pendant l'anesthésie et, d'autre part, prendre des mesures destinées à éviter des symptômes de
sevrage lors de la phase postopératoire immédiate.
Il est recommandé de diminuer la dose chez les patients âgés et affaiblis (voir rubrique 4.2).
La prudence est de mise en cas d'hypothyroïdie non maîtrisée, de traumatismes crâniens et
cérébraux et de situations associées à une pression intracrânienne accrue, d'insuffisance
adrénocorticoïde, d’insuffisance rénale ou hépatique, de troubles pulmonaires ou de réserve
respiratoire diminuée (entre autres, dépression respiratoire existante due à d’autres médicaments
et pneumopathie obstructive chronique), cœur pulmonaire, hypertrophie de la prostate,
alcoolisme aigu ou lorsque le patient prend d'autres substances qui dépriment le système
nerveux central (p.ex. barbituriques, gaz halogénés, benzodiazépines, etc.). Ces patients doivent
aussi être observés pendant une période plus longue après l'opération.
•Il vaut mieux ne plus administrer de fentanyl pendant les 20 dernières minutes qui précèdent la
fin de l'opération. De même, on tiendra compte du fait qu'après l'utilisation de doses élevées,
une ventilation peut encore être nécessaire plusieurs heures après la fin de l'administration de
fentanyl.
•Interaction avec les neuroleptiques
Lorsque le fentanyl est utilisé en association avec un neuroleptique, l’utilisateur doit bien
connaître les propriétés spécifiques des deux médicaments, en particulier la différence de durée
d’action. En cas d’administration de cette association, le risque d’hypotension est accru. Les
neuroleptiques peuvent donner lieu à des phénomènes extrapyramidaux qui peuvent être gardés
sous contrôle par des antiparkinsoniens.
•A l'instar d'autres opioïdes, l'administration de Fentanyl-Janssen peut entraîner une augmentation
de la pression dans les voies biliaires due aux effets anticholinergiques et occasionnellement, des
spasmes du sphincter d'Oddi peuvent être observés.
•Chez les patients souffrant de myasthénie gravis, il convient d'envisager soigneusement
l'utilisation de certains médicaments anticholinergiques et de médications ayant une action de
blocage neuromusculaire avant et pendant une procédure d'anesthésie générale au cours de
laquelle le fentanyl est administré par voie intraveineuse.
•Fentanyl-Janssen contient 9 mg de chlorure de sodium par ml. La prudence est de mise chez les
patients contrôlant leur apport alimentaire en sodium.
•Syndrome sérotoninergique
La prudence est conseillée lorsque Fentanyl-Janssen est administré en même temps que des
médicaments qui influencent les systèmes neurotransmetteurs sérotoninergiques.
Il peut se développer un syndrome sérotoninergique potentiellement mortel lors de l'utilisation
concomitante avec des médicaments sérotoninergiques comme des inhibiteurs sélectifs de la
recapture de la sérotonine (ISRS) et des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la
noradrénaline (IRSN) et avec des médicaments qui empêchent la dégradation de la sérotonine
(dont les inhibiteurs de la monoamine oxydase [inhibiteurs de la MAO]). Ceci peut apparaître
au sein de la posologie recommandée.
Un syndrome sérotoninergique peut comprendre : modification de l'état psychique (p. ex.
agitation, hallucinations, coma), instabilité autonome (p. ex. tachycardie, tension artérielle
labile, hyperthermie), anomalies neuromusculaires (p. ex. hyperréflexie, mauvaise
coordination, rigidité) et/ou symptômes gastro-intestinaux (p. ex. nausée, vomissements,
diarrhée).
En cas de suspicion d'un syndrome sérotoninergique, un arrêt rapide de Fentanyl-Janssen doit
être envisagé.
•Patients pédiatriques
Les techniques d'analgésie ne peuvent être appliquées chez un enfant respirant spontanément
dans le cadre d'une procédure d'anesthésie ou d'une procédure de sédation/analgésie que par du
personnel expérimenté dans un environnement où il est possible de traiter l'apparition soudaine
d'une rigidité musculaire (qui exige une intubation) ou d'une apnée (qui exige une respiration
assistée).
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