- la construction de scripts : jeux ritualisés auxquels les enfants sont
très attachés (le coucher, s’en aller de quelque part, …).
- les phénomènes d’adaptation : lorsqu’on s’adresse à un enfant, on
modifie sa voix, et les enfants apprennent très vite qu’on ne parle
pas de la même manière à tout le monde. L’enfant va donc apprendre
à contrôler la manière dont il parle.
Les être humains ont besoin de contacts avec d’autres personnes pour garder un
certain équilibre.
2) Théories cognitivistes
Est-ce que lorsque nous apprenons à parler, les capacités dont on a besoin pour
parler sont générales ou spécifiques au langage ?
Est-ce que les capacités linguistiques relèvent d’un module spécifique ou bien
est-ce qu’il y a des capacités cognitives générales dont un des modules serait la
langue.
Capacités linguistiques Capacités cognitives
≈ module langue … … … reconnaissance
visuelle
Dans les capacités cognitives, certaines sont réductionnistes. Par exemple
l’emploi des prépositions spatiales (sur, sous, devant, derrière, etc.). Un enfant
ne peut pas acquérir ces prépositions s’il n’a pas d’abord une connaissance de
l’espace. Il y a donc l’idée qu’on ne peut pas acquérir une partie de la langue si on
n’a pas des capacités cognitives plus générales.
Capacité générale de l’esprit.
3) Théories neurologiques
Le cerveau est un produit solide qu’on a dans la tête et qui nous sert à réfléchir.
Depuis 1860 environ, on s’est interrogé sur la façon dont le cerveau fonctionne
et en particulier lorsqu’on parle. En 1861, Broca décrit le premier cas d’aphasie,
c'est-à-dire qu’une personne n’arrive plus à parler à cause de lésions au cerveau
mais elle comprend ce qu’on lui dit. Ceci conduit à des questions sur la manière
dont le langage se distribue. Aujourd’hui, l’imagerie magnétique permet de voir ce
qui se passe dans le cerveau. Pour vivre, il faut de l’oxygène, et pour l’amener là
où il y en a besoin (c'est-à-dire principalement au cerveau), les oxydes de fers
présents dans les globules rouges sont utilisés. En gros, le cerveau représente
2% du corps humain, mais il pompe 20% de l’oxygène du corps. On a donc en