Ouvrir le dossier de presse

publicité
plans rapprochés
D’après l’œuvre
de Jean Racine
ADAPTATION LAURENT BAZIN MISE EN SCÈNE
AVEC
ÉMILIE BLON METZINGER
ADÉLAÏDE BON
DAMIEN HOUSSIER
FRÉDÉRIC JEANNOT
CÉLINE TOUTAIN
DU 26 AVRIL
AU 19 MAI
MARDI
MERCREDI
JEUDI
À 21H
Assistante à
la mise en scène
Céline Clergé
Scénographie
Bérengère Naulot
Création des accessoires
Manon Choserot
Costumes
Glawdys Duthil
Lumière et vidéo
Alice Versieux
Yragaël Gervais
Son
Alicya Karsenti
Emilien Ghomi
Photographie
Svend Andersen
Graphisme
Gabriel Quillacq
Britannicus,
plans rapprochés
Britannicus, plans rapprochés d’après Jean Racine :
Du 26 avril au 19 mai, les mardis, mercredis, jeudis à 21h
à La Loge
Durée : 1h40
Avec :
Emilie Blon Metzinger
Adélaïde Bon
Damien Houssier
Fréderic Jeannot
Céline Toutain
Adaptation et mise en scène : Laurent Bazin
Assistante à la mise en scène : Céline Clergé
Scénographie : Bérengère Naulot
Création des accessoires : Manon Choserot
Costumes : Glawdys Duthil
Lumière et vidéo : Yragaël Gervais, Alice Versieux
Son : Alicya Karsenty, Emilien Ghomi
Photographie : Svend Andersen
Graphisme : Gabriel Quillacq
Administration : Agnès Courtay
En quelques mots :
Britannicus, plans rapprochés raconte l’accession au
pouvoir de Néron. Elle nous montre un jeune homme
voyeur, écartelé entre ses désirs d’émancipation et la
soumission à sa mère. Une relecture contemporaine du
classique de Racine qui fait la part belle au travail visuel
et à l’obsession des images.
Contact presse :
Maïté Rivière
[email protected]
01 40 09 70 40
Présentation
du projet
Britannicus, plans rapprochés raconte l’accession au pouvoir de Néron. Le jeune empereur, jusqu’ici d’une vertu
exemplaire, s’éprend de Junie, la promise de son rival Britannicus, et la fait enlever au plein cœur de la nuit. Par cet
acte, Néron cherche à s’affranchir de l’emprise de sa mère, Agrippine, qui protégeait la jeune fille, et révèle pour la
première fois son versant obscur. Tiraillé entre ses devoirs d’empereur, incarnés par son conseiller Burrhus, et ses
désirs d’émancipation, incarnés par Narcisse son confident secret, Néron va devoir choisir en une journée l’empereur
qu’il sera.
Je me représente le Néron de Racine comme un voyeur sublime. Un être pour qui voir, c’est avoir. Ce qu’il désire en
Junie, c’est bien plus son image que son être. Il jouit de la mettre en scène comme un fantasme et convoite moins son
amour que le spectacle de ses larmes.
Dans Britannicus, plans rapprochés, j’imagine Néron comme un cameraman amateur, qui zoome avec excitation sur
ses victimes.
Dans ce spectacle, j’aimerais suivre la thématique du regard et de ses pulsions. Je souhaiterais mettre en résonnance
le classique de Racine et une société au regard toujours plus avide, où l’indiscrétion des images tient lieu d’érotisme
généralisé.
Enfin, le titre Britannicus, plans rapprochés, exprime l’idée que nous ne donnerons pas à voir l’intégralité de la pièce
de Racine, mais certains moments choisis.
Laurent Bazin
DRAMATURGIE
Néron, un voyeur magnifique
Au départ de ce projet, il y a une scène de voyeurisme
troublante qui m’a fasciné. Néron, caché derrière un rideau
observe sa victime Junie : il a ordonné à la jeune fille de
chasser sans ménagement son amant Britannicus, en lui
faisant croire qu’elle ne l’aime plus. Si Junie n’est pas assez
convaincante, Britannicus sera exécuté. La jeune femme
obtempère avec courage, tandis que Néron, témoin caché
du désarroi de Britannicus, jubile. En voyant cette scène,
on sent que ce que Néron désire, c’est moins de conquérir
Junie, que de jouir de ce spectacle. Il préfère l’onanisme
qu’autorise une telle image au fade plaisir d’aimer.
