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- Opacifications digestives : Au niveau du grêle l’absence de progression du contraste du fait 
de l’occlusion rend illusoire la visualisation de l’obstacle. Au niveau du colon le lavement 
opaque est très avantageusement remplacé par un scanner. 
- Clichés d’ASP CET EXAMEN NE DOIT PLUS ÊTRE PRATIQUE EN 2010 +++ 
 
3 Signes radiologiques à l'ASP selon le mécanisme et la localisation  
 
a) Occlusions organiques 
¤ Occlusion du grêle : 
. les images hydro-aériques de l'ASP sont caractérisées par : 
Leur type : bulles plus larges que hautes.  
Leur siège : au centre de l'abdomen, oblique de l'hypochondre gauche vers la fosse iliaque 
droite. 
Leur calibre : peu important. 
Le relief muqueux : caractérisé par la richesse des valvules conniventes visibles sous forme de 
stries opaques transversales allant d'un bord à l'autre de l'anse au niveau iléal. 
Un caractère négatif 
Absence d'image gazeuse colique. 
 
¤ Occlusions du gros intestin : 
 
Les images hydro-aériques de l'ASP sont caractérisées par : 
Leur type : bulles plus hautes que larges sur le cliché debout. 
Leur siège : périphérique, en cadre, et non pas central. Ces images correspondent soit à l'angle 
droit, soit à l'angle gauche, soit au sigmoïde, soit au transverse et contenant beaucoup plus de 
gaz que de liquide. 
Leur calibre : très important. 
Le relief muqueux, caractérisé essentiellement par les plis haustraux, qui délimitent les 
bosselures et qui sont rarement complets mais plus souvent incomplets, visibles sous forme 
d'indentations souvent un peu renflées à leur extrémité. Dans la concavité des arceaux gazeux, 
s'observent fréquemment de volumineux plis de flexion. Enfin, les parois du colon distendues 
sont beaucoup plus épaisses que celles du grêle. 
Habituellement la valvule de Bauhin est continente, et seul le colon est distendu. Il est plus 
rare que la valvule se laisse franchir et qu'apparaissent alors secondairement des images 
hydro-aériques sur le grêle. 
 
b) Les occlusions fonctionnelles 
(iléus réflexe ou paralytique). Elles surviennent dans des circonstances très nombreuses et très 
variées. Les deux causes les plus fréquentes sont l'appendicite méso-coeliaque et la colique 
néphrétique.  
 
Il existe de nombreuses autres causes : 
- occlusions postopératoires  
- syndrome abdominal aigu : pancréatique aiguë.  
- au cours d'infections thoraciques (pneumopathie) 
- la rétention d'urine s'accompagne souvent également d'une paralysie intestinale  
- causes neurologiques : lésions médullaires, traitement par neuroleptiques  
- enfin des causes musculaires : atteinte intestinale de la sclérodermie par exemple.