TD1 étude de l`image en classe

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L'étude de l'image en classe de français :
Intro :
a ) L'image dans les IO au collège et au lycée.
Distribution du poly qui synthétise les objets et objectifs d'apprentissage.
b ) Différents axes
1 ) L'image prétexte pour construire des savoirs techniques en langue et littérature : un
vecteur facilitateur et des notions transposables
2 ) L'analyse des fonctions et des codes de composition de l'image
3 ) L'histoire des arts : construction d'une culture esthétique en lien avec les mouvements
littéraires et leur histoire
4 ) La construction d'une posture d'interprète via l'analyse de l'image
Un enjeu culturel mais aussi civique : savoir prendre de la distance par rapport aux influences
des images médiatiques (publicité, propagande, actualités)
→ 2 TD sur l'image fixe ;
un 1er TD sur l'utilisation prétexte de l'image en classe pour construire des savoirs techniques,
afin d'étudier la langue, lire, écrire, argumenter.
+ un 2e TD sur l'étude de l'image en classe pour construire des savoirs historiques et culturels,
ainsi qu'une posture d'interprète capable d'analyser, contextualiser, actualiser les oeuvres
iconiques et littéraires : sémiotique de l'image, histoire des arts, interprétation.
TD 1 :
L'étude prétexte de l'image :
construire des savoirs techniques pour lire, écrire, argumenter
I Utiliser l'image pour construire des notions linguistiques : quelques exemples
grammaire de phrase
- les types de phrase : diapo 3, faire parler le capitaine Haddock
- Les groupes syntaxiques : diapo 4, les compléments d'objet
grammaire de discours
- énoncé / situation d'énonciation : diapos 5 et 6
→ définition des déictiques et distinction récit / discours
lexique
Niveaux de langue : diapos 7 et 8 (Français 6e fleurs d'encre, Hachette éducation)
le langage de Ludo :
3 abréviations
2 mots de la langue familière
1 mot en verlan
=/= Tintin
Lexique armure chevalier (diapo 9) : le heaume (le casque), l'écu, l'épée, le haubert (cotte de
maille) ; manuel Français 5e, "Mots & &émotions", Magnard 2010
Lexique théâtre (diapo 10) :
le rideau les décors, les loges, les acteurs, la scène (le plateau, les planches), le poulailler (en
haut), 1er et 2e balcon, la corbeille, l'orchestre
Le Tricheur, Georges de la Tour, (diapo 11) :
vocabulaire des vêtements : pourpoint, panache, bouffant, broderies, turban, coiffe...
air / regard : méfiant, hypocrite, observateur, détaché, rêveur, scrutateur, soupçonneux, etc..
Sens propre / sens figuré (expressions imagées) : Bruegel diapo 12, Les proverbes flamands
1559.
2 : "cela dépend de la manière dont tombent les cartes" (= le hasard)
3 : le hareng pend par ses propres ouïes (= on doit supporter les conséquences de ses fautes)
4 : le tête-poule : homme qui s'occupe, de soins domestiques, de choses minutieuses
5 : un rongeur de pilier = un hypocrite
6 : se heurter la tête contre le mur = se heurter à de grandes difficultés
7 : il attache le grelot au cou du chat (= il se charge d'une mission difficile)
8 : être armé jusqu'aux dents
9 : l'un tond les moutons, l'autre les porcelets = l'un a tous les avantages, l'autre tous les
inconvénients
adaptation discours / situation de communication
II Utiliser l'image pour construire des notions de techniques littéraires : quelques
exemples
Narratologie et BD :
la distinction narrateur / auteur : Corto Maltese diapo 14 (le narrateur est l'Océan)
analepse / prolepse
la focalisation : point de vue externe / interne / omniscient
ex. de point de vue (ou d'ocularisation) interne diapo 15
Subjectivité du point de vue (narrateur / personnage): la reddition de Vercingétorix dans
Astérix selon le narrateur, puis selon César. (diapos 17 et 18)
nota bene sur point de vue et BD
L’ocularisation externe recouvre les représentations les plus traditionnelles en bande
dessinée, dans lesquelles le personnage est vu de l’extérieur, sans que l’on cherche
à montrer leur champ de vision particulier.
L’ocularisation interne recouvre l’ensemble des effets utilisés pour retranscrire le
champ visuel du personnage.
Dans l'ocularisation interne primaire, l’image «nous permet, sans recourir au
contexte, d’identifier un personnage non présent dans l’image»[3] (Jost, 2004 : 75).
Jost liste ensuite un certain nombre d’indications, au nombre desquelles : une partie
du corps tendue vers l’avant qui donne l’impression d’être liée à l’endroit où se trouve
la «caméra», l’ombre du spectateur, l’exagération d’un objet placé au premier plan
comme un trou de serrure, ou la présence du dispositif de la caméra (ou tout autre
dispositif de vision, comme des jumelles) (Josr, 1983 : 196). Une indication
spécifique à la bande dessinée serait l’embrayeur d’un phylactère qui se terminerait
au bas d’une case (voir la Fig. 1, qui montre également les indications basées sur la
partie du corps ou l’objet en gros plan).
