L`AS en cancérologie La cellule Elément de base de l`organisme

L’AS en cancérologie
La cellule
Elément de base de l’organisme : 60 000 milliard de cellules
200 000 milliard de cellules meurt / jours (apoptose)
Chaque cellule remplit la même fonction : spécialisation des cellules
Le génome
Patrimoine génétique de la cellule porté dans son noyau
Contrôle le fonctionnement de chaque cellule
Permet à la cellule de vivre harmonieusement avec son environnement
Joue son rôle dans l’organisme
La cellule cancéreuse
Génome abîmé
o Les ordres qu’il donne à la cellule sont erronés, la cellule ne fonctionne plus
normalement
L’immortalité
o Elles se reproduisent à l’infini
L’indépendance
o Elles ne respectent plus les lois de l’organisme et n’obéissent plus aux messages de
leurs voisins
Incapacité à fabriquer des cellules spécialisées
Capacité d’infiltration et de migration
o Métastase
Autonomie
o Capacité de créer leur propre réseau de vaisseaux sanguins leur permettant de
recevoir l’O2 et nutriments
Les facteurs du cancer
o Facteurs génétiques dans le cancer du colon, du sein et de la thyrde
o Facteurs externe : radiations, tabac, alcool, produits chimiques, virus…
Le cancer « in-situ »
o Le cancer se développe à l’endroit même de la lésion (kystes, polypes)
Les métastases
o Les cellules cancéreuses migrent par voie sanguine ou lymphatique vers un autre
organe
Le plan cancer
2003-2007 : 70 mesures
Consultation d’annonce
o Consultation médicale
Annonce du diagnostic et proposition de traitement
o Consultation en radiothérapie
Temps d’accompagnement soignant
o Consultation infirmière en chimiothérapie
Temps d’accompagnement soignant
Soins de support (prise en charge du patient dans sa globalité)
o Douleur
o Psychologue et psychiatre
o Assistante-sociale
o Sophrologue
o Socio-esthéticienne
Travail en réseau avec domicile et structures de soins
Rôle de l’AS dans la surveillance de la chimiothérapie
La chimio attaque les mauvaises cellules mais aussi les bonnes
En collaboration avec l’infirmière
o Alimentation (respecter ses envies)
o Nausées et vomissements (inflammation dans la bouche)
o Poids, PH urinaire et diurèses dans certains traitements de
chimiothérapie
Anémie : chute des globules rouges
Neutropénie : chute globules blancs = infection
Thrombopénie = chute des plaquettes
o Température
Rôle de l’AS dans la surveillance de la radiothérapie (dure 15 min, traitement long tous les jours)
En collaboration avec l’infirmière
o Alimentation car risque de mucite (inflammation de la muqueuse, dysphagie (cancer
ORL), apahasie…
o Etat buccal (candidose)
o Etat cutané (brûlures)
o Douleur (évaluation)
o Asthénie (fatigue)
o Température
Visée curative ou palliative / antalgique => réduction du volume de la tumeur
Rôle de l’AS dans la surveillance en curiethérapie (traitement local du cancer de l’endomètre et du
col de l’utérus)
En collaboration avec l’infirmière
o Information et réassurance à l’arrivée
o Préparation avant pose de césium 137 (radioactivité)
o Information sur le régime alimentaire
o Prévention d’escarres
o Aide à la toilette
o Vidange de la poche à urine
o Respect des heures d’ouverture et de fermeture de traitement
Rôle de l’AS dans la surveillance de la dénutrition
Def Larousse : état pathologique dans lequel les besoins en énergie ou en portéines ne sont
pas couverts
Les cellules cancéreuses mangent beaucoup de protides
Prévalence de la dénutrition en cancérologie
o Entre 30 et 40 % pour les patients hospitalisés
o Entre 10 et 40 % des patients en ambulatoire
Chiffre variables selon le type de cancer et le stade de la maladie
Influence de la dénutrition sur le pronostic en cancérologie
o ↗ du risque d’infection nosocomiale
o ↗ du risque de complications postopératoires
o ↗ du risque de complications de la chimio et de la radiothérapie
o ↘ de la réponse à la chimio
o ↘ de la résécabilité des cancers digestifs
o ↗ de la mortalité après chimio
o ↘ de la qualité de vie après la chirurgie, chimio ou radiothérapie
o Risque propre de mortalité est de 24%
Prévention
o Surveillance du poids une fois par semaine
o Surveillance de l’alimentation
Stimulation de l’alimentation orale
o Maintenir la structure des repas
3 à 6 repas /jrs si possible
Aux horaires habituels du patient si possible
o Dans l’assiette
Texture adaptée aux patients
Attention aux plats trop acides, épicés ou trop chauds
Présentation appétissante
Aliments riches ou enrichissement
Adaptée aux goûts, aux aversions et aux modifications sensorielles chauds,
trop acides ou trop épicés (souvent un dégout de la viande)
Proposer des compléments alimentaires sur prescription
Rôle de l’AS dans la relation en cancérologie
Demande des patients plus importante
o Car la maladie renvoie encore très souvent à la mort
Famille demandeuse
o A cause de l’angoisse liée à la maladie ou à la perte d’un être cher
Accorder le temps nécessaire à l’accueil du patient et de sa famille
Se montrer disponible et à l’écoute
Mettre en place la relation d’aide et les techniques de communication
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