Fiches de révision : y du développement

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Fiches de révision :  du développement
La théorie Piagétienne du Développement
Plan :
I/Biographie
II/Piaget Biologiste
III/Piaget philosophe et épistémologue
IV/La théorie opératoire
A/Les fondements
1/L’ancrage épistémologique
2/L’ancrage biologique
3/L’ancrage logico-mathématiques
B/La méthode Piagétienne
C/La notion de structure
1/La structure
2/L’équilibration
D/La notion de stade
V/Les stade du Développement
A/Le stade sensori-moteur
1/Le premier sous stade (0-1mois)
2/Le second sous stade (1-4mois)
3/Le troisième sous stade (4-8mois)
4/Le 4ième sous stade (8-12mois)
5/ Le 5ième sous stade (12-18mois)
6/Le 6ième sous stade (18-24mois)
B/Le stade des opérations concrètes :
1/La pensée symbolique (2-4ans)
2/La pensée intuitive et prélogique (4-7ans)
3/La représentation du monde dans la pensée préopératoire
4/La pensée opératoire concrète (7-12ans)
C/Le stade des opérations formelles
I/Biographie :
¤ Jean Piaget est né le 09 Août 1896 a Neuchâtel en Suisse. Il est issu d’une famille d’enseignants, il a
deux sœurs plus jeunes. A 11ans, il écrit son premier article scientifique sur le comportement des
moineaux. Il écrit au court de sa vie plus de 60ouvrages et 100articles ( terminés).
Il s’intéressera aux mollusques des lacs Suisse, il devient un malacologiste renommé avant la fin de ses
études secondaires.
¤ A 22 ans il devient docteur en sciences naturelles  évolution biologique des mollusques.
Le questionnement théorique de la biologie coïncide avec l’émergence d’interrogations
métaphysiques, philosophiques et socio-politiques.
¤ Il va avoir une crise d’adolescence assez tard qui va le conduire dans une sorte d’engagement
(religieux, politique…). Il va devenir socialiste et devient protestant.
Il a besoin de faire beaucoup de choses en même temps car il a beaucoup d’interrogation. A cette
période il écrit deux ouvrages philosophique qui sont déterminants sur l’évolution de sa pensée.
¤ Il côtoie la philosophie, notamment avec Bergson.
¤ Pour lui, les problèmes existentiels et métaphysiques sont résolus par une démarche scientifique.
Dans cette démarche, il y a notamment l’étude des conditions d’émergence des formes de vie que
constituent les sciences humaines.
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¤ Mais comment s’y prendre ? Il faut une méthode. Il va donc a Zurich pour étudier la psychanalyse
car il ne connaît pas ce champs. A cette époque la psychanalyse utilise une méthode expérimentale.
Puis il va un an a Paris au laboratoire d’Alfred Binet où il étudie les problèmes du développement de
l’intelligence. Au départ dans la psychologie, les psychologues n’étudient que les patients avec des
pathologies. Plus tard ils proposeront grâce a leur étude, des modèles du développement de
l’intelligence pour les gens normaux.
¤ Devenu psychologue en 1921, il occupe le poste de chef de travaux de recherches a l’université de
Genève. Il doit ce poste a Claparède et Bovet.
¤ En 1923 il se marie et a 3 filles qu’il passera sa vie a étudier.
¤ De 1925 a 1971 : Il aura été successivement professeur de , de sociologie et de philosophie des
sciences.
¤ De 1952 a 1963 : Il est le seul professeur de  Suisse invité a enseigner a la Sorbonne.
¤ On dégage 3 étapes majeures a son cursus de psychologue :
- De 1921 a 1932 :
Il fait des recherches sur la  de l’enfant : étude des raisonnements de l’enfant tel qu’il les énonce. Ces
étapes de raisonnement que l’enfant énonce sont une étape importante vers la pensé de l’adulte.
Il écrira 5 ouvrages : le langage et la pensé chez l’enfant, le jugement et le raisonnement, la
représentation du monde, la causalité physique, le jugement moral.
- De 1936 a 1955 :
 Il a eu un certain frein a cause de la guerre. Il travaille avec deux polonaises : Alina Szeminska et
Barbël Inherdel. Piaget affine sa méthode d’observation des enfants et un véritable modèle des
développement cognitif est proposé.
Il écrit plusieurs ouvrages : la naissance de l’intelligence, la construction du réel, la formation du
symbole, la genèse du nombre, le développement des quantité physique, le développement de la
notion de temps, la représentation de l’espace, l’introduction a l’épistémologie génétique.
- 1955 :
Création d’un centre international d’épistémologie génétique : lieu d’échanges internationaux. C’est
l’aboutissement du rêve de toute une vie.
Durant cette période il va réexaminer les mécanismes de construction par l’enfant des grandes
catégories de la pensée. Il va affiner tout ce qu’il a fait durant les deux premières période de sa vie. Il
élabore une théorie générale de la construction des connaissances humaines. Cette épistémologie se
caractérisera par la défense du constructivisme.
L’empirisme c’est tout ce qui est acquis par l’expérience et l’innéisme c’est tout ce qui est fixé depuis la
naissance. La connaissance se construit mais il y a un rapport biologique. Il est le 1ier a utiliser ce
terme.
- 1980 :
Il décède mais son œuvre continue d’être diffusé dans le monde entier et continu a inspirer,
aujourd’hui encore, des travaux.
II/Piaget Biologiste :
Il a un intérêt pour processus d’adaptation puis plus tard pour l’adaptation cognitive.
Il va critiquer le Néo Darwinisme dont deux aspect :
- le caractère aléatoire des mutations génétique
- la passivité de l’organisme face aux mutations
Pour lui l’apparition de mutation n’est pas relié aux besoin adaptatif et c’est l’environnement qui va
sélectionner après coup les bonnes mutations intervenues dans l’organisme.
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Il critique Lamarck  il y a une hérédité des phénomènes acquis.
Piaget va privilégier les théories qui font état d’un processus actif d’adaptation comme celle de
Baldwin ( la théorie de la sélection organique).
