Appareil Respiratoire – Dyspnées, Toux, Expectoration Sommeil
18 octobre 2013
Labbé Justine L3
Appareil Respiratoire
Remplaçant professeur CHANEZ
12 pages
Dyspnées, Toux, Expectoration Sommeil
A) Généralités
Objectifs pour les dyspnées :
Identifier les signes de gravité devant une dyspnée aiguë
Stratégie diagnostique de la dyspnée aiguë en fonction de l’anamnèse (ensemble des renseignements
fournis au médecin par le patient ou son entourage sur l'histoire d'une maladie), des co-morbidités, des
signes cliniques et des examens paracliniques d’obtention rapide
Conduite à tenir, thérapeutiques, gestes à pratiquer et surveillance de l’évolution
Évaluation de la dyspnée chronique
Éléments d’orientation du diagnostic devant une dyspnée chronique
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Plan
A) Généralités
I. Mécanisme de la dyspnée
II. Analyse sémiologique de la dyspnée
III. Ventilation : analyse sémiologique
IV. Signes associés
B) Dyspnée aiguë
I. Dyspnée aiguë inspiratoire
II.Auscultation normale
III.Auscultation bronchique
IV.Asthme aigu grave (AAG)
IV. Auscultation parenchymateuse : crépitants
V. Auscultation asymétrique
C) Dyspnée chronique
I, Les grands cadres nosologiques :
II, Caractéristiques
D) toux
I. Explication
II. Anamnèse/examen
III. Analyse sémiologique
IV, Causes fréquentes de toux
E) bronchites chroniques
I.Analyse sémiologique
II. Bronchectasies ou dilatation des bronches
F) Syndrome d’apnée obstructif du sommeil SAOS
Appareil Respiratoire – Dyspnées, Toux, Expectoration Sommeil
Points clés
Motif fréquent : rigueur diagnostique requise
Jamais banal
/!\Anamnèse et examen clinique orientent les examens paracliniques
Causes : respiratoires, cardiovasculaires puis neuro musculaires et métaboliques
En Aigu : évaluation de la gravité et traitement avant recherches étiologiques
En aigu : Radio thorax, ECG, gaz du sang
En chronique : Imagerie thorax, échographie cardio et EFR (Exploration Fonctionnelle Respiratoire)
Devant une dyspnée chronique, il faut savoir évoquer SAOS (Syndrome d'apnée obstructif du sommeil)
Dyspnée signe materia est un diagnostic rare, d'élimination et qui doit être réévalué
Dyspnée : sensation subjective de difficulté pour respirer : gène, soif d’air, etc.
Anomalie objective de la ventilation : FR
Patient à inflammation obstruction à symptôme à verbalisation à médecin
\Perception/
I) Mécanisme de la dyspnée
La dyspnée correspond à un essoufflement.
Elle provient de la cage thoracique ou du poumon, les nerfs envoient au tronc cérébral des signaux afin de
lutter contre cette dyspnée en augmentant par exemple la FR.
II) Analyse sémiologique de la dyspnée
Motif fréquent de consultation
Aigu : détresses respiratoire = URGENCE
Chronique : aggravation progressive
Modifications de la ventilation
ATCD et co-morbidités
Circonstances de survenue
Signes associés et examen clinique
III) Ventilation : analyse sémiologique
Inspiration active/ expiration passive = Temps I/ Temps E = ½
è Dans l'asthme ce rapport est de 1/3
FR normale = 12 à 16 cycles /min
Tachypnée > 25, bradypnée <15
Polypnée : augmentation ventilation/min
Hypopnée : diminution ventilation/min
Dysrythmies : modification du rythme I/E
La respiration dite de Küssmaul se retrouve chez l'insuffisant rénal chronique et est caractérisée par des phases
d’hyperventilation et d'apnée dans le but de compenser l’acidose métabolique (= apnée central de l’insuffisant
rénal)
La respiration dite de Cheynes Stockes est caractéristique de l'insuffisant cardiaque qui alterne en permanence,
et davantage encore la nuit, phases d'hyperventilation puis d'apnée (=apnée central de l’insuffisant
cardiaque)
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Appareil Respiratoire – Dyspnées, Toux, Expectoration Sommeil
Dyspnée inspiratoire :
augmentation du temps inspiratoire
Mise en jeu des muscles respiratoires accessoires (tirage)
Obstacle extra-thoracique ++ (tumeurs ORL)
