COMPTE-RENDU

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COMPTE-RENDU - 5es ETATS GENERAUX
des infections nosocomiales et de la sécurité du patients
5 février 2015
Maison de la Cité Universitaire de Paris
5ème édition des Etats Généraux des Infections Nosocomiales et de la Sécurité du Patient, organisée par
l'association "Le LIEN", jeudi 5 février 2015, à la Maison de la Cité internationale universitaire de Paris.
Cette nouvelle édition a été consacrée aux accidents médicaux. Elle a rassemblé patients, professionnels de santé,
industriels et institutionnels autour de débats et conférences thématiques.
TABLE RONDE 1 : Les accidents médicaux, 3ème cause de décès en France. Peut-on continuer les yeux bandés ?
Mesurer et prévenir les accidents médicaux, une urgence
• Parcours du patient : la traçabilité totale, la boîte noire s’imposera-t-elle ?
• Indicateurs par service, ça dérange : sortir de l’omerta, oui c’est possible et c’est maintenant.
• Évaluation des compétences des médecins, un rendez-vous inévitable
Jean-Luc HAROUSSEAU - Président de la Haute Autorité de santé
 Recommandations de l’HAS : indicateur de la sécurité des patients → sur la mortalité, c’est favorable.
 Pour l’information grand-publique, attention à l’interprétation des chiffres.
 Établissements de santé à informatiser
 Se procurer les bases de données de l’assurance maladie → outils pour l’analyse médicale (PMSI)
 Indicateurs de démarche clinique → meilleure prise en charge en France
 Travail d’indicateurs pour la sécurité du patient → travaux en cours par service pour « normaliser » ! c’est
capital !
 S’entourer de données cliniques fiables
 Indicateurs qui servent d’alerte dans les établissements de santé, si pas d’erreur de codage, voir alors avec
la coordination des soins
 Patients : Rôle important et actif. Travailler ensemble avec les personnels de santé et les patients si on veut
améliorer la prise en charge des patients par protocole de soins (questions, déclarations d’EvI, retours
d’expériences …).
 Accréditation des professionnels
Guy VALLANCIEN – Membre de l’Académie de Médecine
 Mensonges dans la transmission des données
 Besoin de reformer ou ’dégager’ (applaudissements du public) les chirurgiens qui ne sont pas à la hauteur.
 Formation continue des médecins – dépister les « mauvais » médecins. Evaluation des compétences tout
au long de la carrière sous forme de questionnaire Quizz ; Evaluation périodique pour s’améliorer. Si ne
veulent pas, pénalisation financière et ensuite plus de possibilité d’exercer si pas de remise en question des
compétences.
 L’informatisation est la clé de l’évaluation des pratiques des professionnels ; repérage des « dérives ».
Amélioration des pratiques et prise de conscience des difficultés.
 Retrouver la confiance entre professionnels et patients, reconnaitre les erreurs et dépénaliser afin de rendre
le sujet moins ‘tabou’.
 Proposition de médiateurs dans les établissements pour faire lien avec les familles et les équipes de
professionnels. Incompréhension parfois !
 Les erreurs médicales entraînent la peur des professionnels pour avancer, inventer, et produire.
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Proposition que les patients viennent témoigner, échanger pour faire avancer les pratiques des
professionnels.
Mise en évidence des problèmes (avec données objectives) pour pouvoir y remédier -> grâce à
l’informatisation des données médicales.
Regarder ce qui se fait dans les autres pays
Réussir à dépénaliser la faute en faisant un pont entre les équipes médicales et les familles des patients.
Principe de précaution limite l’avancée médicale.
Besoin de faire venir quelques patients face aux équipes chirurgicales, régulièrement pour faire le point sur
leur expérience durant la maladie -> beaucoup de choses à en tirer.
René AMALBERTI – Directeur scientifique de la prévention médicale, groupe MACSF
 Que peut-on envisager pour évaluer les compétences des médecins ?
 Formation médicale continue des médecins à mettre en place par le biais de structures indépendantes
aux laboratoires (proposition de 2011).
 Comment valider cette formation ?
