que le service achat doit être un centre de profit. C’est à la vente que se forme le
bénéfice, c’est à l’achat que se forme le profit.
bénéfice issu du calcul suivant : pris de revient + marge qui permet d’avoir prix de
vente. Marge = marge brute et marge nette. Marge nette = marge brut – frais
distribution. Marge nette = bénéfice avant impôt. Les bénéfices sont partagés aux
actionnaires, utilisés comme dotation à l’autofinancement, donnés aux salariés.
profit = prix de vente – prix de revient.
La négociation commerciale ne doit pas être uniquement axée vers la recherche des
clients, mais de plus en plus orientée vers la recherche et le choix des meilleurs
fournisseurs. On a toujours attendu que le fournisseur vienne nous faire une offre. Il
faut maintenant faire les démarches afin de trouver le meilleur fournisseur et donc
aller vers les fournisseurs. La négociation doit être l’interface entre les méthodes de
vente et les méthodes d’achat. Le service achat ne doit pas rester figé au siège de
l’entreprise pour attendre les propositions des fournisseurs mais doit avoir une
démarche proactive et permanente de recherche de meilleurs fournisseurs.
I / Les concepts clés.
1.1 – Le comportement des acheteurs professionnels.
On peut considérer que le responsable d’un service achat cherche principalement d’une part à
contribuer à l’amélioration de la performance de son entreprise et d’autre part à satisfaire les
attentes des responsables, à la fois du centre d’achat et de l’entreprise. Quand l’acheteur
achète, il n’achète pas pour lui mais pour l’entreprise d’où risque plus important puisqu’il met
soit la performance en cause soit il engendre des pertes.
1.1.1 – Les arguments rationnels dans la décision finale.
Si on a beaucoup de responsabilités, ou beaucoup de soucis de performance, on essaie de
rationaliser la décision d’achat. Il y les arguments rationnels (ou cartésiens) et les arguments
psycho socio relationnels (pas mesurable quantitativement mais qualitativement). On ne prend
pas toujours la solution optimale, il faut parfois tenir compte des affinités, des relations …
Il y a une part de rationalité économique qui entoure la décision d’achat en milieu industriel,
surtout lorsqu’il faut justifier la décision (travaux de Cardoso, etc.). La rationalité économique
n’est donc pas le seul élément déterminant de l’acte d’achat, il peut y avoir, entre autres,
l’expérience passée avec le fournisseur retenu, la réputation du fournisseur (l’image qu’il a
sue créer), la qualité des produits et le respect des délais en général (de livraison, de
fabrication, de transports, etc.). Dikson indique que le premier élément rationnel pour le choix
d’un fournisseur est sa capacité à respecter les spécifications établies. Deuxième, possibilité
de fournir l’entreprise au moment voulu et le troisième, surtout pour les biens non
différenciés, c’est le niveau de prix proposé. En milieu industriel, on pratique très peu la
politique de prix psychologique
1.1.2 – Les critères de rationalité ou non rationalité
Voir tableau des caractéristiques de vente et de distribution des produits industriels et
d’équipement.
Les mobiles d’achats, ce qui motive l’achat
1.1.3 – le critère du risque perçu
La décision d’achat sera aussi fonction du risque perçu. Le risque existe aussi bien pour
l’entreprise que pour l’acheteur. La notion de risque est une notion élargie. Le risque peut être
financier, technique, … le risque perçu consiste à essayer de mesurer le degré d’incertitude
quant aux conséquences des choix effectués et aussi l’importance de ses conséquences. Ce
sont tous les membres du centre d’achat ainsi que l’acheteur qui mettent en avant les risques.
II / la mise en œuvre du marketing achat
2.1 – Les différentes conceptions du marketing achat
Selon Fenneteau, on peut prendre deux directions :