L’ocularisation interne secondaire dépend du contexte pour montrer le champ visuel
du personnage/spectateur, comme dans le cas d’un plan montrant le personnage
regardant quelque chose, puis l’image de l’objet considéré. Dans le cadre de la
bande dessinée, cette forme d’ocularisation nécessite généralement le contexte
d’une autre case (souvent la précédente)
Rattachée à ces deux formes, on trouve aussi la «vision avec» moins interne,
qu’évoque Lavanchy dans son livre. Dans ce type de représentation, le spectateur
regarde à côté du personnage, ce dernier étant souvent représenté de dos au
premier plan, avec l’objet qu’il regarde au second plan. D’une certaine manière, il
s’agit d’un plan de point de vue condensé en une seule image.
Les figures de rhétorique (via la rhétorique de l'image) :
hyperbole diapo 20
allégorie diapo 21
comparaison / comparaison : Arcimboldo, L'Autunno, 1573 diapo 22
métaphore / comparaison : Chine diapo 23
métonymie : diapo 24
les connotations : publicité Shweppes (diapo 34)
inter-textualité / inter-iconicité : Michel Ange / E.T. / la Poste (diapo 25)
la parodie : Astérix radeau de la Méduse
le burlesque (Astérix chez les Belges / Victor Hugo / Waterloo) diapo 26
Victor Hugo, "L'Expiation" III, in Les Châtiments, V, 13.
III) Utiliser l'image pour faire écrire
6ème Le tarot des 1000 et un contes (diapo 28) : explication du dispositif
6ème : description et cartes postales (diapos 29-30) ; explication du dispositif
5ème : Le tricheur : vocabulaire, description + interprétation (diapo 31)
consigne d'écriture : 1. décrire le tableau, les personnages et leurs attitudes : air, regard.
2. A votre avis, qui triche et pourquoi ?
4ème : rédiger un article de presse (Tintin) voir polycopié ; explication du dispositif
3e : argumenter (voir point suivant)
IV Image et argumentation
4.1. La publicité et l'affiche d'opinion
a) topos historique et sémiologique (voir fiche)
b ) proposition de démarche pédagogique (voir fiche)
c ) applications
Schweppes (diapos 38-39)
Ce que je vois
fond jaune
un tigre
pelage tigré
les oreilles dressées
les yeux vers le haut
la truffe au centre
des tranches de citron vert sur
la tête
babines (souriantes ?)
des gouttelettes au bout des
moustaches
Ce que cela signifie
soleil, jour
un tigre
à l'affût
attente,
odorat, instinct
goût
chaleur, sueur, transpiration
signes plastiques
contre plongée
domination
gros plan
composition axiale et frontale
Ce que cela évoque
été, chaleur, Afrique
faune africaine, savane
beauté sauvage, pureté
puissance, vitalité
prière, élévation, désir
flair, vitalité, désir nourriture
cosmétique, rafraîchissement
plaisir des sensations
sueur / fraîcheur
puissance
identification
implicatif
→ argumentaire implicite :
le soda donne la tonicité, la puissance, la force et la vitalité d'un tigre
le soda est un produit naturel au goût sauvage
le soda est tellement rafraîchissant qu'il désaltère un tigre
le soda procure le plaisir des sensations
Riz basmati taureau ailé (diapo 40)
DENOTATION
ce que je vois
ce que cela signifie
sculpture en relief dans un
lieu de culte
mur de pierre dorée
deux statuettes, l'une avec un motifs décoratifs de l'Inde
bol de riz dans les mains
étoffe rouge, orange et jaune tissu décoratif
bol doré en cuivre finement
le repas est prêt
sculpté, contenant du riz blanc
vapeur qui monte du riz
plat chaud
oeillet et rose
fleurs fraîches
CONNOTATION
ce que cela évoque
art sacré, tradition,
raffinement, beauté, exotisme
personnages tutéliares,
gardiens, offrandes
sacré, tradition, raffinement,
exotisme
offrande aux dieux, tradition,
raffinement
saveur plaisir de l'odorat et du
regard
senteurs, couleurs, plaisirs de
l'odorat et du ragrd
cuillère ronde, dorée en
cuivre, finement sculptée
bande horizontale rose indien
accessoire culinaire indien
repas traditionnel, raffinement
aplat de couleur
paquet Basmati, riz du
Penjab, Taureau ailé
riz sous emballage
losange avec image du
taureau ailé et nom de la
marque
logo de la marque
retour au monde réel, bandeau
destiné à recevoir le texte
retour au réel, produit
manufacturé tel qu'il se
présentera à la vente
rigueur, équilibre, force,
vitalité
Etape 1 : le contenu iconique
- échange oral collectif : on liste les unités figuratives (colonne 1) et on associe un signifié à
chacun d'eux (colonne 2), en explicitant qu'il s'agit de la dénotation
- on fait un exemple en collectif pour les connotations du er élément de la colonne 1
- travail individuel ou par binôme : les élèves cherchent les connotations des autres éléments
de la liste
- mise en commun : on remplit ensemble la 3e colonne, en explicitant qu'il s'agit des
connotations
On demande aux élèves de relire la 3e colonne et de faire une synthèse en trouvant des
catégories pour regrouper les significations : plaisirs gustatifs et olfactifs / religion, tradition,
exotisme.