Néron regarde Junie regarder Britannicus, sous le regard
du spectateur. Dans cette disposition, il y a une mise en
scène du plaisir de voir qui n’est pas sans rappeler
Les Ménines de Velasquez.
Ce qui excite Néron, en Junie, c’est son refus de se donner
à voir. Alors que toute la cour rêve d’apparaître sur les
écrans de l’empereur pour avoir son quart d’heure de
gloire, cachée loin des caméras de Néron, Junie refuse
obstinément d’apparaître. En représailles, Néron l’exhibe
au grand jour. Il lui vole son image, qu’il souille, et ce vol a
la brutalité d’un viol.
Néron, le collectionneur affamé d’images indiscrètes,
ne supporte pas que quelqu’un se refuse à son regard.
Ceux qui résistent à l’injonction d’apparaître sont les
plus désirables et les plus craints. Le parallèle avec notre
société de l’image est troublant. Aujourd’hui, les réseaux
sociaux font circuler à l’infini des images de chacun et il
est de mauvais goût de refuser d’être photographié. On
en oublierait presque que l’objectif d’un appareil ou d’une
caméra peuvent être des armes d’une violence inouïe.
Survivre à l’amour dévorant d’une mère
Les enfants les plus obéissants ne font pas les adultes
les plus dociles. Ils n’hésitent à faire payer au monde les
remontrances et les leçons de vertu qu’on leur a imposées
dans leur jeune âge. Néron est de ceux-là. Quand
commence l’intrigue, il a tout d’un empereur exemplaire.
Mais la générosité du jeune Néron procède moins d’une
conviction profonde que d’une obéissance servile, celle
d’un animal dressé à la bonté.
Dans cette perspective, les crimes du jeune empereur
sont moins les caprices d’un despote insouciant que les
premiers actes d’une affirmation de soi. Néron ne veut pas
tant faire le mal, que tracer un chemin qui soit le sien et
affirmer son identité à l’ombre de ses éducateurs.
Le plus impitoyable ennemi de Néron n’est pas Britannicus,
mais l’amour de sa mère. Dans Britannicus, plans rapprochés,
Agrippine n’est pas une veuve noire impitoyable, c’est une
femme enjouée et envahissante, qui déborde de rondeurs
et d’amour maternel. Si elle étouffe son fils, c’est à force
d’amour, et non d’ordres cinglants. Presque malgré elle,
elle entretient Néron dans une perpétuelle enfance :
sous couvert de l’aider dans ses fonctions, elle cultive sa
dépendance, elle l’abreuve de confiseries, d’attentions
qui le réduisent à l’état de petit garçon. Agrippine est sans
cesse prise entre le souhait de voir son enfant croître, et le
désir déchirant de faire éternellement corps avec lui. Et l’on
pressent que, si Néron lui refuse cette union fusionnelle
et quasi incestueuse, la violence de son amour pourrait
la conduire au crime. Britannicus, plans rapprochés, est
le portrait de cette mère amoureuse et de l’ascendant
singulier qu’elle exerce sur son fils. C’est aussi le portrait
d’une femme qui a pris goût au pouvoir et ne saurait y
renoncer.
INTENTIONS
DE MISE EN SCÈNE
Un théâtre de visions
Bien sûr, nous espérons faire entendre la beauté du vers racinien, mais nous essaierons aussi de lui associer une partition
visuelle forte.
On a coutume de dire que les tragédies classiques n’ont pas besoin d’images, puisque les mots y sont assez évocateurs.
Pourtant nous voudrions relever le défi d’un spectacle dont la force passe autant par la jubilation de l’écoute que par
l’impression du regard. Certains moments décrits hors-champ, comme la mort de Britannicus ou la fuite de Junie,
inspirent des visions très fortes, que nous aimerions transposer dans un langage plastique aussi hypnotique que
possible.
Dans le secret d’une chambre de jeune homme
L’action se déroule pour l’essentiel dans l’antichambre de Néron. Ici, chacun attend inlassablement que l’empereur
apparaisse, chacun voudrait qu’il tende l’oreille aux plaintes et aux suppliques. C’est l’espace social, celui des intrigues
et des faux-semblants.
