Britannicus - La Bellone

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La Compagnie Or-Azur
Le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes
Cie des Matinaux
présentent
Britannicus
de
Jean Racine
mise en scène
Tatiana Stepantchenko
Avant-Premières
Le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes
les 27 et 28 avril 2010
Création à Paris
Théâtre de l’Atalante du 13 septembre au 18 octobre 2010
Tournée
17, 18 et 19 novembre 2010
La Virgule, Tourcoing – Théâtre de Mouscron
et
Saison 2011-2012
La Gestion des Spectacles
Tél.: +33.1.43.38.60.85 - Fax : +33.1.43.57.76.57
e-mail : [email protected] - www.lagds.fr
Britannicus
de
Jean Racine
mise en scène
Tatiana Stepantchenko
Assistants
Catherine Mongodin
Mathieu Boulet
Avec
Claire Mirande Agrippine
Catherine Mongodin Albine
Mathias Maréchal Britannicus
Magaly Godenaire Junie
Jacques Allaire Néron
Damien Remy Narcisse
Laurent Letellier Burrhus
scénographie et costumes - Marina Filatova
Travail chorégraphique – Geneviève Mazin
Réalisation des costumes – Léa Drouault
Montage sonore – Gérard Hourbette
Régie Générale – Thibault Dubois
Une coproduction de la Compagnie Or-Azur, Le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes et
ie
C des Matinaux
Avec l’aide de la DRAC Nord-Pas de Calais et du Conseil Régional Nord-Pas de Calais.
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L’action de la pièce
Britannicus est une tragédie en cinq actes et en alexandrins, représentée pour la première
fois le 14 décembre 1669 à l’Hôtel de Bourgogne.
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend
son sujet dans l’histoire romaine.
Le succès n’est arrivé que peu à peu. Britannicus est aujourd’hui la deuxième pièce de
Racine la plus souvent représentée à la Comédie-Française après Andromaque, et c’est
l’une des pièces les plus souvent étudiées au lycée.
Agrippine, au petit matin, attend une entrevue avec son fils, l’empereur Néron, qui, sans
prévenir sa mère, vient d’enlever Junie, l’amante de Britannicus ; celui-ci, fils de Messaline et
de Claude (mort dans des conditions douteuses, sans doute empoisonné par Agrippine), est
à ce titre prétendant légitime au trône, mais Agrippine l’a écarté du pouvoir au profit de
Néron, né d’un premier mariage.
Néron fait savoir, par l’intermédiaire de son gouverneur Burrhus, qu’il refuse l’entrevue.
Agrippine, inquiète de voir mise en péril la tutelle qu’elle exerce sur son fils, informe
Britannicus du sort de Junie et lui propose son soutien contre Néron. Britannicus accepte,
encouragé par Narcisse, son gouverneur, en vérité un traître à la solde de Néron.
Averti par Narcisse du complot qui se trame, Néron projette de répudier sa femme Octavie
pour épouser Junie. Celle-ci, malgré l’empressement amoureux de Néron, lui refuse sa main.
Néron lui ordonne alors de rompre avec son amant, dont la vie dépendra de cet entretien.
Elle doit affecter devant Britannicus une froideur qui le désespère sans pour autant réussir à
apaiser Néron, qui observe la scène en cachette.
Tandis que Burrhus ne parvient à apaiser ni Agrippine ni Néron, Junie révèle à Britannicus le
stratagème de Néron. Mais ce dernier, averti par Narcisse, survient et fait emprisonner son
rival, tout en maintenant Junie enfermée au palais.
Agrippine rencontre enfin Néron. C’est la fameuse scène de « l’accouchement du monstre »
dans laquelle elle croit le contraindre, par un long plaidoyer-réquisitoire, à une réconciliation
avec Britannicus lors d’un festin prochain. La promesse de Néron n’est en réalité qu’une
feinte.
