le Livret pédagogique animateurs

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M
ie
mMieux
vivre !
ux
g
n
a
Livret Animateur
r
e
Éditorial
L’équilibre alimentaire
à l’adolescence
La prévention contre l’obésité est aujourd’hui une préoccupation de tous.
L’expérience épidémiologique menée dans deux petites villes du Nord
de la France, Fleurbaix et Laventie, poursuivie dans le cadre du programme
EPODE* et aujourd’hui dans celui de VIF**, nous montre que la prévention
de l’obésité est possible, à condition d’éduquer les enfants à bien manger
et à faire de l’exercice physique dès le plus jeune âge.
L’apprentissage du bien manger et la pratique régulière du sport pendant toute
la durée de l’enfance permet au préadolescent de se structurer autour de valeurs
qui seront le socle de sa conduite alimentaire et physique pendant toute sa vie,
même si, pendant l’adolescence, cet apprentissage est bien mis à mal.
Patrick Serog
Médecin nutritionniste,
membre du Comité d’Experts de la Fondation Nestlé France
*EPODE : Ensemble Prèvenons l’Obésité Des Enfants. **VIF : VIvons en Forme.
2
Fla
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itio
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Pendant le primaire, l’enfant a reçu une alimentation bien structurée, avec des
repas complets, dont la prise effective est contrôlée par un personnel attentif.
Quand il arrive au collège, il se retrouve le plus souvent dans un « self »
et doit apprendre à gérer le choix d’une alimentation variée, sans aucune aide
d’éducateur. Cet enfant a acquis également plus de liberté à l’extérieur du collège
et peut plus facilement exprimer ses pulsions alimentaires, s’il en a,
en grignotant des aliments souvent gras et sucrés. Un certain nombre d’enfants
exprimeront alors un surpoids, voire une obésité.
ion
Pendant la période du collège, l’enfant se transforme de manière rapide,
non linéaire, avec des soubresauts de comportements, souvent imprévisibles.
Il entre en 6e encore enfant , il en sort en 3e pré ou déjà adolescent. En 4 ans,
« la mue du homard », comme aimait à le dire Françoise Dolto, a fait son œuvre.
ier ©
Photo : Arnaud Févr
Surpoids et obésité : le défi de la prévention
Le surpoids et l’obésité constituent un enjeu majeur
de santé publique, notamment chez les jeunes.
Je me préoccupe personnellement de cette question
depuis de nombreuses années. Cette préoccupation
est partagée par la Croix-Rouge française qui a fait
de la prévention un enjeu majeur de son action
humanitaire.
Tel est le sens du programme « Mieux Manger Mieux
Vivre », fruit d’un partenariat exemplaire entre
la Croix-Rouge française et la Fondation Nestlé France
« Manger bien pour vivre mieux », au nom d’une
alliance pour la santé. Grâce à la mallette d’animation
pédagogique, nos équipes disposent des moyens de
diffuser les messages de prévention et des supports
ludiques pour sensibiliser un jeune public aux principes
de l’équilibre alimentaire et d’une activité physique
quotidienne en accord avec ceux du PNNS.
Ce programme, intégré à l’offre éducative
de la Croix-Rouge française est soutenu par
le Ministère de l’éducation Nationale.
La mobilisation des bénévoles de la Croix-Rouge
française constitue un facteur de réussite essentiel pour
faire vivre cet outil, optimiser son potentiel éducatif,
concourir à enrayer un problème de société inquiétant
et, au final, améliorer les conditions de vie des enfants,
particulièrement les moins favorisés, qui sont les plus
exposés au risque d’obésité.
Merci à la Fondation Nestlé France et à son équipe
engagées dans la création de cet outil de référence.
Merci d’avance à celles et à ceux qui, au sein de notre
association, sauront en faire le meilleur usage afin
d’accompagner les générations futures à prendre
en charge durablement leur santé.
Associons nos compétences pour
« Manger bien pour vivre mieux »
L’obésité a des causes multiples, liées à l’évolution
de nos modes de vie.
La Fondation d’entreprise Nestlé France « Manger bien
pour vivre mieux » s’est donnée pour mission d’aider
les familles à adopter, de manière durable, des comportements alimentaires bénéfiques pour leur santé et
leur bien-être.
Plusieurs expériences menées dans ce domaine, spécifiquement celui des plus jeunes, montrent que cela passe
par une éducation à la nutrition ou plutôt à une alimentation équilibrée au quotidien, et à l’enseignement
des bases d’une bonne hygiène de vie.
La Fondation Nestlé France, co-partenaire de « Mieux
Manger Mieux Vivre » a apporté à la Croix-Rouge
française son expertise en matière de Nutrition et
tous les moyens nécessaires pour créer et développer
avec elle le Programme.
Cette action de notre Fondation s’inscrit dans
le « Nestlé Healthy Kids Global Programme »
qui vise à contribuer à améliorer la Nutrition,
la santé et le bien-être des jeunes enfants à travers
de bonnes habitudes alimentaires et une plus grande
activité physique.
Merci à toute l’équipe de la Croix-Rouge française,
salariés et bénévoles, partout en France, pour
leur engagement au quotidien auprès des jeunes.
Martial ROLLAND
Président de la Fondation Nestlé France
Professeur Jean-François Mattei
Président de la Croix-Rouge française
3
4
Introduction
Cette animation pédagogique destinée
à des jeunes (6e - 3e) a pour but de
les sensibiliser à l’idée que bien vivre c’est
aussi bien se nourrir et que quelques
règles simples régissent les comportements alimentaires équilibrés. L’objectif est
de les rendre autonomes et responsables
dans leurs choix alimentaires quotidiens.
Cette animation vise également à
sensibiliser les familles aux principes de
l’équilibre nutritionnel par l’intermédiaire
des jeunes eux-mêmes.
Cette animation répond
à plusieurs objectifs
➜P
roposer une initiation aux principes de l’équilibre
nutritionnel dans le cadre d’une bonne hygiène de vie
générale.
➜S
ensibiliser à la prévention de troubles de l’alimentation comme l’obésité ou l’anorexie sans proposer une
approche médicale.
➜A
border des notions, complémentaires à celles déjà
acquises ou apprises en cours, en lien avec l’alimentation et la vie quotidienne.
La logique de l’animation
➜ Bien manger, c’est bien vivre
➜ Bouge ton corps
➜ Construis ton équilibre
➜ Bien manger, quel plaisir !
Les quatre séquences de l’animation s’enchaînent pour
aborder l’ensemble des notions nécessaires à la compréhension des règles de l’équilibre alimentaire et d’une bonne
hygiène de vie générale et replacer l’alimentation dans
un contexte plus vaste. Ces séquences sont précédées
d’une séquence d’introduction permettant de bien
connaître le groupe.
L’animation est bâtie pour que les participants puissent
apprendre et manier un certain nombre de notions techniques, faire le lien avec leur vie, s’impliquer personnellement et, à terme, adapter leur comportement et celui de
leur famille.
5
Conditions de mise
en œuvre de l’animation
➜L
ien avec le professeur
et l’infirmière scolaire
Il est important de pouvoir rencontrer le professeur ou l’infirmière scolaire un peu avant l’animation ou au moins de
le contacter par téléphone pour lui présenter les objectifs
de ce temps d’animation, un déroulé rapide et les modalités de
sa participation (un dépliant présentant l’action est prévu
à cet effet, c’est le bon moment pour le lui remettre).
➜ Durée
L’animation est conçue pour une durée de deux heures
environ avec une introduction prévue quelque temps
auparavant, mais des aménagements sont possibles.
➜ Animation
L’animation est prévue pour être conduite, de préférence,
par deux animateurs de la Croix-Rouge française, avec
le soutien du professeur pour la connaissance du groupe,
le lien entre les notions abordées et la vie de la classe
ou du groupe. La présence de l’infirmière scolaire est un
avantage évident :
•P
our la connaissance spécifique qu’elle a des comportements des jeunes.
•P
our le suivi des notions abordées après le départ des
animateurs de la Croix-Rouge française.
Il est important de préciser que toutes les animations proposées doivent être adaptées aux
groupes rencontrés.
Vous lui demanderez également les conditions matérielles
dans lesquelles se déroulera l’animation (temps, lieu,
nombre de participants et tous détails utiles) et les raisons
pour lesquelles il a fait appel à la Croix-Rouge française
pour traiter ce thème. Vous aborderez avec lui et l’infirmière la question de l’introduction à l’animation. Il est intéressant que celle-ci soit remplie un peu avant l’animation,
si possible, afin que l’animateur ait le temps nécessaire pour
lire et analyser le tableau général du groupe ainsi dressé.
L’idéal serait que le professeur prenne un peu de temps
sur un cours pour la faire remplir. Cela permet de présenter l’animation qui suivra et de donner du temps pour
regarder l’image ainsi dressée. L’infirmière scolaire pourra
ajouter quelques commentaires utiles pour l’animateur
afin qu’il connaisse mieux les spécificités du groupe (on
peut, par exemple, constater un grand nombre de régimes
particuliers, relever que la cantine scolaire est moins fréquentée depuis quelques années, ou que la majeure partie
des participants pratique du sport en compétition…).
Ce temps permettra également de préparer des exemples
ou des séquences réellement adaptés aux comportements
du groupe.
➜L
’animateur
Croix-Rouge française
➜ Lieu
Un lieu fermé avec une importante surface d’affichage est
ce qui convient le mieux de façon à ce que l’ensemble
des éléments affichés le reste tout au long des différentes
séquences, voire par la suite.
