Physico-Chimie II: Partie 3 a. Statistique Quantique P. Damman Lab Interfaces & Fluides Complexes 1/42 Mécanique Quantique - Rappel I Hypothèse de Planck (Nobel 1918) (quantification de l’énergie) I E↵et photoélectrique (Einstein, Nobel 1921)- émission d’e par rayonnement électromagnétique E = ~! W Quantification champ el-mg (E = ~!) I e↵et Compton (Nobel 1927) (interaction photon électron, transfert de quantité de mouvement) Nature corpusculaire du photon 2/42 Hypothèse de De Broglie (Nobel 1929) Unification relativité et physique des quanta Relativité restreinte (masse - énergie) E 2 = (m0 c 2 )2 + (pc)2 E = m0 c part. non-relat.: Ecin = p2 2m 2 r v2 1 v2 2 1 + 2 ' m0 c (1 + ) c 2 c2 part. ultra-relat.: E = pc Photons Avec E = ~! et E = pc, nous avons p = h/ ”Le fait que, depuis l’introduction par Einstein des photons dans l’onde lumineuse, l’on savait que la lumière contient des particules qui sont des concentrations d’énergie incorporée dans l’onde, suggère que toute particule, comme l’électron, doit être transportée par une onde dans laquelle elle est incorporée“ ”Mon idée essentielle était d’étendre à toutes les particules la coexistence des ondes et des corpuscules découverte par Einstein en 1905 dans le cas de la lumière et des photons. À toute particule matérielle de masse m et de vitesse v doit être associée une onde réelle“ 3/42 prédiction : Di↵raction des électrons microscope 1931, ErnstpRuska (Nobel 1986) longueur d’onde (v = 2eU/m0 ) = h h h = 'p ' 0.002nm p m0 v 2m0 eU Résolution microscope: d = 2 NA Mic. optique 0.2µm, Mic. électronique 0.1nm (résolution limitée par les aberrations) 4/42 Part. non relat. m0 6= 0 h h 'p p 2mE Dualité ondulatoire et corpusculaire Particules = train d’ondes = Part. ultra-relat. m0 = 0 = h hc = p E 5/42 Transformée de Fourier Superposition d’une 1 d’ondes planes sinusoidales Z 1 (x) = A(k)e ikx dk 2⇡ A(k) = spectre du train d’ondes (k = 2⇡/ ) Propriété des transformées de Fourier, 1 x ou x k 1 k p 2 2 Exemple, Gaussienne: TF (e ax ) = ⇡a e (⇡k) /a inversion de la largeur à mi-hauteur ! 6/42 Avec p = h/ = ~k nous avons x p ~ Principe d’incertitude Heisenberg Rmq. si nous considérons le périodicité temporelle, nous obtenons t ~ E 7/42 Equation d’onde de Schrodı̈nger p = ~k et E = ~! L’énergie d’une particule libre (pas de terme d’énergie potentielle V (x, y , z, t)) E= p2 2m La particule est décrite par la superposition d’ondes planes monochromatiques. Considérons une des ondes planes: (x, t) = A(k) e i(kx !t) Combinons les relations fondamentales et l’expression de l’énergie ~2 2 ~! = k 2m 8/42 A partir de , nous avons @ @t @2 @x 2 = i! = k2 Remplaçons dans l’expression de l’énergie ~! = i~ @ @t = ~2 2 k 2m ~2 @ 2 2m @x 2 Cette relation est valable pour toute superposition d’ondes planes (i.e., pour toute fonction décrivant une particule) 9/42 Transposition Classique - quantique Transposition de l’équation classique p2 E= 2m à la mécanique ondulatoire @ i~ = @t ~2 @ 2 2m @x 2 En considérant les opérateurs di↵érentiels E @ @t @ i~ @x ! i~ p ! 10/42 Potentiel indépendant du temps Variables séparées: (x, y , z, t) = u(x, y , z) f (t) Equation Schrodinger i~ @f @t u = [Hu] f ou bien i~ @f f @t = 1 [Hu] = Cte u Nature de la constante ? 