Dyspnée Expiratoire
Augmentation du temps expiratoire
Obstructions de voies aériennes (sibilants)
Diminution du calibre des bronches
Contraction des muscles abdominaux (ex : asthme, BPCO etc)
Horaire : nocturne (asthme)
Position : Orthopnée (i.e. En position allongée) => cardiopathie
Platypnée (i.e. En position debout) => HTAP
Facteurs aggravants et déclenchants
o Exposition allergènes
o Exposition au travail, tabac, etc
o Arrêt du régime sans sel
Echelle de dyspnée de SADOUL
Stade 0 : pas de dyspnée
Stade 1 : Dyspnée à l’exercice (montée de 2 étages)
Stade 3 : dyspnée en montant une côte à marche normale
Stade 4 : dyspnée en marchant sur terrain plat au rythme d’un accompagnateur
Stade 4 : dyspnée à son propre pas
Stade 5 : dyspnée lors des gestes simples de la vie quotidienne
IV) Signes associés
Examen clinique Respiratoire :
Syndrome de condensation (matité à la percussion : pleurésie), syndrome pleural, atélectasie, souffles et râles
Signes de gravité :
Respiratoires : cyanose, tirage, Mouvement vésiculaire (MV) aboli
Cardiovasculaires : Fréquence Cardiaque , tension artérielle
Neurologiques : difficulté à parler – coma
Signes extra-thoraciques :
fièvre ; signes articulaires, cutanés, digestifs
Atélectasie : Obstruction d’une bronche, le territoire en aval qui n'est alors plus ventilé se condense.
Radio : aspect blanc, percussion matité, auscultation : murmure vésiculaire modifié, vibrations vocales
conservées
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Appareil Respiratoire – Dyspnées, Toux, Expectoration Sommeil
B) Dyspnée aiguë
Règles simples :
Recherche de critères de gravité
Examen clinique répété fondamental
Télescopage diagnostic et traitement
Peu d’examens complémentaires
Réponse à réévaluer attentivement
Futur du patient dès l’entrée : retour domicile ou séjour aux urgences prolongé ou
hospitalisation/réanimation
Embolie pulmonaire : caillot au niveau de l’artère pulmonaire à problème d’oxygénation
Tamponnade : épanchement péricardique
Examens paracliniques :
Imagerie thoracique : radio de face / TDM
Gaz du sang
ECG
Autres en fonction du contexte clinique et des résultats initiaux :
o Echographie
o TDM thoracique
o Bilan BIO : BNP, D-dimères
o Fibroscopie bronchique
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I) Dyspnée aiguë inspiratoire
Obstacle haut situé
Bradypnée, cornage (bruit particulier anormal accompagnant la respiration), dysphonie
Tumeurs ORL:
larynx, carrefour, épiglotte (tabac, alcool)
Le nombre de patients atteints de goitre thyroïdien est supérieur à celui des tumeurs malignes
Infections : souvent chez l’enfant
Epiglottite, laryngite, croup (diphtérie laryngienne)
Corps étranger :
asphyxie brutale, cyanose, corps étrangers dans les cordes vocales
Anaphylaxie avec œdème laryngé
Œdème de Quincke : alimentaire, médicamenteux, hyménoptère
II) Auscultation normale :
cardiovasculaire
Embolie pulmonaire : facteurs de risques (néoplasie, alitement, ATCD) + stratégie de décision
Cardiopathie rythmique aiguë : FC, auscultation, ECG
Épanchement péricardique : Auscultation, ECG, échographie, radio
Métabolique
Anémies aiguës : Hémorragie / hémolyse aiguës
Acidose métabolique : hyperventilation, acidocétose diabétique, acidoses lactiques, Insuffisance rénale aiguë,
diarrhée aiguë (liées pertes de HCO3)
Neurologique
Accidents Vasculaires Cérébraux : atteinte des centres respiratoires
Neuropathies périphériques : Guillain Barré
Maladies neuromusculaires : myasthénie
Psychogène : sine materia = diagnostic d' ELIMINATION
III) Auscultation bronchique
Exacerbation des maladies bronchiques :
Asthmes aigu grave : asthme connu ou inaugural
Bronchiolite du jeune enfant (contexte épidémique)
Exacerbation de BPCO : sujet plus âgé, tabac, hypoventilation alvéolaire
Insuffisance cardiaque aiguë « asthme cardiaque » Facteurs de risques cardiovasculaires, HTA, sujet âgé
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