Pour Piaget le génome ne peut être isoler du reste du corps. Il y a une organisation du génome a
l’intérieur de l’organisme. Biologiquement les cellules ont une organisations sociales et les gènes
interagissent entre eux. Donc les mutations ne sont pas aléatoire. On peut aussi le formuler
autrement : Les mutations sont le résultats d’un processus globale d’auto régulation dans lequel un
processus de sélection organique interne joue un rôle essentiel dans le choix des variations qui seront
ensuite soumises aux processus externes de sélection naturelle.
Il a la conviction que l’assimilation des événements fortuits n’est possible que si l’on postule
l’existence au préalable de structures puissantes pour les encadrer.
L’assimilation c’est assimiler tout les évènements de vie, ils vont être intégré a partir d’une structure
déjà présente dans l’organisme. Si on pense cette existence, il faut donc qu’il y ait une forme
d’anticipation qui permet de construction au préalable ces structures. On anticipe aussi ce qui risque
de se passer face a l’environnement.
Il va créer le terme de phénocopie ou copie du phénotype = ensemble des caractère d’un organisme
tel qu’il se manifeste a l’observation et se trouve conditionné par la structure héréditaire et par l’action
du milieu et l’histoire de cet organisme.
Une fois que la forme extérieur du génome est établi, Piaget émet l’hypothèse que l’organisme
réinvente cette forme exogène. Donc il fait une copie du phénotype. Tout un phénomène de va et
vient entre l’assimilation et l’accommodation. L’organisme a déjà les structures mentales qui
assimilent l’info et cela permet de modifier les structures)
III/Piaget philosophe et épistémologue
La théorie : L’ensemble des êtres vivants tendent vers un équilibre idéal. Cet idéal est atteint ou non.
Le sujet pour y arriver tiendra compte de ses expériences de vie.
Il se situe dans la démarche philosophique emprunté a Kant (entre l’empirisme et le rationnalisme) :
- empirisme : le sujet sélectionne certain information. Il va les soumettrent aux catégories
rationnelles ( temps, espace…). Il y a un jeu entre expérience qui amène les caractère appliqué
aux catégories rationnelles  forme de jugement, raisonnement humain. Les catégories
rationnelles ne sont pas innées, elles se construisent sous l’effet de mécanisme biologique.(
Pour Piaget )
- rationalisme ou positivisme
Kant : Tout connaissance suppose l’expérience = une forme d’interaction entre le sujet et le milieu est
nécessaire. L’application des catégories rationnelles aux données expérientielle aboutissent aux
diverses formes de jugement et de raisonnement humain.
A l’intérieur de cette thèse, il s’est tourné vers l’épistémologie qui étudie les méthodes/hypothèses des
différentes disciplines scientifiques pour en définir la logique qui leur est sous jacente et améliorer la
portée objective des résultats.
Piaget parle d’épistémologie génétique ( au sens de genèse). Cela rend compte du développement
individuel et aussi aux processus d’évolution propre a l’espèce.
L’ontogenèse = ensemble des processus de développement propre a l’individu.
La phylogenèse : processus d’évolution propre a l’espèce.
¤ L’opposition a l’épistémologie dominante : le positivisme :
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¤ Le positivisme ( ou rationalisme) = l’organisation des connaissances est préexistante et les individus
l’imposent au réel au cours de leur développement.
Si c’est vrai, qu’est ce qu’il en est de l’efficacité de nos connaissances ? Sont elles efficace par rapport a
ce qui se passe dans le réel ? Si l’organisation est déjà présente comment peut elle être adapté au
monde qui change tout le temps ?
 Il s’oppose au courant empirisme :
¤ L’empirisme c’est le progrès de la connaissance qui est principalement quantitatif. Mais comment
expliquer la formation des connaissances non observable ( c’est a dire une loi physique quelconque)
Plus je cumule d’expérience, plus je cumule de connaissances. Il suffit de récupérer toutes les
connaissance et les mettre a jours.
Mais pour Piaget, faire un apprentissage = implicite, sans en avoir CS. Alors comment l’expliquer ?
Il va donc dire que l’épistémologie génétique est constructiviste c’est a dire qu’on construit nos
connaissances par notre propre action.
L’activité d’un sujet qui projette de connaître un objet est une construction continuelle sans
commencements absolus ni états définitifs.
Cependant même si on aborde un objet on ne le connaître jamais a fond d’où l’idée qu’il ni a pas d’état
définitifs ou de commencement.
La réalité n’est pas une découverte telle quelle mais plutôt inventé par soi. L’idée forte de la
construction dans le développement de l’individu c’est qu’il n’y a plus de dualisme esprit/ corps mais
plutôt un phénomène d’interaction.
Piaget est cependant resté insensible au rapport d’autres philosophies qui soulignent le rôle décisif du
social et du langage dans l’émergence de la conscience humaine.
IV/La théorie opératoire
A/Les fondements
1/L’ancrage épistémologique
Comment les connaissances augmentent chez l’homme ? Il y a 3 conditions pour répondre :
- étudier pas a pas le développement historique des connaissances. Regarder les connaissances
accumulées par les hommes, regarder comment cela s’est accumulée dans l’histoire.
- Procéder a une analyse logique de l’intelligence humaine pour mieux connaître les outils
cognitif dont elle dispose. Il ne faut pas seulement se placer au niveau de l’enfant mais aussi
de l’adulte. Comment l’intelligence s’adapte a l’environnement ?
- Etudier le développement de ces outils cognitifs chez l’enfant.
Etudier l’enfant et son intelligence n’est qu’un moyen pour connaître l’augmentation des
connaissances chez l’homme. Piaget s’est placé uniquement au niveau de l’intelligence = choix de sa
part.
C’est un sujet épistémique : Sujet conçu comme l’ensemble des mécanismes communs a tous les sujets
individuels de même niveau.
2/L’ancrage biologique
¤ Piaget utilise deux fonctions biologique = l’adaptation et l’organisation.
a/L’adaptation :
L’adaptation résulte d’une interaction entre deux processus issu de la biologie : assimilation et
accommodation  2 termes utilisées en biologie.
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Ces processus vont rendre compte des rapports entre la structure interne actuelle du sujet et les lois
des objets rencontrés dans le milieu.
