Réflexions Montréal 2016 (LLED 573)
Je suis vraiment content d’avoir la chance d’y aller pour suivre la classe sur les théories
de l’acquisition des langues secondes. J’ai bien aimé l’atmosphère dans la salle de classe, les
personnalités particulières de quelques collègues et leur expériences et opinions vis-à-vis de
l’apprentissage d’une deuxième langue. Je me suis retrouvé tout de suite dans l’histoire des
autres envers l’acquisition d’une deuxième langue même de quelques autres langues dans mon
cas. En fait, c’était peut-être pour la première fois que j’ai eu la chance de parler avec des
personés bilingues ou trilingues et décortiquer ainsi avec eux les explications empiriques ou les
théories explicatives dans l’apprentissage d’une 2eme langue. J’ai aussi beaucoup appris du
livre d’Ortega car son revue sur les théories linguistiques m’a aussi aidé a, tout d’abord,
m’expliquer mes atouts que mes faiblesses dans mon apprentissage, mais ce livre m’a aussi
donné une perspective à explorer, dans le futur, comme enseignant, sur les facteurs qui
peuvent accélérer ou ralentir l’apprentissage d’une langue seconde.
Quand même, le livre d’Ortega et les discussions dans la salle de classe à Montréal n’ont
pas réussi à me donner toutes les réponses que je cherchais et cela a cause soit des études de
cas que j’ai trouvé assez limités et à partir des quelles c’est même difficile à d’essayer faire une
généralisation, soit à cause des études de recherche quantitative qui se sont arrêtés à juste
dévoiler les chiffres sans pouvoir formuler une conclusion, une déduction ou une solution. Je
pense ici par exemple à la situation des apprenants scandinaves dans leur L2 – anglais : ce n’est
pas encore très claire pour moi pourquoi les similarités sur la construction de la négation entre
L1 maternelle et L2 ne peuvent toujours faciliter la maitrise de cet aspect de la langue tout au
début de l’apprentissage. Un autre exemple serait comment les recherches peuvent trouver
que les apprenants français de langue anglais n’ont pas en général des difficultés à utiliser en
anglais le pronom relatif après le verbe plutôt qu’avant le verbe comme ils sont habituer à le
faire en français. En général j’ai bien aimé lire sur les recherches qui expliquent différentes
théories linguistiques mais je dois avouer qu’il y encore quelques-unes qui m’intriguent et me
font penser et réfléchir un peu plus sur les facteurs motivants dans l’apprentissage d’une
deuxième langue.