11/42 Solution: f (t) = f0 exp( i!t) = f0 exp( it E /~) (avec E = ~!) Remplaçons dans l’équa dif. @f /@t = iE /~ f i~ @f 1 = [Hu] = E f @t u ce qui donne l’équation de Schrodinger indépendante du temps: H (x, y , z) = E (x, y , z) avec l’opérateur Hamiltonien H= ~2 @ 2 + V (x, y , z) 2m @x 2 Rmq. équation aux valeurs propres 12/42 Signification physique Localisation d’une particule via une interaction localisée avec d’autres particules Proba de présence de la particule en r au temps t dans un volume dv ⇤ | (r , t)|2 dv = dv Fonction d’onde finie, continue et de carré sommable/intégrable (normalisation) Z ⇤ dv = 1 Problème: les valeurs de E (valeurs propres) pour que ces solutions existent (fonctions propres) ! 13/42 Particule dans une boı̂te (1D) Confinement d’une particule par un puit de potentiel carré (V (0) = V (L) = 1, V (x) = 0) ~2 @ 2 + V (x) = E 2m @x 2 Dans la boite, ~2 @ 2 =E 2m @x 2 Solution générale : E Cond. aux limites = A sin(kx) + B cos(kx) k 2 ~2 = 2m (0) = (L) = 0 (la particule EST dans la boite !) 14/42 Conditions aux limites = (0) = (L) = 0 = A sin(kx) (L) = A sin(kL) = 0 Solution triviale = 0 8x (la particule n’est pas dans la boite !) La seconde condition impose que kL = n⇡ avec n = 1, 2, ... et donc k= n⇡ L A ? Condition de normalisation Z Z L 1 = | |2 dx = |A|2 sin2 kx dx = |A|2 2 15/42 !"#$%&'()%*)")+,- Solutions En n n 2 ~2 ⇡ 2 n2 h2 = = , 2 2 2mL 8mL r ⇣ n⇡x ⌘ 2 = sin L L n = 1, 2, ... /*%$%"')0"1(23*&$%,*4)2,#)$5()2%#4$ 2,3#)4$"$(4)%*)"),*(67%8(*4%,*"' Analogie corde vibrante ! 9"#$%&'()%*)")+,- I I I niveaux d’énergie ⌧ quantifiés :5()4%;()<,#)"89'%$37(=),2)$5()0"1(23*&$%,*)"$)")>%1(*)9,4%$%,*)% +?) énergie fondamentale non nulle, n 6= 0 (! part. présente@):5()0"1(23*&$%,*)834$)$5(#(2,#()1" !) E'4,F)$5()"89'%$37(),2)$5()0"1(23*&$%,*)8"?)*,$)GH389G)"+#39$' en accord avec principe d’incertitude ! "#(),*'?)4"$%42%(7)+?)0"1(23*&$%,*4)0%$5)$5()2,#8 Position de la particule dans une région finie de l’espace x 'L 05(#() %4)")9,4%$%1(F)05,'()*38+(#@):5()0"1(*38+(#)%4)#(4$#%& p = ~/ x = ~/L ' p0 p02 ~ E0 = ' 2m 2mL2 05(#() %4)$5()4%;(),2)$5()+,-@AJC)K(>"$%1()1"'3(4),2) "#()*(>'( (quasi identique à 9,4%$%1() notre4,'3$%,*4)(-&(9$)2,#)")95?4%&"''?)3*%89,#$"*$)4%>*)&5" relation) L%*"''?F) $5() 3*M*,0*) &,*4$"*$) 8"?) +() 2,3*7) +?) *,#8"'%; 7(*4%$?),2)2%*7%*>)$5()9"#$%&'()%*)$5()4?4$(8)%4)B@)/$)2,'',04)$5"$ 16/42 :534F)!"8"?)+()"*?)&,89'(-)*38+(#)0%$5)"+4,'3$()1"'3()!<NOP 4$"$(F)4,)!"R)!<NOP=)&"*)+()4('(&$(7)$,)4%89'%2?@ absorbée. Ainsi, les e parce que la molécule be la lumière bleue, les ce que la chlorophylle plus souvent, on ne sait donc pas prévoir sous quelles couleurs les molécules apparaîtront. Mais certaines ont une structure suffisamment simple pour que l’on puisse estimer les valeurs des niveaux d’énergie. ment de fil conducteur. La longueur d’une liaison carbone-carbone étant de l’ordre de 0,139 nanomètre dans ces molécules, une cyanine constituée de neuf atomes de carbone (soit dix liaisons, compte tenu des deux atomes d’azote terminaux) mesure 1,4nanoH H H mètre de long. CH3 400 nm H3C C C N N C Quelle est l’échelle des énergies de ces C C CH3 H3C Nanoparticules 416 nm électrons qui sont délocalisés ?de Elle CdS dépend H H de la longueur L de la molécule et l’expliH H H H CH3 H3C C C C N N C cation