sélection naturelle, on appelle dérive génétique l’évolution aléatoire de la
fréquence d’un allèle.
2.2 Doc 3b p.133
a) Pour une protéine donnée, le taux de remplacement d’un acide aminé en
fonction du temps évolue de façon linéaire, c’est un argument pour dire que dans
ce cas les facteurs du milieu n’ont pas d’influence sélective.
On peut dire que ces mutations neutres accompagnent l’évolution mais n’exerce
pas des pressions sélectives.
b) L’étude de la vitesse d’évolution des protéines suggère que les parties
biologiquement actives évoluent plus lentement qu’une région sans rôle biologique.
On peut penser que les mutations qui affectent les sites fonctionnels sont
éliminées par la sélection naturelle. Plus la séquence d’une protéine est
importante pour la réalisation de sa fonction, plus une mutation qui affecte cette
fonction peut diminuer l’avantage sélectif de l’individu qui la porte. Cette
mutation ne sera pas transmise et disparaîtra de la population.
3. Evolution par mutation des gènes du développement
Etude du doc2
3.1 Rôles des gènes de développement
Ils imposent la chronologie de la mise en place des organes et la spécificité des
différentes parties de l’organisme.
3.2 Conséquences des mutations
a)Conséquences sur la chronologie du développement
Au cours du développement embryonnaire les étapes se succèdent dans un ordre
précis, la durée de cette étape est en partie déterminée génétiquement. Des
mutations sur des gènes du développement peuvent modifier :
La vitesse, en la ralentissant (certaines parties du corps restent bloquées
à des stades embryonnaires précoces) ou en l’accélérant.
La durée du développement, en l’allongeant, ou en la raccourcissant.
On appelle hétérochronies, les modifications de la vitesse et de la durée du
développement embryonnaire.
b) Conséquences sur la régionalisation du corps
Une augmentation de l’activité du gène peut conduire à un gain de fonction (ex :
développement d’une paire de pattes à la place d’une paire d’antennes chez la
drosophile) ou une diminution plus ou moins complète de l’activité du gène peut
entraîner la perte d’une fonction. Dans tous les cas il s’agit de mutations, de
faibles amplitudes, au niveau de l’ADN et pourtant elles font apparaître des
individus dont le phénotype est considérablement modifié.
3.3 Apparition des caractères spécifiques de la lignée Humaine
Cf.doc3 + correction
Les mutations des gènes du développement, si elles ne sont ni létales, ni
éliminées par sélection naturelle, peuvent avoir des conséquences phénotypiques