valeurs associées :
le riz basmati apparaît comme une nourriture traditionnelle, légère et raffinée
la dégustation du riz est associée à un rituel sacré
le produit est paré d'un exostisme, extrême oriental (stéréotypes de l'Inde)
le taureau se substitue à une divinité
cf Ganesh le dieu éléphant
la tradition camarguaise semble puiser sa source dans l'univers indien
le riz camarguais est à égalité avec le riz d'Asie
taureau central à la croisée des diagonales
ailes déployées qui dépassent le cadre
cf la mythologie assyrienne les taureaux de Khorsabad
Etape 2 : les signes linguistiques et plastiques
- formes rondes et courbes : douceur, harmonie, légèreté associée à l'Inde
- formes rectilignes avec angles droits : le monde moderne manufacturé
- lignes droites horizontales : séparation entre sculpture et offrande + univers imaginé / espace
informatif du bas
- les significations attribuées à l'objet sont reportées sur le produit vendu que la zone du bas
relie à l'acte d'achat : les plus du tissu et le bout de la cuillère relie le produit manufacturé à sa
préparation culinaire
- le rectangle du paquet de riz chevauche les 2 espaces
- l'emballage réunit les 2 aspects : losange du logo + double cercle
- jaune d'or : prospérité, richesse, épis de blé, céréales
- rose indien : fabriqué à partie d'un bois précieux, couleur chaude et subtile
- position dominante de la sculpture : idée d'un autel au pied duquel on dépose des offrandes
typographie de l'accroche et du slogan identique
des arrondis comme écrits à la main
majuscules à culte et goût : comme un caractère de noblesse
sur le paquet : les caractères noirs du mot basmati font écho au caractère de l'accroche et du
slogan par le forme, et font écho au nom de la marque par la couleur
l'accroche :adresse au consommateur
la consommation du riz est comparée à une religion, celle du goût
texte redondant par rapport à la richesse du visuel, pour ancrer le sens
le slogan : le mot "culte", sacralisation de la dégustation du riz
le message s'appuie sur les connaissances stéréotypées que le public a de l'Inde pour
constituer un réseau d'associations.
des références extraites de leur contexte pour créer l'image d'un exotisme de pair avec
l'engouement pour ce pays.
Rédaction de l'argumentaire implicite :
- le produit Taureau ailé est associé aux traditions et aux rituels de l'Inde dont il provient
- c'est un mets précieux et raffiné
- celui qui le consomme fait partie des initiés : il s'élève sur le plan sensitif et spirituel
Ecrit argumentatif : la publicité, dictature ou démocratie ? (diapos 40-41)
4.2. Le dessin d'humour et le dessin de presse
- topos sur l'histoire du dessin de presse (voir fiche)
- dans le contexte de l'après Charlie, cette contextualisation est nécessaire : faire apparaître
aux élèves la caricature et le dessin de presse dans son rôle historique et politique de contrepouvoir, indissociable de l'avènement et de l'exercice de la démocratie
- fonctionnement et réception : montrer combien la lecture d'un dessin de presse requiert des
connaissances culturelles importantes de la part du lecteur, pour être appréciée et comprise.
4.3. La photographie sociale et de reportage
la photographie de reportage :
diapos guerre du Viet Nam / guerre de 14 / Franck Cappa
● La tranchée : avant l'attaque, 1915 :
lieu, personnages, postures, accessoires
composition de l'image : règles des 1/3-2/3
équilibre, profondeur de champ
lumière
dynamique gauche-droite
point de vue : établir qu'il s'agit d'une photo de propagande
● Guerre civile espagnole, Robert Cappa, 1936
Légende de l’hebdomadaire vu, 1936 :
Le jarret vif, fusil au poing, ils dévalaient la pente couverte d’un chaume raide. Soudain,
l’essor est brisé, une balle a sifflé – une balle fratricide – et leur sang est bu par la terre
natale.
Une photo modèle ? Instantané ou mise en scène ?
Lyrisme
Euphémisation de la mort
● Centre de 1er secours, Marines blessés , Larry Burrows, 1966.
Effet de réel : Cette photographie se présente comme un témoignage. De quoi témoigne telle ?
Quelles sont les données qui font que l’observateur de cette photographie a l’impression de
vivre la scène ?
Composition : Observez l’attitude, la position des personnages. Indiquez comment la
composition de l’image renvoie au personnage le plus important.
Interprétation : Que doit-on retenir des conditions d’accueil des soldats blessés dans ces
centres de premiers secours ?
A quelle scène biblique cette photographie fait-elle référence ?