fait appel à la mécanique quantique. C C C CH3 H3C 519 nm Depuis le début du XXe siècle, on sait que H H H tout corpuscule se comporte aussi comme H H H H H CH3 H3C une onde, dont la longueur d’onde est égale C C C C N N C C C C C CH3 H3C au quotient de la constante de Planck par 625 nm H H H H la quantité de mouvement. On en déduit H H H H H H que l’énergie d’un électron, en l’occurrence CH3 H3C C C C C C N N C son énergie cinétique, est inversement proC C C C C CH3 H3C 735 nm H H H H H portionnelle au carré de sa longueur d’onde. Quelles sont les longueurs d’onde pos800 nm sibles dans un fil conducteur ? Pour nt des colorants organiques répandus. Par exemple, on les utilise dans les otographie argentique en couleurs. La longueur d’une telle molécule déter- répondre à la question, utilisons l’analoRmq. c’est-à-dire La longueur d’onde maximum d’absorption : Modèle deL, une corde vibrante de longueur nde lumineuse qu’elle absorbe, la couleur absorbéedu (bande gri- gie avec fixée àde sesla deux extrémités. et Cesle dernières a couleur de la substance vue en lumière blanche seraboite donc complémentaire. l’électron dans une (L = longueur molécule) be dans le violet, à 416 nanomètres de longueur d’onde, apparaîtra jaune. devant être des nœuds de l’onde, les seuls Dessins de Bruno Vacaro Electrons dans une boite - les couleurs des cyanines ! principe d’exclusion de Pauli (un électron/état, voir plus loin). e physique © Pour la Science - n° 403 - Mai 2011 17/42 Particules dans une boite en 3D Avec la séparation des variables, on a Fonctions d’onde: s ✓ ◆ ✓ ◆ ✓ ◆ ny ⇡y 8 nx ⇡x nz ⇡z sin sin sin nx ,ny ,nz = Lx Ly Lz Lx Ly Lz Energies: Enx ,ny ,nz " # ny2 h2 nx2 nz2 = + 2 + 2 8m L2x Ly Lz ATTENTION pour Lx = Ly = Lz , les énergies sont fortement dégénérées ! Puisque ⇤ h2 ⇥ 2 2 2 Enx ,ny ,nz = n + n + n y z 8mL2 x 18/42 Dégénérescence - Density of States (DOS) Nombre d’états dans un intervalle d’énergie (E , E + dE ) ! Topographie 1D, 2D, 3D (Ex. carbone) 19/42 Espace des impulsions (1 particule, 3D !) Nombre d’états dans un intervalle en k (avec p = ~k) !!! Espace discret kx = ⇡ nx h nx , px = L 2Lx ⌃(k) Nombre d’états d’impulsion < k Rmq. le volume d’un état: v0 = ⇡ 3 /V ⌃(k) = = Z Vk V = 3 dkx dky dkz v0 ⇡ Z V 4⇡ k 2 dk 3 ⇡ one particle density of states, DOS g (k) Nombre d’états k, k + dk g (k)dk = d⌃(k) V dk = 3 4⇡k 2 dk dk ⇡ 20/42 Passage à l’énergie - particules NON-relativistes ! Particules avec une masse au repos p= h = ~k et p2 ~2 k 2 E= = 2m 2m On remplace k et dk dans l’expression de g (k)dk rmq. d✏ = ~2 /2m 2kdk DOS, g(E) 5 g (✏)d✏ = V 2⇡(2m)3/2 ✏1/2 d✏ 3 ~ 2,5 Particules massiques: électrons, protons, atomes, ... 0 2,5 5 7,5 10 12,5 15 17,5 E = p^2/2m 21/42 Passage à l’énergie - particules RELATivistes ! Particules avec une masse au repos nulle p= h = ~k et E = pc = ~k c On remplace k et dk dans l’expression g (k)dk = d⌃(k) V dk = 3 4⇡k 2 dk dk ⇡ 5 DOS, g(E) V 4⇡✏2 d✏ 3 3 ~ c Particules non massiques : photons, phonons, ... g (✏)d✏ = 2,5 0 0,8 1,6 2,4 3,2 4 E = p^2/2m 22/42 energy states according to the same law n = Rmq. Particules se propageant librement 1 e ( µ) +c , with c = 1 for bosons, c = 1 for fermions, and c = 0 for Maxwell– Boltzmann statistics. Potentiel nul ou constant en tout point