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NOMBRES COMPLEXES
I) Forme algébrique
1°) Ensemble IC des nombres complexes.
En 1545, le mathématicien italien Jérôme Cardan met au point des formules de résolution dans IR+ d'équations du type
x 3 = p x + q où p ≠ 0 et q > 0 (formules déjà établies par Tartiglia) x = 3q
2 + q ²
4 – p 3
27 + 3q
2 – q ²
4 – p 3
27
l'équation x 3 = 15 x + 4 admet 3 solutions réelles (voir courbe ou tableau de variation et th des valeurs intermédiaires),
mais le calcul d'une des solutions donne 32 + – 121 + 32 – – 121 ce qui est impossible à calculer dans IR, mais
pourtant la solution existe.
Raphaël Bombelli invente alors des nombres , qu'il qualifie d'imaginaires, en particulier le nombre i tel que i ² = -1 et il
applique à ces nombres imaginaires les mêmes règles de calcul qu'aux nombres réels.
ainsi (2 + i) 3 = 2 3 + 3 x 2 ² i + 3 x 2 i ² + i 3 = 8 + 12 i + 6 (-1) + i ² i = 8 +12 i – 6 – i = 2 + 11 i. avec (11 i) ² = -121
(2 – i) 3 = 2 3 – 3 x 2 ² i + 3 x 2 i ² – i 3 = 8 – 12 i + 6 (-1) – i ² i = 8 – 12 i – 6 + i = 2 – 11 i.
le calcul de la solution positive de l'équation précédente devient x = 2 + 11 i + 2 – 11 i = 4.
Gauss continuera la construction des nombres complexes.
Th1 et déf 1 : Il existe un ensemble noté IC, contenant IR, tel que :
IC possède un élément noté i dont le carré i ² vaut –1.
tout élément de IC s'écrit de manière unique a + b i avec a et b réels.
IC est muni de deux opérations , l'addition et la multiplication qui suivent les mêmes règles de calcul que
dans IR.
les éléments de IC sont appelés nombres complexes.
si z = a + b i, a est la partie réelle de z et est notée Re(z) et b est la partie imaginaire notée Im(z).
ex : Re(1 + 3 i) = 1 et Im(1 + 3 i) = 3
Re( -2 i) = 0 et Im( -2 i) = -2
Corollaire : Deux nombres complexes sont égaux si, et seulement si, ils ont la même partie réelle et la même partie
imaginaire.
2°) Représentation graphique.
Le plan est muni d'un repère orthonormé direct (O ; →
u ; →
v).
Déf 2 : A tout nombre complexe z = a + b i où a et b sont réels, on associe le point M(a ; b) appelé image de z.
A tout point M(a ; b), on associe le nombre complexe a + b i appelé affixe de M.
on écrit zM = a + b i.
M est l'image de z ⇔ z est l'affixe de M.
on nomme plan complexe le plan muni d'un repère orthonormé direct dans lequel on représente des nombres complexes.
un nombre complexe est dit réel si et seulement si sa partie imaginaire
est nulle, son point image est situé sur l'axe des abscisses.
un nombre complexe est dit imaginaire pur si et seulement si sa partie réelle
est nulle, son point image est situé sur l'axe des ordonnées.
Déf 3 : Soit →
w un vecteur de coordonnées (a ; b) ;.
Le nombre complexe z = a + b i est appelé affixe de →
w, on écrit z→
w .
Dans le plan, on ne peut pas ordonner les points, on ne pourra donc pas ordonner les nombres complexes.
o
M ( a + i b)
a
b
I
J
u
vaxe réel
axe imaginaire