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Fiches de révision : du développement
La théorie Piagétienne du Développement
Plan :
I/Biographie
II/Piaget Biologiste
III/Piaget philosophe et épistémologue
IV/La théorie opératoire
A/Les fondements
1/L’ancrage épistémologique
2/L’ancrage biologique
3/L’ancrage logico-mathématiques
B/La méthode Piagétienne
C/La notion de structure
1/La structure
2/L’équilibration
D/La notion de stade
V/Les stade du Développement
A/Le stade sensori-moteur
1/Le premier sous stade (0-1mois)
2/Le second sous stade (1-4mois)
3/Le troisième sous stade (4-8mois)
4/Le 4ième sous stade (8-12mois)
5/ Le 5ième sous stade (12-18mois)
6/Le 6ième sous stade (18-24mois)
B/Le stade des opérations concrètes :
1/La pensée symbolique (2-4ans)
2/La pensée intuitive et prélogique (4-7ans)
3/La représentation du monde dans la pensée préopératoire
4/La pensée opératoire concrète (7-12ans)
C/Le stade des opérations formelles
I/Biographie :
¤ Jean Piaget est né le 09 Août 1896 a Neuchâtel en Suisse. Il est issu d’une famille d’enseignants, il a
deux sœurs plus jeunes. A 11ans, il écrit son premier article scientifique sur le comportement des
moineaux. Il écrit au court de sa vie plus de 60ouvrages et 100articles ( terminés).
Il s’intéressera aux mollusques des lacs Suisse, il devient un malacologiste renommé avant la fin de ses
études secondaires.
¤ A 22 ans il devient docteur en sciences naturelles évolution biologique des mollusques.
Le questionnement théorique de la biologie coïncide avec l’émergence d’interrogations
métaphysiques, philosophiques et socio-politiques.
¤ Il va avoir une crise d’adolescence assez tard qui va le conduire dans une sorte d’engagement
(religieux, politique…). Il va devenir socialiste et devient protestant.
Il a besoin de faire beaucoup de choses en même temps car il a beaucoup d’interrogation. A cette
période il écrit deux ouvrages philosophique qui sont déterminants sur l’évolution de sa pensée.
¤ Il côtoie la philosophie, notamment avec Bergson.
¤ Pour lui, les problèmes existentiels et métaphysiques sont résolus par une démarche scientifique.
Dans cette démarche, il y a notamment l’étude des conditions d’émergence des formes de vie que
constituent les sciences humaines.
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¤ Mais comment s’y prendre ? Il faut une méthode. Il va donc a Zurich pour étudier la psychanalyse
car il ne connaît pas ce champs. A cette époque la psychanalyse utilise une méthode expérimentale.
Puis il va un an a Paris au laboratoire d’Alfred Binet où il étudie les problèmes du développement de
l’intelligence. Au départ dans la psychologie, les psychologues n’étudient que les patients avec des
pathologies. Plus tard ils proposeront grâce a leur étude, des modèles du développement de
l’intelligence pour les gens normaux.
¤ Devenu psychologue en 1921, il occupe le poste de chef de travaux de recherches a l’université de
Genève. Il doit ce poste a Claparède et Bovet.
¤ En 1923 il se marie et a 3 filles qu’il passera sa vie a étudier.
¤ De 1925 a 1971 : Il aura été successivement professeur de , de sociologie et de philosophie des
sciences.
¤ De 1952 a 1963 : Il est le seul professeur de Suisse invité a enseigner a la Sorbonne.
¤ On dégage 3 étapes majeures a son cursus de psychologue :
- De 1921 a 1932 :
Il fait des recherches sur la de l’enfant : étude des raisonnements de l’enfant tel qu’il les énonce. Ces
étapes de raisonnement que l’enfant énonce sont une étape importante vers la pensé de l’adulte.
Il écrira 5 ouvrages : le langage et la pensé chez l’enfant, le jugement et le raisonnement, la
représentation du monde, la causalité physique, le jugement moral.
- De 1936 a 1955 :
Il a eu un certain frein a cause de la guerre. Il travaille avec deux polonaises : Alina Szeminska et
Barbël Inherdel. Piaget affine sa méthode d’observation des enfants et un véritable modèle des
développement cognitif est proposé.
Il écrit plusieurs ouvrages : la naissance de l’intelligence, la construction du réel, la formation du
symbole, la genèse du nombre, le développement des quantité physique, le développement de la
notion de temps, la représentation de l’espace, l’introduction a l’épistémologie génétique.
- 1955 :
Création d’un centre international d’épistémologie génétique : lieu d’échanges internationaux. C’est
l’aboutissement du rêve de toute une vie.
Durant cette période il va réexaminer les mécanismes de construction par l’enfant des grandes
catégories de la pensée. Il va affiner tout ce qu’il a fait durant les deux premières période de sa vie. Il
élabore une théorie générale de la construction des connaissances humaines. Cette épistémologie se
caractérisera par la défense du constructivisme.
L’empirisme c’est tout ce qui est acquis par l’expérience et l’innéisme c’est tout ce qui est fixé depuis la
naissance. La connaissance se construit mais il y a un rapport biologique. Il est le 1ier a utiliser ce
terme.