Conditions aux limites périodiques (Born - Von Karman boundary conditions) Systèmes périodiques ! Cristaux (périodicité L) ~2 @ 2 =E avec 2m @x 2 MAIS pas nécessairement nulle ! en 1D : Fig. 7.6 Particle in a box. The quantum states of a particle in a onedimensional box with periodic boundary conditions are sine and cosine waves n with n wavelengths in the box, kn = 2⇡n/L. With a real box (zero boundary conditions at the walls) one would have only sine waves, but at half the spacing between wavevectors kn = ⇡n/L, giving the same net density of states. (0) = (L) That is, the value of at the 2n⇡ walls need not be zero (as for an inwell), but rather must k= ,finite n 2onsquare Zopposite sides, so (0, y, z) L agree (L, y, z), (x, 0, z) (x, L, z), and (x, y, 0) (x, y, L). Periodic boundary conditions are not usually seen in experiments, but are much more natural to compute with, and the results are unchanged for large systems. E = ~2 k 2 /2m Finally, th with energ This is pre for non-int tor N ! do states. 28 1 ikx , k (x) = p e L with the si (7.59) Etat fondamental, n = 0 et donc E = 0 ( 6= 0 pour n = 0 !) voir Condensation de Bose-Einstein 23/42 7.6 B co 7.6.1 F For this se further. W identical, potential, periodic bo of such a s directions— ✓ = There are cosine in a Copyright Oxford Univer Systèmes à plusieurs particules I Fonction d’onde de 2 particules identiques: H1,2 I 1,2 = E1,2 1,2 Si les particules sont indépendantes (variables séparées) H1 H2 j 1 k 2 = E1j = E2k j 1 k 2 Particule 1 : état j, particule 2: état k I Energie totale: E1,2 = E1j + E2k I Fonction d’onde totale (H1 + H2 ) I j k 1 2 = (E1j + E2k ) j k 1 2 Symétrie par échange de particules (indiscernabilité) : j k j k j k 1 2 et 1 2 ont la même énergie (E1 + E2 ) 24/42 I Solution : combinaison linéaire I j k 1 2 =↵ 1,2 Systèmes physiques réels ! | 1,2 |2 = | 1,2 = ± 2,1 , ce qui implique ↵ = ± rmq. ↵ s’obtient par normalisation I 2,1 | 2 et donc | |2 dv = 1 Les deux solutions peuvent donc s’écrire s 1,2 as 1,2 symétrique anti-symétrique I R j 2 k 1 + = ↵( = ↵( j k 1 2 j k 1 2 + k 1 k 1 + k 2 k 2 j 1) j 1) j 2) j 2) c.à.d. ( ( j k 1 2 j k 1 2 + k 1 k 1 j 2) j 2) = +( = ( j k 2 1 j k 2 1 25/42 Principe d’exclusion de Pauli (Nobel 1945) I I Postulat. Un système dans un état de symétrie ne peut subir une transformation vers un état d’autre symétrie Pour des systèmes de particules existent donc exclusivement soit les états symétriques (bosons), soit les états anti-symétriques (fermions). Ce postulat n’a jamais été mis en défaut par l’expérience ! I I Expérience ! Fermions : spin 1/2 entier et Bosons : spin entier Principe d’exclusion. Fonction d’onde de 2 fermions as 1,2 =↵( j k 1 2 k 1 j 2) Si elles sont dans le même état, j = k, et as 1,2 =0 Probabilité NULLE ! 26/42 Q(T , V , µ) pour des Bosons et Fermions I N Particules sans interactions (Hamiltonien à variables séparées) T = 1 2 3 ... N en combinaisons sym. et antisym. I Les états d’UNE seule particule, Solutions de l’équation de Schrodinger H k = ✏k k I Chacun des états sera peuplé en particules (bosons, fermions): Nombres d’occupation, n1 , n2 , ... pour chaque état quantique I UN état du système à N particules sera totalement déterminé par les états d’une particule k , ✏k ET les nombres