Le langage et la lecture de l’ECG
Ligne isoélectrique
Sur un tracé d’ECG, le premier repère est la ligne isoélectrique : ligne de base correspondant
à l’absence de phénomène électrique. Au-dessus de cette ligne, on parle d’onde positive et
en dessous, d’onde négative. Une onde peut aussi être biphasique si elle se situe en partie
au-dessus et en dessous de la ligne isoélectrique.
L’onde P représente la contraction des oreillettes. Elle est de forme arrondie, souvent
positive et de faible amplitude.
Le complexe QRS correspond à la contraction des ventricules.
L’onde T est la période de repos du cœur.
Le segment ST correspond à la période d’excitation des ventricules jusqu’à la phase de
repos. Un sus-décalage ou un sous-décalage de plus de 1 mm par rapport à la ligne
isoélectrique est anormal.
METHODE DE CALCUL DE LA FREQUENCE CARDIAQUE
La méthode des 300 est la méthode la plus rapide et la plus utilisée.
En prenant pour principe que la fréquence cardiaque se mesure sur un papier millimétré
pour ECG, un petit carré correspond à 0,04 seconde et chaque bloc de 5 petits carrés est
marqué en trait gras. 60 secondes correspondent à 1 500 petits carrés.
On repère une onde R coïncidant avec un trait gras qui deviendra un multiple des autres
traits gras suivants. Entre 2 traits gras, il y a 5 petits carreaux.
1500/5 = 300 battements/min. 1500/10 = 150 battements/min.
1500/20 = 75 battements/min. 1500/25 = 60 battements/min.
1500/30 = 50 battements/min. 1500/35 = 43 battements/min.
1500/40 = 37 battements/min. 1500/45 = 33 battements/min.
1500/50 = 30 …
L’onde R suivant permet d’indiquer la fréquence cardiaque en relation avec le trait gras
correspondant.
UNE METHODE D’ANALYSE DE TRACE