¤ Définition :
L’assimilation est un processus par lequel un objet du milieu environnant est appréhendé par la
structure du sujet. Le sujet a une structure qui lui permet de traiter l’information, comprendre, celle ci
permet d’appréhender le milieu environnant.
Exemple : l’enfant ne peut pas appréhender l’objet de façon fine car il ne peut pas pincer. Il
l’appréhende de façon globale. Donc on assimile en fonction de notre structure interne.
L’accommodation : Processus par lequel la structure actuelle du sujet se modifie pour s’ajuster a
l’appréhension d’une nouvelle chose, objet.
Exemple : l’enfant modifie sa manière de traiter l’information, il fait un effort. Le système cognitif doit
se transformer. Il doit y avoir une modification des structures internes du sujet  changement de
manière de penser, voir les choses = débouche sur une assimilation plus performante. Il y a un jeu
entre les deux.
 L’assimilation :
L’instrument de l’assimilation est le schème ou l’organisation des actions qui se répète dans des
circonstance semblable. Ce n’est pas quelque chose qui s’observe, ce qu’on voit c’est le comportement
et non le schème
Exemple : le schème de succion chez l’enfant.
¤ Les schèmes :
Ils s’assimilent les uns aux autres et cela permet une complexification de l’organisation.
Par son activité assimilatrice, un schème confère une signification aux objets auxquels il s’applique.
Cela donne du sens aux objets. Cette signification va se construire au fur et a mesure que l’enfant
interagit avec l’objet ( cela s’oppose a Vygotski qui dit que c’est autrui qui donne du sens ). Donc c’est
une construction individuelle.
L’assimilation se décline en plusieurs items :
- assimilation reproductrice ( tendance a se répéter). Elle se renforce par l’auto action.
- Assimilation recognitive ( c’est la reconnaissance progressive des particularités propre a
chacun des objets )
- Assimilation généralisatrice ( extension du champs d’application). On cherche a appliquer un
schème a d’autre situation.
- Assimilation réciproque ( assimilation d’une structure de données par une autre structure de
données)
Exemple : Tourner la tête vers un son  ce n’est pas évident, l’orientation n’est pas instinctive. Il faut
coordonner les deux schèmes cela prend du temps. Puis cela devient une seule propriétés car l’un
présuppose l’autre.
- Assimilation intégrative : Interaction en une même structure d’ensemble de structure de
données distinctes mais de même nature  exemple : coordination de mouvement.
 L’accommodation :
L’accommodation réciproque c’est l’accommodation d’un schème d’une structure de donnée a une
autre structure de données ( coordination de deux activités)
Ce processus occupe moins de place pour Piaget car on accorde un rôle moindre a l’environnement
sociale. Donc l’accommodation n’a lieu que quand l’enfant traite seul l’information. L’accommodation
n’intervient que quand l’assimilation a atteint ses limites.
b/L’organisation :
L’organisation ( aspect plutôt interne de l’ancrage biologique) des actions aux opérations ( du pratique
au symbolique)
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L’organisation c’est ce qui est construit au début au niveau des actions et qui va se reconstruire plus
tard au niveau de la représentation.
Les opérations sont elles même des actions, c’est a dire des transformations d’objets mais exécutés
symboliquement.
 La mobilité et la réversibilité des opérations de pensée :
L’enfant peut appréhender quelque chose.
Exemple de la pâte a modeler : Il comprend que deux boules de pâtes a modeler identique, le reste si
on modifie la forme de l’autre ( un tube au lieu de la forme de boule de départ). Car il comprend que
c’est juste la forme qui change. Il fait cette opération dans sa tête.
3/L’ancrage logico-mathématiques
Hypothèse d’une liaison entre les structures normative de la pensé scientifique et le genèse de la
logique chez l’enfant = la forme d’intelligence que construit l’enfant est identique a ce qui se passe
dans la pensé scientifique notamment la logique.
Il pense qu’il y a une liaison. Donc il prend le modèle mathématiques pour expliquer ( il prend le
même vocabulaire), il veut formaliser.
Il y a aussi les termes de groupes, groupement. Il met en évidence par des stades. Le développement
sera formaliser par le passage par 3 grandes stade de la pensée logico mathématiques.
B/La méthode Piagétienne : La méthode clinique ou critique de J. Piaget
Pour Piaget cette méthode vise a saisir ce qui se dissimule derrière l’apparence immédiate des choses.
A cette époque Freud qui se voulait scientifique et Piaget a été le 1 ier utilisateur de la méthode clinique.
Il y a l’ idée d’entretien clinique avec l’enfant pour construire une relation dynamique avec le sujet
pour tenter de saisir son raisonnement (empathie). On veut comprendre comment l’autre fonctionne.
¤ Les question que pose les enfants contiennent déjà leur solution.
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Exemple : Qu’est ce qui fait avancer le soleil ? Tous les termes ici ont de l’importance. Il induit une
solution extérieur au soleil. Par exemple, c’est le vent qui le pousse. Il y a donc un a priori de l’enfant,
il a déjà sa propre conception du monde.
Il aurait pu dire : comment avance le soleil ? Là cela induit une source interne.
Il y a un dialogue entre l’examinateur et le sujet pour le confronter aux questions et contradictions.
 il va confronter les réponses de l’enfant données dans une situation particulière, dans un dialogue
avec l’enfant.
C’est un interrogatoire critique. Il essaye de discriminer entre diverses conduites possible celle qui
caractérisent le mieux le niveau de développement du sujet.
Il se rend compte qu’a un même stade, l’enfant peut avoir des contradictions au niveau du
raisonnement. Donc il se demande quelle est la réponse la mieux adapté a son niveau de
développement. Il est le 1ier a le mettre en évidence.
Cette situation conflictuelle amène l’enfant, s’il est prêt, a modifier sa structure interne. Donc il
basculera dans l’accommodation. Donc malgré tout il s’oppose a Vygotski car il appuie sur le fait que
l’enfant doit être prêt et qu’il doit avoir atteint un certain niveau biologique, maturation.