 Evaluations périodiques
 2 à 3 % des médecins sont considérés comme dangereux. Par ex Chir ortho : 7 % concentrent 50% des
plaintes et 60 % des coûts de l’assurance maladie (données à pondérer car le risque individuel propre au
chirurgien= 15%, risque lié à l’équipe =50%)
Propositions d’amélioration en EUROPE obligatoire dans certains pays :
 Formation continue obligatoire
 Programme imposé par spécialité.
 Tous les 5 à 6 ans nécessité de repasser une certification (vérification de licence, attestation de suivi de
formation, attestation des bonnes relations avec les patients, évaluation des connaissances compétences
professionnelles avec un score)
 Si certification non validée, interdiction de pratiquer dans 6 pays : 19 médecins interdits de pratiquer dont 6
rien qu’en Croatie.
Grande Bretagne :
Surveillance du système par organisme General Medical center composé de médecins évaluateurs mais beaucoup
d’erreurs scandales (ex : Bristol)-> changement en intégrant des patients dans le système de surveillance
Lamine GHARBI - Président de la Fédération Hospitalière Privée
 La ½ des hospitalisations en privé.
 5 mots : Travail, humilité, constance, transparence et pertinence
 Identifier les médecins, en décalage avec les pratiques mais pas de sanctions !
 Listing des interventions et nombre de d’ISO par chirurgien
 Certains opérateurs sont porteurs naturels de germes (ex : Staph Aureus) → ne pas sanctionner mais
dépister pour éviter le problème
 Transparence des indicateurs
 Pertinence statistique : vecteur de qualité mais disparités énormes entre les pays.
 Compétence = être soigné sur tout le territoire de façon égalitaire afin d’éviter les drames.
 Risque médico-légal : les médecins ne sont plus sereins, besoin d’une remise en confiance
 Certification des établissements : va causer des difficultés car mise en évidence de disparités entre les
pratiques et les PEC des patients dans les établissements.
 Chaque jour, nous gagnons 6 heures d’espérance de vie.
Philippe BROUQUI - Chef de service maladies infectieuses et tropicales (AP-HM)
 20 % d’observance de lavage des mains avec les SHA.
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Traçabilité des actes et lavages des mains sur le parcours patient.
Indicateur OMS lavage de mains : fait par personne extérieure qui vient observer la conso des SHA →
indicateurs très bons mais… pas réels car révèlent 90 % de lavage de mains contre 20% dans l’étude
terrain dans le service de MI !
Informatisation : outils pour reconnaître les lacunes
Analyser les erreurs pour la sécurité des patients
Vérifier les diplômes et les compétences
Questions :
Pb Bijoux → besoin d’une loi pour faire respecter le non portage de bijoux
TABLE RONDE 2 : Le risque infectieux : s’allier pour prévenir et innover
• Clostridium difficile : un risque qui a de l’avenir
• 33 millions de portes ouvertes au risque infectieux chaque année. Les cathéters mobilisent les acteurs de la lutte
• L’usage unique est-il encore unique ? L’Europe s’en mêle
• Sauve ma peau : partage d’expérience avec un compteur de bonnes nouvelles, ami des patients, ami des soignants
Catherine ECKERT Unité d’hygiène et de lutte contre les infections nosocomiales, hôpital Saint-Antoine, APHP
 Surcout d’une infection à Clostridium = 9 000 euros par jour
 Sous diagnostique de 55% -> manque de suspicion clinique (il faudrait augmenter les prescriptions
d’examens bactériologiques) et de sensibilité des tests
 Prescriptions plus faibles en France que dans les autres pays européens.
 Inhibiteur pompe à protons = diminution des infections à C.Difficile
 Société Canadienne commercialisant des probiotiques à titre prophylactique comprimés (x1 milliards de
bactéries par comprimé) à prendre en prévention primaire avant hospitalisation.
 Transplantation fécale = restauration de la flore intestinale après infection à Difficile.
 Infection à C.Difficile induite par l’administration d’antibiotiques non justifiée.