➜ Matériel à prévoir
• Les éléments pour l’animation, les carnets à distribuer
en fin de séance, de quoi afficher les différents éléments
(ex. : pâte et ruban adhésif, colle repositionnable…), le
poster “Dis moi comment tu manges” à remplir et à afficher.
•U
n mobilier (tables et chaises) pouvant être déplacé au
fur et à mesure des passages successifs en petits groupes et en grands groupes.
6
C’est à lui d’adapter les animations à son public et à son
style. Son enthousiasme, ses compétences pédagogiques
et d’animateur, son ouverture d’esprit, sont ses meilleurs
atouts pour intéresser les jeunes. Le guide et les outils à
sa disposition sont des propositions qu’il a toute latitude
de faire évoluer. Cette animation nécessite un temps
de préparation préalable, de préférence avec les autres
intervenants, pour être bien réussie. Pour compléter son
information, l’animateur se référera aux guides alimentaires
du PNNS remis au cours de sa formation.
➜ Le groupe
Des groupes homogènes selon le niveau scolaire (6e, 5e,
4e, 3e) de 30 participants maximum.
Sommaire
Séquence d’introduction
Dis-moi comment tu manges ?
L’animation
Pages 8 à 10
Pages 11 à 29
➜ Séquence 1
Pages 12 à 15
➜ Séquence 2
Pages 16 à 19
➜ Séquence 3
Pages 20 à 23
➜ Séquence 4
Pages 24 à 29
Bien manger c’est bien vivre
Construis ton équilibre
Bouge ton corps
Bien manger, quel plaisir !
Conclusion
Pages 30 à 34
7
Séquence d’introduction
Dis-moi comment
tu manges…
Cette séquence a lieu quelques jours
avant l’animation ou à son tout début.
Objectifs
A
ulation de
c
i
la
rt
➜ 10 à 15 min.
qu
sé
➜ Matériel : le poster
« Dis-moi comment
tu manges… » et des
feutres de couleurs
➜ grand groupe
ence
➜ Mettre en évidence les comportements
du groupe (grâce à un moyen simple et visuel).
➜D
onner une base pratique à l’animateur pour faire
le lien avec la réalité, notamment dans
l’enchaînement des séquences.
➜V
isualiser rapidement la différence entre le discours ou les
connaissances des participants et la réalité des comportements.
Déroulé
a) Si le tableau n’a pas pu être rempli avant, l’animateur distribue à chaque jeune
un exemplaire format A4 du poster « Dis-moi comment tu manges ».
b) L’animateur affiche au mur le poster en taille réelle et donne les règles du jeu (5 min.) :
Il explique le contexte général (préparer un temps d’animation sur l’éducation nutritionnelle)
et l’objectif de ce temps (donner une image des comportements habituels de la classe
ou du groupe dans leur façon de se nourrir au quotidien).
Il indique les règles :
Chaque participant a la possibilité de faire des traits verticaux sur le poster :
- Il choisit les affirmations dans lesquelles il se retrouve le mieux.
- Il fait au moins 5 traits verticaux et 7 au plus.
- Il n’en met qu’un devant chaque affirmation choisie.
- Il choisit au moins une affirmation
dans chaque couleur.
Il donne 5 min. au groupe pour lire et choisir
les affirmations qui lui conviennent le mieux.
➜N
e laisser les élèves se déplacer qu’une fois
Quand tout le monde a fini, il laisse un moment
➜R
ester près du panneau pour s’assurer
pour regarder les résultats sans les commenter.
Il conclut en renvoyant les participants
au temps qui suivra.
Il laisse le panneau affiché, si possible.
8
Points d’attention
expliquées les règles du jeu.
que les règles sont bien respectées et les
rappeler si nécessaire.
➜A
nalyser les résultats avec l’infirmière scolaire
et le professeur.
Comment utiliser le poster
« Dis-moi comment tu manges… »
Le poster « Dis-moi comment tu manges… » permet :
•u
ne visualisation rapide, par le jeu des couleurs,
des domaines de comportements les plus cités ;
•u
ne vision des différences et des caractéristiques
les plus fréquemment citées dans chaque domaine.
Il est composé de questions abordant les 5 domaines
fondamentaux :
➜ Le comportement alimentaire
➜ Le domaine de la santé
➜ Le choix des aliments
➜ L’activité physique
➜ L’environnement social
Chaque domaine est matérialisé par une couleur.
L’animateur visualise ainsi rapidement les domaines
où les réponses sont les plus fréquentes et, à l’intérieur
de chaque domaine, les réponses les plus données
ainsi que les divergences au sein du groupe.
Plusieurs niveaux de lecture sont possibles
L’image générale du groupe
Une lecture de validation des résultats obtenus
Une dominante se dégage–t-elle nettement ou les réponses sont-elles éparpillées ? S’il y a une dominante est-elle
conforme aux chiffres donnés dans des études récentes
par exemple l’enquête Credoc ? Peut-on dégager une
liste de tendances communes au groupe ? Quels sont les
comportements les plus cités entraînant un déséquilibre
potentiel ? Quels sont les comportements les plus cités
facteurs d’équilibre ?
Si l’infirmière est présente, les affirmations choisies recoupent-elles ce qu’elle connaît des régimes ou des problèmes
médicaux des uns et des autres dans le groupe ? L’image
dégagée dans l’ensemble du poster lui paraît-elle conforme
à ce qu’elle connaît de ce groupe, aux problèmes généralement rencontrés au sein de l’établissement ? A-t-elle des
explications ou des compléments d’analyse à apporter ?
Les différences
Un domaine est-il plus ou moins cité ou oublié ? Le nombre
de réponses isolées est-il important ? Les affirmations
censées être des exceptions (par exemple : je ne mange
jamais de viande) sont-elles effectivement les réponses les
moins citées ?
Une lecture en creux
Les affirmations non citées peuvent aussi donner lieu à
une interprétation.
Si le fait de boire de l’eau au repas n’est que peu ou pas
cité, cela peut signifier que la famille a l’habitude de boire
autre chose à table (soda ou autre). La lecture en creux
corrobore-t-elle la lecture immédiate ? Une image cohérente du groupe se dégage-t-elle ?
Points d’attention
➜C
et exercice n’a aucune valeur scientifique ou statis-
tique. Il ne permet en aucun cas d’extrapoler un quelconque modèle ou de se livrer à des interprétations.
➜ Il n’est intéressant qu’en tant qu’outil donnant une
image à un instant précis de certaines habitudes alimentaires afin d’engager un dialogue et permettre une
réflexion partant de la vie quotidienne des participants
afin de les impliquer davantage.
➜A
ucune interprétation ou commentaire individuels ne
peut ou ne doit être fait à partir de l’image obtenue.
Les commentaires doivent rester collectifs, et purement
factuels sans interprétation ou analyse sauvage.
9
Des chiffres référents
Extraits de l’enquête Credoc « Les comportements et les consommations alimentaires en France », décembre 2007.
• 78 % des enfants (7 à 14 ans) pensent avoir une bonne alimentation.
Pour eux, la bonne alimentation est associée à des symboles forts : les légumes (87 %), les fruits
(74 %) et les produits laitiers (55 %), la viande (60 %) et l’eau (51 %).
➜ Les comportements alimentaires
• 94 % des enfants aiment manger.
• 60 % veulent savoir ce qu’il faut manger pour être en forme et s’intéressent à l’alimentation.
La famille est leur première source d’information sur l’alimentation.
• 90 % des enfants prennent toujours un petit-déjeuner.
• 72 % des enfants prennent un goûter les jours d’école.
• 59 % des ménages ne déjeunent jamais en restauration rapide.
• 34 % des adultes déclarent manger en dehors de repas principaux.
• 57 % des adultes grignotent surtout chez eux devant la télévision.
➜ Le choix des aliments
• La préférence des enfants va aux jus de fruits, biscuits et sodas. Mais les messages nutritionnels
véhiculés par le PNNS semblent avoir infléchi la représentation du « Bien Manger » en faveur de
la santé :
- les produits sucrés sont moins cités (4 % contre 8 % en 2003) ;
- 8 % ont pris conscience qu’il faut « éviter les matières grasses, le sucre ou le sel » (contre 4 %).
• 69 % des adultes (15 ans et plus) pensent avoir une bonne alimentation mais 49 % estiment
que prendre les bonnes décisions alimentaires est plutôt difficile, voire très difficile.
• Une bonne alimentation : la variété et l’équilibre (53 %), un peu de tout et pas d’excès (22 %),
consommer des fruits et des légumes (16 %).
➜ L’environnement social
• Les enfants grignotent surtout à la maison notamment devant la télévision (48 %).
• 85 % des ménages dînent tous ensemble.
• 66 % regardent la télé en mangeant le soir.
• 20 % des ménages font régulièrement des plateaux repas.
• Dans 20 % des ménages, tout le monde ne mange pas le même menu le soir.
• En semaine, 55 % des adultes déjeunent chez eux tous les jours et 84 % y dînent tous les soirs.
• Le week-end, 70 % prennent leurs repas chez eux.
➜ L’activité sportive
• 91 % des enfants de 11-14 ans font du sport à l’école.
• Chez les 3-10 ans, 25 % des garçons et 17 % des filles en font aussi à l’extérieur
au moins 2 fois par semaine.
• Entre 11 et 14 ans, 46 % passent plus de 3 heures par jour devant un écran.
➜ La santé
• 24 % des enfants s’intéressent à l’alimentation pour connaître les régimes.
• 55 % des 9-14 ans ne sautent jamais ou rarement un repas.
• 50 % des adultes veulent éviter de prendre du poids.
• Pour eux, la prévention santé c’est faire attention à son alimentation (60 %), faire du sport
et pour 14 % c’est se faire suivre par un médecin.