Derrière l’antichambre, séparée par une lourde porte, il y a la chambre de l’empereur : cet espace est le lieu de l’intimité
de Néron. C’est là que sa vraie nature et ses désirs les plus puissants se cachent et trouvent à s’exprimer. Toutes les
images que Néron a volées, toutes les vies qu’il espionne sont compilées dans cet espace obscur parsemé d’écrans de
contrôle, chambre secrète d’un Barbe bleue voyeur.
Si l’espace de l’antichambre donne l’illusion que l’ordre des choses est encore sauf, l’espace de la chambre nous renvoie
dans un univers de désirs boiteux et violents. Dans l’antichambre, le Néron vertueux des jeunes années donne le change,
dans la chambre le tyran à venir commence à se révéler.
La partition double des conseillers
Burrhus et Narcisse, les deux principaux conseillers de la pièce, ont une dimension très importante dans le spectacle. Ils
incarnent les tentations contradictoires de Néron. Burrhus, chef de guerre, l’enjoint à la vertu, le rappelle inlassablement
au souvenir glorieux de ses ancêtres. Narcisse au contraire, l’espion, le véritable confident, l’invite à jouir de son pouvoir,
et à assumer à la face du monde la nature de ses désirs. Les deux personnages ne se parlent jamais, n’agissent que
comme des hommes de l’ombre et poursuivent des idéaux différents. C’est une même comédienne qui tient les deux
rôles dans la pièce : pour souligner les points communs et les stratégies de ces deux démons de l’âme.
EXTRAITS
« Immobile, saisi d’un long étonnement,
je l’ai laissée passer dans son appartement.
J’ai passé dans le mien. C’est là que solitaire,
De son image en vain, j’ai voulu me distraire.
Trop présente à mes yeux je croyais lui parler,
J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler.
Quelquefois, mais trop tard, je lui demandais grâce ;
J’employais les soupirs, et même la menace.
Voilà comme, occupé de mon nouvel amour,
Mes yeux, sans se fermer, ont attendu le jour.
Mais je m’en fais peut-être une trop belle image,
Elle m’est apparue avec trop d’avantage :
Narcisse, qu’en dis-tu ? »
Néron : Acte II, scène 2
« Caché près de ces lieux, je vous verrai Madame.
Renfermez votre amour dans le creux de votre âme.
Vous n’aurez point pour moi de langages secrets :
J’entendrai des regards que vous croirez muets,
D’un geste ou d’un soupir échappé pour lui plaire. »
Néron : Acte II, scène 3
Présentation
de la compagnie
La compagnie Mesden a été fondée par Agnès Courtay et Laurent Bazin, épaulés par Chiara Collet. Elle rassemble
une équipe artistique constituée depuis plusieurs années. Au fil des projets, des complicités se sont affirmées, dont
certaines sont à l’œuvre dans Britannicus : Bérangère Naulot à la scénographie, Alicya Karsenty à la création sonore,
Manon Choserot à la conception des accessoires, Gabriel Quillacq et Svend Andersen pour le travail visuel.
En s’appuyant sur ces compétences, la compagnie explore les multiples types d’interactions entre la parole et l’image
pour développer les possibilités narratives du théâtre. Elle est soucieuse de proposer des expériences visuelles et sonores
singulières et soignées. Elle aime hybrider les styles comme les sujets, dont certains pourraient sembler à première vue
hétérogènes au théâtre (comic books, chirurgie esthétique, …). L’enjeu est bien de questionner la tradition du théâtre
et de produire des télescopages sensibles qui agitent la pensée.
Laurent Bazin
L’ équipe
Emilie Blon Metzinger : Burrhus, Narcisse
Emilie Blon Metzinger est comédienne. Elle se forme à l’ENSATT (promotion 64) dans les classes de Christian Schiaretti,
Philippe Delaigue, Jerzy Klesik, Vladimir Granov et Andreï Rogozin. Elle joue notamment sous la direction de Christophe
Perton dans Hilda de Marie N’Diaye, Christian Schiaretti dans Elegie V de Verlaine, Laurent Ziveri dans Médée de Jean
Anouilh et l’Île des esclaves de Marivaux. A l’écran, elle joue dans Fragile(s) de Martin Valente. Elle tourne également dans
plusieurs courts-métrages sous la direction de David Dang, Carmin Rodolphe Viémont, Un éclat, Christophe Perton,
The man I love. Depuis 2008, elle prête sa voix aux ondes de FIP et on peut l’entendre dans « Titeuf le film » de Zep.