Burrhus adjure alors Néron de laisser la vie sauve à son demi-frère et rival. Néron semble
ébranlé et prêt à écouter son gouverneur. Narcisse finit toutefois par le convaincre de ne pas
se laisser détourner de son intention et de liquider Britannicus.
Tandis qu’Agrippine se félicite de sa victoire sur Néron, Burrhus vient annoncer que
Britannicus a été empoisonné lors du festin. Narcisse est lynché par la foule, Junie s’enfuit
chez les vestales, où le mariage est interdit, et Néron, maudit par sa mère, s’abandonne à un
désespoir farouche.
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Les prémices
L’empereur Claude a eu un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron,
fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne
l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie.
Racine commence sa pièce à l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa
passion subite pour Junie (ou sa présumée passion pour elle qui n’est semble-t-il qu’un
prétexte inventé par Racine), fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination
d’Agrippine et à assassiner son frère adoptif.
Comme c’est le cas généralement chez Racine (sans doute pour des raisons de censure
politique), son Néron, dans sa pulsion criminelle, est moins animé par la crainte d’être
renversé par Britannicus que par une rivalité amoureuse. Son désir pour Junie et tout ce
qu’elle aime est empreint de sadisme. Agrippine est une mère possessive qui ne supporte
pas de perdre le contrôle de son fils et partant, des affaires de l’Empire.
Quant à Britannicus, qui donne son nom à la pièce, son personnage paraît un peu en retrait
par rapport à ces deux figures. Est-il vraiment ce personnage quelque peu falot que nous
dépeint Racine ?
Cette pratique du leurre dramaturgique est utilisée par bien des poètes dramatiques, à la
seule fin de ne pas indisposer trop le pouvoir en place.
Mais au-delà de cette précaution dramaturgique (on dirait aujourd’hui, de l’autocensure),
c’est bien d’une pièce sur la folie du pouvoir dont il s’agit.
Damien Rémy (Narcisse), Jacques Allaire (Néron)
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Contexte historique
Il existait déjà une rivalité entre Agrippine et Messaline, la première femme de Claude, qui fut
empoisonnée, très certainement par les soins de sa rivale.
Il y a donc aussi une rivalité entre Néron et Britannicus, motivée par une véritable jalousie de
Néron à l’égard de son demi-frère, fils de Claude, l’empereur règnant.
L’Empereur Claude, lorsqu’il épouse Agrippine, adopte son fils Néron. Celui-ci de trois ans
l’aîné de Britannicus. Toujours selon Tacite, il obtient ainsi la « toge virile » avant
Britannicus, peut être élu avant lui et est alors considéré comme un héritier officiel. Il entre
au Sénat et devient proconsul.
Les historiens s’accordent à dire que Claude lors de sa dernière visite au Sénat ait émi le
vœu que Néron et Britannicus règnent ensemble. Cela expliquerait le choix qu'avait fait
Claude en adoptant Néron.
Le partage du pouvoir est en effet possible, cela c'est déjà produit avec Tibère et Drusus I,
ainsi qu'avec Germanicus et Drusus II. Sinon, Claude aurait très bien pu promouvoir
Britannicus seul, en le considérant comme son seul héritier.
Néron avait donc de bonnes raisons de tenter le coup de force : d’une part, en se
débarrassant de son demi-frère Britannicus, qui aurait pu à tout instant réclamer
légitimement le pouvoir ; et d’autre part, en s’affranchissant de la tutelle encombrante de sa
mère qui exerçait alors le pouvoir véritable à sa place, ou du moins prétendait continuer à le
faire.
La scène de l’empoisonnement de Britannicus (12 février 55), décrite par Racine, est
quasiment conforme à la vérité historique rapportée par Tacite.
La pièce de Racine commence exactement au moment où le destin de Rome va
basculer, par la décision de Néron de se débarrasser à la fois de Britannicus et de sa
mère Agrippine.