L’échange peut devenir le cadre d’une évaluation plus globale du sujet.
¤ La démarche expérimentale :
Il convient de pouvoir aussi attester de critères fiable avec une multiplicité de résultats et de
comparaisons de réaction individuelles.
C/La notion de structure
1/La structure
 Méthodologie utilisé par les sciences humaines aussi bien en sociologie, linguistique…
En psychologie, les structures = système organisé qui sous tendent les comportements.
On infère des structures a partir du comportement. Cette notion de structure rend compte de la
relative stabilité dans le temps des comportements : leur permanence, leur conservation.
Pour Piaget, la structure est un système de transformation qui comporte des lois en tant que système
et qui se conserve ou s’enrichie par le jeu même de ses transformations. Il y a un dynamisme au sein
de la structure qui aboutie au changement de ce système quand il est dépassé.
Il y a 3 caractères essentiels apparaissent en formalisant cette notion :
- La totalité = structure qui contient des propriétés d’ensemble, distincte de celles des éléments
prit isolément.
Exemple : Un ensemble isolé a des propriétés mais le fait d’être aussi dans un ensemble de type
groupe cela créer d’autres propriétés = émergence d’autres propriétés.
- La transformation : C’est un caractère très dynamique de la structure. Ces lois permettent la
transformation cognitive par le système.
- L’autorégulation : autogestion ( c’est un ancrage biologique fort) de la structure, de nos
cellules.
¤ Exemple de structure : L’enfant développe le groupe pratique de déplacement  C’est une structure
spécifique pour le plan sensori-moteur pour que l’enfant gère ses déplacements, lorsqu’il peut
marcher.
L’enfant se déplace d’un point a un autre ( Mère  table ) c’est ce qu’on
appelle le sens direct de déplacement. Puis il va faire le chemin inverse
c’est ce qu’on appelle l’action indirecte. L’enfant construit sa structure car
il comprendre qu’il peut revenir au point d’origine. De plus il comprend
que même en se déplaçant, s’il revient au point de départ cela annule le
déplacement. Il y a donc réversibilité.
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De plus il se rend compte qu’il peut y avoir plusieurs trajet pour aller au même endroit. Et au final le
résultat est le même car même s’il passe par exemple par l’étape « père « il finira par arriver a la
table.
L’enfant coordonne toutes ses actions pratiques, déplacement. C’est la même organisation cognitive
qui correspond au groupe pratique de déplacement.
L’analyse structurale permet d’unifier sous un même concept explicatif des conduites apparemment
différente et cela permet d’évaluer le degré atteint par l’enfant.
La structure sur le groupe pratique des déplacements reste limité a un espace pratique directement lié
aux actions.
Cette notion de structure permet de situer l’enfant a un stade du développement. On peut savoir
quelle stratégie aura l’enfant dans telle ou telle situation.
¤ Ce n’est que plus tard que cette structure sur le plan sensori-moteur sera ré élaboré sur le plan de la
représentation. L’enfant aura d’autre points de vue que le sien, décentration… Cette notion de
réorganisation constante est importante dans le modèle Piagétien.
2/L’équilibration
Outre le facteur de maturation biologique, Piaget va invoquer un autre facteur essentiel pour
expliquer le développement cognitif = équilibration  C’est un processus passant par des phases de
déséquilibration puis de rééquilibration et cela conduit a un certain état d’équilibre des structures.
Ce processus correspond a l’auto gestion car il se gère tout seul. Cette activité auto organisatrice
explique la construction d’instruments d’assimilation de plus en plus puissants. Il comporte deux
pôles complémentaires : assimilation et accommodation.
Si on prend un instant T du développement il existe un équilibre relatif et temporaire. C’est donc un
mécanisme dynamique. Chez Piaget, il entrevoit toujours l’enfant en train de vouloir atteindre un
équilibre supérieur, équilibre optimal. Cet idéal n’est jamais atteint car les échanges entre l’individu et
le milieu provoque sans cesse des déséquilibre.
Il y a un équilibre quand les perturbations extérieures sont compensées par des actions du sujet. On
doit considérer qu’il y a un triple mécanisme : assimilation/accommodation/équilibration qui permet
une meilleure adaptation du sujet.
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D/La notion de stade
Chaque période du développement va être considéré comme un stade ( tranche d’âge rassembler dans
le temps). Chaque stade correspond a l’élaboration d’une structure ( d’action ou d’opération)
L’existence d’une structure mentale permet a l’enfant de s’adapter a l’environnement.
Le point d’équilibration d’une structure indique la limite supérieure d’un stade.
Le point de départ de tout processus de développement correspond au 1ier schème d’action du bébé
par son environnement et le point d’arrivée est la pensée logicomathématiques de l’adulte. Entre les
deux il y a une succession de stades et les propriétés de ceux ci =
- L’ordre de succession des conduites est constante malgré les accélérations ou retards dans les
étapes du développement. Exemple : la vitesse de développement dépend du pays
- Chaque stade se caractérise par une structure d’ensemble. Si tout les enfants passent par le
même stade a un moment ils ont les mêmes structures. Il y a des critiques car on se demande
si c’est vraiment la même structure. Piaget s’en moque, il cherche juste ce qui est commun, les
mécanismes commun a tous les individus = sujet épistémique.
- Les Structures construites a un âge donné deviennent partie intégrante des structures de l’âge
suivant.
V/Les stade du Développement
A/Le stade sensori-moteur
C’est une intelligence pratique, situationnelle (car c’est lié a une situation particulière). Elle est limité
dans l’espace et le temps. Cela s’appuie sur l’action et la perception. Cette intelligence ne fait
intervenir ni représentation, ni langage, ni concept.
Au départ dans ce stade il y a une période/état d’indifférenciation entre le sujet et le milieu.
Exemple : Le bébé ne fait pas la différence entre son corps par rapport a l’environnement. Puis peu a
peu il va y avoir la construction de la notion d’objet.
Il y a 6 sous stades généraux de l’intelligence sensori-motrice. Il faut savoir qu’il se passe énormément
de choses entre 0 et 2ans.