Quels sentiments devait provoquer ce genre de photographie dans l’opinion publique
américaine ?
------------------------------------------------------------------La caricature et le dessin de presse
Histoire :
caricature : italien caricare : charger, exagérer
Le traitement déformé de la physionomie
Dessin polémique, la caricature déforme, parodie, ridiculise, dénonce une situation ou une
personne.
rapidité d'exécution du trait et simplification.
Un art de la subversion qui déforme, dégrade le modèle, s'attaque à l'homme, à son image, à
ses sentiments, à sa politique.
premières caricatures :
Le traitement déformé de la physionomie s'inscrit dans la tradition de la satire et on peut faire
remonter le procédé à certains portraits de l’Égypte antique, à certaines représentations sur
des vases grecs, aux graffitis couvrant les murs des maisons pompéiennes. (diapo 42)
Moyen Âge
Au Moyen Âge la caricature est très présente dans les sculptures extérieures et intérieures des
églises ou dans les miniatures : personnages grotesques, animaux fantastiques et
symboliques…
Les scènes burlesques du monde à l'envers ( le cochon égorgeant le charcutier, l'épouse
battant son mari)
Les scènes scatologiques
Quelques images mettent à mal au Moyen Age les chevaliers ou les moines (diapo 43)
Les premières gravures, qui apparaissent à la fin du XIVe siècle, sont faites sur bois. Les
graveurs travaillent une planche taillée parallèlement aux fibres (bois de fil), susceptibles
d’éclater sous le canif. La gravure sur bois en relief est un procédé coûteux et lent : un
dessinateur fournit un dessin qui est ensuite reproduit dans un atelier de graveurs sur un cœur
de bois en buis, ce qui entraîne une taille réduite des illustrations, et enfin imprimé par un
imprimeur. L’imprimerie a en effet permis la transmission des connaissances mais elle a aussi
facilité la diffusion des pamphlets et des images.
La caricature politique ne naît vraiment qu’avec l’invention de l’imprimerie.
1488 : naissance de l’imprimerie
30 ans plus tard , feuilles de grand format : les occasionnels qui relatent les fêtes de la cour, la
vie familiale des Princes,
1529 : le premier canard de colportage, consacrés aux faits divers ; réserve une grande part à
l’illustration, accompagnée de textes courts pour être lus en public
La réforme religieuse :
Très vite la gravure fut utilisée à des fins de propagande, notamment après le choc de la
réforme de Luther qui déclencha la contestation systématique des pouvoirs établis et des
autorités religieuses. Des gravures pouvaient être insérées dans des pamphlets (elles étaient
alors de petite taille et anonymes) ou sur des affiches accompagnées de textes virulents ou de
chansons. (diapo 44, L'âne du pape, gravure sur bois, vers 1520 : le pape et son cardinal
comme 2 loups dévorant les agneaux crédules; Luther à droite s'oppose à eux, tandis que les
apôtre sur la montagne, font digne vers la Bible et le crucifix pour soiligner la pureté de sa
doctrine)
animalisation des adversaires, utilisation du langage allégorique, légendes, bulles qui sortent
de la bouche des personnages
Les dessins se font militants lors des guerres de religion : Calvin en porc et le moine Luther
marié d’un côté, un âne pape et des moines saouls et paillards de l’autre.
La renaissance italienne : (diapo 45)
Les pratiques artistiques académiques exigeaient une parfaite imitation de la nature, recherchant
la perfection des formes et le respect des proportions. La quête de la beauté parfaite a alors
suscité un intérêt pour les formes qui s’en écartaient le plus. Les frères Carrache, fin XVIe, ont
cherché « la difformité parfaite », contrebalançant la beauté idéale.
L'explosion de la caricature politique correspond toujours à des périodes de crises ; en outre
elle est fortement liée au statut matériel du document et aux moyens de sa diffusion (image
insérée dans un pamphlet, vendue en feuille volante ou en série, affiche, illustration d'un
"occasionnel", dessin de presse paraissant dans un périodique illustré). C'est ainsi que
Henri III fut victime d'une campagne de caricatures précédant son assassinat.
Sous l'Ancien régime, les caricatures politiques sont produites de plus en plus souvent en
feuilles volantes exposées à la vue des passants dans les étals de marchands d'estampes,
vendues à la pièce dans la rue par des crieurs et transportées par des colporteurs. A l'époque,
les images sont vendues sans autorisation ni privilège royal mais peuvent cependant être
saisies.
L'âge classique ( diapos 46-47)
Sous Louis XIII : la propagande royale passe par les images gravées et les estampes
Les années 1630 : apparition de gravures satiriques pour ridiculiser les Espagnols lors de la
guerre de 30 ans
Mazarin, la personnalité la plus caricaturée de l’Ancien Régime !
Le suivent de près, parmi les cibles préférées des dessinateurs : Catherine de Médicis, les
Espagnols, les médecins, les jésuites…
Charles le Brun : étude
Bouchet : caricature d'un petit marquis
Les jésuites et les médecins (encore eux) mais aussi les femmes font les frais de
l’innombrable
production
de
dessins
humoristiques
du
XVIIIe
siècle.
