Convention d’écriture en génétique.
En génétique, le phénotype le plus couramment observé dans la nature est appelé le type
sauvage
ou
normal.
Un
gène peut-être symbolisé par une lettre ou une abréviation en général basée sur le phénotype produit par une
mutation de l’allèle.
L’allèle non muté, responsable du type sauvage, est alors désigné par l’ajout du signe + en exposant.
Par exemple, pour la drosophile, la mutation
ailes vestigiales
sera symbolisée par
vg
.
L’allèle normal de type sauvage sera notée
vg+.
Parfois, on utilise des lettres différentes pour désigner les allèles d’un même gène.
Une lettre majuscule désigne alors un allèle dominant, une minuscule un allèle récessif. Les confusions étant
possibles (exemple C et c), cette notation n’est pas recommandée.
Un génotype s’écrit entre parenthèses. Pour une cellule diploïde, les deux allèles sont séparés par deux barres
obliques ou deux traits de fraction symbolisant les deux chromosomes.
Le phénotype s’écrit fréquemment entre crochet.
Phénotype : [vg+ ;eb+] génotype : (vg+//vg+ ;eb+//eb+)