De : Michel Chassang [mailto:michel.chassang@wanadoo.fr]
Envoyé : lundi 19 juillet 2010 17:45
À : 'Cecile Brossard'
Cc : 'LARUE-CHARLUS Serge'; 'ALLIOUX Marie-therese'; 'GABACH Pierre'; 'GINARD Yves'
Objet : TR: Chantier CCAM clinique : questionnaire IFOP !
Madame, Messieurs
Nous avons attentivement analysé les différents documents que vous nous avez
transmis.
Vous trouverez nos propositions de modifications portées directement sur ces textes.
Globalement nous approuvons la démarche et saluons le travail fourni sur un sujet
aussi important que la profession attend depuis longtemps.
Cependant, nous nous interrogeons vivement sur les chances de réussite de
l’opération.
Beaucoup de médecins sont surchargés ( les plus représentatifs d’ailleurs pour un tel
travail) et auront bien du mal à consacrer autant de temps au remplissage des 2
questionnaires surtout pour 15 premiers patients par demi journée.
Le temps prévu de 5 mn par dossier est illusoire et non réaliste, d’autant qu’il
comprend 38 questions pour chaque patient.
En fin de consultation, nous savons que pour beaucoup, d’autres consultations
s’enchainent et que les médecins ont souvent autre chose à faire lorsque leur salle
d’attente est bondée que de remplir un questionnaire qui prendra beaucoup plus de 5
mn entre 2 patients, le téléphone etc….
D’autant que selon votre projet, il devra de surcroit se référer à 3 bases de
données différentes:
La liste avec les numéros correspondants des ALD : cela ne devrait
pas être trop difficile.
La classification CIM 10 dont la plupart des médecins ignore jusqu'à
l’existence et son intérêt, qui est une base de données considérable,
dans laquelle il n’est pas facile de retrouver un motif de consultation,
surtout sans logiciel approprié.
La CCAM pour les actes techniques : l’obligation de se connecter à Ameli
ou au site de la CSMF et faire une recherche prend un temps certain,
surtout pour les spécialités cliniques qui, elles, ne sont pas habituées à
l’utiliser.
J’ajoute que pour la CIM 10 et la CCAM, tous les médecins ne disposent
malheureusement pas d’un accès internet à leur cabinet ( et il y en existe même
chez ceux qui utilisent un logiciel métier de Dossier Médical))