Circulaire Mai 2007 - 17/04/2017 - Page 3 sur 5
- 2004 : valeur du C : 20 €
2005 : nouvelle convention signée par la CSMF, le SML et Alliance :
apparition de la rémunération médecin traitant (pour tous et non pas seulement pour les
médecins référents) qui correspond en moyenne à 1,5 € par consultation
le CMNO : 25 € (soit + 25 % chez l’enfant de 0 à 2 ans)
2006 : avenant 12 : seule la CSMF signe :
Le C passe à 21 € au 1er août et apparition de la C MGE à 23 puis 24€ chez l’enfant de 2 à 6
ans (+ 15%),
2007 : avenant 23 : La CSMF, le SML et Alliance signent.
Le C passe à 22€ au premier juillet (+4.7%) et à 23 € le premier juin 2008.
Les CMNO passeront à 27 puis 28€
Les CMGE à 25 et 26€.
Ces revalorisations concernent bien sûr les généralistes (le C aura augmenté depuis la signature de la
convention de 3 eurent + 1,5 € par le forfait ALD (40 €/patient/an) + la PDS + les majorations MNO et
MGE ), mais nous n’oublierons pas celles des spécialistes ( MCS, C2…) ni la mise en place des 2
premières tranches de la CCAM technique et le début de rattrapage pour les spécialités lésées par la
mauvaise communication sur la mise en place du parcours de soins, ni le travail sur la permanence
de soins des généralistes comme des spécialistes, ni la future classification des actes cliniques
simplifiée qui seule permettra la revalorisation des spécialités cliniques et gommera la complexité de
toutes les majorations provisoires.
AVENANT N° 21 - CMU
L’avenant N° 21 concernant les bénéficiaires de la CMU conclu le 12 décembre 2006 entre l’UNCAM
et les syndicats médicaux signataires est paru au Journal Officiel le 19 avril 2007.
La CSMF qui défend une médecine libérale et sociale, est attachée à l’égal accès aux soins des
assurés sans aucune discrimination. Mais cet égal accès aux soins ne doit pas pour autant pénaliser
les praticiens recevant des patients en CMU n'ayant pas choisi de médecin traitant.
La CSMF, et elle seule comme trop souvent, a exigé des partenaires conventionnels la négociation
d'un avenant s'appuyant sur le protocole d'accord signé le 21 décembre 2006, permettant de corriger
ces anomalies préjudiciables aux bonnes relations médecin malade.
Cet avenant engage l’UNCAM :
- à rappeler à tous les acteurs leurs devoirs et en particulier pour les patients bénéficiaires de la
CMU-C de respecter le parcours de soins pour bénéficier de la meilleure prise en charge.
- à inciter les patients titulaires de la CMU-C, lors d'une ouverture de droits, ou d'un
renouvellement de droits, à choisir, s'ils ne l'ont pas fait, un médecin traitant.
- à assurer aux professionnels qui pratiquent la dispense d'avance de frais à ces patients d'être
remboursés rapidement et intégralement, quel que soit le comportement du patient dans le
parcours de soins, en clair qu'il ait ou non choisi son médecin traltant.
- à rappeler aux professionnels de santé la finalité de la CMU et les dispositions
conventionnelles et réglementaires :
Le médecin correspondant quel que soit son secteur d'exercice, recevant un patient en CMU -c
ne peut pas appliquer de dépassement mais peut appliquer une majoration de coordination,
que le patient ait ou non choisi un médecin traitant, il se verra remboursé par l’assurance
maladie, cette majoration au titre de la dispense de frais.
Par contre un dépassement peut toujours être appliqué en cas d'exigence de lieu et de temps,
du patient.