans les blocs
(prolifération des champignons +++)
Déconditionnement des instruments suivant la séquence
opératoire pour éviter la recontamination
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Contraintes comportementales
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Problématique
Brassage de professions différentes (chirurgiens,
anesthésiste, IADE, IBODE, interne, externe, AS,
étudiant, sage-femme)
Durée de passage au bloc ± longue
Confinement dans la salle de bloc
Comportements parfois peu adaptés aux
contraintes environnementales
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Tenue vestimentaire
Tenue « de bloc »
Revêtue à l’entrée de la zone protégée
Tunique à manches courtes et pantalon
: élastiques serrés
Pas de poche
Différente de la tenue « hospitalière »
Se contamine si elle est portée hors de
la zone protégée
Le coton émet davantage de particules.
Préférer le non-tissé
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Tenue vestimentaire
- Charlotte ou cagoule (émissions par les
cheveux) recouvrant la totalité de la
chevelure
- Masque (émissions rhinopharyngées)
correctement porté.
- Sabots de bloc lavables en machine,
réservés à la zone protégée
- Désinfection des mains, port de gants
stériles (transmission manuportée)
- Absence de bijoux
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Comportement du personnel adapté
Au bloc opératoire :
Fermer les portes des salles d’intervention
Eviter les allées et venues dans les salles
d’interventions
Respecter les différents circuits des zones
protégées
Limiter le nombre de personnels présents au strict
minimum (pas de nombre maximal retenu)
Adapter sa tenue vestimentaire
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Tenue et hygiène du (des) opérateurs
Lavage ou désinfection chirurgicale des mains
Habillage stérile
Port de cagoule, masque chirurgical
Port de gants stériles
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Efficacité des différents antiseptiques sur la flore des mains
année
1965
1969
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1979
1985
1990
1991
1998
1998
méthode
culture doigts
culture doigts
culture doigts
culture bouillon mains
culture bouillon mains
jus de gant
jus de gant
culture doigts
culture bouillon mains
jus de gant
culture doigts
jus de gant
jus de gant
culture bouillon doigts
jus de gant
efficacité relative
HCP < ET50%+AQ
HCP < PVI < ET50%+AQ
HCP < ET+HCP
SD < 0,5%CH <4%CH <alcCH
SD < 0,5%CH <4%CH <alcCH
0,5%CH <4%CH <alcCH
PVI <4%CH < alcCH
PVI = ET46%+0,23%CH
SD < PVI < alcCH <alcPVI
70%IP = alcCH
SD < 70-90%ET
SD < triclosan < CH < PVI <alcCH
SD < 2% triclosan < PVI < 70%IP
70%IP < 90%IP
PVI < CH < 70%ET
HCP Hexachlorophène, AQ : ammonium IV, ET : ethanol, PVI :
polyvidone iodée, CH : chlorhexidine, IP : Isopropanol, SD : savon doux,
alc : alcoolique
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
D’après MMWR 2002, Guideline for hand hygiene
Comparaison de friction chirurgicale versus lavage
chirurgical
essais de bactéricidie (jus de gants ou culture empreintes ou bouillon doigts)
Auteur
Hobson
1998
Larson
2001*
Bryce
2001
méthode
90 volontaires
15+15 observations Bétadine ou
Hibiscrub
ET54%+IP10%
jus de gants FCM = LCM interv<2 h
+
FCM>LCM interv.>3h
empreintes
Pietsch
2001*
ess random. croisé Hibiscrub
60 volontaires
Sterilium
1-PR45%+2PR30%
+ 0,2%AQ
Bactericidie FCM >LCM pré post interv.
Mulberry
2001
essai randomisé
137 volontaires
ET61%+CH1%
jus de gants FCM >LCM 1min, 3h, 6h
FDA meth. J1, J2 et J5
20 volontaires
Lavage (LCM) Friction (FCM)
Bétadine ou
ET70%
Hibisclens
CH 4%
ET61%+CH
CH 4%
test
Résultats
jus de gants FCM >LCM 1min, 3h, 6h
Bactericidie FCM >LCM pré post interv.
*Meilleure tolérance Sterillium/hibiscrub
Friction > ou = lavage
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
D’après Tavolacci J. Hosp. Inf. 2006
Efficacité en nombre d’ISO
Auteur
Parienti
2002
Jama
méthode
Lavage (LCM) Friction (FCM)
ess multicentrique Bétadine ou
Sterilium
(6) random. croisé Hibiscrub
4387 interventions
cl. 1 ou 2 Altemeier
test
% ISO
Résultats
FCM 2,44% vs LCM 2,48%
p<0,01 test d'équivalence
• Équivalence en nombre d’ISO à 30 jours de LCM et FCM
• Compliance : 278 observations 44% FCM vs 28% LMC
•Faible dans les 2 bras mais significativement supérieure
dans le bras FCM (p=0.0008)
•Tolérance : 77 personnels inclus : tendance à l’amélioration (
méthode par score sur échelle individuelle)
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Recommandations françaises (SFHH 2002)
Indications désinfection chirurgicale
des mains par lavage ou par friction
Avant tout acte chirurgical, d’obstétrique ou de
radiologie interventionnelle (C1)
Avant tout geste où une asepsie de type
chirurgicale est requise : pose de cathéter central,
rachidien, chambre implantable, ponction
amniotique, drain pleural et autres situations
analogues (C1)
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Recommandations françaises (SFHH
2002)
La désinfection chirurgicale des mains par friction
est préférable au lavage chirurgical en routine
(plus efficace et mieux toléré)
Il n’existe pas d’indications dans lesquelles la
désinfection chirurgicale des main par lavage est
préférable à la désinfection des mains par friction
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Recommandations françaises (SFHH 2002)
Technique désinfection par lavage
Lavage mains et avant-bras avec savon antiseptique
1 min pour chaque côté
Brossage ongles 30 sec /main (brosse stérile)
Rinçage
Savonnage mains et poignets 1 min
Rinçage (eau bactériologiquement maîtrisée)
Séchage (essuie-mains stériles)
Durée max procédure 5 min
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Recommandations françaises (SFHH 2002)
Technique désinfection par friction
Lavage simple des mains et avant-bras
Brossage ongles 30 sec /main (brosse non stérile)
Rinçage
Séchage soigneux (essuie-mains UU)
1ère friction mains aux coudes inclus jusqu’à
séchage complet, temps > 1min
2ème friction mains avant-bras coudes exclus
jusqu’à séchage complet, temps > 1 min
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Prévention des contamination post-opératoire
Drains aspiratifs
Aucune donnée de la littérature
En théorie, risque de contamination extra-luminal du site opératoire à
partir de la flore cutanée du patient
A mettre en balance avec le risque infectieux lié à la constitution d’un
hématome post-opératoire
En pratique : ne pas laisser un drain de Redon qui ne donne plus
Utiliser un système clos aspiratif
Plaie opératoire non encore cicatrisée
Tout pansement décollé doit être refait
Surveillance de la cicatrice à chaque pansement doit être tracée (rougeur,
boursouflure, sécrétion, nécrose…)
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Que retenir ?
Simplification du bilan infectieux pré-opératoire et
de la préparation cutanée de l’opéré
Antibioprophylaxie adaptée indispensable
Contraintes architecturales et organisationnelles
fortes au bloc opératoire
Privilégier la désinfection chirurgicale des mains
par friction
Suivi post-opératoire des pansements et drains
aspiratifs
C. Lawrence 11/12/2014 DIU IOA
Téléchargement