1/Le premier sous stade (0-1mois)
 Exercice de réflexe que le bébé ne contrôle pas. C’est un bagage qu’a l’enfant dès la naissance pour
mieux s’adapter a la vie aérienne ( c’est différent d’un schème)
Exemple : L’enfant né avec la succion, l’audition, la vision et la motivité ( c’est différent de mobilité
qui elle est intentionnelle ).
Cela va aboutir sur un vrai schème qui est une conduite adaptative qui se consolide ( s’exerce, se
renforce, maturation biologique a donner cela et l’enfant s’en sert) durant le 1ier mois.
Toutes formes de connaissances doivent être consolider avant de se modifier ou alors de disparaître.
C’est le début des différenciations des conduites car le bébé va devoir apprendre a téter différente
tétine, par exemple. C’est difficile même s’il a le réflexe de succion  assimilation fonctionnelle.
Il y a accommodation des schèmes aux différents objets rencontrés et c’est le début de la
différenciation entre corps et objet.
2/Le second sous stade (1-4mois)
Ici la position principale du bébé est toujours allongée.
Le système d’assimilation et d’accommodation se met en place. L’assimilation des objets a des
schèmes délimités. L’accommodation varie selon les caractéristiques de l’objet. Les 1 ier coordination
entre vision et audition, et audition et phonation. Il y a un intérêt accru aux objets sur lesquels
l’activité est exercé.
Il y a une réaction circulaire primaire c’est a dire la répétition en fonction d’une situation nouvelle.
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C’est un exercice fonctionnel qui va être appris, acquis qui prolonge l’assimilation réflexe tout en
réalisant une coordination nouvelle. L’enfant va pouvoir répéter des situations nouvelles qui lui sont
plaisantes et cela porte sur le corps propre de l’enfant. Pour Piaget, ces situations sont du au hasard.
Exemple : Ouvrir /fermer main ; toucher par hasard un nounours avec le pied et vouloir
recommencer.
3/Le troisième sous stade (4-8mois)
 Position assise, d’abord aidé par un maintient puis tout seul.
Il y a une réaction circulaire secondaire : retrouver les même sensation mais sur un objet extérieur aux
corps du bébé. ( exemple : en touchant quelque chose, y’a de la musique qui sort)
L’adaptation sensori-motrice est intentionnelle et cela est caractérisé par la différenciation entre
moyen et but. Tout cela se fait dans la situation, il n’y a pas de représentation.
Piaget = Les schèmes deviennent susceptible de décomposition et de recomposition intentionnelle.
L’enfant va construire son moi par rapport au monde des objets. Il y a un début de conscience des
différentes connaissances que l’enfant possède ( conscience des relations).
Il y a coordination plus nombreuses et plus variées, cela permet un début de connaissance pratique de
l’objet.
Il y a le développement de la préhension = attraper les objets ( exemple : le fait de tendre les bras)
4/Le 4ième sous stade (8-12mois)
L’enfant marche a 4 pattes et peut marcher.
Il y a acquisition de la permanence de l’objet c’est a dire la capacité qu’a l’enfant de chercher l’objet qui
disparaît de son champs visuel.
Exemple : Avant 9 mois l’enfant n’est pas capable de savoir que l’objet existe hors de son champs de
vision. Il ne soulèvera pas le mouchoir qui cache son objet préféré alors qu’il a vu le monsieur mettre
le mouchoir. C’est une capacité, une compétence motrice, coordination pour aller chercher l’objet.
Exemple : L’enfant avant d’agir sur son environnement en a l’intelligence.
Pour l’erreur A non B : L’enfant ne se trompe pas en visuel ( c’est a dire que s’il voit l’objet se caché
sous le cache B il s’attendra a le voir sortir par là ) mais dès qu’il faudra qu’il le fasse de manière tactile
il se trompera  erreur de programmation de l’acte moteur dans la recherche de l’objet.
Il a la subordination des moyens aux buts (ex : chercher l’aide des personnes pour obtenir ce qu’il
veut. C’est une anticipation au moment de l’action)
Il a aussi la coordination des schèmes secondaire c’est a dire qu’elle va permettre d’avoir des schèmes
plus mobile, moins conceptuel et ils vont être dissociés de leur contexte initial.
Cela permet une compréhension pratique ou sensori-motrice de l’objet.
Il y a l’apparition des actes intelligents  grâce a tout ce qui précède = l’enfant peut créer des relations
espace/temps.
Il peut imiter les actions des autres ( parents, enfants…)
5/ Le 5ième sous stade (12-18mois)
 Le bébé est plus mobile.
Il fait de l’expérimentation active c’est a dire que l’enfant va expérimenter de plus en plus son
entourage.
Il y a la réaction circulaire tertiaire c’est a dire que l’enfant va essayer de retrouver un résultat
intéressant et d’en découvrir de nouveaux. Il fait varier les facteurs possible dans la situation et cela
est toujours basé sur la répétition.
Il sait différencier les moyens connus, source de nouveaux buts. Il peut atteindre un objectif nouveau
grâce aux moyens qu’il connaît, dans la situation.
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Exemple : Le moyen du bâton : On met objets autours de lui dont un bâton. Si l’enfant est bloqué par
une barrière pour attraper un objet il va chercher un moyen de prolonger son bras c’est a dire le bâton.
Exemple : Le coussin.
On met l’enfant, un coussin et un autre coussin avec le nounours dessus. L’enfant va tirer le 1 ier
coussin puis il tirera le 2ième pour avoir le jouet.
Il utilise les relations des objets entre eux  on commence a être dans les pré concepts ( dessus,
dessous, droite, gauche, dedans, dehors, contenant, contenu…). Le bébé sait que l’objet est dans
l’espace.
Il élabore l’objet en relation avec la constitution de l’espace expérimentale  l’espace qu’il voit et qu’il
peut tester. Il réussi le test de l’erreur A non B ( c’est a dire deux cachettes possible et l’enfant retrouve
quand même).
Tout ce qui rentre dans la perception peut être organisé en un espace immobile et commun ( l’enfant
voit l’espace et s’y habitue. Si on le change d’espace il a du mal). Il n’y a pas encore de représentation.