 Prévention auprès des patients sur la diffusion du germe: le matériel ? les pistolets ? les laves- bassins ?
les urines, les matières fécales, etc …
Florence LEMANN et Bruno LE FALHER
 Perception du risque infectieux par le cathéter – travail fait par l’équipe médicale – analyse des causes
 33 millions de cathéters veineux périphérique utilisé en France tous les ans, facteurs contributifs au
développement d’infections
 Depuis quelques années, mise à disposition d’un outil = échelle de Madox (5 grades)
Autres axes de recherche :
 Patients acteurs de leur propre prévention d ‘infection en surveillant eux même leur cathéter
 Formation continue des infirmières (mais plus le temps…) -> e-learning, serious games…
 Travail avec les médecins sur la pertinence de la pose (pas toujours justifiée…)
 IV team= présence d’équipes spécialisées dans la pose des CVP.
Problème de technique de pose : désinfection mais ensuite recherche de la veine en repalpant, tapotant la veine
avec des doigts +ou- propres. Pratique à éradiquer !
Témoignage : prendre le problème de désinfection à la base, en 2ème année d’école d’infirmières (IFSI) qui ne
dispensent pas les conseils nécessaires à la pose d’un CVP.
Stéphane REGNAULT - Président SNITEM
2 types : usage unique
- usage unique et réutilisable différentiés par l’ensemble de sa fabrication.
- usage unique = très peu de liberté dans la technique de production et de stérilisation du produit (très
normé).
Pour faire des économies, certains pays ont autorisé la restérilisation des produits à usage unique.
Débat  certaines personnes voudrait systématiser la restérilisation des produits à usage unique. Mais grâce à quel
processus pour restériliser un produit non conçus pour être stérilisé ?
Problème de cross contamination d’un patient à l’autre
Problème de fragilité des matériaux (casse…)
Bruxelles : élaboration liste de dispositifs qui pourraient être restérilisés (reprocessing).
Il faudrait revoir toutes les étapes de packaging, de process … il n’y a donc pas d’économie car procédures
supplémentaires ! Les produits ne sont donc pas low coast mais low sécurité… !
Le parlement européen dit que tous les produits à usage unique sont réutilisables  il faut que l’industriel prouve
que ce n’est pas possible.
Depuis 2000, arrêté juridique = pas le droit de réutiliser du matériel à usage unique en France. Matériel restérilisé =
risque de contamination supplémentaire.
Interdit en France (autorisé principalement en Allemagne) mais c’est un peu bancal, la loi n’est pas très solide.
Appel de l’industriel = sensibiliser les usagers à ce possible retour sur la législation autorisant alors le reprocessing.
Samia LEVY - Infectiologue, chargée de mission, ARS Île-de-France
Campagne « Sauve ma peau » : plus de 16 000 patients n’ont pas développé d’escarre en Ile-de-France, 8 millions
d’euros économisés
Parce que l'immobilisation prolongée d'un patient peut entraîner des complications, 220 établissements sanitaires ou
médico-sociaux de la région se sont engagés dans un programme lancé par l'Agence Régionale de Santé (ARS) Ilede-France, qui vise à éviter les escarres graves. Ces 6 derniers mois, ce sont plus de 16 000 patients à risque qui
n’ont pas développé d'escarre en Ile-de-France, évitant des souffrances supplémentaires.
Consulter le site
peau.172274.0.html
de
l’ARS
Ile
de
France :
http://www.ars.iledefrance.sante.fr/Campagne-Sauve-ma-
TABLE RONDE 3 : Innover pour les plus fragiles. Une urgence pour nos aînés, un partage d’expériences
PAERPA : est-ce la fin de la segmentation de la personne ?
Vue nouvelle sur l’alimentation-nutrition des plus fragiles :
Peut-on dépasser les grammages ?
L’innovation technologique au service du mieux-être des aînés : tous concernés.
Patrick LAMBRUSCHINI - Secrétaire général, Fondation Caisses d’épargne pour la solidarité
(Caisse d’épargne 119 établissements EPAHD + quelques EPAH)
Innovation technologique mise au service des ainés
 Téléassistance : accompagnement et veille 24/24 h.
 Domotique : installation d’équipement destinés à assurer la sécurité des personnes âgées (chemins
lumineux, détection de mouvements, chutes patients, détecteurs de fumée…).
Etudes :
ISOP 2009 : conseil général Corrèze CHU limoges 100 foyers équipés d’un pack domotique  divise par 4 le nb
de chute, réduit significativement la dépression, taux d’acceptation de la domotique de 97,3% (PA trouvent
l’installation ludique)
ICAR 2013 : 24 mois financé par un programme ‘Investissement d’avenir’, 2 000 foyers, étude promue par Groupe
industriel LEGRAND.
