A noter : un chiffre d’autant plus important pour
les soignants lorsque le professionnel de santé
exerce depuis longtemps (ils sont 75 % à qualifier
leur relation de « très bonne » quand ils ont 25
ans ou plus d’ancienneté).
des patients
94
%
99
%
des soignants
Lorsqu’ils sont interrogés, les Français comme
les professionnels de santé qualifient unanimement
leur relation mutuelle de « bonne », à 94 % côté
patients (96 % quand il s’agit du médecin traitant)
et à 99 % côté soignants.
La relation patient-soignant
est qualifiée de « bonne » pour :
La communication, une dimension prioritaire
de la relation pour :
La communication est considérée, unanime-
ment, comme fondement de cette « bonne »
relation. Un constat qui découle pour
partie d’une relation forgée dans la durée,
montrant l’importance du facteur humain. Les deux
« parties » font état d’une communication globale-
ment bonne, voire améliorée (pour 1/3 des patients
et des professionnels de santé) sur ces dernières
années. 98 % des patients déclarent que la com-
munication est un facteur principal dans l’opinion
qu’ils se font du corps soignant. Ainsi, ils citent
par ordre de priorité les connaissances médicales
et le professionnalisme du soignant, et placent la
communication en 3ème position.
Côté professionnels de santé, la communication
est une donnée tout aussi primordiale : 97 %
d’entre eux considèrent la communication avec les
patients comme la dimension la plus importante
dans l’exercice de leur métier. Viennent ensuite la
liberté d’organisation et la diversité des tâches en
2ème et 3ème position.
97
%
des soignants
98
%
des patients
Les patients sont-ils actifs dans la relation
de communication ?
des patients se sentent actifs
77
%
A noter : très logiquement, l’importance du critère
relationnel s’amplifie en rapport à l’augmentation
de la fréquence des échanges avec son praticien.
Les femmes, les seniors et les patients en ALD
(Affection de Longue Durée), qui consultent plus
fréquemment, seront d’autant plus sensibles à la
nécessité d’une bonne relation patient-soignant.
La communication entre patient et soignant se
caractérise par l’intégration du patient dans le
parcours de soin, dans la prise de décisions.
Près de
77 %
des Français se sentent actifs dans
l’échange lors d’une consultation, même si ce
sentiment est plus présent chez les 65 ans et plus
(83 %) que chez les 18 - 24 ans (64 %). Ce chiffre se
reflète également dans l’opinion des professionnels
de santé qui sont 85 % à considérer que le patient
prend un rôle actif dans les échanges. Un chiffre
à relativiser néanmoins au regard de la discipline
exercée (94 % pour les libéraux contre 76 % pour
les gynécologues ou professionnels salariés par
exemple).
des soignants jugent leurs patients actifs
85
%
Étude Fondation MACSF / Harris Interactive
Aujourd’hui, quid de la relation patient-soignant ?