6/Le 6ième sous stade (18-24mois)
 Transition par rapport au stade suivant :
- combinaisons mentales c’est une pré accommodation des schèmes et on va passer d’une
accommodation empirique a une accommodation représentative.
 Il anticipe le résultat et son action.
- Représentation spatiales entre les choses (ex : il peut regarder plusieurs chemins et savoir s’il
sera bloqué)
Exemple de la boite d’allumettes : On met une petite chaînette dedans. L’enfant va d’abord tâtonner
avant d’arriver a ouvrir la boite. Mais a cette période il l’ouvre directement, il n’a pas besoin de
chercher.
- Il y a une adaptation complète par rapport a l’univers pratique ( groupe pratique des déplacements)
 l’enfant constitue l’ensemble des relations possible au sein de cet univers.
- La causalité est une attribution par le sujet de ses propres actions ou opérations aux objets.
- Il est capable de faire des imitations en différées, l’enfant peut refaire une action sans que l’objet soit
présent. Cela passe par la représentation.
- 1ier invariants (c’est la permanence des objets)  c’est un élément d’une structure, maintenu constant
même si celle ci subit des transformations
B/Le stade des opérations concrètes/ stade opératoire concret ( 2 a 11-12ans):
Il peut faire une reconstitution sur le plan représentatif des relations sujets-objets et des relations
entres objets élaborés au plan de l’activité sensori-motrice.
Exemple : Savoir se servir de quelque chose et connaître les propriétés de l’objet que j’utilise.
La pensée représentative va passer d’une phase de confusion entre le sujet et l’objet a une phase
d’objectivation complète de la réalité.
 Il y a 3 phases qui se succèdent :
- la pensée symbolique Pensée pré opératoire
- la pensée intuitive
pensée pré logique
- la pensée opératoire concrète  elle fait appelle a des opération de pensées
1/La pensée symbolique (2-4ans)
A 4 ans l’enfant quittera la pensée symbolique pour la pensée pré logique et cela sera visible sur le
comportement.
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Symbolique : C’est la capacité a pouvoir évoquer des objets ou situations non perçus actuellement en
se servant de signes ou symboles.
Exemple : l’enfant va prendre le téléphone pour imiter une conversation seul. Il peut prendre aussi
une cuillère pour le mimer. Ils sont dans le jeu de faire semblant.
Ils ont la Représentation (évocation, anticipation)
Ils ont l’Egocentrisme de la pensée qui est centrée sur les expérience subjectives de l’enfant. Il y a une
confusion entre l’aspect objectif et subjectif de la réalité.
Il y a un déséquilibre entre assimilation et accommodation.
Les pré concepts sont a mi chemin ente la classe générale et l’individualité des éléments.
Exemple : Il va assimiler toute une ville entière a une seule maison qu’il connaît. La ville de bordeaux
c’est la maison de Tati  C’est une sorte de prototype de ce que l’enfant connaît.
 Il y a le raisonnement par transduction c’est a dire la généralisation a partir de cas particulier 
Montre la fusion qu’il y a entre le monde physique et le subjectif.
Exemple : La montagne c’est des cailloux qui ont poussés.
- La pensée symbolique se manifeste par le jeu, l’image mentale, le dessin et le langage.
- Le jeu symbolique consiste a reproduire un schème sensori-moteur en dehors de son objet et contexte
habituel.
Exemple : l’enfant transforme le réel selon ses propres désirs.
- L’image mentale est le produit d’une intériorisation de l’imitation.
¤ Le dessin :
- Tout d’abord il y a des gribouillages ou des gestes graphiques auxquels une signification est
attribuée après coup.
- Puis l’enfant commence a anticiper mais a des difficultés a synthétiser tous les éléments qui
composent le dessin.
Le langage signifiant/signifié  Est une expression de la fonction symbolique.
Le langage égocentrique est le langage accompagnant les actions et les expériences vécues sans aucune
intention communicative.
Piaget veut connaître des concepts plus généraux sous lesquels les objets peuvent être pensés
 C’est la notion de catégorisation ou classification des objets. C’est la coordination progressive de
l’extension et de la compréhension des ensembles.
Exemple  La Catégorisation : La capacité a découper en catégorie distincte et a regrouper les stimuli
selon des caractéristiques communes.
¤ Stade 1, l’enfant peut faire des collections figurales c’est a dire que pour ranger il fait des figures
mais de classe pas par catégories. Par exemple, il va mettre des triangles sur des cubes pour faire des
maisons au lieu de mettre les cubes ensemble et les triangles ensembles.
2/La pensée intuitive et prélogique (4-7ans)
 L’enfant commence son apprentissage a l’école.
- Intériorisation sous forme imagée des mouvements et perception :
- Régulation globale, peu différencié, limité par le cadre de la perception
- Cette pensée imagée porte sur des configurations d’ensembles.
- Tâtonnements empirique ( centration successives)
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 L’enfant peut difficilement faire preuve de coordination et logique rationnelle ( d’où la construction
intellectuels incomplètes)
Exemple : La conservation des jetons :
On place 6 jetons noirs et l’enfant doit mettre autant de jetons blancs qu’il y a de noirs.
¤ Il y a deux formes d’intuitions :
- Simple ( de 4-5ans) : cela engendre un schème rigide et irréversible
Adulte
Enfant
 Ici, conservation des quantités discontinues = stade 1.
-
pensée intuitive articulée ( 5-7ans) :
 C’est un schème plus souple, plus de mobilité dans les centrations successives. Cependant comme
on le voit dans la deuxième ligne l’enfant reste bloqué sur la longueur.
¤ Le stade II, l’enfant fait des collections non figurales :
L’enfant fait des collections et non des classes dans la mesure où il n’y a pas constitution de hiérarchie
inclusive des ensembles d’objets (pas d’idée d’emboîtement)
 L’ancrage perceptif est encore important car la réunion des divers éléments constituent une
configuration spatiale.
Il y a un début d’ajustement réciproque de la compréhension et de l’extension.
Il fait des assemblages d’objets fondés sur des ressemblances ou des différences. Tous les objets sont
juxtaposés les uns aux autres, sans être emboîtés les uns aux autres en classe plus général.
