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Carimalo Emilie
Boisbluche Chloé
Le 01-02-2011
Psychologie, Les différents modes d'approche en psychiatrie, David Travers.
Il n’y aura aucune question d’examen sur ce cours !
Les différents modes d'approche en
psychiatrie.
En psychiatrie, il y a plusieurs manières d'envisager les choses. Le mode d'appréhension théorique
diverge selon les médecins.
Il y a 3 modes principaux d'approche.
Plan :
. Remarques préliminaires.
. Point de départ : Le paradigme de la boite noire.
. Déclinaison des hypothèses explicatives :
. Psychanalytiques
. Neurobiologiques
. Cognitives
. Les ponts entre elles
. Conception bio-psycho-sociale.
Introduction :
La psychologie médicale est centrée sur la relation médecin/malade et s'appuie sur des éléments de
physiologie psychiatrique.
La psychiatrie en tant que discipline médicale est centrée sur les pathologies mentales.
L'ensemble s'appuie sur des théories multiples.
Cette présentation sera partielle, partiale et tronquée!
Avertissement!
Les théories explicatives se succèdent ou se superposent au cours du temps. Elles sont issues des
précédentes, (par évolution ou par opposition).
Ce qui est dit à ce jour pourra être considéré comme faux plus tard. Et, ce qui est considéré dépassé
actuellement pourra retrouver une pertinence dans le futur.
Le point de départ :
Le paradigme de base : la boite noire.
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On construit des modèles car on ne sait pas ce qu'il se passe.
I-Modèle psychanalytique (ou psychodynamique) :
Théorisations Freudiennes (Fin du XIX, Début XX).
Au départ, Freud observe des patientes hystériques. Il regarde leurs conversions (« apparitions de fausses
maladies », ce n'est pas « faire semblant »). Il s'intéresse aux rêves (ce qui ressort de la boite). Ainsi, il
élabore sa théorie.
Autres théoriciens : Lacan, Jung...
Les gens ont élaborés plusieurs théories à l'origine de psychothérapies analytiques. Celles ci peuvent être
appliquées pour améliorer son fonctionnement ou réfléchir sur soi. (Pas uniquement dans la sphère
pathologique).
Freud a considère les éléments de vie arrivés au patient. Il regarde comment fonctionnent les gens et
écoute ce qu'ils racontent. De manière empirique, il élabore une théorie :
Instance : moi, surmoi, ça.
Un fait traverse toutes les théories, c'est la nuance entre les choses conscientes et les choses inconscientes.
A-Les instances :
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-Surmoi : interdits pour fonctionner en société, on ne peut pas faire tout ce que l'on veux. Contrôle le
système.
-Ça : Je fais ce que je veux. Sens du plaisir.
Idée de cette théorie :
Tout cela se passe de manière semi-automatique. Une partie consciente (moi), le reste souvent de manière
automatique.
Idée thérapeutique : Remettre à jour ce qui se passe de manière inconsciente. C'est la base de toute la
théorie psychanalytique.
Dans le domaine de la pathologie :
Névroses : Refoulement d'un événement traumatisant infantile qui réapparait à l'âge adulte à la
défaveur d'un événement mineur, sous forme modifiée.
---->Apparition de symptômes
Psychose : Dysfonctionnement des instances (moi, surmoi, ça). Clivage, déni de la réalité,
projection... « ça » devient la réalité.
B-Principe de base de la psychanalyse :
Le sujet expose des éléments (sa vie, ses rêves, ses réflexions sur son fonctionnement). Le psychanalyste
est en position d'écoute et fait, sur la base de sa théorie, des associations « libres » qu'il livrera
ponctuellement.
Ces associations permettront de résoudre les conflits inconscients en mettant à jour le traumatisme initial.
Il n'y a là aucun sens concret, somatique...
II-Modèle neurobiologique :
Il s'appuie sur différents éléments de preuve :
A-Pharmacologiques :
Liés à la découverte des premiers psychotropes dans les années 50. On couvre les premiers
neuroleptiques. On devient ainsi capable de freiner la symptomatologie délirante.
Hypothèse venue du fait que puisque des dicaments marchent, on peu avoir une idée sur les
explications et les origines du problème de santé.
B-Impact de la génétique et de l'environnement :
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C-Neuroradiologiques : (Basé sur les nouvelles technologies radiologiques)
Le courant neurobiologique a donc connu un grand essor depuis les années 50. Il est basé sur l'étude des
neurotransmetteurs, des réseaux neuronaux et de la susceptibilité au stress.
D-Neurotransmetteurs impliqués :
.Dopaminergiques : psychoses
.Serotoninergiques : dépression
.Histaminergiques : anxiété
.Adrénergiques : dépression
.Glutaminergiques, Melatoninergiques...
Axe corticotrope du stress globalement. (ACTH)
Exemple 1 : Schizophrénie
Voie dopaminergique
Théorie dopaminergique de la schizophrénie
Exemple 2 : Dépressions
Hypothèses :
CERVEAU
Stimulus :Découverte des
neuroleptiques
Réaction :Amélioration de la
symptômatique délirante
Modélisation
CERVEAU
Modélisation
Stimulus :
Evènements de vie (pas tous les
évènements, pas chez tout le
monde, différensts selon les
personnes
Réaction :
Dépression
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Du point de vue thérapeutique :
Pharmacopée disponible pour les troubles psychiatriques
Sismothérapie (électrochocs)
Méthodes émergentes :
TMS : Stimulation externe, par bobine magnétique, d'une zone du cerveau,
pour "remettre en route" les réseaux "abîmés"
Stimulation cérébrale profonde (identique à celle utilisée dans le traitement
de la maladie de Parkinson) : méthode utilisée uniquement dans le domaine
de la recherche pour le moment
A l'hôpital, les deux courants (psychodynamique et neurobiolgique) sont très répandus. Ils cohabitent.
III-Psychologie cognitive :
Apparue dans les années 1960-1970, elle permet d'envisager le fonctionnement physiologique et le
fonctionnement pathologique du cerveau. On peut donc également parler de psychopathologie cognitive.
Elle considère qu'un être humain agit, pense et ressent. Le fonctionnement quotidien de l'individu est un
mélange de comportement, d'intellect et d'affect. Cette théorie repose donc sur le trépied Comportement-
Cognition-Emotions.
Cette méthode construit, à partir de comportements étudiés, des modèles théoriques de traitement de
l'information. On considère, avec cette théorie, que le cerveau fonctionne sur un mode computationnel,
comme un ordinateur.
C'est une méthode qui se veut scientifique et qui utilise l'observation, la construction d'une hypothèse puis
l'expérimentation pour rechercher une (des) corrélation(s) : il y a un rationnalité dans cette théorie.
On considère que les réseaux neuronaux peuvent traiter l'information.
Génétique, vulnérabilité au
stress (la première influençant
la seconde)
Neuroplasticité cérébrale, c’est à
dire effritement du système
cérébral par les évènements de la
vie. (Ex : A partir d’une certaine
diminution du volume de
l’hippocampe, certaines personnes
font des dépressions.)
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