10
L’animation
En grand
groupe
L’animateur présente rapidement les objectifs
généraux de l’animation :
➜ Proposer une initiation aux principes
de l’équilibre nutritionnel ;
➜ Sensibiliser à la prévention de troubles
de l’alimentation ;
➜ Aborder des notions complémentaires à celles déjà acquises
ou apprises en cours et répondre à leurs questions.
Il explique la logique de l’animation : quatre séquences
pour découvrir ce qu’est l’équilibre nutritionnel
et le mettre en œuvre au quotidien.
Bien manger, c’est bien vivre
Permettre aux jeunes de prendre conscience des différentes dimensions
de l’alimentation.
Construis ton équilibre
Permettre aux jeunes de découvrir de manière simple les clés de l’équilibre
alimentaire.
Bouge ton corps
Permettre aux jeunes de prendre conscience du besoin d’activités physiques.
Bien manger, quel plaisir !
Permettre aux jeunes de mettre en application les principes énoncés dans
les séquences précédentes.
11
Séquence 1
Bien manger,
c’est bien vivre
Objectifs
➜ Replacer la notion de bien manger dans un
objectif plus général qui est celui de bien vivre.
➜P
rendre conscience de l’importance des comportements dans le domaine de l’alimentation (notion de
lien social, de plaisir à être ensemble, de bien manger).
➜ Mettre en évidence la diversité des comportements
et des représentations du « bien manger ».
Déroulé
Présentation de la séquence
5 min. • Matériel : jeu de photos • petit groupe
L’animateur introduit la séquence
Tout le monde mange, donc chacun a une idée bien précise de ce qu’est pour lui le « bien manger ».
Nous allons essayer de comparer les idées ou les images que nous avons en tête quand nous parlons
de bien manger. Pour cela, vous allez d’abord vous répartir en petits groupes de cinq à six personnes.
Une fois les petits groupes formés
L’animateur explique les règles du jeu. Chaque groupe reçoit un lot de photos et choisit dans ce lot la
ou les photos (trois au maximum) qui représentent le plus ce qu’est le « bien manger ». Un représentant du groupe viendra ensuite expliquer les raisons de son choix à l’ensemble des participants.
Expérimentation
5 min. • Matériel : jeu de photos • petit groupe
L’animateur passe dans chaque groupe pour donner un lot de photos et redonner
la consigne et l’horaire.
Les groupes choisissent la, ou les photos qui leur conviennent.
Au bout de 5 min., l’animateur fait remettre tous les participants en grand groupe.
12
Synthèse
5 min. • Matériel : panneau d’affichage et colle • grand groupe
Un représentant de chaque groupe vient afficher les photos choisies en expliquant les raisons du choix.
Au fur et à mesure, l’animateur définit en accord avec le groupe d’un mot ou d’une phrase brève
les notions principales ainsi dégagées : convivialité, énergie, équilibre, comportement. Il regroupe
ensemble les photos portant sur les mêmes notions de façon à créer à la fin un ensemble harmonieux
et ordonné.
Conclusion
grand groupe
L’animateur conclut sur les notions communes ainsi dégagées
Malgré la diversité des façons de ressentir le « bien vivre, c’est bien manger », on peut retrouver quelques
notions communes à toutes les situations envisagées :
➜ Bien manger dépasse le simple fait de se nourrir mais influe sur toute la vie et la façon de la concevoir.
➜ Bien manger est aussi une question de culture.
➜ Bien manger est aussi un plaisir.
➜ Bien manger est un acte social qui crée du lien entre les personnes.
➜ Bien manger est un équilibre à construire.
Transition
grand groupe
Phr
as
Bien manger est un équilibre qui se construit à partir de la diversité de l’alimentation. Chaque culture a
construit cet équilibre à partir de règles à peu près similaires, même si les goûts ou les aliments utilisés
peuvent être différents. Nous allons avec la séquence suivante redécouvrir les règles de cet équilibre.
repères
s
e
Tout seul
devant la télé,
c’est maussade !
• Se faire plaisir ! •
Vive les soirées
entre amis !
Points d’attention
➜N
e laisser qu’un représentant de chaque
groupe se déplacer.
➜ R
ester près du panneau pour regrouper
les photos par thème.
➜N
e pas porter de jugement sur les choix.
➜C
onclure de manière générale.
Variantes
Les photos sont disposées sur une table en vrac et chacun vient choisir individuellement celle qui lui convient le mieux. La parole est donnée à chacun. Le retour
en grand groupe doit alors être dynamisé pour ne pas s’éterniser inutilement.
Si un groupe a fini avant les autres, il peut être intéressant de lui demander de
choisir une ou plusieurs photos représentant ce que n’est pas le « bien manger »
pour lui. Il l’affiche à côté du premier panneau en justifiant son choix.
Cette consigne, « choisir ce que n’est pas le bien manger » peut être donnée dès
le départ à un ou deux des petits groupes.
13
Le contenu
de la séquence n°1
➜ Bien manger est un équilibre général
➜ Bien manger est aussi un plaisir
➜ Bien manger c’est bien vivre
Se nourrir sert à apaiser la sensation de faim, à satisfaire
un besoin vital, à donner au corps l’énergie nécessaire
pour fonctionner mais c’est aussi un plaisir : celui de
goûter, de sentir, de regarder, de partager un moment
convivial.
Ainsi, bien manger c’est autant allier la variété des goûts
et des aliments, associer qualité nutritionnelle et organoleptique*, que se faire plaisir avec d’autres à partager un
moment agréable.
Construire une alimentation équilibrée revient à tisser des
liens étroits entre le plaisir de l’alimentation et la santé, en
accord avec les besoins et les goûts de chacun.
Bien se nourrir implique une bonne connaissance des
aliments et du fonctionnement de notre appareil digestif.
essentiels. Il est donc indispensable de manger de tout,
ni trop, ni trop peu. Les carences, tout comme la consommation excessive d’un seul groupe d’aliments, ont des
conséquences évidentes sur la santé.
Ainsi, seule la diversité de l’alimentation permet d’obtenir
un bon équilibre des principaux nutriments et assure
un apport suffisant en vitamines, minéraux et fibres nécessaires à la santé et au fonctionnement du corps.
Si la diversité est la condition de l’équilibre nutritionnel,
le plaisir est ce qui motive la consommation d’un plat
ou d’un repas.
En plus d’être varié et équilibré, le repas doit également
être agréable au palais et bien présenté pour donner envie.
Aucun aliment n’apporte à lui tout seul les nutriments
L’équilibre, c’est la variété !
Les études montrent que les enfants connaissent les messages essentiels,
ils sont conscients des liens entre alimentation et santé, identifient les
aliments favorables à la santé et savent faire la part entre plaisir et santé.
Encore faut-il qu’ils aient envie de consommer tous les aliments
et les inciter à favoriser les comportements visant à cet équilibre.
*organoleptique : se dit de tout ce qui affecte les organes des sens (goût, odeur, aspect, texture).
14
Si, pendant des siècles, l’homme a lutté pour simplement
manger à sa faim et assurer cette diversité qui protège
des carences, maintenant, dans les sociétés occidentales,
l’abondance et la variété dans l’alimentation existent au
quotidien et d’autres problèmes surgissent. De nouvelles
maladies sont apparues liées directement aux modes de
consommation modernes, et à la société d’abondance.
Ainsi, l’obésité chez les enfants résulte d’une consommation énergétique supérieure à la dépense. L’augmentation
de cette véritable maladie, qui atteint la dimension d’une
épidémie au niveau mondial, est corrélée avec la diminution de l’activité physique. En plus de rendre l’enfant
passif, le temps passé devant la télévision et les jeux vidéo
facilite également le grignotage.
À l’adolescence, à travers l’alimentation, les jeunes garçons et filles peuvent exprimer leurs choix de vie, leurs
souffrances ou leur mal être, car manger n’est pas seulement un besoin physiologique, c’est aussi un acte social.
Certains troubles reviennent ainsi fréquemment :
➜ L e grignotage : c’est la consommation d’aliments en
dehors des repas, sans faim.
➜ L e « craving »: il s’agit de pulsions alimentaires que l’on
peut réprimer. Quand il y cède, le sujet peut consommer des quantités alimentaires importantes et ressent
toujours une sensation de culpabilité.
➜ L a boulimie : c’est une pulsion irrépressible de consommation alimentaire que le sujet ne peut contenir.
Il ingurgite une grande quantité de nourriture en très
peu de temps, puis ensuite survient un sentiment de
culpabilité, amenant de fréquents vomissements.
➜ L ’anorexie : c’est un trouble observé le plus souvent
chez les jeunes filles et de plus en plus tôt. Après une
période de régimes excessifs, l’adolescente en arrive
à une réduction drastique de son alimentation. L’amaigrissement est sévère et rapide, pouvant aller jusqu’à
mettre en danger la vie de la personne. C’est un
trouble grave, tout comme la boulimie, qui demande
un vrai soutien psychologique et dès qu’il est détecté,
une action rapide.
Manger est un acte social et culturel
Les modes d’alimentation et la façon de prendre les repas sont liés étroitement aux habitudes
culturelles dont nous n’avons pas toujours conscience. Sans aller très loin, on peut constater
qu’on ne mange pas la même chose dans le nord et le sud de la France, ni aux mêmes heures,
que les habitudes alimentaires usuelles sont différentes, et que les termes utilisés pour désigner
les mêmes choses sont parfois différents.
La culture imprègne toute notre conception de l’alimentation en nous faisant accepter ou refuser
certains aliments et en codifiant notre façon sociale de nous nourrir (avec qui manger, dans quels
lieux, à quelles heures et pour manger quoi ?).