d’occupation {ni } I !!!! Conditions sur les {ni } Bosons: ni = 0, 1, ....N Fermions: ni = 0, 1 (principe d’exclusion) 27/42 I Nombre de particules : N = 1 X ni i=1 I Energie totale : E = 1 X ni ✏ i i=1 I Somme d’états du syst. à N particules Q= 1 X X exp[ (Ei Nµ)] N=1 état:i I Utilisons les nombres d’occupation {ni } (états d’une SEULE part.) X Q= exp[ (E ({ni }) N({ni })µ)] {ni } 28/42 I Avec les relations donnant E et N, on obtient X X Q= exp[ nj (✏j µ)] j {ni } I Ré-écrivons cette double somme (propriétés des exp) X Q= e n1 (✏1 µ) e n2 (✏2 µ) ... {ni } Q= 1 X e n1 (✏1 µ) n1 =1 I ! 1 X e n2 (✏2 µ) n2 =1 ! ... Forme factorisée de la fonction de partition, k état une particule (solution de l’équ. Schrod.), nk nombre d’occupation de l’état k 1 YX Q= e nk (✏k µ) k nk =1 29/42 I Forme factorisée de la fonction de partition Q(T , V , µ) = 1 YX e nk (✏k µ) = k nk =1 Y Qk (T , V , µ) k Qk représente la fonction de partition pour un SEUL état d’une particule ! I On peut donc traiter les états un à un ! Qk (T , V , µ) = 1 X e nk (✏k µ) nk =1 30/42 Bosons - Distribution de Bose-Einstein Fonct. Onde Sym. et ni = 0, 1, 2, 3, ... I Pour caractériser un système à N particules, nous avons besoin de connaitre les {ni } (état d’UNE particule) 1 X e nk (✏k µ) nk =1 1 ⇣ X e (✏k µ) = 1+ e (✏k µ) Qk (T , V , µ) = = nk =1 ⇣ ⌘n k ⌘ ⇣ (✏k µ) + e = 1 + X + X 2 + X 3 + ... ⌘2 + ... (✏k µ) Progression géométrique avec X = e 31/42 I Développement en série: f (x) = f (0) + x @x f + x 2 /2 @x2 f + ... 1 1 I X La fonction de partition de l’état k s’écrit Qk = I 1 1 (✏k µ) e = 1 1 e (µ ✏k ) Comment trouver < nk > ? La Thermodynamique ! k I = 1 + X + X 2 + X 3 ... = Et d = SdT qui donne < nk >= kT ln Qk = kT ln[1 pdV ✓ @ k @µ Ndµ (rmq. ◆ = T ,V kT e (µ ✏k ) =E @ ln[1 ] TS e @µ Nµ) (µ ✏k ) ] 32/42 < nk >= kT @ ln[1 e @µ (µ ✏k ) ] = kT 1 e e (µ ✏k ) (µ ✏k ) qui nous donne la distribution de Bose-Einstein (nombre d’occupation en fonction de l’énergie du niveau). < nk >= <n(E)> 1 e (✏k µ) distribution Bose-Einstein 3,2 I 2,4 1,6 Pour des bosons, nous avons toujours µ ✏k 8k (valeurs négatives de < nk >) Température I 0,8 0 0,8 1 1,6 2,4 3,2 4 4,8 L’énergie la plus basse (pour les états d’UNE particule) fixe le potentiel chimique. 5,6 E-\mu 33/42 Fermions - Distribution de Fermi-Dirac Fonct. Onde Antisym. et ni = 0 ou 1 ! I Fonction de partition pour l’état k Qk = 1 X e nk (✏k µ) =1+e (✏k µ) nk =0 I Fonction de partition Totale Y Y⇣ Q= Qk = 1+e k I (✏k µ) k ⌘ nombre d’occupation d’un état 1 1 X < nk >= nk e Qk (✏k µ) nk =0 34/42 non-interacting bosons. For states with low occupancies, n BE e ( µ) , and the boson populations correspond ld guess naively from the Boltzmann distribution.19 The 19 We will derive this from Maxwell– d’unatétatBoltzmann statistics in Section 7.5. w occupancies is k I µnombre kB T , d’occupation which usually arises 20 res (where the particles are distributed among a larger 20 This may seem at odds with the for(✏kas µ) T gets large µ gets large e but es). Notice also that n BE ! 