La révolution française :
Désacralisation de Louis XVI, du roi ivrogne au roi porc
un appareil de production organisé
des journaux hebdomadaires ( Camille Desmoulins) qui font une large place au dessin
satirique.
1793 : le Comité de salut public demande au député David de multiplier les gravures et les
caricatures qui peuvent réveiller l'esprit public et faire sentir combien sont atroces et ridicules
les ennemis de la liberté et de la République. (diapos 48-52)
Relais dans les pamphlets
La presse royaliste publie des caricatures anti-révolutionnaires ( diapo 53 )
Un langage politique en voie d’autonomisation
Mise à mort symbolique du roi par l’image
Une arme de combat politique et de propagande.
Censure de la caricature politique sous le 1er Empire
Monarchie de Juillet :
Devt des périodiques illustrés :
1830 : la Caricature
1832 : le Charivari
En 1834, Philippon sera condamné pour la série de métamorphoses du visage de Louis
Philippe en poire. Qu’à cela ne tienne : le jugement sera publié en première page avec le texte
composé en forme de poire !
Censure à partir de 1835 pour les dessins, gravures et lithographies politiques.
reconversion dans la caricature de moeurs
Le dessin satirique est une arme qui dénonce et rabaisse les puissants. le femme, le mode,
l'argent, les métiers (avocats, militaires, médecins, religieux) constituent ses thèmes
privilégiés.
L'ordre social est bouleversé, mis sans dessus-dessous, les contradictions de la société et les
injustices qu'elle engendre sont dénoncées.
Les politiques sont conscients de la force de pénétration du visuel qui touche la sensibilité et
parle à l'imagination.
Censure sous le second empire
Il faut attendre la nouvelle loi sur la presse de 1868 pour assister à une floraison de journaux
dont La Lune de Gill, qui, rapidement disparu, renaît sous le titre de l'Eclipse, ou La Rue.
C'est l'époque du portrait charge, dont les caractéristiques sont la ressemblance du sujet et
l'exagération d'une tête énorme posée sur un corps rétréci.
Le Charivari publie des charges contre l’Empire, prend pour cible les Prussiens, mais évoque
aussi les scènes de la vie quotidienne pendant le siège.
1868 : loi sur la presse et réapparition de périodiques illustrés avec des portraits charge :
ressemblance du sujet et exagération d’une tête énorme posée sur un corps rétréci
Après la défaite de Sedan, explosion d’images vengeresses dans les images volantes et les
placards
4000 publications entre 1870 et 1871 : certaines à 50 000 exemplaires
Loi sur la presse de 1881
avènement d’une presse marchandise et d’une presse populaire
Le petit Journal, Le Petit Parisien, Le Matin, Le Journal
Tirage à 2 000 000
Devt de la grande presse d’information où peuvent s’exprimer les caricaturistes et les
illustrateurs
1890 : grandes couvertures en couleur du supplément du Petit journal, représentant les evts
dramatiques ou bizarres
La croix (1892), Le Figaro (1893), L’Aurore ( 1897)
l’affaire Dreyfus déchaîne les passions
Lintransigeant / la libre parole
L'affaire Dreyfus constitue un autre temps fort de l’histoire de la caricature : la presse
satirique s'engage dans la bataille avec du côté antidreyfusard L'Intransigeant de Rochefort et
La Libre parole de Drumont auquel s'oppose Le Grelot. Certains journaux sont même créés
pour l'occasion : Psst (antidreyfusard) et Le Sifflet (dreyfusard).
La fin du XIXe siècle voit en France l'avènement de la presse marchandise et le
développement de la presse populaire. La presse satirique va cependant subsister : de 1901 à
1914, l’Assiette au Beurre, hebdomadaire de seize pages en couleurs à tendance anarchiste,
constitue l’aboutissement de la caricature sociale et de mœurs. Chaque numéro, confié à un
seul dessinateur ou à un groupe de collaborateurs de la revue dont de futurs grands peintres
comme Van Dongen, Juan Gris, Félix Valotton, traite un seul thème. Les dessins y sont
généralement présentés en pleine page, ce qui accentue leur charge graphique.
1901-1914 : L’Assiette au beurre : hebdo de 16 pages en couleur à tendance anarchiste
Concurrence progressive avec la photographie, qui était recopiée sur gravure, avant que celleci ne se généralise.
Jusqu’aux années 30, les dessinateurs de presse sont plus nombreux que les photographes : 4
par journal (politique / sport / procès / théâtre).
Après 1968 une mutation :
Le mouvement de mai 68 permet à une jeune génération de s'exprimer dans une presse
alternative et parallèle comme Hara-kiri et Charlie-hebdo sur le registre de la provocation
vis-à-vis du public bien-pensant et de ses valeurs.