Magaly Godenaire (Junie)
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Une tragédie du pouvoir
En 1669, nous sommes à l’apogée de la monarchie absolue de Louis XIV. Son pouvoir,
célébré par de nombreuses fêtes, est à son apogée et oriente dans le domaine théâtral le
goût du public aristocratique vers l’expression et l’analyse des sentiments plutôt que vers
l’exaltation des rêves et des actions héroïques.
Corneille n’est plus à la mode.
En racontant la violente prise de pouvoir de Néron, Racine prend soin de dépeindre surtout
les aspects passionnels, les exigences intimes et contradictoires. Pour éviter tout
rapprochement malencontreux avec son époque et le pouvoir de Louis XIV, il insiste dans sa
première préface qu’il ne s’agit pas de représenter « …les affaires du dehors. Néron est ici
dans son particulier ». Cette précaution prise, Racine met malgré tout en scène les jeux et
les enjeux liés à la quête du pouvoir et montre que celle-ci anime l’action tragique surtout
lorsque la nature du pouvoir est tyrannique. Ainsi, à travers Britannicus, Racine propose le
spectacle, qu’il veut édifiant, d’une nature humaine plongée sans cesse au cœur d’une lutte
entre le bien et le mal.
Pour qui saura le lire, il parle bien de son époque. Anton Tchekhov, trois siècles plus tard,
appellera cela, le « sous-texte »…
La « musique » de Racine ?
Elle est certes dans ses mots et ses vers qui s’imposent comme de véritables sculptures
vocales. Il faut les servir et non point s'en gargariser pour la transformer en incantation et
mélopée de fond, comme dans le mauvais « théâtre classique ». Le formalisme versificateur
tue Racine au lieu de le servir et anesthésie et son sens et son énergie. Racine mérite mieux
que les pédantes performances de diction française érigée en religion.
Son secret est en effet dans cette énergie formidable que libère le vers racinien et auquel
tous les acteurs depuis trois siècles se mesurent. Cette énergie ardente, vibrante au détour
de chaque syllabe, de chaque son, qui produit de véritables arcs électriques entre les
personnages. Sa vraie musique se conjugue bien sûr à la fascinante sonorité de ses vers,
mais plonge au delà, vers ces vibrations harmoniques inaudibles, ces silences, ces
bruissements, puis ces hoquets telluriques des âmes en perdition.
Malgré les apparences et ce que la « tradition » colporte, nous sommes sur le pan inverse
de l’harmonie pure. C’est aussi cela, le génie de Racine – le vrai…
Le travail vocal sur Britannicus consistera à débusquer les rémanences harmoniques au delà
des mots. Le phrasé et la diction ne sont plus alors qu’un simple exercice de style, mais
aussi justes et nécessaires qu’elles ne le sont dans une partition musicale - qu’elle soit
baroque ou contemporaine. Un tissu sonore réunira comme une toile d’araignée les
personnages saisis par la béance du mal.
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Biographies
Tatiana STEPANTCHENKO, metteur en scène
Née à Prokopievsk en Russie. Enfance en Sibérie
Formation musicale à L'Institut Supérieur de Musique de Yaroslav (piano, chant lyrique, composition
musicale et direction d'orchestre).
Formation de quatre ans au GITIS de Moscou dans la classe d'acteurs et de metteurs en scène de
Maria Knebel qui fut ancienne élève de Stanislavski et assistante de Michael Tchekhov.
Elle débute une carrière d'actrice en interprétant le rôle principal dans le spectacle musical-culte de la
Perestroïka, La Punaise, célébré par le public sur plus de plus de 600 représentations en Russie et
dans toute l’Europe (Berlin, Paris, Vienne, Athènes, Rome, Francfort, Madrid etc…)
Elle interprète quelques autres rôles de cette importance dans des grands théâtres de répertoire de
Moscou (Théâtre Maïakovski et Théâtre de l’Armée Rouge notamment), puis allemands (Nuremberg,
Munich), tourne dans 9 films et met en scène une quinzaine de spectacles (en Allemagne et en
France).
