iv
en sous-catégories plus spécifiques. Finalement, cette étude suggère une version plus
courte du CAPE, avec seulement 23 items, tout en préservant les mêmes trois
échelles originales. La toile de fond de cet article confirme l’existence du phénomène
du continuum de la psychose, où une variation de symptômes psychotiques peut se
retrouver aussi bien dans la population générale que dans la population clinique.
Dans une deuxième étude (Brenner et al., 2009), cette thèse examine à quel
point la réponse de l’hormone de stress, le cortisol, à un test de stress psychosocial
nommé le Trier Social Stress Test (TSST) (Kirschbaum, Pirke, & Hellhammer,
1993), peut établir une différence entre les sujets témoins et les patients
schizophrènes, tout en contrôlant des variables importantes. Un groupe de 30
personnes schizophrènes et un groupe de 30 sujets de la population générale, recrutés
lors de la première étude de cette thèse, ont participé à cette recherche qui est
construite selon un plan expérimental. Le groupe témoin inclut des personnes
légèrement symptomatiques et un chevauchement des scores psychotiques existe
entre les deux groupes. Suite au stresseur, les deux groupes démontrent une
augmentation significative de leur rythme cardiaque et de leur pression artérielle.
Cependant, leur réponse de cortisol a tendance à différer : les patients schizophrènes
présentent une réponse de cortisol plus petite que celle des témoins, mais en
atteignant un seuil statistique significatif seulement à la mesure qui suit
immédiatement le stresseur. Ces résultats significatifs sont obtenus en contrôlant pour
la sévérité des symptômes positifs, un facteur discriminant significatif entre les deux
groupes. Ainsi, le niveau de cortisol mesuré immédiatement après le stresseur se
révèle être un marqueur de seuil critique pouvant établir une distinction entre les deux