On assiste cependant à une mutation : le dessin de presse va progressivement remplacer la
caricature et la formation, le statut et les pratiques des dessinateurs de presse évoluent. Ils se
revendiquent dessinateurs-journalistes. le statut des dessinateurs de presse évolue. Ils se
revendiquent comme dessinateurs-journalistes
+ une presse alternative et parallèle
Hara Kiri, Charlie hebdo, provocation à l’égard des valeurs bien pensantes
Plantu à la Une du monde, un quasi éditorialiste
Illustration humoristique de l’actualité politique
Billet d’humeur ou d’humour
Un regard personnel
Un raccourci qui fait charge
Les dessinateurs diffusent leurs dessins sous forme de livres
Aujourd’hui utilisation du réseau internet pour faire connaître ses dessins
De simples citoyens créent des blogs satiriques à l’occasion d’évts politiques
http://expositions.bnf.fr/daumier/pedago/02_1.htm
Par ailleurs, il souligne qu’ « au départ, il n’y a pas d’interdit spécifique concernant la
représentation du Prophète », mais, comme pour les autres monothéismes, sur « la figuration
en général, sur les statues à fonction d’idole ‘inventées par Satan’ et présentées comme des
‘abominations’ « . L’interdit de la représentation apparaît donc en fait assez tardivement
puisqu’on trouve de nombreuses représentations (figures humaines, anges et même le
Prophète) depuis l’Inde de la période moghole jusqu’à l’Empire ottoman et en Perse, et du
XIVe au XVIe siècle.
Fonctionnement :
Le dessin de presse incite à la lecture de l’article voisin pour être explicité ; il ne trouve son
plein sens qu’en lien avec les évts socio-politique qui le justifient et dont on ne peut l’isoler.
Une légende explicative ou informative qui soit drôle et en situation pour que l’ensemble
texte-dessin forme un tout cohérent.
Un côté éphémère
La lecture d’un dessin de presse suppose un certain nombre de compétences culturelles,
rhétoriques, logiques, linguistiques) et des capacités d’abstraction.
Pour bien le lire il faut :
- Connaître les gens au pouvoir (allure physique et options politiques)
- Etre au courant de l’actualité
- Avoir une culture suffisante pour connaître les allusions historiques et culturelles
Le déchiffrage nécessite la préexistence d’une culture politique, sociale, historique, artistique
+ une connaissance ou d’un rappel immédiat de l’actualité
Emprunt à d’autres modes de production : BD
1914-1918 : les représentations des boches barbares, voleurs, cruelse t lâches
La simplification du graphisme et la déformation physique des personnages peuvent aller de
pair avec la démagogie, quand les caricaturistes déforment la vérité ou flattent les préjugés
Bcp de caricaturistes furent réactionnaires ou antisémites.
La satire des moeurs:
Toute une série d'images codifiés et de symboles se met en place pour déconstruire les
adversaires
métaphores comiques ou dégradantes
inversion ironique
allégorie (la justice , la mort)
stéréotypes
la pieuvre expansionniste
l'hydre à plusieurs têtes
le capitaliste gras
plus une image est répandue, plus elle est susceptible de détournements
ex : l'Angélus de Millet
Les sous-genres :
la composition allégorique
la satire politique
le portrait charge
le tableau de moeurs
---------------------------------------------------------------------------L'image publicitaire
Introduction
Naissance et développement de la publicité
Fin 18e s en GB et dans les années 1820 en France, la presse d'opinion ouvre ses colonnes à
la publicité pour compenser l'augmentation des taxes;
1836 la presse Emile Girardin : vente à moitié prix et compensation par les recettes de
publicité
2e moitié du 19e s : la publicité a droit de cité dans la presse
+ un support privilégié : l'affiche
Toulouse Lautrec, Daumier : contribution des artistes
Apparition des premières agences de pub : havas 1875
XXe s : le cinéma et la radio dans les années 30
1960 diffusion par la télévision
1968 les premiers spots publicitaires TV
1980 diffusion par satellite
internet
devt lié à la révolution industrielle, au capitalisme industriel puis financier
production et consommation de masse
devt de la concurrence nationale et internationale
les produits sont plus faciles à fabriquer qu'à vendre
Les fonctions de la publicité :
Fonction implicative : impliquer et toucher le destinataire
ex : personnage de face démonstratif et prescriptif : adresse au destinataire
Fonction référentielle : présenter le produit, caractère documentaire
+ faire appel à la logique chercher à convaincre
Fonction poétique : stimuler la,; connotation chez le destinataire, l'imaginaire, l'évocation, le
rêve.
La redondance : la pub donne lieu a une perception fugitive ; tout doit être compris du 1er
coup
Fonction d'ancrage du message linguistique : redondance / l'image + nécessité d'exprimer la
même idée en utilisant plusieurs signes
La publicité image d'un monde désirable
Le stade du miroir chez Lacan entre 6 et 18 mois
l'image de l'autre extérieure à lui dans le miroir le constitue comme sujet
Or c'est une image parée de qualités que l'enfant n'a pas encore tout à fait : il anticipe sur sa
propre évolution dans le temps
Il devient sujet désirant en rivalité avec cet autre dont il envie les qualités.