Le « bien manger », ou ce qui est reconnu comme tel, est ainsi déterminé en grande partie
par notre culture qui rend certains modes de consommation, ou certains aliments acceptables
ou non par le plus grand nombre.
15
Séquence 2
Construis
ton équilibre
Objectifs
➜ Énoncer les règles de l’équilibre
alimentaire.
➜ Faire manipuler ces règles
par les participants,
leur donner les moyens
de les comprendre.
➜ L’équilibre se construit sur la journée, voire la semaine.
Messages
à faire passer
➜ La diversité est la clé de l’équilibre (de tout, un peu).
➜ Aucun aliment n’est interdit.
➜Q
uelques règles simples permettent un équilibre au quotidien (limiter
les sucres et les graisses, composer des repas avec une entrée, un plat et
un dessert, consommer au moins 5 fruits et légumes par jour...)...
Déroulé
Introduction et présentation de la règle
10 min. • Matériel : poster vierge de
la frise des repères et le jeu d’étiquettes
repéres nutritionnels, colle ou autre
• grand groupe
L’animateur présente l’intitulé de la séquence et l’introduit
La diversité est la clé de l’équilibre alimentaire. Les règles qui régissent cet équilibre sont peu nombreuses
et simples à retenir. On peut les visualiser sous la forme d’une frise.
Avec le grand groupe, l’animateur construit la frise en posant les étiquettes “repères nutritionnels”
et en la commentant de façon générale.
➜ Les boissons : de l’eau à volonté.
➜ Les féculents et céréales : à chaque repas selon l’appétit.
➜ Les fruits et les légumes : au moins 5 par jour.
Voir
➜ Les produits laitiers : 3 ou 4 par jour.
les
9
repères de
➜ Viandes, poissons, œufs : 1 à 2 fois par jour.
consommation
➜ Matières grasses : limiter la consommation.
du PNNS
➜ Sucres et produits sucrés : limiter la consommation.
➜ Sel : limiter la consommation.
➜ Activité physique : au moins 60 minutes par jour en une ou plusieurs fois (voir séquence 3).
16
Expérimentation et synthèse
15 min. • Matériel : poster vierge de la frise
des repères, jeu d’étiquettes « Aliments ».
• grand groupe
Quand la 1ére partie de la frise est remplie, l’animateur distribue les étiquettes « Aliments » aux élèves et
les invitent à les placer sur la frise.
L’animateur reprend ensuite chaque étiquette « Aliments » mal placée. Il demande au grand groupe
où chacune d’entre elles aurait du être située et apporte un commentaire nutritionnel adapté , en soulignant les aliments pièges.
Conclusion
5 min. • Matériel : poster complet de la frise des repères et poster
« Dis-moi comment tu manges… » • grand groupe
L’animateur rappelle les messages principaux :
Bien manger c’est construire un équilibre qui permet d’allier
santé et plaisir. Un certain nombre de comportements
peuvent nous y aider.
un plat et un dessert.
➜ Consommer au moins 5 fruits et légumes par jour.
➜ Construire l’équilibre sur la semaine.
➜ ...
Prendre son temps pour manger, l’équilibre s’inscrit dans
une hygiène de vie générale.
s
Chaque
jour, mon alimentation
vise
à
respecter les repères indiqués dans la frise des repères • Mes principaux repas
sont composés d’une entrée,
d’un plat et d’un dessert
• Diversifier • Tout goûter,
tout essayer • Limiter
les sucres et les
corps gras
Phr
as
e
➜ Manger de tout.
➜ Ne s’interdire aucune catégorie d’aliments.
➜ Limiter les sucres et les corps gras.
➜ Prendre ses repas ensemble.
➜ P our chacun des repas principaux prendre une entrée,
res
pè
e
r
Transition
grand groupe
C’est l’activité physique qui permet d’équilibrer ses dépenses énergétiques.
L’activité physique quotidienne est un élément favorable à la santé.
Points d’attention
➜ Dans cette partie, c’est l’infirmière, si elle
le souhaite, qui peut faire le lien entre la frise
des repères et les comportements mis en évidence
dans le poster « Dis-moi comment tu manges… ».
➜L
e professeur peut également faire le lien
entre le cours sur la composition des aliments
et la frise des repères, si le cours a déjà eu lieu
à ce stade de l’année.
eules les premières réponses sur la position
➜S
des aliments compliqués à placer nécessitent
une explication de l’animateur. Une fois que
le principe est acquis, l’animateur vérifie juste
que les participants ont compris la logique
et gère le temps consacré à cet exercice.
➜L
es étiquettes restées sans réponse sont recensées
et affichées à part à la fin de la séquence.
17
Le contenu de la séquence n°2
Pour vivre le corps humain a besoin :
➜ De matériaux de construction pour la croissance
et l’entretien de l’organisme : protéines, calcium.
➜ D’énergie pour répondre à l’activité physique,
aux fonctions vitales de l’organisme :
principalement glucides et lipides.
➜ De substances de régulation : eau, fibres,
vitamines, sels minéraux et oligo-éléments.
Comme aucun aliment ne répond à lui seul à tous ces
besoins, la diversité et la variété de l’alimentation sont
des conditions de bon fonctionnement et de bon équilibre
de l’organisme. Cet équilibre peut s’exprimer sous forme
d’une frise de repères.
laitiers apportent 60 % à 80 % du calcium alimentaire sous une forme particulièrement bien assimilable
mais tous les produits ne sont pas équivalents sur le plan
nutritionnel (attention aux matières grasses et aux sucres).
Les boissons
Ces aliments sont source de protéines, essentielles à la
construction et à la réparation de l’organisme. Ils apportent également du fer et certaines vitamines. Là aussi,
attention aux graisses cachées dans la charcuterie et
certains morceaux de viande.
L’eau est le principal constituant de notre corps et la seule
boisson indispensable pour se désaltérer. Elle représente
60 % du poids d’un adulte et 70 % de celui d’un enfant.
Elle doit se renouveler sans cesse car l’organisme en élimine par la transpiration, les urines, la respiration. Une
partie est apportée par les aliments, le reste par les boissons.
On peut s’hydrater en buvant de l’eau (de préférence)
mais aussi du thé, du café, de la tisane, du lait, du potage
ou du jus de fruits. Attention aux sucres ajoutés dans les
boissons type sodas ou boissons fruitées.
Les féculents ➜ Un à tous les repas
Céréales, pain, pommes de terre, riz, pâtes, blé, lentilles,
pois chiches... Riches en glucides mais aussi en protéines
végétales, les féculents sont la principale source d’énergie
pour le bon fonctionnement de l’organisme. Ils rassasient
rapidement et procurent un effet de satiété*.
Les fruits et légumes ➜ au moins 5 par jour
Riches en eau, en vitamines et en minéraux, ils contiennent des antioxydants** et des fibres qui calment l’appétit
et favorisent le transit intestinal.
Les produits laitiers ➜ 3 ou 4 par jour
Ils apportent avant tout du calcium qui constitue 2 % de notre
poids corporel. Il participe à la construction et à l’entretien des
os mais également à la contraction musculaire. Les produits
Les viandes, poissons ou œufs
➜ 1 à 2 fois par jour
Les matières grasses
➜ Limiter la consommation
Elles sont constituées de lipides qui sont une source
d’énergie importante. Les lipides ont aussi un rôle de
constituant, car ils sont indispensables à la construction
des membranes cellulaires. Notre organisme a besoin de
graisses de bonne qualité (riches en acides gras essentiels) mais attention aux quantités ingérées et aux graisses
cachées. Les matières grasses comme les produits sucrés
mettent en valeur les saveurs.
Les produits sucrés ➜ Limiter la consommation
Source d’énergie facilement utilisable. Il faut néanmoins
surveiller les apports pour éviter toute consommation
excessive qui favorise le déséquilibre alimentaire.
Le sel ➜ Limiter la consommation
Il en faut... mais pas trop. Il joue un rôle important dans le
fonctionnement de notre organisme. Une consommation
excessive a des effets négatifs sur la santé (augmentation
de la pression artérielle, risque de maladies cardio-vasculaires, ...).
*satiété : absence de sensation de faim – **antioxydants : vitamines C, E, caroténoïdes, viandes, poissons, œufs...
18
Points d’attention
➜A
u moment de la croissance, il n’est pas question que
les adolescents prennent le risque de supprimer un
ou plusieurs types d’aliments de leur consommation
habituelle (produits laitiers ou huiles végétales pour
les jeunes filles par exemple). De tout, en quantité
adaptée, est la règle de base. Les besoins énergétiques
sont fonction de l’âge, du poids, du sexe, du degré
d’activité physique et de l’état de santé de chacun.
Les étiquettes des aliments pièges
Les étiquettes distribuées aux participants (sodas, jus de fruit, glaces, olives, cacahuètes, frites, chocolat,
barres chocolatées, pizza, viennoiseries, sandwich, beignet, hot-dog, hamburger, pâte à tartiner,
gratin de pâtes) peuvent toutes se placer dans plusieurs cases.
Les frites par exemple vont aussi bien dans les féculents que dans les corps gras. Les glaces quand
elles sont faites à base de crème sont dans les produits sucrés, les corps gras et les produits laitiers.
Les questions restées sans réponses sont recensées à la fin de la séquence et sont à transmettre
au professeur ou à l’infirmière de l’établissement, pour y apporter ultérieurement la réponse adéquate.
19
Séquence 3
Bouge
ton corps
Objectifs
➜ Prendre conscience
du besoin d’activité physique
en fonction de son âge.
➜ Relier quelques activités
à la dépense en énergie
qu’elles demandent.
➜ L’activité physique est nécessaire à l’équilibre du corps.
