Switch - Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l

PROJET DE RECHERCHE
Une intervention ciblant l’amotivation dans la
schizophrénie, afin d’améliorer la qualité de vie
Professionnels de la santé, vous rencontrez des difficultés à aider vos patients
présentant une schizophrénie et des symptômes négatifs résistants ? Cette
information s’adresse à vous.
Les personnes atteintes d’une schizophrénie rencontrent de nombreuses difficultés dans leur
quotidien et connaissent une qualité de vie peu satisfaisante (Larøi & Van der Linden, 2013). De
nombreuses études ont montré que le meilleur prédicteur de ces difficultés sont les symptômes
négatifs, et particulièrement ceux liés au déficit motivationnel (i.e., anhédonie, apathie,
avolition, asocialité) (Fervaha et al., 2015 ; Rocca et al., 2014). L’amotivation semble être le
principal obstacle au rétablissement fonctionnel des personnes atteintes d’une schizophrénie et
c’est pourquoi des interventions ciblant les processus qui y sont liés sont nécessaires.
Objectifs
Le but de ce projet de recherche est d’améliorer le fonctionnement quotidien des personnes
atteintes d’une schizophrénie, leur autonomie et leur qualité de vie, via une intervention
plurifactorielle ciblant spécifiquement les processus cognitifs, comportementaux et émotionnels
liés à l’amotivation. Cette intervention, « Switch », est basée notamment sur un modèle de
l’amotivation dans la schizophrénie (Kring & Barch, 2014). Elle utilise des approches et outils
thérapeutiques ayant déjà montré leur efficacité. L’intervention Switch, dispensée en séances
individuelles, s’adapte aux besoins et souhaits de la personne.
En pratique
L’intervention Switch s’adresse à des personnes atteintes d’une schizophrénie, stabilies, mais
qui présentent encore des symptômes négatifs.
Critères dexclusion :
Patients non-stabilisés, c'est-dire non-observance du traitement et/ou non-diminution
de la symptomatologie positive;
Changement important du traitement médicamenteux endéans le mois précédant la
première séance d’évaluation;
Troubles neurologiques (y compris antécédent d’épilepsie ou de trauma crânien);
Antécédent de thérapie électro-convulsive;
Retard mental, c’est-à-dire un QI < 70;
Dépendance à l’alcool et/ou à une substance.
L’intervention Switch est dispensée en entretiens individuels (une séance de +- 45
minutes/semaine, réduction progressive de la fréquence des séances, durée de maximum 12
mois).
Des évaluations auront lieu avant, pendant et après l’intervention Switch, ainsi que 6 mois après
la fin de l’intervention. Ces évaluations consisteront en :
- Un entretien clinique avec le participant, afin de récolter des informations sur son
fonctionnement quotidien, sa qualité de vie et ses symptômes.
- Un entretien avec un soignant ou un parent (une personne proche, pouvant témoigner
du fonctionnement du participant).
à Bénéfice : intervention thérapeutique gratuite, basée sur des études scientifiques ; bilans des
différentes évaluations (avec l’accord du patient).
Cette recherche a été approuvée par le comité d'éthique de
la faculté de Psychologie de l’ULg et est financée par le Fond
National de la Recherche Scientifique (FNRS).
Chercheur responsable : Bénédicte Thonon, Université de Liège, Doctorante, Tel : 0484 07 11 44
Promoteur : Frank Larøi, Université de Liège, Professeur, Tel : 04 366 36 74
Dates : A partir doctobre 2016, une séance de +- 45 minutes/semaine, durée de 12 mois
maximum.
Adresse : Clinique Psychologique et Logopédique Universitaire (CPLU)
Boulevard du Rectorat, 3 - Bâtiment 33 (Parking 16)
4000 Sart Tilman (Liège)
Information et inscription : Contactez Bénédicte Thonon par téléphone 0484 07 11 44 ou par
email (benedicte.thonon@ulg.ac.be).
Tarif : GRATUIT
Références :
Fervaha, G. et al. (2015). Motivational deficits in early schizophrenia: prevalent, persistent, and key determinants of
functional outcome. Schizophrenia Research, 166(1-3), 9-16.
Kring., A., & Barch, D. (2014). The motivation and pleasure dimension of negative symptoms: Neural substrates and
behavioural outputs. European Neuropsychopharmacology, 24, 725-736.
Larøi, F., & Van der Linden, M. (2013). The need for an individualized, everyday life and integrative approach to
cognitive remediation in schizophrenia. Journal of Psychotherapy Integration, 23(3), 290-304.
Rocca, P. et al. (2014). Negative symptoms and everyday functioning in schizophrenia: A cross-sectional study in a real-
world setting. Psychiatry Research, 218, 284-289.
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