- 1980 :
Il décède mais son œuvre continue d’être diffusé dans le monde entier et continu a inspirer,
aujourd’hui encore, des travaux.
II/Piaget Biologiste :
Il a un intérêt pour processus d’adaptation puis plus tard pour l’adaptation cognitive.
Il va critiquer le Néo Darwinisme dont deux aspect :
- le caractère aléatoire des mutations génétique
- la passivité de l’organisme face aux mutations
Pour lui l’apparition de mutation n’est pas relié aux besoin adaptatif et c’est l’environnement qui va
sélectionner après coup les bonnes mutations intervenues dans l’organisme.
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Il critique Lamarck il y a une hérédité des phénomènes acquis.
Piaget va privilégier les théories qui font état d’un processus actif d’adaptation comme celle de
Baldwin ( la théorie de la sélection organique).
Pour Piaget le génome ne peut être isoler du reste du corps. Il y a une organisation du génome a
l’intérieur de l’organisme. Biologiquement les cellules ont une organisations sociales et les gènes
interagissent entre eux. Donc les mutations ne sont pas aléatoire. On peut aussi le formuler
autrement : Les mutations sont le résultats d’un processus globale d’auto régulation dans lequel un
processus de sélection organique interne joue un rôle essentiel dans le choix des variations qui seront
ensuite soumises aux processus externes de sélection naturelle.
Il a la conviction que l’assimilation des événements fortuits n’est possible que si l’on postule
l’existence au préalable de structures puissantes pour les encadrer.
L’assimilation c’est assimiler tout les évènements de vie, ils vont être intégré a partir d’une structure
déjà présente dans l’organisme. Si on pense cette existence, il faut donc qu’il y ait une forme
d’anticipation qui permet de construction au préalable ces structures. On anticipe aussi ce qui risque
de se passer face a l’environnement.
Il va créer le terme de phénocopie ou copie du phénotype = ensemble des caractère d’un organisme
tel qu’il se manifeste a l’observation et se trouve conditionné par la structure héréditaire et par l’action
du milieu et l’histoire de cet organisme.
Une fois que la forme extérieur du génome est établi, Piaget émet l’hypothèse que l’organisme
réinvente cette forme exogène. Donc il fait une copie du phénotype. Tout un phénomène de va et
vient entre l’assimilation et l’accommodation. L’organisme a déjà les structures mentales qui
assimilent l’info et cela permet de modifier les structures)
III/Piaget philosophe et épistémologue
La théorie : L’ensemble des êtres vivants tendent vers un équilibre idéal. Cet idéal est atteint ou non.
Le sujet pour y arriver tiendra compte de ses expériences de vie.
Il se situe dans la démarche philosophique emprunté a Kant (entre l’empirisme et le rationnalisme) :
- empirisme : le sujet sélectionne certain information. Il va les soumettrent aux catégories
rationnelles ( temps, espace…). Il y a un jeu entre expérience qui amène les caractère appliqué
aux catégories rationnelles forme de jugement, raisonnement humain. Les catégories
rationnelles ne sont pas innées, elles se construisent sous l’effet de mécanisme biologique.(
Pour Piaget )
- rationalisme ou positivisme
Kant : Tout connaissance suppose l’expérience = une forme d’interaction entre le sujet et le milieu est
nécessaire. L’application des catégories rationnelles aux données expérientielle aboutissent aux
diverses formes de jugement et de raisonnement humain.
A l’intérieur de cette thèse, il s’est tourné vers l’épistémologie qui étudie les méthodes/hypothèses des
différentes disciplines scientifiques pour en définir la logique qui leur est sous jacente et améliorer la
portée objective des résultats.
Piaget parle d’épistémologie génétique ( au sens de genèse). Cela rend compte du développement
individuel et aussi aux processus d’évolution propre a l’espèce.
L’ontogenèse = ensemble des processus de développement propre a l’individu.
La phylogenèse : processus d’évolution propre a l’espèce.
¤ L’opposition a l’épistémologie dominante : le positivisme :
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¤ Le positivisme ( ou rationalisme) = l’organisation des connaissances est préexistante et les individus
l’imposent au réel au cours de leur développement.
Si c’est vrai, qu’est ce qu’il en est de l’efficacité de nos connaissances ? Sont elles efficace par rapport a
ce qui se passe dans le réel ? Si l’organisation est déjà présente comment peut elle être adapté au
monde qui change tout le temps ?
Il s’oppose au courant empirisme :
¤ L’empirisme c’est le progrès de la connaissance qui est principalement quantitatif. Mais comment
expliquer la formation des connaissances non observable ( c’est a dire une loi physique quelconque)
Plus je cumule d’expérience, plus je cumule de connaissances. Il suffit de récupérer toutes les
connaissance et les mettre a jours.
Mais pour Piaget, faire un apprentissage = implicite, sans en avoir CS. Alors comment l’expliquer ?
Il va donc dire que l’épistémologie génétique est constructiviste c’est a dire qu’on construit nos
connaissances par notre propre action.