L'enfant se voit avec le regard de l'autre et est amené à reconduire ce mirage dans la vie
quotidienne
La pub nous replace dans cette expérience fondatrice
exp. ambiguë mêlée de narcissisme et d'agressivité
L'image publicitaire pare le consommateur d'attributs et de qualités enviables : promet monts
et merveilles sur le plan affectif, érotique, sensuel
La pub fait miroiter une image de soi flatteuse et qu'on peut acquérir avec de l'argent
→ ce qui se joue dans l'acquisition d'une marque de vêtement, d'un téléphone portable, etc.
Les valeurs associées au produit
La pub propose un mode fictif qui s'élabore à partir d'éléments de la culture universelle :
mythologies, religions, archétypes, arts...
Introduction d'éléments stéréotypés de l'imaginaire collectif : conception du monde, valeurs
morales, rapport à l'argent, au corps, à la famille, etc.
La pub propose implicitement de se conformer à l'individu type, au modèle. Tout produit
proposé n'est qu'un signe de conformité au modèle
La pub comme facteur d'homogénéisation des sociétés
I Les différentes approches du message publicitaire
Depuis le début du XXe siècle, en intégrant progressivement les apports des sciences
humaines (psychologie, psychanalyse, sociologie), la publicité a abandonné la simple réclame
et l'argumentaire sur le produit pour prendre en compte l'inconscient et miser sur le
symbolique, le ludique, le rêve.
1 ) l'approche classique : l'image au service du texte
Le modèle AIDA
pour séduire, une bonne annonce doit :
attirer l'attention
susciter l'intérêt
provoquer le désir
déclencher l'achat
L'image qui relève de la sensation est au service du texte dans lequel l'intelligence, c'est à dire
l'idée, prime.
Elle a une fonction secondaire, subordonnée à celle du texte.
Elle fixe l'apparence du produit alors que le texte en explique les qualités;
facilite la, mémorisation de la marque, avec un élément de rappel (image de l'emballage ou
mise en forme graphique du logo de la marque
ex : la publicité pour la super-cocotte SEB (diapo 33)
2 ) L'approche motivationniste : l'image comme moyen d'action sur l'inconscient
L'idée que le choix d'un produit ou d'une marque par le consommateur est déterminé par des
mobiles inconscients en rapport avec sa personnalité.
Le message publicitaire fait passer le caractère fonctionnel au second plan et s'efforce de
mettre au jour leurs significations symboliques ou d'en susciter de nouvelles
Le statut de l'image change
Les différents éléments graphiques de l'image signifient (couleurs, traits, formes)
Elle peut transmettre des significations qui ne se prêtent que difficilement à l'expression
verbale.
Une publicité suggestive
Le texte s'adresse aux besoins explicites, l'image aux désirs inconscients
II Etudier un message publicitaire : proposition de démarche
Rappeler aux élèves que les images projetées ne sont pas des originaux mais des
reproductions.
Expliquer que l'on ne fait pas de la publicité en classe, mais qu'on analyse le discours
publicitaire et les stratégies de séduction par l'image, pour avoir un regard distancié sur les
publicités.
1 ) Faire formuler les premières réactions
Cette publicité vous plaît-elle ?
Qu'est-ce qui vous a frappés ? De quoi vous souvenez-vous ?
Quel sens cela a-t-il pour vous ?
→ mettre en valeur les opinions diverses et contradictoires qui s'expriment
Puis analyser séparément le message visuel, le message linguistique et le message plastique
2 ) Le message visuel
La dénotation : l'étape essentielle de la description où l'on passe de la perception visuelle au
langage verbal.
Nommer les éléments iconiques (ou figuratifs) qui composent l'image : tout ce qui renvoie à
des référents, des objets du monde.
On fait formuler et noter tous ces motifs visuels.
Chaque signifiant est rattaché à un signifié de premier niveau
ex : diapo 24
signifiants iconiques
dérive bleue verticale
La connotation
signifié de premier niveau
avion
Chaque signifié de 1er niveau fonctionne comme un signifiant : il est associé par connotation
à un signifié de 2e niveau.
signifiants iconiques
dérive bleue verticale
signifié de premier niveau
signifié de 2e niveau
avion
dérive de requin ; puissance
; les dents de la mer, danger
On obtient ainsi dans le 3e colonne un ensemble de qualités dégagées par association à partir
de représentations d'objets ou de fragments d'objets déterminés par la culture.
3 ) Le message linguistique
La typographie
le choix des caractères (police, corps, épaisseur, caractères romains, italiques...)
utilisation du noir et blanc ou de la couleur
Le contenu du message :
L'accroche : une phrase généralement placée en haut de l'annonce ou de l'affiche : attirer
l'attention du destinataire
Le slogan : une phrase choc, une formule brève, facile à mémoriser, qui synthétise les qualités
du produit ou prend le lecteur à partie
Le rédactionnel : texte explicatif, informatif ; peut contenir des figures de rhétorique en
relation avec le visuel (métaphore, comparaison, hyperbole, métonymie).
