- En fin d’évolution, elle a des troubles sensitifs majeurs, avec de gros troubles
proprioceptifs qui provoquent une marche ataxique (= perte de l’automatisme de marche
alors que les éléments moteurs sont satisfaisants) ou, au niveau de la main, une perte de
l’autonomie par atteinte du système sensitif.
C. Sémiologie cérébelleuse.
- très fréquente mais généralement tardive, très grave sur le plan fonctionnel.
- On peut avoir un syndrome statique ou cinétique.
- Installation généralement insidieuse et diagnostic difficile car souvent atteinte sensitive et
pyramidale.
- Tremblements, hyper métrie, asynergie (mauvaise coordination).
D. NORB : Névrite Optique Rétro Bulbaire.
- très fréquente au début de la maladie, presque constante (80% des cas), souvent
révélatrice de la maladie.
- Elle correspond à une plaque de démyélinisation au niveau du nerf optique
(myélinisation de type centrale).
- Lorsque le sujet jeune présente une NORB primitive, dans 75 % des cas, il déclenche une
SEP dans les 10 à 15 ans qui suivent.
- C’est une baisse rapide de l’acuité visuelle +/- associée à des douleurs dont l’évolution
sera généralement favorable en quelques semaines, atteinte successive des deux yeux
fréquente mais par contre l’atteinte simultanée est rare.
- C’est une perte de la vision centrale.
E. Sémiologie du tronc cérébral.
- déficit au niveau des nerfs crâniens et notamment une paralysie de certains nerfs oculo –
moteurs (3, 4, 6) = dyplopie (= voit double). Elle peut être constante, transitoire, ou
apparaître à l’effort.
- Paralysie de la fonction du regard avec des troubles de la verticalité, de la latéralité
lésion au niveau du cortex occipital.
- On peut avoir d’autres atteintes : 7 (paralysie faciale).
- Troubles vestibulaires : vertiges,…
- Troubles de la vigilance.
- Troubles de la phonation.
- Troubles de la déglutition.
En fonction de la localisation de ces plaques au niveau du tronc cérébral.
F. Troubles sphinctériens et génitaux.
- Ils vont être une des sources de handicap le plus important des SEP.
- Manifestation précoce de la maladie, touche 75% des patients avec au début des mictions
impérieuses (85%), pollakiurie (augmentation de la fréquence des mictions), évolution
+/- régressive allant jusqu’à la permanence de ces signes qui peuvent aller jusqu’à
l’incontinence (63% des patients).
- Troubles au niveau du transit : constipation voir des incontinences fécales en fin
d’évolution.
- Impuissance chez l’homme.
- Troubles en cas d’atteinte de la moelle sacrée mais aussi supra médullaire, on a un
contrôle vésico sphinctérien au niveau de la protubérance du tronc cérébral.
G. Troubles psychiques et cognitifs.