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IV/ Les théories de l’évolution.
1) Jean Baptiste Pierre Antoine de Monet, chevalier de Lamarck.
Explication de la diversité du vivant par des mécanismes évolutifs et classification des invertébrés.
Il est parvenu à une classification verticale possible des lignées phylétiques : ancêtre commun.
Théorie du transformisme :
les espèces changent constamment et la source de changement est l’environnement :
conditions physiques de vie, espèces nourricières et prédatrices.
Si le milieu change, il y a changement de besoin, modification différentielle des organes en
fonctions des besoins, transmis aux descendants (hérédité des caractères acquis).
Théorie contredite par les extinctions d’espèces.
2) Cuvier.
La théorie cataclysmique conservatiste : les extinctions avaient lieu et pouvaient avoir lieu.
Théorie basée sur la classification des fossiles.
3) Théorie darwinienne.
Darwin et Wallace (1830-1840) : Théorie de l’évolution par sélection naturelle.
Les organismes varient et leurs variances sont transmises à leur descendant.
Le nombre de descendants produits dépasse largement le nombre de survivants réels, pour à peu
près toutes les espèces.
Ils ont fait leurs recherches sur les îles Galápagos car les îles présentes un isolement géographique
qui permet d’observer l’évolution des espèces dans un milieu homogène.
L’apparition des espèces est liée à des phénomènes d’isolements.
Le raisonnement de Darwin :
- Les espèces changent continuellement.
- Toutes les espèces descendent d’un ancêtre commun, pas de génération spontanée.
- Evolution graduelle, accumulation de différences génération après génération.
- Le moteur de l’évolution est la sélection naturelle, les plus aptes survivent.
La sélection naturelle :
- Elle créée les extinctions : aucune espèce n’est vraiment adaptée à son milieu, le milieu
évolue plus vite que l’adaptation des espèces et ne permet pas la reproduction.
- Elle créée les barrières : une espèce à aire de répartition large espèces spécifiques.
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Théorie par sélection naturelle de Gould :
- Les organismes vivant varient et transmettent ces variations.
- Le nombre de descendants produit dépasse le nombre de descendant réalisés.
- Les descendants survivants sont ceux qui ont hérité des mutations avantageuses.
Gradualisme : accumulation de petites différences phénotypiques.
Pourquoi des espèces ayant subi le même cataclysme universel n’auraient pas changé ?
Contestation totale avec les théories créationnistes.