Activités pédagogiques :
Depuis 1996, elle dirige des séminaires de formation d’acteurs – basés notamment sur les pédagogies
de Mikhaïl Tchekhov (ou Michael Cekhov) et Maria Knebel, héritiers de Stanislavski, à l'Académie
Supérieure de Théâtre de Munich – August Everding – Prinzregen Theater, la Folkwanghochschule
(Académie Supérieure des Arts scéniques) d’Essen, le Studio Phénix de Valenciennes, le Centre
Dramatique de Béthune, l’ARTA-Cartoucherie de Vincennes (Théâtre musical), ainsi que d’autres
instituts de formation français et allemands.
Activités de comédienne en France…
En France, elle aura interprété en 2000-2001, le rôle de Lili Brik dans les Deux sœurs de et par
Veniamin Smiechov (Marseille, Valenciennes, Béthune). Puis en 2004, le rôle de Lumir dans Le Pain
Dur de Paul Claudel, dans une mise en scène d’Alain Barsacq, à la Comédie de Béthune (reprise à
Paris et à Moscou en 2010).
Elle a créé en 2006 à Moscou au Théâtre Kazantsev, le rôle d’Ysé dans Le Partage de midi de Paul
Claudel. Rôle pour lequel elle est nominée au Prix « Tchaïka » (La Mouette) en 2007, comme l’une
des trois meilleures actrices russes de cette saison.
À partir d’octobre 2009, elle interprète au Théâtre Pouchkine de Moscou (dans le cadre du Festival
International Tchekhov), le rôle-titre de Fedra (Phèdre) de Marina Tsvetaeva (tournée française en
2010, dans le cadre de l’Année Croisée France-Russie, puis tournée internationale).
Puis en 2010, reprise à Paris au Théâtre de l’Atalante du rôle de Lumir dans le Pain Dur de P.Claudel
(m.e.s A.Barsacq), puis Moscou, dans le cadre de l’Année Croisée France-Russie.
…et de metteur en scène…
Après L’Affaire Elseneur ou le Meurtre de Gonzague (d’après Hamlet) de Nedjalko Jordanov (Le
Phenix, Mons, Béthune, Avignon), elle met en scène Démons de Lars Noren (Phénix, Le
manège.Mons et Festival d’Avignon). En 2005, elle dirige la création de La Cuisine d’Arnold Wesker
(Phénix-Valenciennes, le Manège.Mons), dans une distribution internationale.
En 2006 : Mozart et Salieri de Pouchkine (spectacle dans lequel, Alain Eloy, interprétant le rôle de
Mozart a été désigné en 2007 par la critique comme meilleur acteur belge).
Juin 2007 : elle dirige la création au Phénix, Scène Nationale de Valenciennes, de l’opéra ubiquiste
Kilda, l’île des hommes oiseaux (musique de David Graham et Jean Paul Dessy - direction musicale
Philippe Nahon et l’orchestre Ars Nova). L’opéra est joué simultanément et par liaisons satellite et
Internet à haut débit, dans 5 pays européens (Ecosse, Allemagne, Belgique, Autriche, France).
En octobre 2007 : elle dirige la création d’un « Tchekhov musical », Fleurs Tardives (musique Alexis
Shelygin), d’après une nouvelle d’Anton Tchekhov (Le Phénix-Valenciennes ; Mons, Le Manège).
En avril 2008, elle met en scène Richard Martin dans La Révolte des Fous de Frédéric-Henri Blanc,
au Théâtre Toursky de Marseille et au Festival d’Avignon en 2009 (Théâtre du Chêne Noir).
En avril 2010, elle met en scène Britannicus, de Jean Racine, avec Agathe Alexis dans le rôle
d’Agrippine et Jacques Allaire dans celui de Néron (Phénix-Scène Nationale de Valenciennes,
l’Atalante-Paris).