¤ Expérience 01 :
 Ignorance de l’inclusion des fleurs.
- Soit ils procèdent de manière ascendante c’est a dire qu’ils réunissent les collections petites dans es
plus grandes.
Rose + tulipe = fleurs car A+A’=B
- Soit par méthode descendante c’est a dire un bouquet peut être divisé en plusieurs petits bouquets.
 Dans la pensée intuitive on a une construction effective de la complémentarité mais il y a ignorance
de l’inclusion de classe de rangs différents.
L’enfant doit comprendre que les roses sont aussi des fleurs. L’enfant a toujours du mal a différencier.
La question pour tester cela est : « est ce qu’il y a plus de roses ou de fleurs ? »
L’enfant pense en fonction de la sous classe et non de la classe emboîtante. Donc durant le
préopératoire il répond qu’il y a plus de roses que de fleurs.
¤ Expérience 02:
 La sériation des baguettes ( une relation d’ordre) :
L’enfant a 10 baguettes qui varient de 10 a 16cm de longueur. Il doit les ranger dans leur ordre de
longueur :
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On voit qu’entre 4 et 5ans l’enfant arrive a faire des couples, voir des trio de baguettes. Cependant les
séries sont plus ou moins correcte pour le sommet mais ont leur base inégale.
Ils font ce genre de production alors qu’on attendre cela :
On voit qu’entre 5 et 7ans l’enfant réussi la tache après quelques tâtonnements.
¤ Expérience 03 :
 La conservation des liquides :
Avec la pensée intuitive simple, l’enfant dit qu’il y a plus de quantité dans le grand verre que dans le
petit, alors qu’on a fait devant lui le transvasement et donc il devrait savoir que c’est la même
quantité.
Avec une pensée intuitive articulée, on peut avoir des réponses d’invariance de la quantité mais pour
toutes les transformations.
 Cependant si la différence est faible entre les deux objets ( deux verres assez similaire), il y a
réponse de conservation.
3/La représentation du monde dans la pensée préopératoire
¤ L’animisme :
Les objets matériels sont doués d’une âme, d’un esprit, de sentiment, de volonté et d’une moralité
propre.
Pour Piaget, l’enfant attribue des caractères subjectifs aux objets. Il confond donc son expérience
subjective propre des phénomènes avec la réalité objective.
¤ L’artificialisme :
L’enfant croit que le monde a été fabriqué de toute pièce par l’homme et pour l’homme. Si on lui pose
des questions, il répond par l’usage.
¤ Le finalisme :
Cf. artificialisme.
¤ Le réalisme :
L’enfant de niveau préopératoire, prend sa perceptive propre pour objective et absolue.
L’enfant situe dans les choses ce qui est dû a l’activité de son moi (ex : rêve)
¤ L’égocentrisme :
L’indifférenciation du sujet et de l’objet ainsi que la confusion du point de vue propre avec celui
d’autrui. Il y a une impossibilité de prendre en compte différent point de vue pour lui.
4/La pensée opératoire concrète (7-12ans)
 La pensée intuitive évolue vers la pensée logique. Il y a des opérations qui portent directement sur
des objets concrets ou leurs représentations.
D’emblée l’enfant peut structuré adéquatement des données d’un problème. Il a une décentration
progressive par rapport au point de vue propre et a la configuration actuelle des données d’un
problème.
- Les opérations deviennent réversible ( c’est a dire la capacité d’exécuter mentalement une action
dans les deux sens)
- Ainsi une configuration d’objets peut être modifiées, mais les objets restent identique a eux même (
c’est la conservation)
- Les opérations d’inclusion et de transitivité
- Toutes ces opérations sont coordonnées dans une structure d’ensemble :
o opération directes (A+A’= B puis B+B’= C…)
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o
o
o
opération inverse ( A’- B =A)
opération identique ( A-A = 0)
Opération associative ( (A+A’) + B’ = A + ( A’+B’))
¤ Il y a deux types d’opération construite :
- Les opération logico-mathématique  mesurable par la conservation, l’inclusion et la
transitivité. Cela donne le concept de nombre ( concept de 4 en tout ou de 4 ième = place)
- Les opération infra logique cela permet la construction des notions de mesure comme la
mesure dans l’espace et dans le temps.
A la fin de ce stade, l’enfant ne relit pas ses solutions au moyen de théories plus générales qui en
dégageraient les principes. Il ne dégage pas les principes généraux alors qu’ils réussi les épreuves.
-
-
C/Le stade des opérations formelles ( 11-12ans a 15-16ans)
Intérêt que l’ado va porter a des problèmes sans rapport avec les réalités vécues au jour le
jour
La pensée formelle est la représentation d’une représentation des actions possible.
Les opérations portent sur des hypothèses énoncés verbalement et des propositions dégagées
du concret. L’ado est capable d’émettre des hypothèses, il peut raisonner sur des propositions
qu’il ne croit pas forcement ou des choses qui n’existe pas.
Il y a une pensée hypothético-déductive. Tout ce qui a été construit au stade avant va être
reconstruit.
Au début du stade, il y a un égocentrisme métaphysique. L’ado va devoir s’en débarrasser c’est a dire
qu’il doit se réconcilier entre la pensée formelle et la réalité.
Mais il ne suffit pas de contredire la réalité, il faut devancer et interpréter l’expérience. L’ado prend en
compte le point de vue de l’autre.
-
Acquisition d’une première structure formelle : La combinatoire c’est la possibilité de
construire et d’utiliser selon une méthode systématique toutes les manières différentes de
grouper les objets d’une collection.
La combinatoire s’applique aussi aux proportion avec des énoncés susceptible d’être vrai ou faux (
logique des propositions ou logique des prédicats  vers 14ans)
( exemple : p, non-p, q, non-q : 16 opérations réalisable)
¤ Autres structures formelles : Groupe INRC
On retrouve la structure des déplacements qui a été reconstruite
I : opération direct ou identique, N : négation (1ière réversibilité par inversion), R réciproque ( 2 ième
réversibilité par réciprocité), C : corrélation ( c’est l’inverse de R)
¤ Expérience de l’escargot :
Un escargot se balade sur une planche. L’enfant dès 8 ans peut raisonner sur le parcours de l’escargot.