Création d’une maison de retraite à domicile en Corrèze, 40 places.
But : Personnes âgées restent le plus longtemps possible et de façon sécurisée chez elle.
Passage quotidien de personnel médical pour s’occuper de la personne âgée.
Sécurisation de la maison et mise en place d’un robot NAO (capable de parler, d’ouvrir les portes, de prévenir en cas
de fumée, de chute…) = compagnons du futur.
PB d’éthique de l’intrusion de technologie chez la personne âgée. A résoudre avant le déploiement national.
Michel VARROUD VIAL - Direction de l’amélioration. HAS
Population cible : Les personées âgées à risque de perte d’autonomie
Données AM :
 85% des + 75 ans ont au moins une pathologie
 57 % affection longue durée
 29% pathologie cardio Vasculaire
 Coordination clinique de proximité autour du médecin traitant pour le Développement d’un Projet
personnalisé de santé (PPS)
 Coordination territoriale d’appui (CAT)
Démarche :
1. Décider d’un PPS
2. Evaluer la situation de la personne (soucis sanitaires et sociaux…)
3. Se concentrer autour des soucis identifiés
4. PPS : Plan de soins
5. Suivre le PPS : évaluer les résultats, déterminer une échéance, réitérer ou archiver le PPS
Bruno FAVIER - Conseiller médical de la FCES
 Escarres dans milieu médicosocial = extrêmement rares
 Dans les EPAHD, les prescripteurs sont les MG -> pas l’habitude des prescriptions collectives (trop d’ATB
prescrit de façon massive)
 PAERPA : prise en charge globale, action coordonnée.


Difficile de transposer les solutions des établissement sanitaires dans les établissement sociaux.
80% des Personnes déclarent vouloir mourir à domicile mais 65% meurent à l’hôpital.
Gwenaëlle HAUMESSER – Directrice de Générations Mutualistes



Loi 2002 loi pour évaluation interne et externe continue des EPAHD.
Label : génération et services mutualistes.
La vie à pleines dents, longtemps = programme d’accompagnement.
TABLE RONDE 4 : E-santé et sécurité du patient
Open data, big data, une révolution attendue. Bénéfices, transparence et garanties ?
Déferlement des objets connectés, le big brother de la vie intime : assistance ou surveillance au service des patients ?
Caroline BLOCHET - Spécialiste de santé connectée
 Inventeur du pilulier connecté Imedipac
 Pilulier préparé par pharmacien au niveau d’une plateforme web sécurisée (hébergeur spécialisé)
 Système GPRS spécialisé intégré  plan de prise défini qui permet la distribution des médocs avec
information des tiers (enfants …)
 Utilité pour le patient  permet de l’auto mesure associée à des retours sur données d’observance
(Perforation du compartiment)
Yves Jean DUPUIS - Directeur Général FEHAP
 Sociétés privées lucratives revendent des données personnelles derrière le dos des patients Mais à qui
appartiennent les données médicales informatisées ?
 Comment les protéger ?
Jean-Francois THEBAUT - Membre du collège de la HAS
 Données de santé à caractère perso nominatives hébergées obligatoirement chez un hébergeur agréé. 
Sécurité
 Attention à choisir des produits normes CE (par ex tensiomètre)
 Droit à l’oubli : une données est tjrs accessible car cette valeur peut avoir un intérêt médical pour une prise
en charge thérapeutique.
Vincent Bildstein – Directeur Général IMS Health
 IMS leader mondial prive de la collecte de l information médicale.
 Données limitées (pas Big Data)
 Info réseau médicinal (14000 Pharmacies), hôpitaux et cliniques, médecins généralistes…
 Comment garantir la qualité et l’anonymisation ?
1. Double anonymisation irréversible.
2. Non maitrise de la totalité du processus  multi acteurs sans relations entre eux (séparation des
pouvoir et propriété fragmentée). IMS ne gère que la collecte mais PAS le stockage.
3. Restitution au niveau agrégé selon critères géographie, selon types de patients…
4. Points de collecte non communiquant entre eux (pas de lien entre pharmacie et médecin par exemple)
A moyen terme, usage de la donnée qui va générer un besoin de qualité et de sécurité croissant.
