SNP – Classification en psychiatrie. Sémiologie des États Psychotiques.
–Soit vous avez ces élément sans les élément thymiques (c'est à dire d'humeur) et là c'est une
schizophrénie.
–Soit vous avez en plus les éléments thymiques (oscillations de l'humeur) alors il s'agit alors de troubles
bipolaires.
Ce sont les 2 maladies dites psychotiques (pour le DSM), le plus souvent quand on a ce genre de maladie on
n'est pas pile dans la schizophrénie, ni pile du coté du trouble bipolaire, il y a un continuum entre les deux.
Les études d'épidémiologie génétique montrent ce continuum.
En effet l'épidémiologie de la schizophrénie et des troubles bipolaires sévères avec éléments psychotique
(troubles bipolaires de type 1) est exactement la même.
Voici les chiffres (arrondis pour ce cours) :
–Sur la population générale c'est 1%.
–Si on a un apparenté de premier degrés atteint de schizophrénie, dans cette population là 10% souffrent
de schizophrénie.
–Pour un enfant dont les deux parents sont schizophrènes, on a 30% de personnes qui seront atteintes de
schizophrénie.
–Pour les personnes ayant un jumeau homozygote atteint de la maladie, l'autre est atteint de la maladie
dans 50% des cas.
Cela signifie qu'il y a une influence génétique : plus la charge héréditaire est lourde plus on risque de présenter
la maladie.
Ces maladies ne sont pas complètement disjointes.
On pourrait penser que si mon frère est schizophrène j'ai 10% de chance d'être bipolaire, et ce n'est pas tout à
fait comme ça, il y a une augmentation de risque de présenter des troubles bipolaires, car il y a un certain noyau
dit psychotique qui dépend d'un certain nombre de gènes en commun.
Les stress déclenchants ces maladies sont de 3 ordres :
–Les situations désagréable et qu'on ne peut pas changer (ex :rupture sentimentale)
–Les grands changements. Ex : une patiente est tombée malade pendant un voyage au japon, elle ne
comprenait pas leurs langage, leurs coutumes et a commencé à avoir des hallucinations. Il faut faire des
changements progressifs et habituer son cerveau à ces changements.
–Les toxiques. Il y a 2 variétés : les « méchants toxiques » : l'alcool et cannabis (mais de la même façon
que boire un verre de vin de temps en temps à table, fumer un joint de temps en temps ça n'a jamais tué
personne, dixit la prof), les « très méchants toxiques » : qui sont interdits, ce sont des substances qui
vont avoir une action directe sur le système sérotoninergique et dopaminergique, c'est la cocaïne,
l'extasy, la méthamphétamine, les hallucinogènes, tous ce qui est speed, acide... Tout ce qui est
franchement dysleptique. Ça pour quelqu'un qui a fait un épisode dément, c'est terminé. (alors que le
joint une fois de temps en temps, si vous voulez quoi ! Oui oui elle le re dit)
Donc ça c'est le spectre des maladies psychotique, qui va de la schizophrénie aux troubles bipolaire. Au milieu,
ce DSM délimite une catégorie, qui est très instable sur le plan diagnostique, qui s'appelle le trouble schizo-
affectif.
Définition de trouble bipolaire : Quelqu'un qui souffre de troubles bipolaires c'est quelqu'un qui a un moment
donné a présenté un exaltation de son humeur (comme dit précédemment, on peut soit être exagérément triste,
c'est une dépression de l'humeur, ou exagérément gai, c'est une exaltation de l'humeur).
Ce qui fait dire trouble bipolaire c'est qu'à un moment donné il y a eu une épisode d'exaltation de l'humeur.
Soit cet épisode d'exaltation de l'humeur est suffisamment sévère pour avoir entraîné une hospitalisation,
c'est à dire qu'il y a une atteinte très très sévère même sans idées délirantes, ou bien qu'il y a des idées délirantes
4/8