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LES COMEDIENS
Claire MIRANDE, Agrippine
Formée à l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris et au Conservatoire National Supérieur d’Art
Dramatique de Paris, elle alterne les spectacles musicaux et théâtraux. Elle passe de la comédie à la
tragédie, du classique au contemporain en interprétant des auteurs comme Racine, Pirandello,
Molière, Feydeau, Inoué, Pinter, Rullier, Lagarce…etc…
Parmi les metteurs en scène les plus connus sous la direction desquels elle a joué, nous pouvons
citer : Jorge Lavelli (Le Conte d’Hiver de Shakespeare au théâtre de la Ville ), Antoine Bourseiller (La
Veuve Joyeuse au Théâtre de Nancy), Marcel Maréchal (Maître Puntila et son valet Matti de Brecht au
Théâtre de Chaillot ), Jean-Claude Brialy (La Jalousie de Guitry aux Bouffes Parisiens), Jean-Paul
Tribout (La seconde Surprise de L’Amour de Marivaux au Festival de Sarlat ), Anne-Laure Liégeois
(Embouteillages au Festival d’Avignon ), Nicolas Briançon (La Guerre de Troie n’aura pas lieu de
Giraudoux au Festival d’Anjou) etc…
Dernièrement, on l’a vu au Théâtre 13 dans La Chunga de Mario Varga Llosa, mise en scène Armand
Eloi, au Théâtre de Tourcoing dans Le Réformateur de Thomas Bernard avec Jean-Marc Chotteau. et
en tournée dans Nekrassov de Jean-Paul Sartre, mise en scène Jean-Paul Tribout.
Jacques ALLAIRE, Néron
Après une Maîtrise de philosophie, Jacques Allaire se forme au Conservatoire National d’art
dramatique de Rennes puis à l’Atelier Jean Brassat / la Courneuve.
Il joue notamment sous la direction de
Frédéric Borie Hamlet de Shakespeare ; Maria Zachenska En remontant le Niger de Areski Mellal /
Cette Nuit – les possédés, d’après Dostoïevski ; Gilbert Rouvière Un chapeau de paille d’Italie,
Labiche ; Le mariage de Figaro de Beaumarchais / Mon royaume pour un canal de G.Vassal ; Les
sept petits chats de Nelson Rodriguès Dag JeanneretUne nuit au jardin, E.Darley / Les secrets d’une
nuit, Y. Rouquette / Monsieur de Pourceaugnac de Molière ; Alain Béhar Des fins, épilogues de
Molière Gilles Dao C’était mieux avant et Un gâchis de E. Darley / Adam Geist de Dea Loher Patrick
Sueur Dans la solitude des champs de coton de Koltès Jean-Claude Fall Les trois sœurs,Tchekov ;
Patrice Bigel Le regard de Lyncée opéra de François Ribac /Tableaux anthropométriques création /
Dom Juan de Molière / Le cocu magnifique de Crommelynck / Dramen, de l’aube à minuit de G.Kaiser
Jean-Marc Bourg Six hommes grimpent sur la colline, G. Granouillet /Cendres sur les mains de
Laurent Gaudé L’entrée des musiciens et Comédies enfantines (les territoires de la guerre)de M.Glück
Casimir et Caroline de Horvath Antigone de Sophocle - D.Lemahieu / Fragment 1 de Beckett /
Richard II de Shakespeare-D.Lemahieu Denis Lanoy Têtes Farçues de Eugène Durif Darius
Peyamiras, Urzula Mikos…
Il joue et met en scène : Le poète, le cochon et la tête de veau (paroles d’élus sur l’art), Pessoa et
Mandelstam, Deux perdus dans une nuit sale de Plinio Marcos, Ulysindbad de X. Kalogeropoulou
création collective CDN13vents-Montpellier Montaigue et Capulet (roméo & juliette) d’Eugène Durif
Il conçoit et met en scène les spectacles suivant :
