Appareil Respiratoire – Dyspnées, Toux, Expectoration Sommeil
Points clés
Motif fréquent : rigueur diagnostique requise
Jamais banal
/!\Anamnèse et examen clinique orientent les examens paracliniques
Causes : respiratoires, cardiovasculaires puis neuro musculaires et métaboliques
En Aigu : évaluation de la gravité et traitement avant recherches étiologiques
En aigu : Radio thorax, ECG, gaz du sang
En chronique : Imagerie thorax, échographie cardio et EFR (Exploration Fonctionnelle Respiratoire)
Devant une dyspnée chronique, il faut savoir évoquer SAOS (Syndrome d'apnée obstructif du sommeil)
Dyspnée signe materia est un diagnostic rare, d'élimination et qui doit être réévalué
Dyspnée : sensation subjective de difficulté pour respirer : gène, soif d’air, etc.
Anomalie objective de la ventilation : FR
Patient à inflammation obstruction à symptôme à verbalisation à médecin
\Perception/
I) Mécanisme de la dyspnée
La dyspnée correspond à un essoufflement.
Elle provient de la cage thoracique ou du poumon, les nerfs envoient au tronc cérébral des signaux afin de
lutter contre cette dyspnée en augmentant par exemple la FR.
II) Analyse sémiologique de la dyspnée
Motif fréquent de consultation
Aigu : détresses respiratoire = URGENCE
Chronique : aggravation progressive
Modifications de la ventilation
ATCD et co-morbidités
Circonstances de survenue
Signes associés et examen clinique
III) Ventilation : analyse sémiologique
Inspiration active/ expiration passive = Temps I/ Temps E = ½
è Dans l'asthme ce rapport est de 1/3
FR normale = 12 à 16 cycles /min
Tachypnée > 25, bradypnée <15
Polypnée : augmentation ventilation/min
Hypopnée : diminution ventilation/min
Dysrythmies : modification du rythme I/E
La respiration dite de Küssmaul se retrouve chez l'insuffisant rénal chronique et est caractérisée par des phases
d’hyperventilation et d'apnée dans le but de compenser l’acidose métabolique (= apnée central de l’insuffisant
rénal)
La respiration dite de Cheynes Stockes est caractéristique de l'insuffisant cardiaque qui alterne en permanence,
et davantage encore la nuit, phases d'hyperventilation puis d'apnée (=apnée central de l’insuffisant
cardiaque)
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