Britannicus, Plans Rapprochés est sa première collaboration avec la compagnie Mesden.
Adélaïde Bon : Junie
Adelaïde Bon est comédienne. Après une hypokhâgne et une licence de Lettres Modernes, elle entre à l’ESAD (Ecole
Supérieure d’Art Dramatique de la ville de Paris) dirigée par Yves Pignot puis par Jean-Claude Cotillard. Elle y travaille
notamment avec Sophie Loucachevsky, Hermine Karageuz, Christophe Patty, Pierre Cassignard, et Anne Marie Lazarini.
Elle participe par la suite à différents stages : ceux d’Anne Zenour du Teatro della Piogga (à Sienne), de Pascal Luneau, de
Patrick Pineau, ou de Delphine Eliet (avec laquelle elle suit pendant trois ans un training à l’Ecole du Jeu).
Au théâtre, avec la compagnie InfraKtus, elle joue entre 2004 et 2010 des textes de Copi, Schwab, Feydeau… et participe
au spectacle Accent Circonflexe. Elle joue également sous la direction de Sébastien Miro dans Tristan Fantillage, (texte
écrit par le metteur en scène), qui lui permet de sillonner la France pendant 3 ans dans la peau d’un garçon de 10
ans. Parallèlement, au sein de la compagnie Les Livreurs elle lit toutes sortes de textes littéraires dans toutes sortes
d’endroits, et transmet le goût de lire à des jeunes en difficultés scolaires. Au cinéma, elle a tourné dans une quinzaine
de téléfilms avec des réalisateurs tels que Jean Daniel Verhaegae, Denys Granier-Deferre, Bruno Garcia, Arnaud Selignac,
Stephane Kurc ou Luc Goldenberg.
Elle intègre la Cie De(s)amorce(s) en 2009 et joue notamment dans Avez-vous eu le temps de vous organiser depuis la
dernière fois qu’on vous a vus ? Britannicus, Plans Rapprochés est sa première collaboration avec la compagnie Mesden.
Frédéric Jeannot : Britannicus, Albine
Frédéric Jeannot est comédien. Il se forme à l’école Acting International, dirigée par Robert Cordier. Il débute au théâtre
dans Les plaisirs scélérats de la vieillesse de Michel Philipp, mise en scène de Nicolas Bataille. Depuis, il joue différents
rôles notamment dans Lucrèce Borgia de Victor Hugo, mise en scène de Fabrice Merlo ; Kidnappée ! de Jean Renaut,
mise en scène de Nicolas Bataille ; La vie privée d’Adam et Eve de Mark Twain et Maman je ne veux pas être empereur de
Françoise Xénakis, spectacles mis en scène par Sally Micaleff ; Les bas-fonds de Maxime Gorki, mise en scène de Lucile
Coccito et La Mégère apprivoisée de William Shakespeare, mise en scène de Séverine Vincent. Il travaille également
sous la direction de Pierre Azéma qui lui confie les deux rôles principaux dans Une goutte de schnaps de Ida Gordon et
D’Artagnan ! de Pierre Azéma et Julie Davaine. En parallèle, il est membre de la compagnie de théâtre de rue, L’Escadrille,
de Théâtre forum et du Théâtre du Chaos, compagnies pour lesquelles il fait de nombreuses tournées. Dernièrement,
on a pu le voir dans Le Laboratorium, mise en scène d’Angélique Friant, dans Mon cœur caresse un espoir, mise en scène
de Valérie Antonijevich, ainsi que dans Les précieuses ridicules, mise en scène de Sylvain Ledda. Après Surtout la nuit,
Britannicus, Plans Rapprochés est son deuxième projet mené avec la compagnie Mesden.