Messages
à faire passer
➜ Elle est conviviale, source de plaisir et de bien être.
➜ Elle est un frein à l’ennui et au grignotage.
➜L
’activité physique n’est pas liée obligatoirement à une pratique
sportive intensive.
Déroulé
Introduction
5 min. • grand groupe
L’animateur rappelle brièvement que les besoins du corps sont différents en fonction des âges
de la vie (enfance, croissance, grossesse, vieillesse…), du sexe et de l’activité quotidienne.
L’adolescence est une période de croissance importante ; l’alimentation doit répondre à ses besoins
spécifiques.
L’activité physique est un des besoins de notre corps pour être en bonne santé et se sentir bien, en plus
de réguler la dépense énergétique de l’organisme. Actuellement, un peu plus d’un jeune sur deux ne
pratique pas l’activité physique minimum recommandée, au moins 1 heure par jour.
20
Expérimentation et synthèse
10 min. • Matériel : poster « Bouge ton corps »
+ feuilles blanches • grand groupe
L’animateur donne une échelle de valeur avec trois graduations, selon l’activité : « faible », « modérée »,
et « élevée », matérialisées par trois zones de couleurs différentes.
Après 5 min. de réflexion, chaque participant écrit pour lui sur une feuille au moins une activité physique qu’il pratique dans la journée et indique dans quelle catégorie (faible, modérée, élevée) il pense
la mettre. L’animateur affiche le poster et commente ensuite les différentes zones du poster avec des
réponses piochées au hasard dans le groupe.
Exemples d’activités d’intensité modérée : aller au collège à pied ou en vélo, participer aux travaux de
jardinage, jouer au tennis.
Conclusion
5 min. • grand groupe
L’activité physique est essentielle pour vivre mieux. Pour cela, il n’est pas obligatoire d’être un sportif
de haut niveau. Des jeunes inactifs risquent de devenir des adultes sédentaires avec tous les problèmes
de santé que cela peut entraîner (cardiaques, osseux et d’hypertension).
Transition
5 min. • grand groupe
Ph
r
Après avoir vu de façon rapide, les différents principes et comportements importants à retenir dans
le domaine de la nutrition, les participants vont pouvoir juger si tous ces éléments sont simples à adapter
à leur vie quotidienne et s’ils peuvent s’en servir tous les jours (6e et 5e) et s’ils sont capables de démêler
le vrai du faux dans les idées reçues qui courent sur l’alimentation (4e et 3e).
Points d’attention
➜A
dapter la technique choisie à l’état du groupe.
Cette séquence peut être très rapide si l’animateur
réduit l’animation à une simple présentation,
ou détaillée très largement s’il le souhaite.
Les messages sont simples et déjà connus des jeunes,
au moins dans leurs principes.
repères
s
e
as
• Bouger
au moins 1 heure par
jour sous forme de jeux,
d’activités de la vie
quotidienne ou de sport.
• Pratiquer un sport
1 à 2 fois par semaine
tout au long
de l’année.
Variantes
➜ Au lieu de passer par la phase « réflexion et inscription sur les cartons », interroger
directement certains participants en leur demandant des exemples d’activités dans
les trois zones différentes.
Ou, à partir de l’emploi du temps type d’une journée proposé par le groupe, remplir
les différentes zones avec les activités pratiquées.
Exemple : le matin, je me lève, je prends une douche, je m’habille… ; dans quelle
zone classer le fait de s’habiller, de prendre son petit-déjeuner ou de descendre
l’escalier ? L’animateur extrait l’intitulé des activités et interroge le groupe sur
la zone où placer l’activité. Il complète, si nécessaire, avec les interventions d’un
ou deux autres participants.
➜O
n peut également pratiquer la technique de brainstorming en demandant aux
participants de lister toutes les activités physiques qu’ils pratiquent dans la journée,
sans aucune censure, les noter au fur et à mesure et les classer dans la bonne zone.
21
Le contenu de la séquence n°3
➜ Les besoins du corps aux différents âges de la vie
➜ Les activités physiques au quotidien
et leur dépense énergétique
➜ Les conséquences positives
d’une activité physique régulière
➜ Les déséquilibres dans l’activité physique
(inactivité ou pratique trop intensive)
L’activité physique est bénéfique pour la santé. Elle
permet le maintien et l’amélioration de la santé physique
et a des effets positifs sur le plan psychologique. Mais les
recommandations de pratiquer au moins 60 min. d’activité
physique modérée ou élevée tous les jours ne sont pas
atteintes pour beaucoup d’enfants.
Le niveau d’activité physique s’effondre à l’adolescence.
La pratique diminue nettement entre le début et la fin de
l’adolescence, notamment chez les filles.
Près de la moitié des filles et du quart des garçons ne font
aucune activité physique structurée en dehors des cours
d’EPS. En revanche, ils consacrent près de deux heures
par jour à des activités sédentaires (télévision, jeux vidéos,
informatique…).
Les besoins énergétiques
aux différents âges de la vie
Le métabolisme de base d’un adulte, c’est-à-dire les
besoins d’énergie nécessaire pour couvrir le bon fonctionnement de l’organisme (digestion et respiration essentiellement) et l’activité physique habituelle, dépend de l’âge,
du sexe, de la taille, de l’activité et des circonstances de
la vie quotidienne (pratique sportive intensive, périodes de
croissance, grossesse, allaitement...).
Les conséquences positives
d’une activité physique régulière
L’activité physique a des effets positifs sur plusieurs aspects
de la santé : poids et composition corporelle, masse et
densité osseuse, pression artérielle... Elle a également
des effets positifs sur le plan psychologique : bien-être,
confiance en soi. Un enfant inactif est peu susceptible
de devenir un adulte actif physiquement et les comportements établis pendant l’enfance et l’adolescence sont des
déterminants essentiels de la santé des adultes.
Il apparaît donc nécessaire d’amener les enfants à avoir
un mode de vie actif mais également à le conserver toute
leur vie.
Les recommandations
➜ Bouger au moins 1 heure par jour ! (recommandations
du P.N.N.S)
➜ Un minimum de 60 minutes par jour d’activités
physiques d’intensité modérée ou élevée est souhaitable
chez les jeunes, sous forme d’éducation physique, de
sports, de jeux ou d’activités de la vie quotidienne.
➜ Il est recommandé de pratiquer au moins 10 minutes
d’activités physiques à la fois si possible.
➜ Au moins deux fois par semaine, ces activités devraient
inclure des activités permettant d’améliorer la santé
osseuse (activité induisant une contrainte physique plus
forte), la force musculaire et la souplesse sous forme de
séances ayant une durée minimale de 20 minutes.
22
s
p
r
co
t
é
par jour !
... au moins 1 haeus rel'occasion.
Dès que tu en
• Tennis
• Natation (plaisir)
• Marche rapide
• Marche en montée
• Monter les escaliers
• Ping pong
• Marcher lentement
• Jouer d'un
instrument
de musique
...
• Tondre le gazon
• Promenade Vélo
• Roller
• Équitation
• Patinage
• Jardiner
...
Intensité élev
ée
• Ski
• Hockey
• VTT
• Squash
• Escalade
• Natation rapide
• Tennis (tournois)
• Gymnastique au sol
(compétition)
• Marche dans la neige
• Randonnée
en montagne
• Course à pied
Pratique un sport 1 à 2 fois
par semaine tout au long de l'année.
Quadri :
Département SiteCom
m
ré e
é
d
o
Tons directs :
• Athlétisme
• Basket
• Hand ball
• Volley
• Football
• Rugby
• Canoë
• Sports de combat
• Saut à la corde
...
Une animation conçue par la
et la
Document : Poster “BOUGE TON CORPS”
Format : 300 x 400 mm
Crédits Photo : © Photo Alto/Patrick Sheandell O'Carroll ; © Pixland/Bill Nicholson ; © ImageShop/Benno de Wilde.
b le
Fai
• Danse
• Frisbee
• Aquagym
• Laver la voiture
• Passer l'aspirateur
• Repasser
• Faire la vaisselle
• Faire les boutiques
• Jouer avec un enfant
• Bricoler
• Arroser le jardin
• Bowling
Intens
it é
Intensi
n
o
t
e
g
u
o
B
23
Séquence 4
Bien manger,
quel plaisir !
Objectifs
➜ Permettre aux participants
d’appliquer au quotidien les principes
énoncés précédemment.
➜ Impliquer personnellement
Version
les participants dans la réflexion
e
e
sur leur propre alimentation.
➜ Les principes du « bien manger »
➜P
rendre du recul par rapport
ne sont pas compliqués.
aux idées reçues.
➜ A chacun, en fonction de ses besoins, d’effectuer
les choix qui lui correspondent.
➜ Les mauvais choix ont des répercussions à plus ou moins long
terme sur la santé si l’on n’est pas malade par ailleurs.
Messages
à faire passer
6 /5
Déroulé
Introduction
5 min. • grand groupe
L’animateur pose les objectifs de la séquence :
➜A
ppliquer à leur vie quotidienne les notions dégagées précédemment.
➜E
xpérimenter de façon concrète que bien manger n’est pas compliqué à mettre en œuvre en réalisant
un exercice simple.
L’animateur forme des petits groupes.
Expérimentation et synthèse
10 min. • Matériel : papier, crayon,
carnets • petits groupes
L’animateur passe de groupe en groupe pour donner les consignes (le sujet que le groupe doit traiter,
la durée de l’exercice).
Les groupes sont placés dans une situation à élucider ou à étudier dans une durée limitée.
24
Quelques exemples de sujets pouvant être abordés :
➜C
omparer les menus de la cantine avec la frise des repères nutritionnels et rendre l’avis d’un jury
d’experts.