1 as µ ! k since the mula, and negative even faster. This hap< n >= k of pens (at fixed nishes (and becomes negative for µ > k ); systems µ) number of parti1 + e (✏k total bosons always have µ less than or equal to the lowest of cles) because more states at high tem21 peratures are available for occupation, cle energy eigenvalues. I Fonction de Fermi, f (✏) he average excitation n qho of the quantum harmonic so the pressure µ needed to keep them filled decreases. .25) is given by the Bose–Einstein distribution (eqn 7.44) 21 1 potential is like a pressure nkcan >= f (✏) =Chemical will use this in Exercise 7.2 to argue that<one treat (✏k µ) pushing into e atoms +the 1 system. When de harmonic oscillators (vibrations) as particles obeying the river level gets up to the height of (phonons). Distribution de Fermi-Dirac the fields, your farm gets flooded. For fermions, only nk = 0 and nk = 1 are allowed. The <n(E)> distribution Fermi-Dirac 1 mion grand partition function is T=0 Small T = 1 X 0,75 ( e µ)nk k ( =1+e nk =0 µ) k , (7.45) Température 0,5 mion grand partition function is ⌘ Y⇣ NI ( k µ) 1 + e . = fermion f(ε) ermion k 1 ∆ε ∼ kBT 0,25 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0 0,5 1 1,5 2 (7.46) 2,5 3 E-\mu k 00 1 Energy ε/µ 2 Fig. 7.5 The Fermi distribution over only two states, is hardly worthwhileµ to work Rmq.itPour des Fermions, peut prendre n’importe quelle valeur f ( ) of eqn 7.48. At low temperatures, states below µ are occupied, states nd free energy to( calculate the expected number of parou ✏k ) above µ are unoccupied, and states : nk exp( 0 exp( ( ( µ)nk ) k k µ)nk ) e ( 1+e = µ) k ( k µ) = 1 e ( k within around kB T of µ are partially occupied. 35/42 , +1 (7.47) µ) 3 façons de considérer un système de particules e Fermi–Dirac distribution f( ) = n FD = 1 e ( µ) +1 , (7.48) 1. Gaz de Bosons: so known as the Fermi function (Fig. 7.5).Particules Again, whenindiscernables, pas de limites sur given by pancy of state k is low, {nkit} is( approximately µ) probability distribution, e . Here the chemical Distribution de Bose-Einstein e either greater than or less than any given eigenenergy ow temperatures the2.chemical µ separates filled indiscernables, condition sur Gaz depotential Fermions: Particules om empty states k > µ; only states within roughly kB T {nk } = 0, 1 ly filled. Distribution de Fermi-Dirac 3. Gaz de particules ”classiques“: particules discernables, pas de condition sur {nk } Distribution de Maxwell-Boltzmann Rmq. Utilisation du facteur de Gibbs N! Oxford University Press 2006 v1.0 - 36/42 Exemple: Considérons 2 particules et 3 états quantiques (1,2,3) 1. Maxwell-Boltzmann: Particules disc. A,B 9 états di↵érents 1 2 3 1 MB 2 Z MB (2) = Z (1) AB ... ... 2! ⌘2 ... AB ... 1 ⇣ ✏1 ✏2 ✏3 = e +e +e ... ... AB 2! A B ... 1 1 1 2✏1 2✏2 = e + e + e 2✏3 B A ... 2 2 2 (✏ +✏ ) (✏ +✏ ) A ... B 1 2 1 3 +e +e + e (✏2 +✏3 ) B ... A ... A B Probabilité d’avoir 2 particules dans le même ... B A état ⇠ 3/9 (1/3) ! Rmq. Proba = ⌦état ident. /⌦T 37/42 Exemple: Considérons 2 particules et 3 états quantiques (1,2,3) 2. Bose-Einstein : Particules indisc. A 1 2 3 6 états di↵érents AA ... ... Z BE (2) = e 2✏1 + e 2✏2 + e 2✏3 ... AA ... ... ... AA + e (✏1 +✏2 ) + e (✏1 +✏3 ) + e (✏2 +✏3 ) A A ... Probabilité d’avoir 2 particules dans le même A ... A état ⇠ 3/6 (1/2) ! ... A A 38/42 Exemple: Considérons 2 particules et 3 états quantiques (1,2,3) 3. Fermi-Dirac : Particules indisc. A 3 états di↵érents 1 2 3 A A ... Z FD (2) = e (✏1 +✏2 ) + e (✏1 +✏3 ) + e (✏2 +✏3 ) A ... A Probabilité d’avoir 2 particules dans le même ... A A état 0 ! I Des particules ”Bose-Einstein“ possèdent une tendance plus forte à former des clusters dans le même état que des particules ”classiques“(voir condensation B-E) . I Des particules ”Fermi-Dirac“ possèdent une tendance (beaucoup) moins forte à former des clusters dans le même état que des particules ”classiques“(voir Electrons). 