L`influence du stress - Site Christian Pierdet

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Paru en Février 2010 EXTRAIT DE : Attitude médiane Cerveau Communication Conflit … 3 sujets en 1 Pour toute information ou échange de correspondance, merci de vous adresser à : livre@christian-­‐pierdet.fr Les éditions Attitude Médiane www.christian-­‐pierdet.fr ISBN 978-­‐2-­‐919023-­‐00-­‐4 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous pays. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective », et d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou des ses ayants droit ou er
ayants cause, est illicite » (alinéa 1 de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal. 1.5 -­‐ Le cerveau. L’influence du stress Quand les tensions s’accumulent et que le point de rupture est proche, la moindre pression supplémentaire peut nous faire sortir de nos gonds : « une goutte d’eau qui provoque un raz de marée ! » On explose rarement pour un chagrin d’amour qui mettra du temps à nous anéantir ; en revanche, on explosera plus facilement lorsqu’un lacet de notre soulier casse… au mauvais moment, toujours au mauvais moment ! L’explication est biochimique. Quand les sentinelles de l’amygdale se déclenchent, des hormones de stress sont libérées dans le sang. Ces hormones favorisent les facultés de combat pour la survie mais, une fois sécrétées et libérées dans le sang, elles subsistent dans le corps même si elles ne sont plus nécessaires après l’instant T. Le « gros coupe-­‐circuit » du cerveau avant prévient le cerveau arrière que « non, non, ne t’en fais pas, ce n’est pas une agression… » mais il est trop tard, le poison est injecté ! Et sur toute une journée, avant que l’individu ne prenne le temps (et surtout la décision) de favoriser l’évacuation de ces hormones, les charges de stress s’empilent. Elles se cumulent en quantité suffisante pour déclencher la colère ou la panique, même si celle-­‐ci n’a plus lieu d’être ! Il est très important de prendre conscience que, pour le corps, il n’existe pas de séparation entre la vie professionnelle et la vie privée. Si notre conscience a la capacité de déterminer que la première dose de stress emmagasinée, nous la devons à notre chef de service ; que la suivante, nous la devons à nos enfants qui n’ont pas écouté nos consignes ; et que la dernière de la journée est due à l’assiette qui nous échappe des mains lorsque l’on charge le lave-­‐vaisselle alors que l’on ne rêve que d’une chose, se poser et fermer les yeux, le corps, lui, est incapable de faire la différence. Le stress s’ajoute au stress, quelle qu’en soit l’origine ! Ça monte, ça monte, ça monte et, à un moment donné, « ce putuz} d’enc›«© de lacet qui nous fait chz©µ, chz©µ, et encore chz©µ, on va lui péter sa gueule à ce putuz} d’enc›«© de lacet ! » Et voilà, une nouvelle fois, tout est dit mais « ce n’est pas bien joli ce que tu viens d’écrire » me souffle Alias ! O.K. tu as raison, mais j’assume, et je suis sûr que cela parlera à ceux qui liront ce chapitre. Mais terminons sur un mode apaisé, loin de ces vilaines grossièretés. Il semble bon de rappeler que respirer profondément (inspirer : ventre, poitrine, épaules, puis expirer : épaules, poitrine, ventre) sortir marcher à l’air libre, boire un verre d’eau font du bien et gomment de petites doses de stress. Et pour vider son panier à stress lorsqu’il est vraiment trop plein, vive les arts martiaux qui castagnent un peu mais où la règle numéro un est la maîtrise de soi. Vive le yoga, la relaxation, le sport en général, la marche dans la forêt. N’oubliez pas que c’est votre corps qui est chargé des hormones du stress, donc faites évacuer votre corps ! Si votre truc c’est le cinéma ou la psychothérapie, faites autant de séances qu’il vous semblera nécessaire, mais n’oubliez pas non plus de prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur ! 5 
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