Parfois absent du message publicitaire.
La signature : le nom de la marque ou de l'entreprise qui a fabriqué le produit.
Souvent en bas à droite. Prend la forme d'un logo ou d'un symbole visuel.
Le nom de l'agence en très petit caractère
Quelle est la fonction remplie par le texte, en relation avec l'image ?
Est-ce qu'il ajoute au produit des valeurs qui donneraient envie au destinataire de l'acquérir ?
4 ) Le message plastique
Le site et la taille :
- site privilégiés de la publicité dans un magazine :
2e page du magazine , 4e de couverture, sur une page de droite plutôt qu'une page de gauche
- espace occupé : double-page, pleine page, demi-page horizontale ou verticale, quart de page,
vignette
- l'emplacement d'un panneau d'affichage : carrefour de rues, mobilier urbain, abribus,
position surélevée
- taille de l'affiche
Le cadre : la limite physique de l'image.
cadre marqué par une bordure ? absence de cadre ou de bordure (image à fond perdu) ?
répétition d'un ensemble de cadres ?
La profondeur de champ : zone de netteté de l'image à l'avant et à l'arrière de l'espace
représenté. La modulation de la profondeur de champ permet de ménager des plages de
netteté et des plages de flou qui mettent en valeur certains éléments du champ et les signalent
au destinataire.
Le hors champ : l'espace invisible, censé prolonger le champ au-delà des quatre côtés du
cadre que le destinataire est invité à imaginer.
L'échelle de plan
- plan général : espace très vaste personnages peu identifiables
- plan d'ensemble : espace très vaste personnages identifiables
- plan moyen : personnage en pied
- plan américain : coupé à mi-cuisse
- plan rapproché : coupé au dessus de la ceinture ( plan rapproché taille / plan rapproché
poitrine)
- gros plan sur le visage
- très gros plan sur un détail, par ex. une partie du visage
L'angle de vue : place de l'oeil par rapport à l'objet regardé
- angle normal : objet à hauteur de regard
- plongée : élévation du point de vision par rapport au sujet
- contre-plongée : abaissement du point de vision par rapport au sujet.
Disposition des personnages dans le champ, orientation des regards et des gestes :
- position frontale : personnage de face qui regarde le destinataire et l'implique directement
- personnage de profil ou de dos : pour s'impliquer, le destinataire doit projeter ses propres
sentiments
- personnage de 3/4 par rapport au lecteur : ambiguïté, nuance à interpréter
La composition :
- les zones lumineuses et colorées attirent le regard
- les lignes que créent les bords des objets, les alignements de personnages, les lignes de fuite
dans la profondeur de champ constituent des vecteurs de direction et construisent un parcours
pour l'oeil.
- les points forts (ou points d'intérêt de l'image): l'intersection des trois tiers verticaux et
horizontaux
- les diagonales désignent le centre de l'image, lieu privilégié de présentation du produit (ex.
la super-cocotte seb diapo 33)
- orientation du message vers le haut droit : connotation positive =/= orientation vers le bas
gauche connotée négativement
composition symétrique ou asymétrique par rapport à la ligne médiane verticale
construction séquentielle en Z (diapo34)
construction en profondeur (diapo 35)
construction axiale (diapo 36)
La lumière : contribue à la mise en scène du produit. Construite à partir d'un ensemble
d'éclairages, la lumière signifie une atmosphère ou désigne au regard du destinataire un
élément de l'image.
Elle situe dans l'espace ou dans le temps : jour / nuit, intérieur / extérieur
Elle peut naturaliser une scène ou la dramatiser.
éclairage directionnel : lumière contrastée qui modèle l'espace, creuse des volumes,
hiérarchise la vision, oriente le parcours du regard dans l'image des zones éclairées vers les
zones plus sombres. Eclaire de façon sélective pour que le sens voulu émerge distinctement
(diapo
éclairage diffus : crée une lumière douce, égale, tamise les couleurs ; éclaire de façon
homogène, égalitaire, sans créer de hiérarchie.
La couleur : une perception éminemment culturelle qui varie dans un même pays selon les
époques.
- couleurs chaudes / froides
- plus les tons sont vifs colorés, plus le message s'inscrit dans le mode de l'extériorité, la
recherche de visibilité, parfois l'ostentation.
- plus les couleurs sont douces, atténuées, nuancées, plus le message s'adresse par la voie de
l'intériorité, par la dimension implicite du sens, le rêve ou l'imaginaire
Le noir et blanc : référence à la photographie en noir et blanc et aux connotations culturelles
et historiques qui y sont attachées.
5 ) Le message global
Comment le produit est-il mis en situation ?
Synthétiser les informations, les sensations, les émotions qu'il transmet.
Quelles valeurs, associées au produit, sont censées séduire l'acheteur ?
Quel peut-être le public-cible ?
Quel est le discours argumentatif implicite pour faire acheter le produit ?
→ faire écrire les arguments par les élèves
III Applications
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