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Chapitre 1
Posons z= a+ ib, on a z2= a2– b2+ 2iab soit –5 – 12i= a2– b2+ 2iab
on obtient :
De plus z2et –5 – 12iont le même module donc : a2+ b2= 13.
Cette dernière équation n’est pas nécessaire mais elle facilite la résolution.
On a donc les trois équations suivantes :
Les deux premières équations permettent de déduire que a2= 4 et b2= 9 et comme
ab = –6 les deux seules solutions sont : a= 2 et b= –3 ; a= –2 et b= 3.
L’équation z2= –5 – 12iadmet donc deux solutions opposées :
z1= 2 – 3iet z2= –2 + 3i(z1= –z2).
a2– b2= –5
a2+ b2= 13
ab = –6.
5
a2– b2= –5
2ab = –12.
5
Exercice résolu 3
Calcul de cosnqou sinnq.
Exprimer cos3qen fonction de cosq.
On applique la formule de Moivre au cas n= 3, on obtient :
(cosq+ isinq)3= cos3q+ isin3q.
En développant (cosq+ isinq)3avec la formule du binôme (cf. chapitre 0, page 12),
on obtient :
cos3q+ 3icos2qsinq– 3cosqsin2q– isin3q.
On a ainsi :
cos3q+ isin3q= cos3q– 3cosqsin2q+ 3icos2qsinq– isin3q.
En utilisant l’égalité des parties réelles, on a :
cos3q= cos3q– 3cosqsin2q.
Sachant que cos2q+ sin2q= 1, il vient :
cos3q= cos3q– 3cosq(1 – cos2q).
Ainsi :
cos3q= 4cos3q– 3cosq.
4. Nombres complexes et géométrie, lignes de niveau
Si fest une fonction de 4dans 3, on appelle ligne de niveau kde fl’ensemble des points du plan
rapporté à un repère orthonormal (O; uü,vü) dont l’affixe zvérifie f(z) = k(kest une constante
réelle).
Définition
Cas particuliers
• f(z) = ¬e(z) (partie réelle de z).
Si ¬e(z) = k, le point Md’affixe za une abscisse constante.
Les lignes de niveau kde fsont donc les droites d’équations x= k.
• f(z) = ¡m(z) (partie imaginaire de z).
Les lignes de niveau kde fsont les droites d’équation y= k.