Bambi, elle est noire mais elle est belle texte de Maïmouna Gueye m.e.s, lumière et scénographie ;
Marx-matériau –celui qui parle (extension), d’après les écrits de Karl Marx m.e.s et scénographie
Texte (établi avec Luc Sabot) Le Tigre et L’Apôtre, d’après la révolte de 1907. m.e.s , (texte co-signé
avec Jacky Vilacèque) Ni une ni deux de Eugène Durif m.e.s La cuisine amoureuse librement inspiré
de Balzac, Brillat, Savarin, M.Rouanet, Goethe etc. m.e.s , texte, scénographie
Joue pour la télévision : avec Nicolas Ribovski Années de plume, années de plomb ; Paul Planchon
Paris 18 (commissaire Moulin)
Et dans les courts métrages de Jacques-Henri Rochereuil Men toys girls, Paul Périer Premier degré
et En deuil de Lucie François Chevallier La mangeuse d’hommes, Renaud Fély Ni blues ni opéra
Pierre Merejkovski Offensive, Laurent Firode La révélation d’André et Les deux destins de François
de la Bourbansais
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Mathias MARECHAL, Britannicus
Après trois années à la rue Blanche, c’est à Marseille que Mathias Maréchal fait ses débuts sous la
direction de Marcel Maréchal. À ses côtés, il joue successivement, de 1990 à 1994, dans Cripure
(Louis Guilloux), Les Paravents (Jean Genet) Maître Puntila et son valet Matti (B.Brecht), La Cerisaie
(A.Tchekhov), Falstafe (Valère Novarina).
Puis à Paris, il rencontre Hans Peter Cloos qui l’entraîne dans sa bande pour un Roméo et Juliette
mémorable.
Il rompt les amarres pour la Russie et l’Italie pour travailler au contact de J.Grotowski et A. Vassiliev.
De retour en France il est Frédéric Lemaître dans la version scénique des Enfants du Paradis de
Prévert, (m.en s. Marcel Maréchal), avant de retrouver Vassiliev pour Le Joueur de Dostoievski qu’il
joue à Moscou, Bruxelles, Rome et Paris. Suivent, à nouveau avec M. Maréchal, Amphitryon de
Molière et Les Trois mousquetaires (rôle d’Aramis), puis avec Walter Manfré, un spectacle
experimental, La Confessionne.
En décembre 2000, il joue Maiakovski dans Les deux Soeurs de et mis en scène par V. Smekhov, un
des plus grands acteurs russes d’aujourd’hui. Après une tournée en France le spectacle est présenté
à Moscou.
En 2001, au Festival d’Avignon, il joue seul sur scène Le Journal d’un curé de campagne de
Bernanos. Il a été Ruy Blas de Victor Hugo m.e.s en scène de Marcel Maréchal en 2002, puis à
nouveau Ruy Blas pour Francoise Chatôt au Gyptis en 2008. Il joue Pièces de cuisine m.e.s
Alexandra Tobelaim, à la Scène nationale de Cavaillon. Il crée Fantasio de Musset (m.e.s Stéphanie
Tesson) dans les jardins de Versailles puis au Théâtre du Ranelagh à Paris.
Puis c’est le rôle d’Octave dans Les caprices de Marianne de Musset (m.e.s Marcel Maréchal). En
2009, il joue au Gyptis de Marseille, Hypathie ou la mémoire des hommes de Pan Bouyoucas (m.e.s
Andonis Vouyoucas).
Pour la télévision, il travaille régulièrement avec Jean-Daniel Verhaeghe.
Magaly GODENAIRE, Junie
Formée par Michel Granval et Laurence Renn, elle joue sous la direction de celle-ci Le Sommeil de la
raison de Ghelderode et Un Monsieur qui prend la mouche de Labiche. Pierre Vincent la met alors en
scène dans L’Avare.
S’enchaînent plusieurs années « pensionnaire » au Funambule de Paris sous la direction de P.