39/42 Distribution de Maxwell-Boltzman Relation avec Z (T , V , N) Q MB = 1 X e M µ M=1 comme Z1 = Q MB P k e 1 X 1 M = e M! ZM 1 X 1 M = e M! µ (Z1 )M M=1 ✏k X µ M=1 k e ✏k !M 1 X 1 = M! M=1 X e (✏k µ) k !M P 1 k 1 2 Développement en série ! e x = 1 + x + 2! x + ... = k! x Nous avons donc ! ⇣ ⌘ X Y MB (✏k µ) (✏k µ) Q = exp e = exp e k k 40/42 boson wavefunction depends on how many single-particle states are multiply occupied. Pour trouver les {nk } on utilise 18 Because the spin of the electron can avec be in two directions ±1/2, this means that two electrons can be placed into each single-particle spatial @eigenstate. k < nk >= = kT in the same state gives zero: (r1 ) (r2 ) (r2 ) the Pauli exclusion principle: you cannot have two fe state.18 lequantum grand potentiel = kT ln Q How do we do statistical mechanics for non-intera bosons? Here it is most convenient to use the grand c µ) in this ensemble we can treat each e @(Section e (✏k 6.3); µ) = e (✏k from populated independently the other eigenstates, @µ @µ cles directly with the external bath (analogous to Fi partition function factors: On retrouve le facteur de Boltzmann déjà utiliséhence (justifié ici !) Y NI = k. Comparaison des statistiques k 1 Les 3 statistiques peuvent s’écrire < n >= e (✏ µ) +c The grand canonical ensemble thus allows us to separ c est égal à 1 (BE), +1 (FD) ou 0of(MB) non-interacting particles one eigenstate at a time. Bosons. For bosons, all fillings nk are allowed. domaine de validité de l’approche eigenstate k contributes energy k and chemical pot 5 Bose-Einstein Maxwell-Boltzmann Fermi-Dirac 4 MB <n>(ε) boson k 1 0 -1 0 (ε − µ)/kBT 3 = X e ( k nk(✏ =0 µ) µ)nk kT = X ⇣ ( e µ) k nk =0 haute température ! function is andAthe boson grand partition Rmq. dans ce cas < n >' e (✏ µ) Y 1 pour les 3 statistiques NI boson = 1 e ( k ⌘nk µ) = . k Fig. 7.4 Bose–Einstein, Maxwell– 41/42 Boltzmann, and Fermi–Dirac dis- The grand free energy ( = k T log , eqn 6.36) B tributions, n ( ). Occupation number state grand free energies: for single-particle eigenstates as a func⇣ X X tion of energy away from the chemiNI boson = kB T log 1 e ( k cal potential µ. The Bose–Einstein disboson = k tribution diverges as µ approaches ; k k the Fermi–Dirac distribution saturates Because the filling of different states is independent, w at one as µ gets small. Nombres d’occupation des niveaux d’énergie Résumé k. expected number of particles in state I I Bosons Fermions ? Maxwell-Boltzmann < n > =nk = (✏ e <n> = e <n> = e @1 boson k µ)@µ 1 = kB T 1 e e ( ( k k From eqn 6 µ) µ) = e ( k 1 (✏ µ) +1 (✏ µ) Copyright Oxford University Press 2006 v1 Density Of States - dégénérescence I I Part. relativ. (photon, phonon) parti. non relat. (électron, protons, atomes, ...) g (✏)d✏ = g (✏)d✏ = V 4⇡✏2 d✏ 3 3 h c V 2⇡(2m)3/2 ✏1/2 d✏ 3 h 42/42