➜C
omposer un plateau repas pour la journée (petit-déjeuner, déjeuner, goûter, dîner) avec une adaptation pour la journée EPS (rencontre inter-collèges de handball en fin d’année).
➜C
omposer un petit-déjeuner équilibré pour la semaine et pour le week-end.
➜P
roposer une composition de goûters équilibrés, à partager entre copains.
➜V
ous partez en voyage de classe. Proposez des idées de pique-niques variés et équilibrés.
➜P
roposez une composition de menu équilibré pour un déjeuner du dimanche (vous vous êtes levés
à 9 heures et avez pris votre petit-déjeuner à 10 heures, c’est vous qui préparez le repas).
➜C
omposez un menu pour faire une séance de sport.
L’animateur et/ou le professeur passent dans les groupes pour vérifier et analyser avec eux les résultats
de leur réflexion. Après l’analyse et une synthèse courte sur les grands principes à retenir ou les erreurs
faciles à éviter, ils remettent à chacun le carnet récapitulatif et leur demandent de remplir la page
individuelle avant la conclusion en grand groupe.
Conclusion
5 min. • grand groupe
La conclusion de cette séquence a lieu dans les petits groupes.
Phr
as
e
Après la distribution et le remplissage des carnets, la synthèse finale réunit l’ensemble du groupe.
s
s
père
re
Chaque jour, mon
alimentation vise à respecter les repères indiqués
dans la frise des repères
• Eviter de zapper ! • Le
fast-food, pas trop souvent
• La monotonie ce n’est
pas drôle • Diversifier
• Se faire plaisir
Variantes
➜ Un jeu de questions/réponses vrai ou faux :
on peut le transformer par exemple en une
séquence « questions pour des experts ».
Les petits groupes reçoivent des cartons vierges
à remplir. Ils se voient attribuer un nom : les experts
internationaux de différents continents, les scientifiques indépendants de telle région du monde,
les conseillers en nutrition du programme mondial
d’éradication des anomalies, etc. La deuxième
personne présente dans la salle est désignée comme
arbitre impartial, compte les points et tranche les
litiges. L’animateur pose une question, les groupes
ont un petit temps de réflexion et au signal doivent
lever la pancarte qui leur parait convenir.
Exemples de questions : Un petit-déjeuner de type
britannique (œufs, thé, toast, jus d’orange) est-il
équilibré ? – Je ne prends jamais de petit-déjeuner,
ai-je raison ? – Je ne mange jamais de féculents,
est-ce mauvais pour ma santé ?
➜ Un jeu sur l’équilibre d’un repas / réponses vrai
ou faux : l’animateur indique au départ la composition d’un repas sur un panneau ou montre
une photo détaillée extraite d’un magazine.
• 1ère question : Ce repas est-il équilibré ?
Réponses et validation de l’animateur
et de l’arbitre du jeu.
• 2e question avec la même photo ou la même
composition : Que faut-il faire pour équilibrer
ce repas ou pour l’améliorer ?
• 3e question : Que faut-il ajouter si notre
personnage va ensuite à la piscine ou faire
une séance intensive de sport ?
• 4e question : Par quoi remplacer les aliments
enlevés précédemment ?
25
Le contenu de la séquence n°4
➜ Reprise des différentes propositions
faites aux 6e/ 5e
(un plateau repas équilibré, un petit-déjeuner,
un goûter d’anniversaire…)
Travaux des groupes de 6e et 5e
Ces exercices visent à leur faire manier les notions qu’ils
ont vues précédemment et à leur faire se poser les
bonnes questions sur leurs applications pratiques.
Comparer les menus de la semaine
de la cantine et la frise
Faire une comparaison rapide : les 5 catégories d’aliments
sont-elles toutes présentes ? Les grands équilibres sont-ils
respectés ? Si non, comment améliorer la situation ? Prendre en considération le fait que ces menus ne sont que
ceux du déjeuner et que la journée comprend trois autres
repas pour atteindre l’équilibre.
Composer un plateau repas pour la journée
Vérifier la présence des 5 groupes d’aliments et l’équilibre
des proportions. Si une catégorie est trop présente proposer de « rattraper » sur le repas suivant. L’équilibre se
construit sur une journée voire une semaine.
L’adaptation à une journée sportive peut amener à privilégier les féculents dans les repas précédents la compétition, les sucres rapides juste avant et pendant et
des boissons pour s’hydrater pendant et après l’effort.
26
Version
6e / 5e
Composer un goûter équilibré à partager
entre copains ou copines.
Quelle que soit la composition du menu, on peut trouver
des alternatives intéressantes aux sucreries à volonté ou
aux chips. L’important est sans doute de ne pas abuser de
ce genre d‘aliments et de proposer des activités physiques
au cours de l’après-midi (foot, danse, jeux actifs).
Exemples de menus possibles :
➜ c orbeille de fruits, crêpes au sucre
ou à la confiture, jus de pomme ;
➜o
u clafoutis à la banane, milk-shake,
brochettes de fruits ;
➜o
u mousse de fruit avec de la brioche,
eau aromatisée ou jus de fruit ;
➜o
u corbeille de fruits, gratin aux framboises,
gâteau au chocolat.
Composer un petit-déjeuner
Un petit-déjeuner équilibré comprend un produit laitier,
des féculents sous forme de pain ou autre, une boisson et
éventuellement un fruit. L’adaptation des autres pays est
là pour montrer que l’on n’est pas obligé de se cantonner
à ce que l’on connaît traditionnellement et que chaque
pays a inventé ses propres compositions (du type saucisses, haricots à la sauce tomate sur toast pour un petitdéjeuner anglais moins connu que les œufs au bacon).
Dans ce dernier cas l’équilibre des autres repas de la journée
sera à adapter en fonction.
Variantes : « questions pour des experts »
Un déjeuner au restaurant comprenant
• Pâté de campagne avec du pain
• Haricots verts
• Steack grillé
• Petite portion de frites
• Salade de fruits (pommes, bananes, kiwis et ananas)
• Eau gazeuse
Ce repas est presque équilibré.
Il lui manque un produit laitier.
Par contre, il est copieux
pour un sédentaire et un peu gras.
➜ Pour l’améliorer, on peut :
• Remplacer le pâté par une salade composée ou des crudités.
• Remplacer les frites par une pomme de terre cuite au four.
• Ajouter un produit laitier (yaourt, fromage...).
• Le rendre moins copieux (supprimer les frites).
• Compenser sur le repas suivant avec quelque chose de plus léger en quantité.
➜P
our aller à la piscine ou faire une séance de sport :
• Attendre un peu et ne rien ajouter au menu.
• On peut supprimer le dessert pour le manger
après l’effort (par exemple supprimer la salade
de fruits et manger une banane après l’effort).
➜L
a personne allergique, doit être particulièrement attentive aux ingrédients utilisés dans les
produits qu’elle mange.
Exemple de menu
équilibré
➜ Salade de crudités ou tomates mozzarella
➜ Filet de poisson et riz basmati
➜ Fromage blanc, gratin de fruits
➜ Le tout avec du pain et en buvant de l’eau
Autre composition possible
• Un double hamburger avec sauce, fromage fondu
et quelques morceaux de salade
• Une grande frite
• Un grand coca
• Un sundae caramel
Ce repas n’est pas équilibré
(aucun fruit ou légume),
énormément de sucre
et de matières grasses.
➜ Pour l’équilibrer, on peut :
• Rajouter une salade.
• Remplacer le sundae par un fruit, ou un yaourt aux fruits.
• Prendre une petite frite et un petit soda.
• Au repas du soir compenser en faisant le plein de légumes et en buvant de l’eau.
Un repas trop léger
• Une salade de carottes
• Une tranche de jambon
• Un yaourt à 0 %
• Une pomme
C’est un repas trop léger qui, avalé
rapidement, conduira
à une sensation de faim peu
de temps après, d’où un risque
de grignotage.
➜ Pour l’améliorer, on peut :
• Rajouter un féculent (riz ou pâtes) ou du pain.
27
Version
4e / 3e
Déroulé : un quiz sur les idées
reçues les plus courantes
Introduction
5 min. • grand groupe
L’animateur pose les objectifs de la séquence :
Appliquer à la vie quotidienne des participants les notions dégagées précédemment. Il propose un jeu
pour vérifier si les principes et les comportements préconisés se retrouvent dans la vie quotidienne ou
dans les messages véhiculés par les médias.
Expérimentation et synthèse
10 min. • grand groupe
L’animateur annonce la consigne :
• Chaque fois qu’il énonce une affirmation, il comptabilise les bras levés pour chacune des hypothèses
(vrai ou faux).
• Il regarde alors où se situe la majorité et demande à l’un ou l’autre d’expliquer son choix avant de
lancer un mini-débat.
Affirmations :
➜P
our rester mince, il faut suivre un régime et se priver. VRAI ou FAUX ?
Réponse : faux. Débat : Alors qu’est ce qu’il faut faire ?
➜ L es filles et les garçons n’ont pas les mêmes besoins en termes de nutrition. VRAI ou FAUX ?
Réponse : vrai. Débat : Pourquoi n’ont-ils pas les mêmes besoins et éventuellement mise en pratique : les filles composent un plateau repas pour filles, les garçons un plateau repas pour garçons.
➜U
n verre de lait = un steak. VRAI ou FAUX ?
Réponse : faux. Débat : Peut-on comparer les aliments entre eux ?
➜C
e serait quand même plus simple de prendre un comprimé par jour, dosé juste comme
il faut. VRAI ou FAUX ?
Réponse : faux. Débat : Qu’est ce qu’un repas apporte de plus ?