Il est aussi capable de réfléchir sur le déplacement d’une planche sur la table. Mais il faut attendre 12
ans pour qu’il cordonne les deux systèmes a partir d’un point fixe.
Jaune : I = escargot avance
Noir: N = recule
Rose: C = planche avec sur la table pendant
que l’escargot se déplace.
Bleu : R = planche recule
Conclusion :
La théorie de Piaget constitue encore aujourd’hui une référence en psychologie du développement.
Pourquoi ? Car actuellement il n’y a aucune autre théorie du développement qui présente une telle
cohérence interne. La cohérence explique l’ensemble des comportements observés.
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Cependant elle a des limites et a subis différentes controverses.
Ses limites sont sur la fonction des structures identique car si c’est un phénomène identique pourquoi
il y a des différences entre les individus. Les aspects contextuels n’ont pas été étudié par Piaget.
Ces controverses = les Néo Piagétiens ont repris sa théorie pour la faire évoluer. Des travaux plus
récent suggèrent que certaines compétences se développent plus précocement et que les
comportements décrits sont fortement dépendant de la méthode mise en œuvre.
FILM SUR PIAGET :
C’est un vieux film dont tout ce qui est dit n’est pas forcement vrai de nos jours. Il faut le regarder
avec un œil critique car la vision du film est un peu trop biologisante.
Dans ce film il y a une confrontation entre Vygotski et Piaget car aujourd’hui on néglige trop le plan
moral.
La formation des connaissances de l’enfant a était étudié par les physicien et les psychologue. La
psychologie s’est détaché de la philosophie après Piaget, c’est pour cela que lorsqu’on pense a la
psychologie on pense plutôt a quelque chose de philosophique qu’a quelque chose de scientifique.
Piaget pensé a la formation de l’intelligence de l’enfant comme étant un système naturel, 40ans avant
ceux qui ont essayé de construire les systèmes artificiels qui se servent de ce modèle.
Il n’y a pas de frontière entre le mentale et le vitale. Dès qu’un organisme a une expérience et s’adapte
a une situation on dit qu’il a une psychologie dans le sens de comportement. Pour lui, les plantes et
animaux en font partie.
La psychologie c’est donc un comportement même s’il n’y a pas prise de conscience. L’organisme se
conduit par rapport a la situation extérieur donc il a une psychologie.
Exemple : le mouvement interne des cellules  dans les cellules il y a déjà du comportement. La
psychologie n’est pas seulement une science de la conscience mais du comportement, conduite.
Tout être vivant raisonne dans un système.
Piaget s’intéresse au pont entre biologie et développement des connaissance. Donc il étudie le
développement = épistémologie génétique. C’est a dire, on se pose la question de savoir, comment on
passe d’une connaissance moindre a une connaissance supérieur ? la connaissance s’ajuste. Comment
améliore-t-on les connaissances ?
La réflexion philosophique est indispensable au scientifique mais elle n’est qu’un moyen de poser le
problème et non de le résoudre.
Qu’est ce qu’une connaissance ? C’est quelque chose qui peut être communicable. Si elle n’est cru que
par un seul groupe de personne et que les autres ne peuvent y adhérer c’est que ce n’est pas une
connaissance mais une croyance.
Une connaissance peut être améliorer cependant elle peut amener plusieurs réponses contradictoire.
Piaget se plaint du fait qu’au 19ième on essaye de développer les connaissances indépendamment des
sciences et cela créer les para sciences.
Il aurait aimé étudié le développement du singe a l’homme c’est a dire retourner dans la préhistoire,
mais comme il ne le peut pas il étudie les enfants car ils partent de zéro. On ne se rend pas compte
mais il y a plein de choses qui ne sont pas innées comme par exemple la notion de permanence des
objets.
Les stades que vivent les bébés humains sont vécus dans d’autres espèces. Cependant un bébé ira
moins vite qu’un animal, mais approfondira plus et ira plus loin.
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Il y a une construction continuelle de structures face a une nouvelles situation assimilée.
¤ L’équilibration : C’est le processus qui mène a l’équilibre mais ce n’est jamais atteint car il faudrait
assimiler tout l’univers. Donc on continue a apprendre et le système cherche toujours a s’améliorer.
Piaget préfère discuter avec un enfant et le suivre plutôt que de lui faire passer de banales tests de
performances.
Quand l’enfant est trop petit il ne perçoit pas la compensation ( ex :conservation de l’eau) car cela
suggère la réversibilité. Avant il ne voit qu’une dimension a la fois. Mais dès 9ans ils arrivent a
comprendre cela.
Les stades se font dans un certain ordre et chaque nouvelle étape ne peut avoir lieu que si celle
d’avant a eu lieu, c’est pour cela qu’il peut y avoir des variations entre les individus ( plus rapide ou
plus lent). Ce n’est pas forcement lié a l’age mais plus, a la succession des étapes.
Si on apprendre des choses a l’enfant on lui impose et cela l’empêche de le découvrir de lui même.
Piaget ne s’intéresse pas a l’affectif car pour lui ce n’est pas un problème de la connaissance. Toutes les
théories que les hommes font, il a l’impression que c’est des théories faites en attendant qu’un
physiologiste puisse apporter une réponse. Il reconnaît qu’un enfant qui aime les math apprendra
plus vite qu’un autre enfant qui n’aime pas, cependant a la fin il y aura le même résultat, les deux
seront compter. Donc l’affectif n’explique pas la structure.
Le langage influence notre façon de voir les choses, nos concepts du monde.
Ex : Certain peuple ne peuvent pas comprendre la théorie de Newton car dans leur langage temps et
espace sont déjà mélangé.
Conclusion :
Le savoir est transcendantale c’est a dire qu’il est valable pour chaque peuple. Mais cependant on ne
peut pas mettre l’affectif de côté comme le voulait Piaget. Le développement cognitif ne peut pas aller
sans le développement moral car sinon nos sociétés vont devenir chaotique. Les jugements de valeur
font parties du développement.
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