II) Anatomie-pathologie
Plaques de démyélinisation
Intéresse les régions myélinisées :
- nerfs optiques
- hémisphère
- tronc cérébral
- moelle cervicale, dorsale, lombaire
Dimension variable
Dissociation myélino-axonale ++
A long terme la plaque envahie par des astrocytes = cicatrice gliale = sclérose
astrocytaire
Important à retenir :
- lésions multiples, disséminées = multiloculaire
- la démyélinisation est plus ou moins réversible : évolution régressive
C ‘est surtout la substance blanche sui est touchée.
III) Physiopathologie =
La discipline biologique qui traite des dérèglements de la physiologie, c’est-à-dire du
mode de fonctionnement normal des éléments constitutifs du corps humain, d'un
animal ou d'un végétal. La physiopathologie envisage à la fois les mécanismes
physiques, cellulaires ou biochimiques qui conduisent à l'apparition d'une maladie et
les conséquences de celle-ci.
Il y aurait probablement l’exposition à un virus (peut-être plus au Nord qu’au Sud…).
Le corps sécrète alors des lymphocytes qui ont une mauvaise reconnaissance à la
myéline → destruction de la myéline.
La myéline permet une transmission de proche en proche de l’info nerveuse. S’il n’y
a plus de myéline l’info peut encore passer, mais peut aussi ne plus passer →
problème !
Atteinte de la myéline de la SB : 3 phases :
Démyélinisation : dissociation myélino-axonale, les gaines de myéline qui
entourent l’axone sont détruites, l’axone lui-même st normal ou ne présente
que des altérations moindres.
Phase la plus importante !
Inflammation : les altérations myéliniques prédominent au sein de la plaque
jeune, associées à une réaction inflammatoire : ce sont des lésions qui en IRM
prennent le gadolinium (=marqueur de la maladie).
Il existe alors des possibilités de réparation myélinique ou remyéliniation.
Perte axonale : aggravation du handicap : gliose réactionnelle astrocytaire,
qui est probablement synonyme d’une absence de réversibilité des lésions.