Conclusion
5 min. • grand groupe
L’animateur fait une synthèse des principaux messages abordés au cours du débat et distribue le carnet
en demandant à chacun de remplir la page « test individuel » pour analyser ce qu’il est possible d’améliorer dans sa façon de faire.
➜ Il se peut que le quiz n’aille pas au-delà de la première ou de la
deuxième question. Ce n’est pas grave si le débat est intéressant
et répond aux questions que se posent les jeunes. L’objectif n’est
pas de répondre à un maximum de questions mais de réfléchir
ensemble au décalage entre le discours ambiant ou publicitaire
et les comportements à réellement adapter pour bien se nourrir.
S’affranchir des idées reçues, faire preuve d’esprit critique pour devenir conscient de ses choix est une étape importante de l’adolescence.
➜ L es questions sont à adapter en fonction du tableau « dis-moi
comment tu manges ? », et de ce qui a été perçu au cours des
différentes séquences précédentes ou de ce que connaissent
du groupe l’infirmière ou le professeur.
28
jour mon alimentation vise à respecter les repères indiqués
dans la frise des repères •
Eviter de zapper ! • Bien dans
son assiette, bien dans sa peau
• Le fast food, pas trop souvent •
La monotonie ce n’est pas drôle
• Se faire plaisir • Diversifier •
Tout goûter, tout essayer • Ce
qui se passe dans la tête, se
reflète dans la façon de
se nourrir
Phr
as
es
Points d’attention
s
ère
p
Chaque
re
Le contenu de la séquence n°4
➜ Reprise des différentes affirmations du quiz
(l’alimentation des filles et des garçons,
les régimes, le fait de sauter des repas
ou de se priver...)
Version
4e / 3e
Affirmations
Pour rester mince, il faut suivre un régime
➜ FAUX
Un verre de lait = un steak
➜ FAUX
Le principe consiste à ne pas faire de régime pour ne pas
regrossir ensuite, le corps s’étant habitué aux privations,
il stockera davantage de réserves. Il faut manger de tout
en quantités raisonnables et pratiquer une activité physique régulière pour maintenir son poids.
Les deux contiennent des protéines d’origine animale
mais le steak n’apporte pas de calcium. La viande rouge
contient en revanche du fer qu’on ne trouve pas dans le lait
et qui est indispensable en particulier pour les jeunes filles
qui ont des besoins plus élevés que les garçons.
Les filles et les garçons n’ont pas
les mêmes besoins
➜ VRAI
Les filles ont des besoins caloriques plus faibles car leur
corps comprend davantage de masse grasse et moins de
masse musculaire que celui des garçons. Or le muscle
demande plus d’énergie pour fonctionner. Par ailleurs,
les filles commencent et finissent leur croissance plus tôt
que les garçons, ils sont donc à des âges où l’écart entre
eux est souvent très important (entre une jeune fille de 15
ans dont le poids et la taille sont stabilisés et un garçon
du même âge en pleine croissance, l’écart en termes de
besoin d’énergie est important).
Chaque catégorie d’aliments a des caractéristiques nutritionnelles spécifiques ; ils doivent tous être consommés en
suivant les repères du PNNS.
Ce serait quand même plus simple de prendre
un comprimé par jour dosé, juste comme
il faut.
➜ FAUX
Ce serait sans doute plus simple mais manger ce n’est pas
seulement avaler de quoi faire fonctionner l’organisme,
c’est aussi le plaisir de cuisiner, de manger de bonnes
choses, de partager un moment agréable avec d’autres
personnes, de parler, etc. En France, on fait habituellement trois repas par jour, à heures régulières, auxquels
s’ajoute, pendant l’enfance et l’adolescence, le goûter.
29
Conclusion
Objectifs
ag
ess e à f
M
a
passer
ire
➜ Reprendre les principaux messages,
les principes fondamentaux, les comportements
à respecter pour bien manger et bien vivre.
➜ Impliquer les participants dans la réflexion.
➜ Proposer les informations nécessaires à un accompagnement
individuel (les personnes relais dans le collège ou ressource
en interne ou en externe, les liens, les n° de téléphone pour
en savoir plus).
➜ Faire une évaluation rapide de l’animation.
Il dépend
en partie de
chacun de bien
ou mal
manger !
Déroulé
Articulation de la séquence
5 min. • Matériel : carnets individuels
à distribuer • grand groupe
L’animateur replace tout le monde en grand groupe :
• Il annonce que l’animation se termine. Il demande encore quelques instants d’attention pour une rapide
évaluation et leur demande de remplir la feuille d’évaluation.
• Il fait distribuer le carnet à l’ensemble des participants.
• Il redit rapidement l’ensemble des messages abordés au cours de l’animation et présents dans le carnet.
• Il propose à chaque participant de remplir la page « test perso » du carnet dès la fin de la séance.
• Il propose, à ceux qui veulent en savoir plus, des personnes à consulter dans le collège ou à l’extérieur,
des outils PNNS et le site Internet figurant sur la dernière page du carnet.
Pour poursuivre le travail éducatif avec les élèves :
L’animateur informera l’enseignant sur l’utilité de se référer à l’outil « Fourchettes & Baskets » élaboré
par l’INPES en collaboration avec l’Education nationale et la Direction Générale de la Santé (DGS).
30
Annexes
31
Les questions
les plus fréquentes
➜ Je n’aime pas les légumes cuits,
par quoi les remplacer ?
Par des fruits, des crudités (tomates cerises, bâtonnets de carottes, de concombre, bouquets de chouxfleurs). Vous pouvez aussi en consommer sous forme
de salades composées de fruits ou de légumes.
➜ Je mange des pommes
au petit-déjeuner. Est-ce bien ?
Si vous ne mangez que cela, ce n’est pas suffisant. Les
pommes apportent des vitamines et des fibres mais
il manque des féculents pour l’énergie, un produit
laitier pour le calcium et une boisson pour vous réhydrater : avec tous ces aliments, vous avez un petitdéjeuner complet pour bien démarrer la journée.
➜ Que manger avant un contrôle
ou un examen ?
Si le contrôle a lieu le matin, prenez un bon petitdéjeuner complet composé de féculents (pain, céréales), d’une boisson, d’un produit laitier et de fruits.
➜ Que manger avant un effort
important (compétition sportive) ?
Dans les jours qui précèdent l’effort, accentuez votre
consommation de glucides complexes (type pâtes,
riz, pomme de terre...) pour augmenter vos réserves
d’énergie.
Il est conseillé d’avoir fini son repas trois heures avant
l’effort. A ce repas, consommez des aliments riches en
glucides complexes comme les pâtes, le riz... Pendant
la compétition, si c’est un effort de longue durée,
munissez-vous d’aliments riches en glucides rapides
type pâtes de fruits et n’oubliez pas de vous hydrater
par petites gorgées tout au long de votre compétition.
➜ Que boire pendant l’effort ?
Buvez à petites gorgées très régulièrement de l’eau,
cette eau peut être légèrement sucrée. La forte
production de chaleur durant un effort est éliminée surtout par la transpiration. C’est un facteur de
déshydratation.
N’oubliez pas de boire avant, pendant et aussi après
l’effort pour bien récupérer.
Si le contrôle a lieu l’après-midi, un déjeuner complet
mais pas trop gras sera votre allié pour rester concentré toute l’après-midi.
➜ On me dit de ne pas boire
de soda au cours des repas,
mais je n’aime pas l’eau.
Il vaut mieux boire de l’eau au cours des repas parce
qu’elle seule permet d’apprécier le vrai goût des aliments, elle ne dénature pas les saveurs.
Si vous ne pouvez pas, prenez des eaux aromatisées
non sucrées.
32
Pour plus
d’informations
consulter
« J’aime manger,
j’aime bouger
(le guide nutrition
pour les ados)».
Les aliments « pièges », difficiles à classer
Leur place dans la frise des repères
Olives vertes : Fruit oléagineux (noix, noisettes, amandes…).
A placer dans les matières grasses (à consommer avec modération)
plus de 95 % de l’énergie est apportée par les lipides.
Gratin de pâtes : Féculents + produits laitiers.
A placer majoritairement dans les féculents mais on tiendra compte
de son apport en calcium, protéines et lipides provenant du fromage.
Viennoiserie (pain au chocolat) : Féculents + matières grasses +
sucres. A placer dans les sucres et matières grasses
(à consommer avec modération) bien qu’il contienne de la farine apportant
des sucres complexes et de l’énergie.
Sandwich jambon, œuf, crudités : Féculents + viande + œuf
+ légumes + matières grasses.
A placer à la fois dans les féculents et le groupe des viandes, poissons,
œufs.
Pizza tomate et fromage : Féculents + légumes + produits
laitiers + matières grasses. A placer majoritairement dans les féculents
tout en tenant compte de l’apport en légumes et en produits laitiers (fromage)
mais aussi de la quantité de matières grasses (fromage + huile) utilisées.
Hot-dog : Féculents + viande/charcuterie + matières grasses.
A placer dans les féculents et le groupe des viandes, poissons, œufs tout
en tenant compte de l’apport en matières grasses des saucisses utilisées.
Hamburger : Féculents + viande + légumes + matières grasses.
A placer dans les féculents et le groupe des viandes, poissons,
œufs tout en tenant compte de l’apport en matières grasses de la viande
et de la sauce ajoutée.
Frites : Féculents + matières grasses.
A classer dans les féculents et dans le groupe des matiéres grasses
ajoutées.
Chocolat à croquer : Matières grasses + sucres.
A mettre en haut de la frise (sucres et matières grasses),
à consommer avec modération.
Beignet à la confiture : Féculents + produits sucrés
+ matières grasses.
A placer dans les sucres et matières grasses
(à consommer avec modération).