L’ équipe
Damien Houssier : Néron
Damien Houssier est comédien. Formé à l’école Charles Dullin et au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique,
il travaille notamment avec Amélie Lepeytre (Lou, les yeux fermés, de A. Lepeytre) en Avignon puis à Paris, Anouch Paré
(Le Suicidé de N. Erdman) au Théâtre de l’Athénée, Adama Diop (Le Masque Boiteux de K. Kwahulé) au Lavoir Moderne,
Diane Scott (Nietzsche triptyque de D. Scott) au 104, à La Fonderie et à Anis Gras, Gilberte Tsaï (Vassa 1910 de M. Gorki)
au CDN de Montreuil, Maxime Kerzanet (La Coupe et les Lèvres de A. de Musset) au Théâtre 13, Thomas Bouvet (La Cruche
Cassée de H. von Kleist) au Théâtre 13 et au théâtre de l’Odéon, Patrick Zuzalla (Philoctète & Ravachol de C. Demangeot)
à la Maison de la Poésie et au CDN de Besançon, Marcel Bozonnet (Les Remplaçantes de Dimitri Dimitriadis) aux Ateliers
Berthier (lecture), Bernard Sobel (Cymbeline de W. Shakespeare) à la MC93, Michel Valmer (Le Neveu de Rameau de D.
Diderot et Le Programme de Marcel Zang) à la salle Vasse (lecture), et Sandrine Anglade (L’Oiseau Vert de C. Gozzi) au
CDN de Dijon puis en tournée.
Il met également en scène au Conservatoire Haute Surveillance de Jean Genet. Il crée en 2008 avec Maxime Kerzanet
la compagnie 36 Eleusis au sein de laquelle il met en scène L’Assassinat de J.F.Kennedy raconté à Aristote Onassis par
Jacqueline Kennedy de Serge Valletti au festival de Villeréal, Paroles Vitez, à partir de textes d’Antoine Vitez à la Maison de
la Poésie et Moi, Pierre Rivière, ayant égorgé ma mère, ma sœur et mon frère…, de Michel Foucault, au théâtre de La Loge.
Il collabore également à la mise en scène de Hamlet de Jules Laforgue mis en scène par Maxime Kerzanet et mettra en
scène Pylade de Pier Paolo Pasolini en juillet 2011.
Britannicus, Plans Rapprochés est sa première collaboration avec la compagnie Mesden.
Céline Toutain : Agrippine
Céline Toutain est comédienne. Après une licence de russe aux Langues Orientales, elle suit les cours Florent où elle
rencontre Sophie Lagier qui la met en scène dans une adaptation de Madame Edwarda de Georges Bataille. Elle intègre
la Classe Libre des cours Florent et travaille avec Michel Fau et Jean-Michel Rabeux. Sa rencontre avec Marianne Serra
l’amène à jouer dans Roméo et Juliette de William Shakespeare où elle interprète le rôle de la nourrice et dans Les
Misérables de Victor Hugo.
Entre temps, nominée lauréate du prix Olga Horstig, elle fait l’expérience de castings et tourne quelques publicités
pour la télévision. Elle anime des cours de théâtre pour plusieurs types de publics et s’intéresse particulièrement à la
pédagogie des petits. Elle joue notamment une pièce pour enfants : Voyage au pays d’Oz. C’est en 2010 qu’elle rencontre
Laurent Bazin, dont elle apprécie l’écriture et l’univers. Après Dysmopolis, Britannicus, Plans Rapprochés est sa deuxième
collaboration avec la compagnie Mesden.
L’ équipe
Laurent Bazin : adaptation, mise en scène
Laurent Bazin est artiste en résidence à la Loge pour la saison 2010/2011. En 2010, il y crée Dysmopolis, une fable
chorale sur l’obsession des apparences, et L’insomnie des murènes, ballet visuel entre danse et théâtre sur l’univers des
insomniaques.
Laurent Bazin a fait des études de lettres et de philosophie. Il suit ensuite le Master de mise en scène de l’Université Paris
X Nanterre, où il travaille avec Fréderic Fisbach, Arthur Nauzyciel, Jean Jourdheuil, Irène Bonnaud, Michel Cerda, David
Lescot. Il y assiste Jean-Yves Ruf pour son spectacle Silures. En septembre 2006, il écrit et met en scène FOL ou le siècle
d’ombres, qu’il crée à la MC 93 lors du festival Archipel 118.
En septembre 2007, il met en scène à la MC 93 le spectacle Kazanova avec le collectif de metteurs en scène ADN 118.
Il est collaborateur artistique de David Girondin Moab et de la compagnie Pseudonymo pour les spectacles Nuits (créé
à Briey en 2007), Variations Marionnette (créé à la Comédie de Reims en 2008) et Immomushi (créé en 2008 à Vitry le
François). Il est collaborateur artistique d’Angélique Friand pour le spectacle Laboratorium, créé en janvier 2010 au
Salmanazar d’Epernay et repris à la Comédie de Reims. Egalement auteur, il écrit Octopoulpe le vilain, La génèse joué au
Salmanazar d’Epernay en avril 2010 dans une mise en scène de David Girondin Moab.
