LectureNotes Le formalisme de la Mécanique Quantique Rappel: une solution de l’éq de Schrödinger est un état possible d’un système Une superposition de solutions différentes est aussi une solution Supposons que je peux trouver un ensemble de solutions n (x) avec lesquelles je peux écrire tous les solutions possibles comme une superposition: (x) = N X cn n (x) 1 L’ensemble des constituent “une base” pour tout les états possibles. n (x) 1 LectureNotes Comparaison avec un espace de vecteurs Par exemple, en 2 dimensions: La base est les vecteurs x̂ et ŷ . Tout vecteur dans l’espace 2D peut être écrit comme superposition de x̂ et ŷ . Il y a une analogie!!! Pourquoi ne pas représenter tous les solutions de l’éq de Schrödinger (tous les états) comme des vecteurs? Si je trouve un ensemble de solutions avec lequelle je peux exprimer tous les états possibles: -> j’ai une base avec laquelle je peux définir un “espace des états” 2 LectureNotes L’espace de Hilbert - Un espace de fonctions d’ondes (états) - L’idée est d’exprimer les composantes de la MQ comme composantes d’un espace vectoriel - Après, les operations mathématiques vont suivre les règles de l’algèbre - L’objectif de l’idée (introduit par Paul Dirac) est de rendre les calculs moins difficiles Les éléments de la MQ: - Fonctions d’ondes -> décrits comme des vecteurs abstraits - Opérateurs : un opérateur transforme un vecteur en un autre vecteur (transformation linéaire) -> décrits comme des matrices 3 LectureNotes Notation de Dirac - Vecteur d’état = “ket” = |↵i 0 B B |↵i = B B @ a1 a2 a3 ... aN 1 C C C C A * Ce vecteur correspond à une fonction d'onde (un état d'un système physique) - Le conjugué du vecteur ket = “bra” = h↵| ⇤ ⇤ h↵| = (|↵i) = (↵1⇤ , ↵2⇤ , ↵3⇤ , . . . , ↵N ) * Correspond à la conjuguée d'une fonction d'onde Alors, les composantes de ces vecteurs sont les différentes fonctions d’onde qui permettent de représenter le système physique - L’ensemble de ces fonctions d’onde = L’espace d’Hilbert, de dimension N : HN Les vecteurs d’états se trouvent dans HN 4 LectureNotes - Transformation (avec un opérateur) : T |↵i = | i 0 10 1 0 t11 t12 t13 . . . t1N a1 b1 B t21 t22 . . . C B a 2 C B b2 B CB C B B t31 . . . . . . C B a 3 C = B b3 B CB C B @ ... A @ ... ... A @ ... tN 1 . . . tN N aN bN - Produit scalaire : h↵| i = a⇤1 b1 + a⇤2 b2 + a⇤3 b3 + · · · + a⇤N bN Exemple: - La fonction f(x) -> |f i - La fonction g(x) -> |gi hf |gi = N X fi⇤ gi = i=1 Z 1 f (x)⇤ g(x) dx 1 en plus: - (hf |gi)⇤ Z= hg|f i - hf |f i = 1 1 |f (x)|2 dx - Si hf |f i = 1 -> f (x) est “normalisé” - Si hg|f i = 0 -> g(x) et f (x) sont “orthogonaux” 5 1 C C C C A LectureNotes - Si, pour un ensemble de fonctions, fi (x) : hfn |fm i = nm ( = 1 si n = m ; = 0 si n ≠ m ) -> l’ensemble {fi (x)} est “orthonormé” - Si toutes les fonctions dans l’espace de Hilbert peuvent être exprimées comme une combinaison linéaire d’un ensemble {fi (x)} : N X g(x) = ci fi (x) i=1 cet ensemble est “complet” 6 LectureNotes Eléments d’une matrice Supposons que Q est la transforme linéaire (= l’opérateur, décrit comme une matrice) qui transforme le vecteur |↵i en | i : | i = Q |↵i Dans une base particulière, {|'i i} , |↵i et | i peuvent être décomposés: |↵i = N X i=1 ai |'i i et | i = -> | i = N X i=1 bi |'i i = N X i=1 N X i=1 bi |'i i ai Q|'i i Prendre le produit scalaire avec le vecteur bra h'k | ) N X i=1 bi h'k |'i i = N X bi ki = i=1 N X i=1 N X i=1 bk = N X ai h'k |Q|'i i ai h'k |Q|'i i ai Qki i=1 où Qki ⌘ h'k |Q|'i i sont “les éléments de matrice” de Q Donc, une matrice s’écrit bien comme une matrice N ⇥ N dans l’espace de Hilbert, dans une base spécifiée, {|'i i} 7