Glace : Sucres + matières grasses.
La glace apporte très peu de calcium, à placer dans les produits sucrés et
éventuellement gras. On peut faire la différence entre les sorbets (sucres)
et les glaces (ingrédients laitiers, sucres et matières grasses).
Pâte à tartiner : Sucres + matières grasses.
A placer dans les produits sucrés et dans les produits gras
(à consommer avec modération) .
Cacahuètes grillées salées : Fruits oléagineux.
A placer dans les matières grasses (à consommer avec modération).
Barre chocolatée biscuitée : Féculents + sucres
+ matières grasses.
A placer dans les sucres et matières grasses
(à consommer avec modération).
Soda aux fruits : Fruits + sucres.
A placer dans les produits sucrés bien qu’ils peuvent
contenir du jus de fruits.
Jus d’orange frais : Fruits.
A placer dans les fruits et tenir compte éventuellement du sucre ajouté.
Un fruit pressé ou un verre de jus de fruits sans sucre ajouté compte
comme l’un des 5 fruits ou légumes à consommer par jour.
Leurs valeurs nutritionnelles*
Pour 100 g : 485 kJ (118 kcal)
• Lipides : 12,5 g
• Protides : 1,3 g
• Glucides : 0 g
Pour 10 olives vertes (32 g) : 155 kJ (38 kcal)
• Lipides : 4 g
• Protides : 0,4 g
• Glucides : 0 g
Pour 100 g : 635 kJ (151 kcal)
• Lipides : 6,4 g
• Protides : 7,1 g
• Glucides : 16,3 g
Par portion (300 g) : 1 904 kJ (454 kcal)
• Lipides : 19,2 g
• Protides : 21,3 g
• Glucides : 48,9 g
Pour 100 g : 1 708 kJ (407 kcal)
• Lipides : 20,7 g
• Protides : 7,4 g
• Glucides : 46,4 g
Pour 1 pain au chocolat : 1 196 kJ (285 kcal)
• Lipides : 14 g
• Protides : 4,9 g
• Glucides : 35 g
Pour 100 g : 1 068 kJ (254 kcal)
• Lipides : 9,4 g
• Protides : 31,5 g
• Glucides : 10,1 g
Pour 1 sandwich : 2 400 kJ (570 kcal)
• Lipides : 21,2 g
• Protides : 71 g
• Glucides : 23 g
Pour 100 g : 867 kJ (206 kcal)
• Lipides : 9,1 g
• Protides : 8,2 g
• Glucides : 22,2 g
Par portion (300 g) : 2 560 kJ (609 kcal)
• Lipides : 27,3 g
• Protides : 24,6 g
• Glucides : 66,6 g
Pour 100 g : 1187 kJ (283 kcal)
• Lipides : 14,7 g
• Protides : 11 g
• Glucides : 26 g
Pour 1 hot-dog (130 g) : 1 522 kJ (364 kcal)
• Lipides : 19,1 g
• Protides : 14,3 g
• Glucides : 33,8 g
Pour 100 g : 1 025 kJ (245 kcal)
• Lipides : 8,5 g
• Protides : 12,7 g
• Glucides : 29,5 g
Pour 1 hamburger (105 g) : 1 075 kJ (257 kcal)
• Lipides : 8,9 g
• Protides : 13,3 g
• Glucides : 31 g
Pour 100 g : 1 250 kJ (296 kcal)
• Lipides : 15,9 g
• Protides : 3,4 g
• Glucides : 35,6 g
Pour 1 petite portion (75 g) : 935 kJ (223 kcal)
• Lipides : 11,9 g
• Protides : 2,5 g
• Glucides : 26,7 g
Pour 100 g : 2 161 kJ (516 kcal)
• Lipides : 30 g
• Protides : 4,5 g
• Glucides : 57,8 g
Pour 1 carré de chocolat (10 g) : 217 kJ (52 kcal)
• Lipides : 3 g
• Protides : 0,5 g
• Glucides : 5,8 g
Pour 100 g : 1409 kJ (335 kcal)
• Lipides : 13,4 g
• Protides : 6 g
• Glucides : 47 g
Pour 1 beignet (75 g) : 1 048 kJ (250 kcal)
• Lipides : 10,1 g
• Protides : 4,5 g
• Glucides : 35,3 g
Pour 100 g : 758 kJ (180 kcal)
• Lipides : 7,5 g
• Protides : 3,7 g
• Glucides : 26,2 g
Pour 2 boules (50 g) : 393 kJ (90 kcal)
• Lipides : 3,8 g
• Protides : 1,9 g
• Glucides : 13,1 g
Pour 100 g : 2 227 kJ (533 kcal)*
• Lipides : 31 g
• Protides : 6,5 g
• Glucides : 57 g
Par portion (30 g) : 668 kJ (160 kcal)
• Lipides : 9,3 g
• Protides : 1,9 g
• Glucides : 17,1 g
Pour 100 g : 2 476 kJ (597 kcal)
• Lipides : 50,5 g
• Protides : 26,8 g
• Glucides : 8,9 g
Pour 1 poignée (20 g) : 495 kJ (119 kcal)
• Lipides : 10,1 g
• Protides : 5,4 g
• Glucides : 1,8 g
Pour 100 g : 2 091 kJ (498 kcal)
• Lipides : 24,6 g
• Protides : 6,5 g
• Glucides : 66,9 g
Pour 1 barre (50 g) : 1 046 kJ (250 kcal)
• Lipides : 12,3 g
• Protides : 3,3 g
• Glucides : 31,5 g
Pour 100 g : 184 kJ (43 kcal)
• Lipides : 0 g
• Protides : 0 g
• Glucides : 11 g
Pour 1 grand verre (250 ml) : 467 kJ (110 kcal)
• Lipides : 0 g
• Protides : 0 g
• Glucides : 27,5 g
Pour 100 g : 165 kJ (39 kcal)
• Lipides : 0,2 g
• Protides : 0,7 g
• Glucides : 8,6 g
Pour 1 grand verre (250 ml) : 432 kJ (102 kcal)
• Lipides : 0,5 g
• Protides : 1,8 g
• Glucides : 20,3 g
*Source : répertoire général des aliments CIQUAL ou références marques (hamburger, pâte à tartiner)
33
EN RÉSUMÉ
Les supports d’animation
« Mieux Manger Mieux Vivre »
Bien manger, c’est bien vivre
1 jeux de photos
A laisser dans l’établissement.
Dis-moi comment
tu manges…
1 poster
A faire remplir quelques
jours avant l’animation
et à laisser dans
l’établissement
Construis ton équilibre
1 poster vierge de la frise des repères
1 jeu d’étiquettes « Repères nutritionnels »
1 jeu d’étiquettes « Aliments »
1 poster de la frise des repères
A laisser dans l’établissement.
b le
Fai
• Danse
• Frisbee
• Aquagym
• Laver la voiture
• Passer l'aspirateur
co
• Repasser
• Faire la vaisselle
• Faire les boutiques
• Jouer avec un enfant
• Bricoler
• Arroser le jardin
• Bowling
• Tennis
• Natation (plaisir)
• Marche rapide
• Marche en montée
• Monter les escaliers
• Ping pong
• Marcher lentement
• Jouer d'un
instrument
de musique
...
• Tondre le gazon
• Promenade Vélo
• Roller
• Équitation
• Patinage
• Jardiner
• Ski
• Hockey
• VTT
• Squash
• Escalade
• Natation rapide
• Tennis (tournois)
• Gymnastique au sol
(compétition)
• Marche dans la neige
• Randonnée
en montagne
• Course à pied
Quadri :
...
Format : 300 x 400 mm
Echelle du document d’exécution : 100 %
Echelle du tirage de lecture : 83 %
Dossier n° : 453130XXXX-SV
Date : 13/01/12
Directrice commercial : Sylvie Varez - 01 60 53 53 23
Une animation conçue par la
et la
Document : Poster “BOUGE TON CORPS”
Tons directs :
Client : Eric André-Domine
Suivi : Isabelle Gadonna - 01 60 53 23 21
Mieux manger,
mieux vivre
d é ré e
• Athlétisme
• Basket
• Hand ball
• Volley
• Football
• Rugby
• Canoë
• Sports de combat
• Saut à la corde
Pratique un sport 1 à 2 fois
par semaine tout au long de l'année.
Département SiteCom
mo
A remettre à chaque
adolescent
...
Intensité élev
ée
34
Carnets individuels
e par jour !
... au moins 1 heur
casion.
Dès que tu en as l'oc
Logiciels :
Illustrator CS4
Photoshop CS4
Notes : Ce fichier est un fichier d’exé et
non un fichier prêt à flasher.
Cette sortie ne sert pas de référence couleur.
Crédits Photo : © Photo Alto/Patrick Sheandell O'Carroll ; © Pixland/Bill Nicholson ; © ImageShop/Benno de Wilde.
é
t
Intens
it é
Intensi
Bougre ptosn
Bouge ton corps
1 poster
A laisser dans l’établissement
En complément
Les outils du PNNS
La santé vient en mangeant,
le guide alimentaire pour tous
J’aime manger,
j’aime bouger,
le guide nutrition des ados
La santé vient en bougeant
Les 9 fiches conseils
Le guide nutrition
des enfants et ados
pour tous les parents
www.mangerbouger.fr
Le site de la nutrition santé & plaisir
35
Crédits photos : © Photo Alto/Patrick Sheandell O’Carroll•Téo Lannié•Vincent Hazat ; © Pixland/Bill Nicholson•Jim Boorman•Jean Michel Cornet ; © ImageShop/Benno de Wilde ; © Digital vision/Charlie Edwards ; © BananaStock.
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