Manon Choserot : création des objets
Née en 1977 au Guatemala, elle grandit à Athènes puis suit ses parents aux Etats unis, en Suisse, et entame ses études
aux Beaux arts de Bordeaux puis d’Athènes où elle se spécialise en scénographie avec Sandra Stefanidou et Giorgos
Ziakas. De retour en France elle travaille avec Yannis Kokkos, Philippe Adrien et Adel Hakim. Elle intègre la compagnie
Les Lendemains de la veille... pour une tournée de trois ans.
De retour à Paris, elle suit la formation d’accessoiriste au CFPTS de Bagnolet.
Depuis 2009, elle crée les masques et les accessoires de la compagnie Mesden, notamment pour les spectacles Dysmopolis,
L’insomnie des murènes et pour Britannicus. Elle travaille régulièrement à l’Opéra Comique en tant qu’accessoiriste.
Céline Clergé : assistante à la mise en scène
Céline Clergé est comédienne. Elle commence sa formation au cours Florent, puis rapidement intègre le conservatoire
du XVIème arrondissement, où elle étudie le théâtre et la pédagogie auprès de Stéphane Auvray Nauroy. Elle joue au
théâtre des pièces de Gombrowicz, Genet, Oscar Wilde et Sarah Kane. Elle met en scène Premier amour de Beckett et
une création collective Bac à sable.
Elle suit des stages de jeu avec Sabine Quiriconi, Cédric Orain, Eram Sobhani, Jean-Michel Rabeux, Jacques Osinski,
Laurent Bazin, Eugène Durif, Jean-Louis Hourdin et Frédérique Ferrer. Elle assiste Jean-Michel Rabeux et Stéphane
Auvray Nauroy dans leurs projets pédagogiques et théâtraux. Dernièrement, elle crée des performances pour le festival
« à court de forme… » et le cabaret itinérant H.P. Elle est assistante à la mise en scène de Britannicus, Plans Rapprochés,
qui est sa première collaboration avec Laurent Bazin.
Glawdys Duthil : costumes
Glawdys Duthil est costumière. Après l’obtention d’un Bac Arts Appliqués, elle entre dans une classe préparatoire
Spectacle. Elle poursuit ses études dans ce domaine et obtient le diplôme des métiers d’art costumier-réalisateur en
2010 au lycée La Source à Nogent-sur-Marne. Durant cette formation, elle participe à différents projets comme le court
métrage L’esclave de Magellan, de Thomas Wallon et Bertrand Hée ; La Princesse de Trébizonde avec les Tréteaux lyriques,
mise en scène de Rémi Préchac et Genre(s) par la compagnie Emoi, mise en scène d’Estelle Bordaçarre. Elle pratique la
danse depuis une douzaine d’années, ce qui lui donne un intérêt particulier pour la relation entre l’expression corporelle
et la matière. Elle complète ainsi sa formation de costumière par une licence d’art du spectacle en danse à l’Université
de Paris VIII. Britannicus, Plans Rapprochés est sa première collaboration avec la compagnie Mesden.
L’ équipe
Yragaël Gervais : lumières, vidéo
Yragaël Gervais est vidéaste. Après une thèse de Psychologie Sociale, il revient derrière l’objectif d’une caméra. Un court
métrage et quelques vidéoclips plus tard (diffusions MCM, MK2, Mezzo, Pink TV), il s’intéresse de plus près au spectacle
vivant. Il se forme à la technique lumière auprès de l’association Les Faiseurs d’Ombre, prestataire à Paris pour lequel il
travaille encore régulièrement. Depuis trois ans il occupe le poste de régisseur général au théâtre de La condition des
Soies en Avignon. Il n’abandonne pas la vidéo pour autant (chef opérateur pour Igor d’Armand Lameloise, 2009, Hänsel
& Gretel d’Yves Coméliau, 2010) et finit par allier image et théâtre au travers de captations, de bandes-annonces et,
surtout, de créations vidéos. Membre fondateur de l’association Le Sonotone, collectif de recherche en arts multimédias,
il écrit les textes de deux séries radiophoniques diffusées sur une trentaine de radios associatives depuis 2008 et donne
naissance à Super G, un anti-super-héros dont le dispositif (deux caméras, l’une filmant Super G, l’autre filmant ce qu’il
voit) permet de fondre en une seule image les traditionnels champ et contre-champ (Festival Arty’Show, Bordeaux,
2009). Il travaille pour les compagnies Dorénavant (Jean-Paul Wenzel), 7 année-là (Béatrice Facquet), SB (Sophie
Bocquet), Ensemble Non Papa (Clément Lebrun), Minute Papillon ! (Margot Dutilleul et Violaine Fournier), Pseudonymo
(David Girondin Moab), Noob (Benjamin Duval), Mesden (Laurent Bazin). Il développe en parallèle un court métrage de
fiction intitulé Tapis dans l’ombre, en cours de production.
