-Endogènes : Démographiques, physio-pathologiques, génétiques
Ces différents éléments ont pour conséquence une grande variabilité de réponse à
l’exposition d’un xénobiotique. (Innéficacité, tolérance, toxicité ...)
Exemple du CYP2B6 : Ce cytochrome est sujet d’une grande variabilité individuelle
d’expression, 90% des individus exprime cette EMX et parmis eux la concentration peut
varier d’un facteur 20.
A) Variabilité environnementale
-Inhibition enzymatique : C’est la diminution de l’activité enzymatqiue, elle peut etre
réversible ou irréversible et est caractérisé par Ki. Elle peut être due à la compétivité de
deux substrats pour une EMX ou un transporteur et peut avoir pour conséquence des
interactions médicamenteuses : Exemple du jus de pamplemousse et des anti-
arythmiques ou du kétoconazole avec la ciclosporine. L’inhibition d’une enzyme peut
aussi se faire par repression de l’expression (effet transcriptionel).
-Induction enzymatique : elle résulte de l’augmentation de l’expression d’un gène
Variabilité physiopathologique (plus faible et moins importante):
Sexe : Peu de variations en fonction du sexe chez l’homme mais très importantes chez le
rat (essais cliniques)
B) Variabilité Physiopathologique
Pathologies : insuffisance hépatique (foie moins fonctionnel), inflammation : cytokines
(diminutions des cytochromes), diabète, cancers.
Age : fœtus (moins de CYP, autres isoformes, CYP3A7), vieillard (inhibition de
l’Induction). A partir de l’age de 2ans, les cytochromes sont tous fonctionnels chez
l’enfants.
Expression tissu-spécifique de certaines isoformes, exemple du Cyp1B1 dans le tissu
mamaire.
C) Variabilité génétique :
Les gênes codant les EMX peuvent être sujet de mutation rare modifiant le métabolisme.
Exemple du favisme dans le bassin méditerranéen, dans cette région on observe
couramment un déficit en G6PD qui peut conduire à cette maladie hémolytique.