Blandin. Puis Le Songe d’une nuit d’été par S.Lorotte. En 2004, la mise en scène de D. Brengarth des
Muses Orphelines de MM. Bouchard au Tristan Bernard à Paris les conduit jusqu’aux Molière.
Aventure qui l’amène à Début de fin de soirée par L. Pacot-Grivel.
Puis ce sont les Couteaux dans le dos de P. Notte qu’Emmanuelle Bougerol mettra en scène. Et en
2009, la création par Laurent Lebras des Anges du péché de Giraudoux d’après le film de Bresson.
Au cinéma, elle rencontrera Alain Resnais pour « Les Herbes folles ».
A la télévision, elle travaille sous la direction de G. Verges, D. Janneau, A. Selignac, G.Cuq,
M.Boursignac, N.Herdt, J.M.Fages… Et de nombreux courts-métrages dont le métaphysique Costume
vide de P.Guerin.
Catherine MONGODIN, Albine
Comédienne, depuis l’âge de 20 ans, elle a suivi différents enseignements dont celui de John
Strasberg.
Elle a été mise en scène dans des films, entre autres, par Claude Chabrol, Claude Miller, Jean-Paul
Rappeneau, Edouard Molinaro, Nina Companeez...
Au théâtre, elle joue dans les grandes pièces du répertoire classique : Mesure pour Mesure de
Shakespeare, Thyeste, Les Troyennes et Agamemnon de Sénèque au T.Q.I (mise en scène
A.Hakim), L’Ile des Esclaves et La Surprise de l’Amour de Marivaux au T.Q.I (mises en scène :
E.Chailloux), La Mouette de Tchekhov au Lucernaire (mise en scène : Virgil Tanase), et dans des
textes modernes : C’est beau de Nathalie Sarraute (mise en scène E. Chailloux), Les Gens
Déraisonnables sont en Voie de Disparition de P.Handke (mise en scène : J.P de Montefior) et Le
Long Voyage vers la Nuit d’E.O’Neil (mise en scène : Sarah Eigerman), Le Séducteur de Benjamin
Galimeri (mise en scène : Rau l Osorio).
Depuis une quinzaine d’année, elle enseigne le théâtre. Elle Coache le spectacle : “ le Projet RW ” mis
en scène par Michaël Dusautoy pour le Théâtre de la Commune (Aubervilliers).
Elle crée, met en scène et joue un spectacle de clown Petits moments de vie. Elle met en scène le
spectacle Cosmopolitain au théâtre Côté cour.
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Laurent LETELLIER, Burrhus
Laurent Letellier a suivi les cours du Conservatoire de Rouen sous la direction de Jean Chevrin. En
1980 arrivé à Paris, il est engagé au théâtre de l’Épée de Bois de la Cartoucherie de Vincennes dirigé
par Antonio Diaz Florian, avec lequel il jouera 2 spectacles : Écrits contre la Commune et Hernani.
Tout en continuant à se former auprès de metteurs en scène tels que Charles Tordjmann, Georges
Lavelli, Jerzy Klesik, Jean-Claude Fall, Eric Lacascade, il rencontre Jean-Louis Thamin qui dirige alors
le Centre Dramatique National de Nice avec lequel commencera une collaboration de plus de 20 ans,
qui se poursuivra ensuite au Théâtre National de Bordeaux en tant que comédien et assistant à la
mise en scène. Ce sont des spectacles tels que : Le Chevalier à la Rose, également joué au Théâtre
de la Ville, Le Bureau et Fleurets mouchetés de Jean-Paul Aron au théâtre de la Criée, Le Barbier de
Séville, Tchékhov Pièces en 1 acte, Les fausses Confidences…
Parallèlement, il rencontre Jean-Claude Penchenat qui lui propose d’intégrer la troupe du
Théâtre du Campagnol, avec laquelle il jouera : 1, Place Garibaldi, Le Chat Botté de Ludwig Tieck, Le
Joueur de Goldoni, ainsi qu’une comédie musicale sur fond des années 50.