Alicya Karsenty : création sonore
Diplômée du CFPTS en 2007 après 2 ans d’études en alternance à la MC93, elle devient régisseuse son permanente au
théâtre de Chelles. Depuis plusieurs années elle travaille avec Laurent Bazin et la compagnie Mesden, pour laquelle elle
fait les créations sonores de Dysmopolis, l’Insomnie des murènes et Britannicus.
Entre 2008 et 2009 elle fait les créations sonores de Marcia Hesse (m.e.s. Philippe Suberbie), Mammouth Toujours! (m.e.s.
Fred Cacheux), Colonel Barbaque (m.e.s. Hassane Kouyaté), A l’intérieur de l’intérieur de l’intérieur (texte Gauthier Fourcade,
m.e.s. François Bourcier). Elle participe également aux créations sonores de Kachtanka (m.e.s. Anton Kouznetsov) et de
Comment ai-je pu tenir là-dedans? (M.e.s. Jean Lambert-Wild). Elle est actuellement régisseuse de tournée pour Femmes
passées sous silence (m.e.s. François Bourcier) et Le recours aux forêts (m.e.s. Jean Lambert-Wild).
Bérengère Naulot : scénographie
Après un BTS plasticien de l’environnement à Olivier de Serres et des études à l’ENSATT (Ecole Nationale Supérieure des
Arts et Techniques du Théâtre) en département scénographie, elle travaille comme assistante scénographe auprès de
Christian Schiaretti et Renaud de Fontainieu au Théâtre National Populaire de Villeurbanne (L’opéra de quatre sous,les
Calderon, Père, L’annonce faite à Marie…). Elle participe également au travail de Philippe Adrien, Olivier Borle et José
Renault. Elle réalise par ailleurs des décors de cinéma pour les réalisateurs Samuel Hercule et Méthilde Weyergans sur
des courts et moyens métrages. Depuis 2006, elle collabore régulièrement avec Laurent Bazin (Dysmopolis, L’insomnie
des Murènes) et Christine Berg (L’ile des esclaves).
Avec Marine Mane, elle fait la scénographie de Histoires de famille, Le petit chaperon Uf, La Cantate de la cave, Une
Puce,épargnez-la. Depuis juin 2010, elle travaille au bureau d’étude du Théâtre du Châtelet sur le spectacle My fair lady,
mis en scène par Robert Carsen.
En 2011 elle travaille pour plusieurs projets : Britannicus mis en scène par Laurent Bazin, Dans la Solitude des champs de
Coton (mise en scène de Marine Mane à Reims) et La petite Marchande d’Allumettes (mise en scène de Christine Berg).
Informations
pratiques
+ DATES DES REPRÉSENTATIONS
Du 26 avril au 19 mai 2011, les mardis, mercredis, jeudis à 21 h
(Durée : 1h40)
+ LA LOGE
77, rue de Charonne
75011 Paris
+ réservations
[email protected]
www.lalogeparis.fr
01 40 09 70 40
M° Charonne / Bastille / Ledru-Rollin
TARIFS théâtre :
14 € tarif plein, 10 € tarif réduit (étudiants, chômeurs, etc.)
+CONTACTS PRESSE ET CIE
MAÏTÉ RIVIÈRE
Attachée de presse
[email protected]
01 40 09 70 40 / 06 76 99 59 64
COMPAGNIE MESDEN
Administratrice : Agnès Courtay
[email protected]
LAURENT BAZIN
METTEUR EN SCÈNE
[email protected]
06 18 65 38 65
199, rue Saint-Maur
75010 Paris
www.mesden.fr
Téléchargement