TABLE RONDE 5 : Nos vigilances et nos incontournables
Phagothérapie, les avancées de la recherche
Les centres de références des infections ostéo–articulaires,
Un lieu d’excellence à promouvoir
Engagement sur l’antibiorésistance
Gérard VINCENT - Délégué Général Fédération Hospitalière Française
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
Antibiorésistance
Les leaders politiques ont-ils conscience de l’importance de l’émergence de ces résistances.
Augmentation de la conso des ATB.
60 000 décès /an Europe + Etats Unis.
Rôle de la FHF ? Alerter les politiques et les mobiliser pour lutter contre cette émergence de résistances.
Engager chaque prescripteur sur l’évaluation de ses pratiques et proposer de suivre des recommandations
et des formations individuelles continues.
Tous les médecins hospitaliers seront concernés par ces mesures
SPILF + FHF + LIEN = asso pour promouvoir les bonnes pratiques pour l’utilisation des ATB.
Simon MARMOR - Chirurgien orthopédiste, GH Diaconesses Croix-Saint-Simon, Paris
IOA = micro organisme qui touche articulation ou os.
Traitement long car os mal vascularisés et souvent présence de matériel.
Collaboration multidisciplinaire
Microbiologiste= identification du germe
Antibiothérapie= doses élevées et tt prolongé
Chirurgie = excision + reconstruction
IOA France :
 28 453 patients
 1/3 sur matériel
 5 500 prothèses infectées
 4,6 % Décès
 256 millions d’euros /an
Clés du succès :
 Stratégie de collaboration multidisciplinaire
 Prise en charge optimale -> 90 % chances de succès
Perspectives :
 Portail internet national
 Réévaluation complète du dispositif en 2017
Points à améliorer :
 Adressage patients : améliorer de la communication
 Pratiques hétérogènes
 Niveau minimum d’activité des centres ?
 Bilan d’activité quantitatif mais non qualitative
 Financement des centres insuffisants
Pourquoi les CRIOA :
 Critères de complexité des IOA
 Validation à l’issue d’une RCP
 Qui fait quoi ? (centre référence, centre correspondant
 Quand prendre en charge ou orienter un patient infecté ?
En national, quoi de neuf ?
 Fiche RCP informatisée nationale
 Diplôme Inter-universitaire des IOA (2014)
 Recommandations HAS (2014)
 Congrès national des CRIOA 2015 à Lille (tous les2 ans)
Visibilité du dispositif :
Plaquette informatisée IDF
Film parcours des soins des patients infectés CRIOA : https://www.youtube.com/watch?v=5PJpRpAppRg
Staff régional des IOA (3 à 4 fois/an) – discussion des cas complexes, ouvert à tous.
Perspectives :
Portail internet national de IOAs
Réévaluation complète du dispositif en 2017
Points d’amélioration :
Adressage des patients : mieux communiquer
Hétérogénéité des pratiques dans les centres
Niveau minimum d’activités dans les centres
Olivier PATEY - Infectiologue, Villeneuve Saint Georges, Membre de la SPILF
 Bactériophage = cellule parasite des autres cellules
 bilan encore mitigé de l’avancée du dossier car à ce jour il n’y a toujours pas de possibilité légale en France
d’utiliser les phages
 Perspective de la création d’un centre national de référence sur les bactériophages.
Eric CHABRIERE - Professeur de biologie, université Aix-en-Provence
 Les bactéries ne sont pas solitaires, elles communiquent et deviennent agressives quand elles sont
nombreuses.
 Elles communiquent en sécrétant des molécules de communication  + elles sont nombreuses + il y a de
molécules de communication
 Elles changent alors de comportement et deviennent de + en + difficile à éradiquer.
 L’idée est d’éradiquer ces molécules de communication par le biais d’enzymes issues de micro organismes
venant du Vésuve.
 Les protéines issues de ces micro organismes stoppent la prolifération du biofilm et réduit ainsi la virulence
 on restaure alors la sensibilité aux ATB.
 Les bactéries ne sont pas tuées mais leur virulence est diminuée donc il n’existe pas de mécanisme
favorisant l’émergence de résistance.
Différence entre erreurs médicales et fautes médicales
Clôture par Marisol TOURAINE - Ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes
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