D’autres collaborations jalonnent ensuite son parcours, notamment avec Anne-laure Liégeois
(Embouteillage), à la Grande Halle de la Villette, Thierry Bédart, (À la foire), Jean-Louis Mercuzot,
Jacques Rosny, Benoît Weiler, dont il fût le « Gengis Khan », pièce de Henry Bauchau, grand succès
au festival d’Avignon et qui sera ensuite reprise à la Maison des Arts de Créteil et au Théâtre 13.
Au cinéma et à la télévision, il a travaillé avec Kristoff Kieslovski, Barbet Schroeder, Gilles
Béhat, Franck Apprédéris, Olivier Marchal.
Il s'est également formé à l'art de la marionnette qu'il a pratiqué en Russie au Théâtre de
Voronej sous la direction de Valery Volkovski et Michel Rosenmann.
Damien REMY – Narcisse
Début de carrière en 1995, après plusieurs années de formation au sein des Ateliers de Théâtre du
Théâtre du Chêne Noir. Parallèlement, formation technique en son et lumière.
1995, Ode à Canto, texte et m.e.s de Gérard Gélas, rôle de Lorenzo (ramasseur de balles) et
d’Antonin Artaud.
1996, Le mat de cocagne, de René Despestre, adaptation et m.e.s de G.Gelas, rôle d’Horace
Vermont (le cordonner). Tournée 1996/97.
1997, The beautiful vache folle, texte et m.e.s G.Gélas. Rôle de Red Zap (présentateur télé).
1998, Lorenzaccio d’A.de Musset, m.e.s G.Gélas. Rôle de Lorenzo. Tournée 98/2000
1998, Il était une fois le petit poucet, adaptation de G.Gélas. Rôle de la lingère, la mère du Petit
Poucet, l’ogre, le roi. Tournée 1998 à 2000.
1999-2000, Cinna de Corneille, m.e.s Pierre Vielescaze. Rôle de Cinna.
2000, Histoire vécue d’Artaud-Mômo, d’après la conférence du Vieux Colombier d’Antonin Artaud,
m.e.s Gérard gelas. Tournée permanente.
2000-2001, L’Avare, de Molière, rôle de Valère, m.e.s G.Gelas
2001, Apporte-moi ton amour, court-métrage cinéma d’Eric Cantona, d’après une nouvelle de Charles
Bukowski, dans le rôle d’Antoine (interné psychiatrique).
2002, Guantanamour, texte et m.e.s G.Gélas. Création Fest.Avignon. Rôle de Rassoul, prisonnier
présumé d’Al-Quaïda à Guantanamo.
2003, Les constellations aquatiques, texte et m.e.s G.Gelas. Le vilain petit canard.
2003, Le quêteur de la mort, texte et m.e.s Gao Xingjang, Prix Nobel de Littérature. Création Théâtre
du Gymnase.
2004, Mireille, adaptation G.Gelas. Création Théêtre de la Calade. Rôles du D.J narrateur, Vincent,
maître Ambroise et maître Ramon, Alari, Véran, Ourrias, Taven…
2005, La Peste, d’A.Camus, m.e.s Marc Ollinger (Théâtre des Capucins-Luxembourg)
2005, On ne badine pas avec l’amour, d’A de Musset, rôle de Perdican. Chêne Noir.
2006, Spectacles « jeune public » : Contes des Pays des neiges et Contes du toit du monde.
2007, Radio mon amour, création Fest.Avignon. Texte de m.e.s G.Gelas. Rôle de Dester-De la Strada
(chômeur devenu animateur radio).
Activités annexes : Anime de nombreux atelier en milieu scolaire, associatif, carcéral et psychiatrique.
Pratique l’escrime, le kung-fu et la magie.
La Gestion des Spectacles
Tél.: +33.1.43.38.60.85 - Fax : +33.1.43.57.76.57
e-mail : [email protected] - www.lagds.fr
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