L’activité d’un sujet qui projette de connaître un objet est une construction continuelle sans
commencements absolus ni états définitifs.
Cependant même si on aborde un objet on ne le connaître jamais a fond d’où l’idée qu’il ni a pas d’état
définitifs ou de commencement.
La réalité n’est pas une découverte telle quelle mais plutôt inventé par soi. L’idée forte de la
construction dans le développement de l’individu c’est qu’il n’y a plus de dualisme esprit/ corps mais
plutôt un phénomène d’interaction.
Piaget est cependant resté insensible au rapport d’autres philosophies qui soulignent le rôle décisif du
social et du langage dans l’émergence de la conscience humaine.
IV/La théorie opératoire
A/Les fondements
1/L’ancrage épistémologique
Comment les connaissances augmentent chez l’homme ? Il y a 3 conditions pour répondre :
- étudier pas a pas le développement historique des connaissances. Regarder les connaissances
accumulées par les hommes, regarder comment cela s’est accumulée dans l’histoire.
- Procéder a une analyse logique de l’intelligence humaine pour mieux connaître les outils
cognitif dont elle dispose. Il ne faut pas seulement se placer au niveau de l’enfant mais aussi
de l’adulte. Comment l’intelligence s’adapte a l’environnement ?
- Etudier le développement de ces outils cognitifs chez l’enfant.
Etudier l’enfant et son intelligence n’est qu’un moyen pour connaître l’augmentation des
connaissances chez l’homme. Piaget s’est placé uniquement au niveau de l’intelligence = choix de sa
part.
C’est un sujet épistémique : Sujet conçu comme l’ensemble des mécanismes communs a tous les sujets
individuels de même niveau.
2/L’ancrage biologique
¤ Piaget utilise deux fonctions biologique = l’adaptation et l’organisation.
a/L’adaptation :
L’adaptation résulte d’une interaction entre deux processus issu de la biologie : assimilation et
accommodation 2 termes utilisées en biologie.
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Ces processus vont rendre compte des rapports entre la structure interne actuelle du sujet et les lois
des objets rencontrés dans le milieu.
¤ Définition :
L’assimilation est un processus par lequel un objet du milieu environnant est appréhendé par la
structure du sujet. Le sujet a une structure qui lui permet de traiter l’information, comprendre, celle ci
permet d’appréhender le milieu environnant.
Exemple : l’enfant ne peut pas appréhender l’objet de façon fine car il ne peut pas pincer. Il
l’appréhende de façon globale. Donc on assimile en fonction de notre structure interne.
L’accommodation : Processus par lequel la structure actuelle du sujet se modifie pour s’ajuster a
l’appréhension d’une nouvelle chose, objet.
Exemple : l’enfant modifie sa manière de traiter l’information, il fait un effort. Le système cognitif doit
se transformer. Il doit y avoir une modification des structures internes du sujet changement de
manière de penser, voir les choses = débouche sur une assimilation plus performante. Il y a un jeu
entre les deux.
L’assimilation :
L’instrument de l’assimilation est le schème ou l’organisation des actions qui se répète dans des
circonstance semblable. Ce n’est pas quelque chose qui s’observe, ce qu’on voit c’est le comportement
et non le schème
Exemple : le schème de succion chez l’enfant.
¤ Les schèmes :
Ils s’assimilent les uns aux autres et cela permet une complexification de l’organisation.
Par son activité assimilatrice, un schème confère une signification aux objets auxquels il s’applique.
Cela donne du sens aux objets. Cette signification va se construire au fur et a mesure que l’enfant
interagit avec l’objet ( cela s’oppose a Vygotski qui dit que c’est autrui qui donne du sens ). Donc c’est
une construction individuelle.
L’assimilation se décline en plusieurs items :
- assimilation reproductrice ( tendance a se répéter). Elle se renforce par l’auto action.
- Assimilation recognitive ( c’est la reconnaissance progressive des particularités propre a
chacun des objets )
- Assimilation généralisatrice ( extension du champs d’application). On cherche a appliquer un
schème a d’autre situation.
- Assimilation réciproque ( assimilation d’une structure de données par une autre structure de
données)
Exemple : Tourner la tête vers un son ce n’est pas évident, l’orientation n’est pas instinctive. Il faut
coordonner les deux schèmes cela prend du temps. Puis cela devient une seule propriétés car l’un
présuppose l’autre.
- Assimilation intégrative : Interaction en une même structure d’ensemble de structure de
données distinctes mais de même nature exemple : coordination de mouvement.
L’accommodation :
L’accommodationciproque c’est l’accommodation d’un schème d’une structure de donnée a une
autre structure de données ( coordination de deux activités)
Ce processus occupe moins de place pour Piaget car on accorde un rôle moindre a l’environnement
sociale. Donc l’accommodation n’a lieu que quand l’enfant traite seul l’information. L’accommodation
n’intervient que quand l’assimilation a atteint ses limites.
b/L’organisation :
L’organisation ( aspect plutôt interne de l’ancrage biologique) des actions aux opérations ( du pratique
au symbolique)
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