e) a|b ⇔ ∃ k1 ∈ℤ, b = a×k1 et a|c ⇔ ∃ k2 ∈ℤ, c = a×k2
Soient (λ , μ ) ∈ ℤ2 , λb + μc = λa×k1 + μa×k2 = a× (λk1 + μk2)
Or, λk1 + μk2 ∈ℤ. Posons K = λk1 + μk2
D'où : ∃ K= λk1 + μk2 ∈ℤ, λb + μc = a × K ⇔ a| λb + μc
3) Exemples d'applications des propriétés et de la définition :
a) Déterminer les entiers relatifs n tels que 5|n+3 :
5|n+3 ⇔ ∃ k ∈ℤ, n+3 = 5k
⇔ ∃ k ∈ℤ, n = 5k – 3
Il y a une infinité de solutions {5k – 3 , k ∈ℤ} Exemples : -3, 2, -8, etc...
Remarque : Si n ∈ℕ, alors k ∈ℕ* (ce qui va restreindre le nombre de solutions dans certains cas)
b) Déterminer les entiers n tels que 2n + 3 | 5 :
2n + 3 | 5 ⇔ ∃ k ∈ℤ, 5 = (2n + 3)×k
Or, les seuls diviseurs de 5 sont : {-1;1;5;-5}
On raisonne ensuite par disjonction des cas :
1) 2n + 3 = - 1
⇔ n = - 2
2) 2n + 3 = 1
⇔ n = - 1
3) 2n + 3 = 5
⇔ n = 1
4) 2n + 3 = - 5
⇔ n = - 4
Pour l'instant, nous avons raisonné par implication.
On vérifie l'autre sens :
-2×2 + 3 = -1|5
-1×2 + 3 = 1|5
1×2 + 3 = 5|5
-4×2 + 3 = -5|5
Par conséquent : Il n'y a que quatre solutions S = {-2;-1;1;-4}
c) Déterminer les entiers n tels que 2n + 1 | n – 3 :
2n+1|2n+1 (de manière évidente)
et 2n + 1 | n – 3 , d'où , d'après la propriété e) précédente, 2n+1 divise toute combinaison linéaire
à coefficients entiers de 2n+1 et n – 3.
En particulier, 2n+1 | 1×(2n + 1) – 2×(n – 3) = 7
Or, les diviseurs de 7 sont {-1;1;-7;7}
D'où , par disjonction des cas :
1) 2n+1 = -1
⇔ n = - 1
2) 2n + 1 = 1
⇔ n = 0
3) 2n + 1 = - 7
⇔ n = - 4
4) 2n + 1 = 7
⇔ n = 3
Vérification :
2×(-1) + 1 = - 1|7
2×(0) + 1 = 1|7
2×(-4) + 1 = - 7|7
2×(3) + 1 = 7|7
Donc les solutions sont S = {-1 ; 0 ; -4 ; 3 }
d) Déterminer tous les couples d'entiers naturels (x;y) tels que x 2
– y 2
= 9
Remarque :
Ce type d'équation où les inconnues sont des entiers est appelée Equation diophantienne
x2 – y2 = 9 ⇔ (x + y)(x – y) = 9